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00:00 Les semaines se suivent, et se ressemble-t-elle à l'entraînement ?
00:03 Ou est-ce que vous avez senti une différence cette semaine ?
00:06 Non, ça ne se ressemble pas.
00:10 On essaie toujours d'apporter des nouvelles choses pour pouvoir enfin accrocher cette victoire qui nous fuit depuis un moment.
00:20 Le fait que ce soit contre un adversaire direct, contrairement au match précédent,
00:25 ou un dernier, ça change quelque chose. Est-ce que c'est vraiment un match à six points ?
00:31 J'ai tendance à dire non, parce qu'on ne va marquer que trois points si on le gagne.
00:38 Donc de ce point de vue-là, non.
00:40 Après, c'est peut-être sur l'aspect un petit peu psychologique et mental,
00:45 c'est un match là où il y a peut-être encore un peu plus d'enjeux sur des matchs ou sur des concurrents directs.
00:55 Olivier Frappoli dit après le match que Grenoble, c'était déjà une première étape,
01:00 il s'est attendu beaucoup de ce match. Là, on passe encore un cran dessus avec ce match à la Nardes.
01:04 Évidemment, c'est ce que j'allais vous dire.
01:07 Avec le nombre de matchs qui diminue restant, forcément, ça devient de plus en plus important.
01:17 Ce sont des matchs qui comptent.
01:20 Comme j'allais le dire, le fait que ce soit un concurrent au maintien rajoute encore quelque chose à ce match.
01:27 Mais évidemment, que tous nos matchs restants seront importants jusqu'à la fin.
01:33 Tu as déjà connu une situation comme ça en début de saison ?
01:38 L'année dernière, j'étais prêt à Nancy.
01:41 Mais c'était différent parce que j'étais arrivé dans un club qui avait peu de points déjà,
01:48 où on était 20e au moment où je suis arrivé.
01:52 Donc, c'était un peu plus différent. On n'était pas vraiment dans la course.
01:58 L'idée dans une situation comme celle-ci, c'est de rester positif, c'est de garder le positif.
02:15 Il y en a eu sur les deux derniers matchs dans le contenu. Le coach insiste sur ça ? Vous vous remetz en confiance ?
02:21 Évidemment, je pense que ce n'est pas le moment de tirer sur l'ambulance.
02:27 Il faut qu'on se resserre tous, qu'on prenne les choses positives qu'on a faites sur les derniers matchs, sur les entraînements.
02:38 Ça nous amène aussi de la confiance.
02:41 On sait qu'on n'est pas loin du résultat, malgré les défaites.
02:47 Il faut s'accrocher à ça et continuer à travailler, à s'améliorer. Et ça va finir par payer.
02:54 D'un point de vue plus personnel, comment as-tu tu te sens dans ce 4-4-2 par rapport au schéma d'avant ?
03:00 C'est un peu ce que je connais.
03:04 C'est un peu différent de mon rôle dans le milieu de terrain.
03:08 Mais cette position me permet aussi de rentrer dans le cœur du jeu.
03:12 Finalement, c'est quelques ajustements, mais rien de bien fou.
03:20 Donc, ça se passe plutôt bien.
03:23 Tu es chargé de tirer les coups de pirater, notamment les corners et le tableau de gauche.
03:28 Entre autres, il y en a eu beaucoup sur les deux derniers matchs.
03:31 Ils sont bien tirés. Un gars qui m'a bien tiré la semaine dernière.
03:35 Mais ça ne te rend pas preneur. C'est frustrant de travailler à l'entraînement.
03:39 On y attache beaucoup d'importance. On le travaille pas mal avec Gilles.
03:46 C'est dommage parce que ce sont des occasions « faciles » à se créer.
03:55 On a des bonnes situations pour marquer.
04:00 Là, pareil, on n'est pas loin à chaque fois de pousser le ballon au fond des filets.
04:07 Il faut continuer sur ça. On reste quand même dangereux sur ces situations-là.
04:13 Donc, il faut poursuivre sur cette direction.
04:18 Et comme dans le jeu, ça finira par rentrer.
04:21 On dit et on l'entend sur les deux derniers matchs, notamment,
04:24 que ça ne sourit pas au stade Lavalois.
04:26 C'est vrai qu'il y a eu autant de situations.
04:28 Il y a eu des coupes piratées proche du but.
04:30 Mais est-ce que c'est uniquement le facteur chance ou il y a autre chose qui peut rentrer ?
04:34 Il y en a un peu.
04:36 Mais il y a aussi nous.
04:39 Il faut peut-être que c'est être mental, être plus méchant dans les zones de vérité.
04:46 Si on ne fait pas le geste juste, le faire.
04:49 Le faire, c'est le geste juste.
04:51 Ou alors, mettre encore un peu plus d'agressivité dans la frappe.
04:55 Il y a plein de petites choses à travailler.
04:59 On dit souvent que c'est le plus dur dans le foot de marquer des buts.
05:02 On le voit en ce moment.
05:03 Donc, il faut qu'on continue à travailler, à penser à marquer ce but qui nous fera beaucoup de bien.
05:10 Être les premiers à marquer, ça peut jouer aussi.
05:18 On l'a vu contre Grenoble.
05:19 Vous avez subi les dix premières minutes.
05:21 Et puis derrière, c'était un Laval à la réaction.
05:23 Oui, bien sûr. C'est toujours important.
05:25 Je pense que ça conditionne un petit peu aussi le match.
05:27 Si on a la chance de marquer, de mener au score, c'est toujours plus favorable comme situation.
05:34 Évidemment qu'on préférerait marquer le premier but plutôt que de l'encaisser et de réagir.
05:40 Donc, ce serait une bonne chose de pouvoir ouvrir le score.
05:44 Il y a un menu hyper chargé après.
05:49 Même si Rodel, c'est une équipe qui a une bonne dynamique, quatre victoires en cinq matches.
05:55 Mais est-ce que vous dites que c'est un peu le match qui peut vous permettre de rester en vie ?
05:59 Oui, oui.
06:01 Après, même si on dit que si jamais on le perd, on ne sera pas mort non plus.
06:06 Donc, il faut évidemment jouer ce match pour prendre les trois points.
06:10 Ça nous ferait un bien fou, ça c'est sûr.
06:12 Mais d'un côté comme de l'autre, on ne sera pas ni sauvé ni relégué si ça se passe mal.
06:20 Donc, il faut évidemment penser à gagner ce match.
06:24 Mais rien ne sera fait malgré tout à l'issue de ce match.
06:28 Merci.