Frédéric Mitterrand évoque sa maladie déclenchée il y a trois mois
L'écrivain, et ancien ministre, Frédéric Mitterrand s'est livré sur le plateau de Pascal Praud sur sa maladie, qui s'est déclenchée il y a trois mois. Évoquant sa pudeur vis-à-vis de sa maladie, il a toutefois salué la démarche de Florent Pagny ou Arthur Sadoun, patron de Publicis, qui souhaitent lever le tabou sur le cancer.
Transcript
00:00 - Vous portez une casquette ? - Oui, je porte une casquette.
00:03 Je porte une casquette parce que je suis malade.
00:05 Donc, je n'ai pas envie qu'on voit que je suis malade.
00:08 Donc, je suis un peu moins malade quand j'ai ma casquette.
00:12 Voilà. Mais ce n'est pas un signe d'impolitesse à votre égard
00:16 ni à l'égard de vos invités ou de vos chroniquaires.
00:18 C'est juste...
00:20 J'ai...
00:22 Il y a un exemple formidable aujourd'hui,
00:25 c'est ce que fait Florent Pagny.
00:28 Je le trouve formidable, ce garçon.
00:30 D'abord, comme artiste, je le trouve quelqu'un de très remarquable.
00:35 Et je le trouve formidable qu'il dise les choses
00:38 et qu'il place son combat comme il le fait.
00:41 Comme je le trouve formidable aussi que le patron de Publicis ait dit...
00:46 - Arthur Sarloude ? - Il faut être à l'intérieur.
00:48 Dans une affaire, il faut en parler, etc.
00:50 Je les comprends très bien.
00:52 Je les juge d'une manière très positive personnellement.
00:56 Mais moi, en face de moi, devant ma glace,
00:59 le look chimio, non, je n'en veux pas.
01:02 C'est tout.
01:03 - C'est quelque chose qui s'est déclenché il y a quelques semaines.
01:06 - C'est quelque chose qui s'est déclenché il y a trois mois, oui.
01:09 - Le combat est rude.
01:12 - Oui, tout le monde le sait.
01:13 Tout le monde sait que c'est un combat qui est très rude.
01:15 Mais il n'y a pas d'autre solution, c'est marche ou crève.
01:18 Donc on me demande...
01:20 On me dit "tu as beaucoup de courage", ou on me dit "tu..."
01:24 Non, pas de courage, il n'y a rien qu'on peut faire.
01:26 Marche ou crève. Si on aime la vie, on continue.
01:28 Sous-titrage ST' 501
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