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Voici Pepper, un petit robot humanoïde breton, qui représentera la France lors de la RoboCup 2023 !

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00:00 On va participer à la RoboCup qui est la plus grande compétition internationale de robotique
00:14 au monde qui se tient tous les ans dans une ville différente.
00:16 L'année dernière c'était à Bangkok en Thaïlande et en fait l'idée c'est d'avoir un robot
00:23 comme celui-ci, un robot humanoïde qui a une apparence humaine et qui permet de faire
00:29 des actions un peu similaires à ce que fait un humain et de mettre ce robot dans un environnement
00:33 domestique.
00:34 Typiquement on reproduit un appartement ou une maison avec différentes pièces et le
00:39 robot doit se déplacer dans ces pièces pour exécuter différentes tâches.
00:44 Par exemple on avait plusieurs tâches, on avait une où le robot devait accueillir des
00:48 personnes, leur trouver un siège, leur trouver à boire, des choses comme ça.
00:55 Il y avait d'autres tâches où il devait reconnaître des personnes, savoir comment
00:58 elles s'habillent, reconnaître leur tête, leur âge.
01:03 Mais après les tâches on les connaît à l'avance.
01:05 On a un an en gros pour préparer les tâches et on arrive le jour, on a 10 minutes pour
01:10 faire chaque tâche et c'est celui qui arrive à mieux faire la tâche qui gagne la compétition.
01:16 Et nous ce qui nous a fait gagner en quelque sorte c'est qu'on avait tout embarqué sur
01:22 le robot.
01:23 En fait le robot il a accès à internet, on peut le connecter à un ordinateur et il
01:26 peut discuter avec un ordinateur, mais nous on a fait le choix de ne pas utiliser cette
01:31 option.
01:32 C'est à dire que le robot est totalement autonome.
01:33 On le lâche dans l'appartement et il fait tout de lui-même.
01:35 On a fait ce choix parce que dans un environnement domestique ou par exemple dans un environnement
01:39 comme la compétition, d'abord la connexion internet n'est pas assurée.
01:45 C'est à dire qu'il y a des moments où le réseau peut couper.
01:48 S'il perd la connexion, il peut foncer dans un mur ou foncer dans une personne.
01:52 Mais aussi ça pose des problèmes au niveau des données, c'est à dire que si le robot
01:57 a accès à internet, c'est potentiellement qu'il va envoyer toutes les images qu'il
02:01 a avec sa caméra sur un serveur par exemple aux Etats-Unis, chez Amazon ou chez Google.
02:07 Et nous on ne voulait pas ça en fait pour une question bien sûr de droit etc. et d'éthique.
02:13 Ce qui a changé c'est que nous on avait un robot techniquement moins performant, sauf
02:17 qu'on était beaucoup plus stable.
02:19 C'est à dire que les autres, quand le réseau était bien, ils arrivaient à faire des trucs.
02:24 Mais en fait quand le réseau, la connexion n'était plus là, et bien en fait leur robot
02:29 ne pouvait plus rien faire en gros.
02:31 Le plus dur c'est d'avoir une compréhension de tout ce qui est implicite chez l'humain.
02:36 Par exemple si on dit au robot "oh va me chercher ma bière dans la cuisine", un humain va tout
02:43 de suite comprendre que la bière, elle a plus de chance d'être dans le frigo parce
02:47 que c'est souvent là où on met une bière par exemple.
02:50 Sauf que le robot lui, il n'a pas cette notion là en fait.
02:52 On doit tout lui apprendre.
02:53 Comme beaucoup d'autres chercheurs dans le monde, on travaille sur ce genre de robot
02:57 pour travailler sur l'interaction sociale et que plus tard ce genre de robot par exemple
03:03 soit dans des Ehpad ou à la maison pour aider les personnes handicapées ou les personnes
03:09 âgées à effectuer leurs tâches quotidiennes.
03:12 [Musique]
03:20 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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