L'invité 7Dimanche: François De Smet, président de DéFI

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L'invité 7Dimanche: François De Smet, président de DéFI
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00:00 [Musique]
00:10 Oui, il est temps de retrouver le sens de l'État face au scandale qui se multiplie à tous les niveaux de pouvoir
00:16 et face à la perte de confiance du citoyen dans le politique.
00:19 Il faut que ça change, donc on a pris l'initiative, nous, de rédiger une charte de la gouvernance et de la transparence
00:24 qui propose 25 mesures, que ce soit dans les parlements, les gouvernements, les partis.
00:28 Ça passe de l'encadrement des dépenses des partis au nombre de mandats parlementaires à limiter, je crois pour nous,
00:34 à d'autres mesures un petit peu partout, à la réduction drastique des cabinets ministériels,
00:38 qui nous paraissent des mesures de bon sens, et j'ai écrit à mes collègues présidents de partis
00:42 pour leur proposer de se retrouver autour de ces 25 mesures.
00:45 Moi, je crois qu'il est temps vraiment que le monde politique, de manière générale, forme une unité
00:49 parce que les populismes de gauche ou de droite sinon vont faire en sorte que la confiance entre le citoyen et les politiques se rende.
00:57 Donc il faut agir maintenant, il faut une forme d'électrochoc et il faut retrouver le sens de l'État, c'est le sens de notre charte.
01:02 La transparence est évidemment au cœur de notre texte.
01:10 Je crois que les citoyens peuvent comprendre que, par exemple, les femmes politiques doivent être payées,
01:16 ils peuvent comprendre pourquoi certaines décisions, ils ne peuvent pas comprendre, ils ne peuvent plus accepter les privilèges.
01:21 Comment vous chassez les privilèges ? Comment vous chassez le fait qu'il y ait parfois des cabinets pléthoriques,
01:27 qu'il y ait des indemnités parlementaires qui ne se justifient pas si vous pouvez les cumuler avec un autre emploi,
01:32 ce qui n'a pas de sens ? C'est en étant transparent.
01:35 Paradoxalement, il y a plus de transparence aujourd'hui qu'avant.
01:37 C'est comme ça que certains scandales, notamment des scandales vieux,
01:40 comme celui des pensions à la Chambre des représentants, peuvent éclater.
01:45 Mais il nous en faut toujours plus, il faut assez de transparence pour qu'on fasse la différence
01:49 entre ce qui est normal et ce qui sont des privilèges qui sont d'un autre temps.
01:53 Quelle est la position des filles ?
01:57 La position des filles est que la proposition de loi co-signée par les huit parties,
02:02 qui a été gelée par la Vivaldi parce qu'il fallait faire monter le CDDB à bord,
02:06 rien ne s'oppose plus, maintenant que le comité de spécialistes qui a été saisi de la question a validé le contenu,
02:12 rien ne s'oppose plus à ce que cette loi sur la dépénalisation de l'IBG avance.
02:16 Donc nous attendons de la Vivaldi qu'elle débloque, qu'elle fasse en sorte que ce texte avance
02:21 et qu'on n'ait plus, comme c'est le cas aujourd'hui, 300 femmes qui sont obligées d'aller encore subir un avortement
02:27 aux Pays-Bas ou ailleurs parce que la loi est trop restrictive en Belgique.
02:30 Il est temps d'en finir et d'avoir un vrai progrès éthique en la matière.
02:34 Est-ce que vous avez des plans pour le futur ?
02:38 Oui, écoutez, je passe beaucoup de temps au LMI, j'étais ces derniers jours à Liège, à Libramont,
02:43 à Fleurus, à Vendure, dans le Grand Borbonlon.
02:46 Nous sommes présents dans les cinq provinces, nous avons une demi-douzaine de majorités communales sortantes
02:51 qui auront un bilan et qui auront, je crois, un bon bilan, ainsi qu'en province de Namur.
02:55 Nous avons l'ambition de passer ce fameux cap des 5% parce qu'on apporte, je crois, quelque chose de neuf.
03:01 Nous sommes les seuls avec le PTB à ne jamais avoir gouverné en Wallonie.
03:04 Et nous sommes les seuls, je crois, à pouvoir échapper à la critique des vieilles recettes, des vieilles habitudes,
03:10 avec un sens citoyen de bonne gouvernance, de libéralisme social, d'attachement à la laïcité politique
03:17 et d'union entre Wallon et Bruxellois qu'on ne trouve pas dans les autres partis.
03:21 Et je remarque que notre seul problème est un problème de notoriété.
03:24 Dès que nous sommes connus, nos idées sont accueillies avec sympathie.
03:28 On doit juste percer ce plafond de notoriété.
03:30 [Musique]

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