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00:00 Vous avez délivré un message fort, non seulement pour l'Europe, mais pour l'humanité.
00:09 Je pense que nous avons perdu quelque chose.
00:11 Pourquoi la démocratie française ?
00:13 Pourquoi nous l'avons perdu ?
00:16 Je peux répondre à cette question si vous me donnez du temps.
00:22 Vous avez des millions de personnes en stade.
00:24 La conversion du climat a été une bonne chose.
00:28 Vous m'avez permis de répondre ?
00:30 (Applaudissements)
00:36 Alors, qu'est-ce qu'on sait de cette intervention ?
00:39 Petite intervention d'une poignée de personnes.
00:42 Alors celle-là, ça va.
00:44 Celle-là, globalement, c'est des militants d'extrême gauche qui l'interpellent,
00:49 qui remettent en question sa politique, où est la démocratie française.
00:52 Ils font allusion à ce qui se passe au moment de l'arrêt des retraites.
00:56 Et donc là, c'est une interruption.
00:58 Et donc là, on réagit plutôt pas mal, parce qu'a posteriori,
01:01 ils disent d'ailleurs qu'on peut en débattre, etc.
01:03 Donc là, c'est assez soft, cette allahe.
01:05 Pour le moment, c'est assez soft.
01:07 Il n'y a pas de débordement majeur.
01:09 Après, on peut se demander pourquoi ils ont été là, qui les a fait.
01:13 Apparemment, c'est une démarche personnelle.
01:15 Ce n'est pas un truc politique.
01:17 Si, c'est politique.
01:19 Mais d'accord, mais ce n'est pas un parti qui les a envoyés.
01:21 Non, non, non, non, c'est des militants d'extrême gauche.
01:23 C'est vos amis, c'est vos copains.
01:25 Ce n'est pas mes copains, mais c'est mes amis.
01:27 Alors là, ça s'est passé, on va dire, dans l'ordre et le calme.
01:31 Un échange démocratique, on va dire.
01:33 Celui qui suit, il est beaucoup moins.
01:36 Regardez.
01:37 (Chant)
02:02 - Il parle dutch.
02:04 - On n'a pas trop vu.
02:06 Visiblement, j'aurais tendance à dire que c'est le service de sécurité qui fait son travail.
02:10 - Oui, double service de sécurité.
02:12 - Je pose une question.
02:14 - A la halle, le service de sécurité, ce qu'on a vu précédemment, était intervenu aussi.
02:17 Mais là, il y a double service de sécurité.
02:19 Les services néerlandais et aussi le groupeant de sécurité de la présidence de la République.
02:22 La sécurité du président parce que l'homme court vers lui.
02:25 Donc là, il n'y a pas le même côté, je dirais, débat politique.
02:29 Il y a le côté potentiel agression.
02:31 Alors après, quand il s'en va, il chante l'hymne des Gilets jaunes.
02:34 - Vous avez entendu ça, vous ?
02:36 - Oui, on est là.
02:38 - Ah, on est là.
02:40 - C'était en français ?
02:42 - Il retrouve un peu de politique.
02:44 Mais au départ, ils ont eu vraiment peur d'une agression.
02:46 - Est-ce que le président, pour lui, c'est compliqué de sortir pour l'instant ?
02:52 - Il n'a pas pu aller au match il y a quelques jours.
02:55 - Il ne peut pas y aller.
02:57 - Pour l'instant, il n'a pas été au match.
02:59 - Il y a la coupe du monde de rugby qui arrive.
03:01 Il y a les JO.
03:03 Moi, je pense que ces deux images-là, elles sont à l'image de ce que va être la fin de son quinquennat.
03:06 Et à l'étranger comme en France puisqu'il n'a pas osé aller à l'Allemagne.
03:10 - Il y a de l'eau qui aura coulé sur le pont d'ici là.
03:12 - Il a du boulot quand même, parce qu'il aura le temps.
03:14 Il y a du taf.
03:16 - Là, il y a Notre-Dame.
03:18 Il va falloir qu'il sorte.
03:20 - Bien sûr.
03:22 - Ah, Béatrice.
03:24 Vous l'avez bien, président.
03:26 - Non, mais on peut avoir des désaccords.
03:28 On peut avoir des désaccords politiques avec les gens et ne pas détester la personne.
03:33 Mais combattre des idées sans détester la personne.
03:38 Je trouve la deuxième image assez violente, en fait.
03:42 Effectivement, les services de sécurité doivent protéger les personnalités politiques.
03:46 C'est tout à fait normal.
03:48 Mais en ce moment, on voit quand même des réactions assez violentes.
03:52 - Béatrice, oubliez Macron.
03:54 - Je ne suis pas d'accord.
03:56 - Je ne suis pas d'accord.
03:58 - Je ne suis pas d'accord.
04:00 - Je ne suis pas d'accord.
04:02 - Je ne suis pas d'accord.
04:04 - Je ne suis pas d'accord.
04:06 - Je ne suis pas d'accord.
04:08 - Je ne suis pas d'accord.
04:10 - Je ne suis pas d'accord.
04:12 - Je ne suis pas d'accord.
04:14 - Je ne suis pas d'accord.
04:16 - Je ne suis pas d'accord.
04:18 - Je ne suis pas d'accord.
04:20 - Je ne suis pas d'accord.
04:22 - Il est quand même proche, le président Jouef.
04:24 Si la sécurité...
04:26 Parce que là, regardez, le président, il est à 5-6 mètres.
04:28 - Ils sont intervenus.
04:30 - C'est peut-être Moctar qui va nous expliquer,
04:32 mais il y a des distances quand même à respecter.
04:34 - Quand il se balade, il s'idéombule.
04:36 Il n'y a pas un chemin déterminé.
04:38 - C'était autour de l'université d'Amsterdam.
04:40 - On voit des gens qui ne sont pas très loin.
04:42 Il suffit que quelqu'un arrive à se glisser et fonce.
04:44 Et là, ils l'interceptent.
04:46 - Il y a des pays où il aurait pu se faire tirer dessus pour le stopper.
04:48 - Pour moins le chavasser.
04:50 - C'est vrai qu'en ce moment, c'est un peu compliqué pour le président.
04:52 On ne peut pas se mentir.
04:54 Il y a une déclaration qui n'est pas passée.
04:56 Mais alors pas du tout.
04:58 C'est sa déclaration concernant Taïwan et la Chine.
05:00 Là, Trump, toujours dans la classe, Donald Trump.
05:02 Avec lui, tout passe, tout lasse, sauf la classe.
05:04 Regardez.
05:06 - On a un problème.
05:08 Vous avez ce monde de fous qui explose de partout.
05:10 Et les États-Unis n'ont absolument pas leur mot à dire.
05:12 Macron, qui est un ami,
05:14 est avec la Chine en train de lui lécher le cul.
05:16 - La meilleure vanne, c'est qu'il est un ami.
05:18 Heureusement que c'est un ami.
05:20 - C'est vrai qu'il y va quand même, Donald Trump.
05:22 - Quand on a un ami comme lui, on n'a pas besoin d'ennemis.
05:24 - Il fait du Donald Trump,
05:26 mais en même temps, dans la presse étrangère,
05:28 par exemple en Allemagne, a-t-il perdu la tête ?
05:30 - Dans le Spiegel.
05:32 - Le Wall Street dit qu'il a sapé les efforts des Américains.
05:34 C'est quand même...
05:36 Il exprime d'une façon, évidemment,
05:38 à la façon de Donald Trump,
05:40 ce que pensent beaucoup de gens à l'international.
05:42 - Il a rien dit.
05:44 - Il a eu quelques soutiens quand même en Europe, non ?
05:46 - Non.
05:48 - Très peu.
05:50 - L'Italie, je crois. L'Espagne, il me semble, aussi.
05:52 L'Allemagne, non.
05:54 En fait, on lui reproche d'avoir dit
05:56 qu'il était sous le sceau de l'Amérique.
05:58 T'es américaine. Qu'est-ce que t'en penses, t'y a ?
06:00 Merci.
06:02 - C'est le fameux non-alignement, quoi.
06:04 - Pourquoi il a dit ça ?
06:06 - C'est que la Chine fait des manœuvres
06:08 d'encerclement de Taïwan
06:10 qu'ils veulent reconquérir,
06:12 qu'ils veulent être dans le gérant de la Chine.
06:14 - Être la Macron et la France.
06:16 - Si la Chine n'intervient pas,
06:18 c'est parce qu'elle se sent menacée
06:20 en cas d'intervention par les États-Unis
06:22 et peut-être par ses alliés, l'Europe.
06:24 Et là, Macron dit que la France n'a pas vocation
06:26 à suivre forcément les États-Unis.
06:28 Je suis entendu un message au président chinois.
06:30 Si vous attaquez Taïwan, les États-Unis vont répliquer,
06:32 mais nous, l'Europe, on fera rien.
06:34 Donc c'est pour ça que ça cause un gros problème
06:36 pour la solidarité de l'OTAN.
06:38 - Vous pensez que c'est une erreur ?
06:40 - C'est une erreur, bien sûr.
06:42 Quand ils menacent d'intervention
06:44 aussi rapide, aussi forte que la Chine,
06:46 parce que la Chine, ils rigolent pas
06:48 quand ils attaquent.
06:50 Ils en cerclent l'île pour l'instant.
06:52 S'ils attaquent, il faut que les pays alliés
06:54 se sentent tous...
06:56 - Moi, je suis pas d'accord avec Jean-Michel
06:58 parce qu'au Canada, on n'a pas à suivre
07:00 aveuglément les États-Unis.
07:02 - Tu veux qu'ils attaquent Taïwan ?
07:04 - Non, non, j'ai pas dit ça.
07:06 Le non-alignement du général De Gaulle aussi,
07:08 c'est les États-Unis qui, sinon, vont nous bouffer
07:10 de toutes les manières.
07:12 Je trouve qu'il y a une manière de dire
07:14 qu'on est indépendants,
07:16 qu'on a notre propre voie européenne à créer
07:18 qui est intéressante.
07:20 - Il parlait pas au nom de la France,
07:22 il parlait au nom de l'Europe.
07:24 C'est ce qu'il a dit.
07:26 Il a dit "je me suis concerné avec mes homologues
07:28 européens", donc c'est pas seulement au nom de la France.
07:30 - Il y a une voie européenne.
07:32 - Tu dis pas ça au moment où il y a une menace imminente.
07:34 - Surtout que toute l'Europe n'était pas d'accord.
07:36 - Il n'a pas été suivi par les pays européens.
07:38 - Il n'a pas été extrêmement soutenu.
07:40 Il parle au nom de l'Europe,
07:42 qui le soutient pas.
07:44 - Affaire à soutenir.
07:46 On doit bientôt savoir ce qui va se passer dans le pays
07:48 parce que la loi va être
07:50 vraisemblablement adoptée.
07:52 En tout cas, validée.
07:54 À défaut d'être adoptée.
07:56 [Musique]