« Une enquête ? C'est génial » - Foot - Affaire Galtier

  • l’année dernière
Avant le déplacement de son équipe à Brest (dimanche 15 heures), l'entraîneur de Nice Didier Digard s'est félicité en conférence de presse de l'ouverture d'une enquête préliminaire concernant Christophe Galtier qui allait mettre fin au « tribunal public ».
Transcript
00:00 Si je dois venir et pour clore un petit peu sur l'affaire Galtier,
00:08 je pensais que ma phrase était française, mais apparemment non.
00:12 J'ai dit deux versions s'affrontent, une vérité va sortir.
00:17 Pour moi, c'est tout à fait français.
00:20 Mais apparemment, c'est passé pour une prise de position.
00:25 Vous savez que de la manière dont vous allez tourner les choses,
00:28 vous allez faire basculer les choses dans la tête des gens.
00:33 Pour moi, ma phrase, elle était française et à aucun moment elle prenait parti
00:37 ou elle n'incitait qui que ce soit à pencher d'un côté ou d'un autre,
00:43 au contraire de ce que certains ont pu faire.
00:46 Je pense que je suis resté très droit dans ma déclaration.
00:52 Et d'ailleurs, je n'ai pas de raison de ne pas l'être.
00:55 Et maintenant, et j'ai envie de dire tant mieux pour nous,
01:00 maintenant que la justice a été saisie,
01:04 on a la certitude qu'une vérité sortira.
01:10 Et à ce moment-là, on pourra peut-être s'exprimer,
01:13 mais d'ici là, on ne s'exprimera plus.
01:15 C'est génial. Ouais, c'est génial.
01:18 Sincèrement, c'est génial parce que sinon, c'est le tribunal public
01:23 qui en le voit aujourd'hui. Et ça, c'est terrible.
01:26 En fait, si je dois prendre mon cas, c'est parti d'un truc où
01:32 il aurait été dit des choses sur moi et ça finit à ce que c'est moi le fautif.
01:38 Donc c'est ça le tribunal public, en fait.
01:40 C'est chacun son avis dans n'importe quel sens.
01:43 Et après la moindre déclaration, pourtant très française.
01:48 Et je pense que je n'avais pas fait de fautes dans ma phrase.
01:52 Ça devient catastrophique. Donc c'est bien.
01:54 Au moins, maintenant, on a pu en parler et on est concentré sur le foot.
02:00 Et à partir du moment et comme je l'ai dit depuis le début, ces affaires là,
02:04 le problème, c'est qu'elles touchent les familles.
02:08 Quand ça touche les familles, ça fatigue un peu plus que le foot.
02:13 Sincèrement, on s'en passe.
02:16 On s'en passe très, très bien de ce genre de choses.
02:20 Mais voilà, moi, c'est le foot qui me plaît.
02:26 Ces affaires là, elles me dérangent énormément parce que c'est des sujets
02:31 toujours délicats ou si on doit parler de religion,
02:37 j'en parlerai jamais en public.
02:39 C'est quelque chose qui se fait chez moi.
02:42 Alors chez moi, il y a vraiment de tout en plus.
02:45 Et ça me dérange après, on ne juge plus le sportif ou le machin.
02:50 Ça part dans des débats totalement hallucinants.
02:53 Et c'est vrai que voilà, on s'en passe.
02:59 Ça nous forge, mais on ne fait pas du foot pour ce genre de choses.
03:03 Oui, en fait, c'est vrai que si on prend des...
03:06 Il y a des sujets où quand on les aborde, on les règle beaucoup plus facilement.
03:12 On va prendre le cas de l'OGC Nice pour être très concret
03:16 ou pour parler du vivre ensemble, par exemple.
03:22 On a fait intervenir de toute religion.
03:27 On les a fait intervenir au centre de formation pour l'éducation des jeunes,
03:31 pour l'ouverture d'esprit.
03:33 On leur a fait visiter tous les monuments de chaque culte.
03:40 Donc on est très ouvert à notre échelle.
03:44 On fait du mieux et c'est vrai qu'en parler, ça facilite les choses.
03:49 Mais après, remettre en cause la société, c'est pareil.
03:54 On va repartir dans des débats sans fin.
03:58 Oui, on a moyen de faire mieux, mais on n'est pas les pires non plus.
04:02 Merci.

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