• l’année dernière
"Nous on sait faire des choses très sérieuses à côté", les PZK nous parlent des origines du groupe, MySpace et Fatal Bazooka.

Pour voir les autres Retro 2000, c'est par ici https://www.youtube.com/playlist?list=PL-jmr0fX78h1-hXfdxiVPMRWmDBxK9MYy
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#pzk #interview #music

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😹
Amusant
Transcription
00:00 On va vous dire un secret, on va vous raconter une chose.
00:02 Hugo et moi, on était dans le même lycée, dans le même collège même.
00:09 On squatait ensemble, on jouait ensemble, on faisait du sport ensemble.
00:12 Hugo a rencontré derrière KB via le basket, si je dis pas de conneries.
00:16 Ouais, c'est là du coup, la rencontre s'est faite parce que le cousin...
00:20 Le cousin d'Hugo, c'est un super pote,
00:24 et on faisait du basket tous les samedis dans un square.
00:27 Et toi, tu es venu le rejoindre. Moi, j'avais un son.
00:30 Ouais, il faisait déjà de la prod un peu. Il faisait des beats.
00:33 On commençait à rapper. KB faisait des prods cools.
00:35 Et on n'était pas encore dans ce qui était PZK.
00:37 On n'était pas structurés, il n'y avait rien.
00:39 Il n'y avait pas PZK, c'était Norm au début.
00:42 On commençait avec un micro d'ordi à faire une maquette un peu délire.
00:46 L'idée, c'était de faire des sons un peu délire.
00:48 Et on a fait un petit clip derrière qu'on a posté sur YouTube.
00:53 Du coup, c'était "Potatoes Attitudes".
00:54 C'était "Potatoes Attitudes", ouais.
00:56 C'était pas encore là, je crois, à ce moment-là.
00:57 Alors, il faut remettre les choses dans son contexte.
00:58 On est au début de YouTube, ça buzze. Je ne sais plus combien on fait, mais...
01:01 Là, je me souviens qu'on était au carrefour de la ville,
01:04 je ne sais pas, à 20 minutes de route, au rayon bonbon.
01:06 Et genre, tu as un mec qui commence à chanter ça.
01:10 Je dis non, mais c'est probable que quelqu'un chante un truc aussi merdique.
01:13 Et du coup, ça nous a confortés dans le sens où on s'est dit...
01:17 Dans nos conneries, en fait.
01:18 Vas-y, on y va.
01:19 Pour dire la vérité, dans nos conneries, on s'est dit OK.
01:20 Les gens trouvent ça marrant, on continue.
01:22 Comme Flo le dit, il faut remettre le truc dans son contexte.
01:24 Nous, on avait un appareil assez pourri,
01:26 mais on se disait, il y a moyen de faire des clips de...
01:28 On n'avait pas de budget, on n'avait pas de clipture.
01:29 YouTube était juste un moyen, en fait, aussi pour nous,
01:32 un moyen de partager nos conneries.
01:34 Voilà, c'était vraiment le seul objectif.
01:36 Bref, de fil en aiguille, on a réussi à faire un premier...
01:39 Un deuxième son, c'était "Wild Rhubarb", du coup.
01:41 "Marrakech", "Marrakech".
01:42 Ouais, "Marrakech", "Wild Rhubarb".
01:44 Et on a ouvert un MySpace, en fait.
01:45 On va vous dire un secret.
01:46 Ouais, c'est un vrai secret.
01:47 On va vous raconter une chose, c'est un vrai secret.
01:49 Les techniques de cheatage de streaming,
01:51 on était les premiers à le faire, en soi, avec MySpace,
01:55 parce qu'on avait capté que quand on cliquait une fois,
01:57 deux fois, trois fois...
01:58 -URL par entrée, entrez, espace, entrez, espace. -Ca comptabilisait direct des clics.
02:00 Et j'étais en cours de...
02:01 Je crois que c'était...
02:02 C'était quoi le cours d'informatique au lycée STG ?
02:06 Techno.
02:07 Ouais, techno.
02:07 J'avais accès à un ordi au lieu de bosser les cours.
02:10 En fait, toute la journée, je faisais du clic.
02:12 Et après, je venais chez toi et on avait deux ordi,
02:14 et donc, du coup, ça allait encore plus vite.
02:15 Toute la journée, ce qui nous a permis de faire 10 000 à 20 000 plays assez rapidement.
02:20 Ca allumait des petites lumières au niveau des majors parisiennes.
02:26 Donc, on les a complètement bluffés.
02:28 On a eu quelques rendez-vous où ils disaient "mais comment ça se passe ?"
02:31 Enfin, bla bla bla.
02:32 Et tout, c'était juste du troll, au final, c'était l'impe.
02:35 C'était...
02:35 On a fini par signer...
02:36 Ah, les gros escrocs du game !
02:39 On va dire une chose aussi, c'est que le monde attire le monde.
02:42 Donc, les gens se sont, par intérêt, au niveau des chiffres,
02:45 ont été voir par curiosité.
02:47 Il se passait un truc, on avait aussi une originalité.
02:50 Nous, on s'est fait faire de la musique sérieuse à côté.
02:52 Des choses terre à terre et mieux produites.
02:56 En soi, PZK s'est hyper bien produit,
02:57 mais sur ce projet, on voulait vraiment se détendre et pas avoir d'ego.
03:01 Dans la chronologie, du coup, derrière, ils nous ont...
03:03 Structuré le projet, en fait.
03:04 Ouais, et donc, eux, c'était les Freaks,
03:06 qui sont, en fait, les meilleurs potes de Fatal Bazooka.
03:11 Donc, ça allait un peu plus vite que ce que nous, on imaginait.
03:13 Puis, on était jeunes et...
03:15 Ça tape sur quoi, vas-y ?
03:16 Sur le prochain single des PZK !
03:19 Yeah !
03:20 Ça a matché aussi avec les Freaks,
03:24 c'est-à-dire qu'on avait aussi, entre guillemets, les mêmes univers,
03:26 les mêmes codes, les mêmes références.
03:27 Donc, du coup, ça a bien pris tout de suite.
03:30 On s'est sentis à l'aise là-bas aussi.
03:31 On s'est bien marrés.
03:32 Ouais, c'est ça.
03:33 C'est vraiment des stuff unis, on s'est vraiment marrés.
03:35 Donc là, arrive le premier clip de les Fyador.
03:37 Et puis, de là, ça s'est enchaîné les promos.
03:40 On est sur des dates.
03:41 On est sur Canal+, alors qu'on regardait Canal+ un jour avant.
03:44 C'est vrai qu'on fait le grand journal, j'avoue, on se dit "OK, cool, il se passe quelque chose".
03:49 En fait, quand t'es entre 16 et 17 ans et que ça va aussi vite que t'as aucun vécu,
03:53 parce qu'en soit t'es en cours, t'as rien vécu de la vie, c'est un truc intense.
03:57 Ce qui est cool quand même, c'est qu'on avait les pieds sur terre,
04:00 mais par contre, on était dans une bulle complètement...
04:05 On était dans des délires de ouf entre potes.
04:07 Et on pensait pas à tout ce qui était business, argent, tout ça.
04:13 C'était vraiment que du kiff.
04:15 C'était la récréation totale.
04:16 C'est ça.
04:17 On disait qu'un jour, ça allait payer.
04:19 Ouais, franchement, ça a toujours été comme ça et on l'a toujours fait pésé.
04:23 Le fun avant tout.
04:24 Ça a été vraiment le mot d'ordre de la groupe, c'est le fun avant tout.
04:26 Du coup, 2009, sortie de l'album, octobre, je crois.
04:29 Même, je crois que la date, c'était le 10 octobre 2009.
04:32 Une bonne mémoire.
04:33 Au mois de décembre, disque d'or du premier album.
04:36 À partir de ce moment-là, c'était n'importe quoi.
04:38 On est arrivé dans le label des Freaks.
04:40 Ils nous ont dit "écoutez les gars, nous, on a encore envie de faire de la zika avec vous,
04:43 alors on va vous signer".
04:44 Et de là, c'était n'importe quoi.
04:46 C'était vraiment n'importe quoi.
04:47 Surtout dans les studios des Freaks.
04:49 Surtout avec Soso aussi.
04:51 Il est arrivé dans la...
04:52 Eh, Soso, ça va bien ?
04:54 Ouais, ça va super.
04:55 - Je vais galérer mon gabé, pas de quoi. - Ah, ça va, non ?
04:57 Ça va.
04:57 Du coup, ça s'est transformé chez Freaks en bataille d'extincteurs,
05:00 en jeu de canettes par la fagette.
05:03 Je me demande encore comment on a...
05:04 On peut pas encore tout dire.
05:05 Il y a beaucoup trop d'anecdotes.
05:06 Il y a trop d'anecdotes pour pouvoir envoyer, mais c'est compliqué.
05:08 Je peux pas comprendre comment on a réussi à pondre quand même des morceaux,
05:11 parce que c'était PlayStation, c'était un carnage.
05:15 C'était film, c'était série, c'était PlayStation, c'était bataille de nerfs,
05:18 c'était n'importe quoi.
05:19 On se couchait à 11h, on devait commencer le studio à 9h en soi, je pense.
05:23 On dormait une heure, on faisait du son, on enchaînait.
05:25 Il s'est passé tellement de choses.
05:26 Je me souviens aussi, je crois qu'on venait...
05:29 On était en train de bosser sur Chuibo, on a été invité au Vieille Pirou.
05:32 Il y a une soirée avec les LMFAO.
05:34 Ouais, c'était ouf.
05:35 Et en soi, on avait la carte...
05:37 Et quand même, il y a un vrai truc à dire quand même.
05:39 Ouais, je te l'ai.
05:40 Je sais pas, c'est un truc de dingue, ils nous croient pas.
05:42 Donc KB, il est dans le Vieille Pirou, il y a la LMFAO en plein milieu de la piste,
05:47 en train de taper des petites battles tranquilles, ils dansent tranquilles.
05:49 KB, il arrive, il pousse la foule.
05:51 Les gars, battle !
05:53 Il commence à se taper une battle avec LMFAO.
05:56 Et il était à 10 grammes !
05:57 C'est déjà, il était déjà...
05:59 Il était déjà lancé.
06:00 Donc Chuibo était sorti, le clip, la totale.
06:03 Et là, du coup, c'est la première fois qu'on faisait un million de vues en une journée.
06:08 C'était notre premier score chez FriXX.
06:12 On a oublié une chose aussi, c'est qu'entre nous, on avait fait "Ce matin va être une pure soirée".
06:15 C'était pas après ?
06:16 Non, c'était avant.
06:17 C'était avant.
06:18 Donc on a créé en team avec les FriXX, avec Mickaël Youn, avec Soso, PZK, et Bigali.
06:26 Et on a écrit le titre "Ce matin va être une pure soirée", qui du début du titre jusqu'à la fin, c'était une pure soirée.
06:33 Et donc l'écriture, elle s'est faite...
06:35 Toi, t'as balancé une top line.
06:37 Clairement, t'avais fait le refrain.
06:40 T'avais fait le ref.
06:41 Il a fait le refrain.
06:42 Avec Mickaël, il a trouvé le...
06:45 Un peu le thème.
06:46 "Je sens que ce matin va être..."
06:47 A cette époque-là, c'était vraiment où tous les gros clips de David Guetta étaient sortis.
06:51 Et c'est vrai que dans ces clips-là, chaque fois qu'il y avait des soirées,
06:55 c'était en journée.
06:56 En journée, oui.
06:57 Et c'est ça qui était drôle, parce que personne ne t'avait fait en journée.
07:00 Et du coup, il a dit "Viens, on va faire la teuf le matin".
07:03 Par rapport à Mickaël, on était sur "Je suis beau", sur le titre "Je suis beau".
07:08 Ça va durer 30 secondes, ça ne va pas être très long.
07:10 On faisait le titre "Je suis beau", sauf qu'on était sur "Je suis prêt à tout tenk",
07:16 et c'est blablabla.
07:17 Et en fait, on faisait chier, vraiment.
07:19 En studio, on se dit "Wouah".
07:21 T'es éclaté.
07:22 Mickaël rentre dans le studio et dit "Mais c'est de la merde".
07:25 Pourquoi vous ne dites pas "Je suis beau" ?
07:28 Et il est reparti.
07:29 Véridique.
07:30 Et là, en fait, on a fait "Oh le bâtard".
07:34 Donc on lui doit quand même beaucoup aussi.
07:36 Et après, il y a eu le film, du coup, fatal, qui s'est fait,
07:40 et on a eu la chance d'avoir le son dans le film.
07:44 Et surtout, ce clip aussi, où on a tourné sur le périph' de Paris,
07:48 plein d'anecdotes.
07:49 En pleine journée, des anecdotes, on en a plein.
07:51 Dans un bus.
07:52 D'ailleurs, dans un bus, la mairie de Paris avait dit non.
07:55 Ils avaient dit non, pas possible.
07:57 Il y avait quelqu'un qui était en scooter.
07:58 Mais bon, c'est déjà écrit, c'est déjà plus ou moins préparé,
08:01 donc on y va.
08:02 Et surtout, avec Mickaël, impossible.
08:04 Tu ne peux pas lui dire non.
08:05 C'est clair.
08:06 Tu ne peux pas lui dire non.
08:07 Du coup, on était dans la cadillac rouge,
08:09 avec la boule à facettes, ce petit plan en séquence,
08:11 cette scène-là,
08:12 et derrière, il y avait un scooter qui était là,
08:15 au cas où la caméra était devant,
08:17 et le scooter était là au cas où il y avait les filles qui venaient,
08:19 qui allaient nous arrêter.
08:20 Ils prenaient la caméra, ils se barraient en scooter,
08:21 et puis on avait les images.
08:22 Deuxième album qui sort, La Loi de la Jungle.
08:24 On clipe La Loi de la Jungle, Money Money, Chuibeau.
08:28 Ça nous a ouvert des portes sur le Canada, en fait.
08:31 Parce que du coup, comme il y avait une culture,
08:33 la culture qu'on avait musicale à ce moment-là,
08:34 qui était très canerie,
08:36 et ça ne plaisait pas trop en France, finalement.
08:39 On n'a pas réussi à faire, à briquer le truc
08:42 sur le deuxième single après Chuibeau.
08:44 On est partis, du coup, faire le…
08:46 C'était quoi ? L'Olympia de Montréal.
08:48 L'Olympia de Montréal.
08:49 Ils avaient vraiment un engouement là-bas.
08:50 Ils avaient compris.
08:51 On était en télé, à côté, il y avait Big Sean.
08:53 Il avait écouté le titre.
08:54 Il disait "Ah, c'est lourd ce que vous faites", etc.
08:56 Donc, on avait quand même un délire.
08:58 Vachement canerie.
08:59 Puis, KB, l'album, à part…
09:03 Non, Ce matin, j'ai été une pure soirée,
09:05 qui n'est pas dans l'album,
09:06 a été mixé par Tal Herzberg,
09:08 un gros gros ingé son qui a fait Lady Gaga, tout ça.
09:10 Chuibeau, c'était…
09:12 Dylan Dresdo.
09:13 Dylan Dresdo, l'ingé son de Kanye West.
09:15 Non, de Black Eyed Peas.
09:16 Et tout l'album, par contre, a été mixé
09:18 par l'ingé son de Kanye West.
09:20 Anthony Kilofer, l'ingé son de Kanye West.
09:22 On avait des moyens, quand même.
09:23 C'est de la musique fun,
09:24 mais on est très soucieux de la qualité.
09:26 Le label nous a dit "Écoutez, les gars,
09:28 là, on ne sait pas plus vous aider pour le moment.
09:30 Revenez plus tard."
09:31 Donc, nous, on a commencé nos projets un petit peu.
09:33 On s'est éclaté.
09:34 Enfin, éclaté, genre chacun était un petit peu dans son coin.
09:37 Soso, toi, t'es resté sur Paris.
09:39 Nous, on est reparti sur Lille.
09:41 Moi, je suis resté sur Paris.
09:42 Ouais, toi, t'es resté sur Paris bosser.
09:44 Et nous, on a commencé à tourner sous d'autres noms.
09:47 On a commencé à tourner sur des autres dates.
09:49 Mais personne ne savait qu'on était PZK.
09:51 Vraiment, c'était un side project.
09:53 Ça faisait du bien aussi,
09:55 parce qu'en soi, être propulsé si jeune,
09:57 t'as pas le temps de grandir.
09:59 On rentrait le week-end, les parents,
10:01 ils nous permettaient de garder les pieds sur terre.
10:03 2019-2020,
10:05 et on se dit "Les gars,
10:07 on n'essayerait pas de refaire des trucs.
10:09 En fait, ça nous manque.
10:10 Allez, on se lance, on fait des choses."
10:12 On sort des morceaux, on s'amuse un peu.
10:14 Et en fait, ce qui ressort de ça,
10:16 c'est qu'on arrive à tourner,
10:17 on fait des dates un peu partout en France.
10:19 Et on est en train de re-kiffer un peu ces époques-là.
10:22 L'année dernière, on a sorti le mixtape,
10:24 pour le fun,
10:26 pour aussi voir un petit peu,
10:28 regouter, parce qu'entre le moment où on a sorti
10:30 les albums en physique,
10:32 le début du streaming, Spotify, etc.,
10:34 et maintenant, on voyait qu'il y avait des scores,
10:36 des chiffres encore,
10:38 où ça continuait, les millions d'écoutes,
10:40 les millions de vues, YouTube, etc.
10:42 La nostalgie des gens, on se dit "Bon,
10:44 il n'y avait pas de côté opportuniste,
10:46 c'était vraiment dans l'esprit,
10:48 allez, on re-teste de faire des morceaux,
10:50 on les sort, on voit comment ça réagit,
10:52 du test and learn, quoi.
10:54 Comment fonctionnent ces nouvelles plateformes, quoi.
10:58 Histoire de les comprendre,
10:59 tout début 2023, on a dit "Allez, on remet tout en place",
11:02 et ça commence.
11:03 En fait, on est un peu des enfants.
11:05 Il nous faut un tuteur quand même,
11:06 pour gérer certaines choses.
11:08 Ça s'appelle un "community manager".
11:10 Ou juste être un peu plus au taquet, quoi.
11:13 - OK, quoi.
11:14 [SILENCE]

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