Charlotte d’Ornellas : «Il y a, et c’est logique, toujours une opposition factuelle entre les forces de l’ordre et des manifestants»

  • l’année dernière
Lors de l’émission Vraiment pas D’accord du 16/04/2023, la journaliste Valeurs Actuelles Charlotte d’Ornellas était invitée sur le plateau. Elle est revenue sur les manifestations : «Il y a, et c’est logique, toujours une opposition factuelle entre les forces de l’ordre et des manifestants».
Transcript
00:00 -En fait, je pense que la question se pose en deux temps.
00:03 C'est-à-dire que la question de la Ligue des droits de l'homme,
00:05 en l'occurrence, l'opposition entre Gérald Darmanin,
00:07 le ministre de l'Intérieur, et la Ligue des droits de l'homme,
00:09 s'est faite sur cette fameuse histoire
00:11 de l'intervention du Samu à Sainte-Sauline.
00:13 C'est là-dessus que l'opposition entre les deux s'est cristallisée,
00:16 puisque la Ligue des droits de l'homme,
00:18 et là, c'est le tribunal administratif de Poitiers
00:20 qui avait refusé à la Ligue des droits de l'homme
00:22 sur place le statut d'observateur,
00:24 donc c'est le tribunal, en l'occurrence, qui l'avait fait,
00:29 et la Ligue des droits de l'homme s'est quand même improvisée
00:30 sur le terrain observateur de ce qui se passait,
00:32 montrait bien leur face,
00:33 et ils ont sorti cette information selon laquelle le Samu
00:36 aurait été empêché par les forces de l'ordre,
00:38 et donc à dessein, pas en raison de la situation
00:41 ou de la violence qu'exerçaient notamment des casseurs
00:44 dans la manifestation, enfin, les militants dans la manifestation,
00:48 aurait empêché sciemment et volontairement le Samu
00:51 d'accéder aux blessés.
00:53 Le ministre de l'Intérieur est arrivé en disant
00:55 que c'était absolument inadmissible,
00:56 ce qui était le cas, en l'occurrence,
00:57 et là, le président de la Ligue des droits de l'homme
01:00 nous explique que le vrai problème dans ces manifestations,
01:02 il participe de ce discours-là,
01:04 le vrai problème dans les manifestations,
01:06 c'est la rupture du lien entre la population et la police,
01:10 j'adore ce truc, de sondage en sondage, d'étude en étude,
01:13 il n'y a pas de distorsion du lien entre...
01:15 Il n'y a pas de séparation du lien entre la police et les Français.
01:19 Il y a, et c'est extrêmement logique,
01:22 toujours une opposition factuelle
01:25 entre les forces de l'ordre et des manifestants.
01:27 Les forces de l'ordre étaient là pour garantir
01:29 et donc, parfois, repousser les manifestants.
01:31 C'est vrai dans n'importe quelle manifestation,
01:33 les manifestants ont toujours ce slogan,
01:35 "Pour les plus gentils, la police avec nous,
01:37 "et pour les plus méchants, la police,
01:39 "chien de garde du pouvoir."
01:40 C'est évidemment leur métier, à ce moment-là.
01:42 On ne va pas demander à des manifestants
01:43 d'aimer les forces de l'ordre qui ont pour métier.
01:46 Donc, c'est absolument grotesque de faire un lien
01:48 avec la population, de manière générale,
01:51 qui soutient la police de manière générale.
01:53 Et dans ces manifestations, il reprend le discours
01:56 selon lequel le problème dans les manifestations,
01:58 c'est l'usage de la violence excessive des forces de l'ordre.
02:01 Moi, je ne sais pas à quoi il a accès,
02:02 mais apparemment, il n'était pas observateur.
02:03 Donc, je ne sais pas.
02:05 Soit il est extrêmement précis dans ce qu'il dit,
02:06 soit il reprend un discours général
02:08 qui dit que la violence problématique dans ce pays,
02:11 c'est la police, sans un mot, de la violence des casseurs.
02:14 Donc, il nous explique qu'il y a une différence
02:16 entre les manifestants pacifiques qui veulent manifester,
02:19 sur lequel absolument tout le monde est d'accord,
02:21 et la violence de la police.
02:22 Il oublie une violence qui pose problème
02:25 dans ces manifestations à chaque fois.
02:27 (Générique)
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