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Dans son émission média, Philippe Vandel et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Melha Bedia, pour parler du Festival "Canneséries".
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NewsTranscription
00:00 Dans cette émission Culture Média spéciale consacrée à Cannes série en partenariat avec Europe 1, Philippe Vandel.
00:06 Bonjour Méla Bedia.
00:07 Bonjour.
00:08 Vous êtes humoriste.
00:09 Je vais citer votre premier one-woman show, celui qui vous a fait découvrir "Fast and Furious"
00:13 et non pas "Fast" mais "Fast and Furious".
00:14 Actrice, tout simplement noire.
00:16 Youssef Salem a du succès.
00:19 Et autrice notamment, le film "Fort" où vous aviez le premier rôle et où vous étiez également co-scénariste.
00:24 9 millions de vues sur Amazon, excusez du peu.
00:27 Il était sorti sur Amazon à cause du confinement.
00:29 Oui, en fait à la base, nous on devait sortir en salle.
00:32 On avait fait plus de 100 avant-premières, on y croyait quoi.
00:34 On pensait que ça allait aller au cinéma comme tous les autres films.
00:37 Et manque de pôle la veille de la sortie, fermeture des cinémas, pandémie mondiale.
00:41 Donc il a fallu trouver une solution un peu inédite à cette situation.
00:45 Mais à quelque chose malheureux et bon, le film sort sur Amazon.
00:48 On est à Cannes série et je n'oublie évidemment pas la série "Misquine à la pauvre" sur Amazon Prime Vidéo.
00:53 C'est ça.
00:55 Et là, ça cartonne.
00:56 Aussi.
00:57 Comment est l'ambiance à Cannes série ?
00:59 Elle est bien, franchement je suis très contente.
01:01 C'est chaleureux, il fait beau.
01:02 Et puis c'est que des gens qui aiment bien les séries, donc les séries sont cool.
01:05 Le public de séries est beaucoup plus cool que le public de cinéma.
01:08 Je crois quand tu viens au festival de Cannes, c'est quand même moins détente que Cannes série.
01:12 C'est quoi la différence ? A part que le red carpet est un pink parquet.
01:17 J'ai l'impression qu'il y a plus de détente, je te jure, ça se prend moins au sérieux.
01:21 Vous connaissiez ce festival ?
01:22 Oui, j'étais venu il y a trois ans, j'avais fait une mini-série pour Canal qui s'appelait "Kings".
01:26 On devait se déguiser en homme pendant 24 heures et vivre dans la peau d'un homme.
01:30 Du coup, il n'y a pas eu de saison 2, mais on a bien rigolé et c'était déjà sympa à l'époque.
01:35 Alors cette saison, vous faites quoi ici à Cannes série ?
01:37 Alors à la base, j'étais en Lille pour gagner la meilleure série de l'année.
01:41 Pourquoi j'étais ?
01:42 Parce que je ne sais pas, on ne m'a pas dit encore si je gagnais ou pas.
01:45 On ne vous a pas dit que vous avez perdu, parce que je crois que c'est mercredi que ce sera annoncé.
01:49 C'est ça, mais je crois que c'est Europe 1.
01:50 Exactement, la meilleure série c'est le prix Europe 1 et ce sont les gens qui votent.
01:54 Les gens eux-mêmes qui votent, ce n'est pas un jury.
01:57 Ce sont vraiment les téléspectateurs, téléspectatrices.
02:00 Donc vous êtes en Lille et aussi vous aviez une rencontre.
02:03 C'est ça, exactement.
02:05 Genre de masterclass, alors je n'avais jamais fait ça.
02:07 Ce qui était archi cool, c'est que c'était des collégiens et lycéens.
02:10 Ça s'est hyper bien passé, on a bien parlé, on a tout abordé à peu près.
02:14 Et ils étaient déchaînés.
02:15 C'est vous qui faites l'ordre du jour ou c'est eux qui choisissaient les thèmes ?
02:18 Il y avait Fabienne qui était là pour me guider, me poser des questions.
02:21 Sauf que très très vite, moi j'adore l'impro, donc j'ai un peu oublié les questions
02:25 et je me suis vraiment adressé aux jeunes.
02:27 On a beaucoup rigolé et j'espère qu'ils ont passé un bon moment.
02:30 Qu'est-ce qui revenait le plus souvent parce que vous dites qu'ils étaient déchaînés ?
02:32 C'est des ados.
02:34 Non mais les questions posées, c'était "combien tu gagnes ?"
02:37 Parce qu'en général, il y a cette question-là.
02:39 Elle n'est pas venue celle-là.
02:39 J'ai eu 2-3 "est-ce que je peux venir te faire un câlin ?"
02:42 Donc je me suis fait câliner tout l'après-midi, il y a pire.
02:45 Et après on m'a beaucoup demandé de les suivre sur Instagram.
02:48 Et après j'ai eu plein de questions à savoir pourquoi je ne mettais pas mon frère dans ma série.
02:53 Il n'était pas dispo, mais sinon ma mère, à chaque fois que j'ai un projet, me force.
02:57 Mais justement, ce n'est pas un sujet récurrent.
02:59 Quand vous faites un projet, la média, c'est de mettre votre frère Ramzi ?
03:02 C'est l'un des meilleurs comédiens que j'ai rencontrés.
03:05 Donc si j'oublie que c'est mon frère, je suis très contente de l'avoir dans mon projet.
03:08 Ce qui me fait marrer, c'est est-ce que c'est vrai que votre mère vous fait la misère pour que Ramzi ait un rôle ?
03:12 Je vous jure, on peut appeler les producteurs tout de suite.
03:13 Quand j'ai fait "Fort", on cherchait un rôle.
03:16 Et à la base, on s'est dit "non, c'est bien, on va prendre l'an 20, c'est classe,
03:19 ils font un acteur un peu avec de la bouteille".
03:22 Et ma mère, elle est rentrée dans le bureau de prod chez Quad.
03:24 Elle a dit "mais pourquoi tu ne mets jamais ton frère ?
03:26 Tu ne le rends pas à service et tout". Comme si il commençait.
03:28 Elle avait inversé les rôles.
03:29 Attendez, attendez, attendez.
03:31 Votre mère est dans le bureau de prod ?
03:32 Oui, parce qu'elle avait fait un couscous général.
03:34 Ah oui, parce que moi, ma mère, elle n'est pas dans les bureaux d'Europe 1.
03:37 Oui, mais moi, ma mère, elle est dans les impôts aux ordres.
03:39 Oui, bien sûr.
03:40 Alors, je vais le dire, Myskina, c'est l'histoire de Farah.
03:42 Elle a 30 ans, elle n'a pas d'appart, elle n'a pas de boulot, elle n'a pas de mec.
03:45 Elle a un truc énorme, des grosses lunettes, une forte myopie.
03:49 Il y a sa mère, il y a sa grand-mère qui ne la lâche pas.
03:51 Et donc, il va falloir qu'elle trouve un moyen pour changer de vie.
03:53 Vous dites que c'est une histoire, même pas vous dites,
03:55 c'est une histoire qui est en grande partie inspirée de votre vie.
03:57 Au point que, je reviens à la maman, elle pensait que c'était un biopic.
04:01 Oui, elle est sortie de la projo, elle m'a dit "ce n'est pas comme ça que ça s'est passé".
04:04 Je dis "mais maman, il y a un peu de fiction quand même".
04:05 Elle me dit "non, non, ce n'est pas ça l'histoire, il faut que tu refasses".
04:08 Je dis "ben là, ça sort dans trois mois sur Amazon,
04:10 je ne suis pas sûre qu'ils veuillent par rapport à toi, mais bon".
04:13 Est-ce qu'il y aura une saison 2 ?
04:14 Parce que vous aviez signé pour quatre saisons, c'est ça ?
04:16 Oui, alors après, c'est les contrats, on est obligé de signer quatre saisons.
04:18 Si ça ne fonctionne pas, ils ne te renouvellent pas, par exemple.
04:21 Là, ça a fonctionné.
04:23 Nous, on écrit, on verra bien si, "Inch'Allah", comme on dit au Brésil,
04:28 il y a une saison 2.
04:29 Vous le saurez quand.
04:30 Ça se passe comment ?
04:31 En télévision, c'est très simple.
04:32 Quand on fait une série, on fait la première saison,
04:35 on continue à écrire la suivante, alors que seule la première a été tournée.
04:39 Et on attend le matin à 9h les chiffres de l'audimat
04:42 pour savoir s'il y aura une saison 2 ou 3 ou 4.
04:44 Comment ça se passe dans les séries ?
04:45 Non, ce n'est pas tout à fait comme en télé.
04:47 Déjà parce qu'on n'a pas les chiffres tout de suite.
04:50 On attend, je crois que c'est sur une période de 30 jours.
04:53 Il y a une espèce de charte aussi sur les plateformes à remplir.
04:58 Et du coup, nous, on a su au bout du 30e jour que ça avait bien marché.
05:01 Après, je le voyais un peu dans les retours que je voyais.
05:04 Mais on attend d'être "greenlighté" parce que ça va aux Etats-Unis.
05:08 Ils doivent lire.
05:09 On ne sait pas encore.
05:10 En tout cas, nous, on a bien avancé sur l'écriture.
05:12 Et peut-être qu'il y aura une saison 2.
05:14 On voit que ça part aux Etats-Unis puisqu'il faut être "greenlighté".
05:16 Donc, je traduis, ça veut dire avoir la lumière verte.
05:18 Et être validé, passer au feu vert.
05:21 "Red light" ou "green light".
05:22 Qu'est-ce qui change dans le fait d'écrire pour une plateforme
05:25 plutôt qu'une chaîne de télévision linéaire ?
05:27 D'ailleurs, est-ce que ça change quelque chose ?
05:28 Et si oui, quoi ?
05:29 Je crois qu'on a beaucoup plus de liberté.
05:31 Moi, je sais que l'histoire de Miss Kinnar,
05:34 je n'aurais pas eu autant de liberté.
05:35 Je ne pense même pas qu'on m'aurait signé ailleurs.
05:37 C'est-à-dire une série sur une Farah, 30 ans, issue de l'immigration,
05:40 qui se pose des questionnements sur sa spiritualité dans une famille de femmes.
05:44 Je ne sais pas si j'ai...
05:45 Non, je ne pense pas honnêtement que j'aurais été signé ailleurs.
05:48 Et ce qui regarde le scénario, comme dans les chaînes,
05:50 on sait que les chaînes, c'est point par point avec ce qu'on peut faire,
05:53 ce qu'on ne peut pas faire, ce que dit la loi.
05:55 En plus des directeurs de création,
05:57 il y a les avocats qui regardent.
05:58 Dans une série, on n'est plus libre.
05:59 Franchement, il n'y avait pas d'avocat.
06:01 D'ailleurs, ça se voit, regardez la saison 1.
06:03 S'il y avait eu des avocats, il n'y aurait pas eu de saison 1, vraiment.
06:06 À part ça, il n'y a pas que les séries qui nous intéressent dans la vie.
06:09 Et vos projets, c'est quoi, Mélamédia ?
06:11 Moi, j'écris deux autres films.
06:13 Un que je coécris avec Baya Kasmi et Michel Leclerc
06:16 parce que j'ai tourné dans son dernier film et on s'est adoré.
06:19 Et après, un autre film que j'écris aussi avec mes producteurs chez Quad.
06:23 Et je dois remonter sur scène, donc il y a un moment donné,
06:25 il faut que je vois si je suis encore marrante sur scène ou pas.
06:27 Je vous dirai.
06:27 Ça va être quoi sur scène ?
06:29 J'ai des choses à raconter maintenant.
06:31 Non mais alors oui, vous allez raconter le cinéma, les séries.
06:33 Vous allez raconter votre vie.
06:34 Oui, je suis monté sur scène.
06:35 Mon frère, il ne voulait pas que je fasse ce métier.
06:36 Maintenant, il est fier et il me demande des conseils.
06:39 Donc, il s'est passé des choses.
06:40 J'ai deux, trois petits trucs à raconter.
06:42 Il faut raconter votre vie quand même parce que c'est une série.
06:45 Vous êtes ancienne footballeuse.
06:46 Vous aurez pu le devenir.
06:48 Très bonne en classe.
06:49 Oui, aussi.
06:49 Déjà, c'est antinomique.
06:50 Parce que généralement, quand on est bon au foot, on est mauvais en classe.
06:53 C'est vrai.
06:53 C'est même surtout l'inverse.
06:54 C'est vrai.
06:55 Mais ça ne s'arrête pas là.
06:56 Et vous devenez footballeuse ?
06:57 Non.
06:57 Vous devenez ingénieur ?
06:58 Non.
06:58 Vous devenez assistante habilleuse dans le showbiz ?
07:01 Pour Diam's.
07:01 En l'occurrence, Diam's.
07:02 Et là, vous faites tellement marrer les gens
07:04 qu'elle vous dit "tu vas faire ma première partie".
07:06 Exactement.
07:07 C'est un conte de fées ou c'est un camoulox ?
07:09 Je ne sais pas.
07:10 C'est un camoulox, conte de fées.
07:11 Je forçais un peu un mix des deux.
07:12 Mais à la base, elle m'a juste dit...
07:14 En fait, j'avais eu mon bac assez jeune, à 16 ans.
07:16 Et un jour, au détour d'une rue, elle me dit "tu vas faire quoi ?"
07:19 Je dis "je suis à la fac, je vais à la Sorbonne, je fais une licence d'anglais".
07:22 Elle me dit "ça te plaît ?"
07:22 Je dis "bah bof".
07:24 Elle m'a dit "bien, viens avec moi une année.
07:25 Tu te prends une année sabbatique et tu essaies de trouver un métier qui te plaît.
07:29 En tout cas, je sais que tu aimes bien les fringues.
07:30 Sois ma styliste ou ma habilleuse.
07:32 Je pars avec elle et première date de tournée à Angers au Shiabada".
07:35 Elle me dit "en fait, monte sur scène ce soir".
07:37 Et j'étais jamais monté sur scène de ma vie.
07:39 J'avais joué au Jocast dans Eudy 3.
07:41 - Et ça a marché ? - Et ça a marché.
07:42 - Et regardez où vous êtes maintenant. - Bah ouais, c'est fou.
07:44 Ça me rappelle un jour, Ramzi m'a dit "ma sœur, elle a eu le bac à 5 ans".
07:48 Ouais, c'est un Méditerranéen, il abuse.
07:51 Je reviens à Cannes Séries.
07:52 À la base, vous êtes fan de séries ?
07:54 Ouais, j'ai grandi avec les séries de la 1 à la 6.
07:58 C'était les chanertiennes.
07:59 Et si on avait un peu d'argent, on avait 13ème rue, vous vous rappelez ?
08:02 Ou Télé Monte Carlo, tout ça.
08:03 Et ouais, j'ai grandi avec les séries, mais les séries qu'on me proposait.
08:06 Il n'y avait pas énormément de choix à l'époque.
08:08 C'était soit sur M6, Buffy contre les vampires, X-Files, Hélène et les garçons.
08:13 Donc là, j'étais trop content de les apercevoir sur la croisette.
08:15 Franchement, en vrai, je crois que j'étais plus content de les voir, eux, que les stars américaines.
08:19 - Hélène Roless ? - Ouais, de ouf.
08:20 - Et Patrick Huitba. - Ouais.
08:22 Et il y avait, non, attends, il y avait Jimmy aussi.
08:24 Mais tu ne l'as pas vu. Et Bénédicte.
08:26 Je te dis les noms de dans la série.
08:29 Vous savez quoi ? Ils seront tout à l'heure dans Culture Média.
08:32 - Ah, trop bien. - Merci beaucoup, Méla Bedia.
08:35 - Merci, Philippe. - Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:37 - Bah, merci à toi.
08:38 - Et Culture Média, ça continue sur Europe 1, juste après les infos de 10h.
08:42 - Oui, exactement. Plein de belles choses à venir.
08:44 Le batteur culte de Police, groupe non moins culte.
08:46 Musicien, c'est Stuart Copeland. Il est membre du jury du festival.
08:49 Les acteurs Hélène Roless et Patrick Huitba, elle va être contente.
08:52 Mela Bedia, ils sont dans la série, elle également culte, Les Mystères de l'Amour.
08:56 Et puis l'actrice américaine, Rachel Weisz, elle a showrunner Alice Birch
09:00 pour une série très inquiétante et aussi un peu érotique Dead Ringers.