Materazzi donne son avis sur Skriniar, Mourinho, Zidane et Mbappé

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#Football #UCL

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Sports
Transcript
00:00 ♪ La Champions ♪
00:02 Marco, la rinascita del calcio italiano
00:20 en Champions League
00:21 avete tre squadre.
00:23 Come ne spieghi?
00:25 Non direi programmazione,
00:27 mais c'est difficile d'arriver à trois équipes
00:33 dans la quarte finale,
00:34 avec la possibilité d'aller
00:37 en semi-finale avec l'un des trois équipes,
00:40 car il y a Napoli et Milan.
00:43 Et pourquoi pas,
00:44 la possibilité de pouvoir jouer
00:46 une finale de Champions,
00:47 qui est très importante pour l'Italie,
00:50 car nous savons tous que
00:52 l'Italie n'est pas le meilleur de l'univers.
00:55 L'Inter ?
00:56 L'Inter, cette année,
01:00 a été trop mauvaise pour être véritable.
01:03 Parce que c'est une grande équipe,
01:05 et tu le sais,
01:06 quand nous perdions une partie,
01:08 qu'est-ce que nous disons les joueurs ?
01:10 Une équipe forte ne perd jamais deux parties en roue.
01:14 L'Inter a déjà perdu dix,
01:15 et n'a pas perdu
01:18 pas seulement contre les grandes équipes,
01:20 mais aussi contre les petites.
01:22 Et ça, à un niveau mental,
01:23 il manque probablement quelque chose.
01:25 Scriniar, ils ont parlé de lui à Paris.
01:28 Que penses-tu ?
01:29 Je pense qu'il est un défenseur très fort.
01:34 Ce n'est pas le plus fort.
01:36 Quand il s'y applique,
01:39 il devient fort dans un contexte de l'équipe.
01:42 N'oublions pas que Scriniar est arrivé,
01:44 a fait très bien,
01:45 a travaillé,
01:46 donc c'est à son mérite
01:47 qu'il a fait croire à Conte,
01:50 car il a fait son premier an avec Conte.
01:52 Il n'y jouait pas, il pouvait partir.
01:54 Il a beaucoup amélioré,
01:56 il est devenu un point fondamental,
01:58 le capitaine de l'Inter.
02:00 Et probablement,
02:02 moi,
02:03 il faut toujours savoir comment ça va,
02:05 les traités vont ou ne vont pas,
02:07 il serait probablement resté à l'Inter.
02:08 Je l'ai dit publiquement,
02:10 souviens-toi que comme tu as aimé
02:12 les fans de l'Inter,
02:13 je ne sais pas si tu auras aimé aussi,
02:16 je t'en souhaite,
02:17 si tu auras aimé aussi à Paris.
02:18 Il suffit de le dire.
02:19 C'est ce qui se passe,
02:21 et je pense que tu es le plus fort,
02:22 l'un des plus forts de l'histoire.
02:24 Pour moi, le plus fort,
02:25 c'est Ronaldo, le phénomène,
02:26 mais Messi, un phénomène.
02:27 L'attaquant est le plus fort
02:28 avec qui il a joué,
02:29 le plus fort qu'il ait vu ?
02:31 Ronaldo est le phénomène.
02:33 Je pense que ce que j'ai vu lui faire,
02:35 malheureusement,
02:36 seulement un an,
02:37 et malheureusement,
02:38 après tant d'injuries,
02:39 je n'ai jamais vu ça faire personne,
02:41 car il a réussi à mélanger
02:44 Messi et Ronaldo,
02:46 et c'est un phénomène.
02:47 Je parle pour cette époque.
02:49 Il a fait ça il y a 25 ans,
02:51 25 ans,
02:52 c'est beaucoup de temps.
02:54 Des choses qui, pour nous,
02:55 étaient impensables.
02:56 On s'est habitué à se faire dégâter.
02:59 Il a fait ça,
03:00 et à chaque fois que nous jouions
03:01 contre lui,
03:02 il y avait Cooper
03:03 qui faisait de l'exercice,
03:05 c'était encore dans les anciens temps,
03:07 et tu dois faire un contre l'autre
03:09 avec le phénomène.
03:10 Je n'ai jamais fait ça.
03:11 Je ne sais pas si je l'ai fait,
03:13 mais je pense que c'est un phénomène.
03:15 Je n'ai jamais fait ça.
03:16 Tu imagines, moi et lui,
03:18 en partant de centre-camp,
03:19 je faisais ça,
03:20 et il était déjà à la porte.
03:21 Ton meilleur record à l'Inter ?
03:24 Je dirais la Champions.
03:27 Je pourrais dire
03:28 mes deux buts à Siena,
03:30 l'année que j'ai fait après le Mondial,
03:32 qui n'est jamais facile.
03:33 J'ai entré les derniers 30 secondes.
03:35 Tu penses que ça change ma carrière,
03:37 entrer les 30 secondes, plus ou moins ?
03:39 Mais ça te fait comprendre
03:41 la personne qu'est José.
03:43 Mourinho a été un peu ton père.
03:48 Il l'est encore.
03:50 Quand tu dis Mourinho,
03:54 tu dis qu'il est celui qui crée l'empathie,
03:59 mais c'est celui qui te dit les choses en face.
04:01 Parce que si tu as eu José,
04:04 parce que tu as une personnalité forte comme lui,
04:07 tu t'es rencontré, tu t'es clarifié,
04:09 mais toutes les choses que tu t'es toujours dit en face,
04:12 tu le dis peut-être aussi à l'extérieur,
04:14 mais c'est la loyauté.
04:15 Et tu sais bien que quand il y a de la loyauté,
04:17 tu te mets au feu pour une personne.
04:19 Je me souviens, j'étais encore hors de son marché,
04:22 j'attendais ma femme à la mâchoire,
04:23 elle m'appelle et me dit
04:24 « Regarde, je voudrais que tu restes avec moi.
04:28 Nous allons prendre d'autres joueurs. »
04:30 Il y a eu cinq phénomènes,
04:32 parce qu'il y a eu Sniper, Eto'o,
04:34 Thiago Mota, Milito et Lucio.
04:36 Elle dit « Tu ne seras pas le premier,
04:39 je voudrais que tu restes avec moi.
04:41 Si tu as le droit, tu joueras une, dix, cent,
04:44 je ne sais pas combien de matchs,
04:45 mais tu ne seras pas le premier.
04:47 Prends ton temps et me le dis. »
04:51 Je me lève,
04:52 après cinq minutes je lui appelle
04:54 et je reste,
04:55 parce que c'est comme si
04:57 un YouTube vous disait
04:59 « Viens faire une tournée avec nous. »
05:00 Tu sais ce qui t'attend,
05:02 mais tu es avec YouTube.
05:04 Tu te souviens,
05:06 tu me disais « La vie comme la vie. »
05:08 Je te demande
05:09 « Alors raconte-moi l'Inter comme l'Inter. »
05:12 Tu me disais
05:13 « Je pense que je vais partir.
05:15 Fais le mondial,
05:16 gagne le mondial,
05:18 et après fais l'année comme l'année. »
05:21 J'ai fait dix buts.
05:23 J'ai fait dix buts,
05:25 et c'est inusuel,
05:26 parce que l'un après le mondial,
05:27 pas tous font la même chose.
05:30 Surtout quand tu le gagnes.
05:32 Tu te dis
05:33 « J'ai gagné le mondial.
05:35 Qu'est-ce que je peux en vouloir plus ? »
05:37 Tu as été le protagoniste.
05:39 Quand tu y penses,
05:41 tu te dis
05:42 « Tu as aussi été l'homme de la finale. »
05:45 Et là, comme tu le dis,
05:47 c'est quelqu'un qui te pousse de l'autre côté.
05:51 J'estimais,
05:52 comme joueur de Zidane,
05:54 un tailleur de table.
05:56 Je ne fais que les compliments
05:58 pour ce qu'a fait l'entraîneur.
06:00 Je l'ai vu une demi-heure
06:02 quand il travaillait pour le Madrid.
06:05 J'ai juste serré la main.
06:08 On a parlé de deux secondes,
06:10 mais ce qu'on a dit est resté pour nous.
06:13 Non, non, non.
06:14 Non, je pense que c'est…
06:15 Mais je l'ai dit.
06:16 Je lui ai dit
06:17 « Regarde, ça me fait plaisir de te rencontrer.
06:18 Heureusement qu'il n'y a personne.
06:20 Je suis content de te rencontrer.
06:22 Je suis content de te rencontrer.
06:24 Heureusement qu'il n'y a personne.
06:26 Je suis content de te rencontrer.
06:28 Je suis content de te rencontrer. »
06:30 Et je lui ai dit « Reste en camp.
06:31 Reste en camp.
06:32 Ça peut arriver. »
06:33 Et maintenant, tu viens encore en France ?
06:35 Absolument.
06:36 Je parlais depuis…
06:37 J'y suis allé en mai.
06:39 J'y suis allé en France.
06:41 Et je n'ai jamais eu de problème en France.
06:44 J'y suis allé après le Mondial.
06:46 Qui vient d'en baper ?
06:50 Qui n'est pas ici ?
06:52 Tu me demandes ça ?
06:54 C'est un phénomène.
06:56 Son problème, c'est que…
06:58 Son chance, qu'il soit encore jeune,
07:00 c'est qu'il puisse gagner encore 5 ou 6 Ballons d'or.
07:03 Son malheur, c'est qu'il a trouvé les deux autres jusqu'à aujourd'hui.
07:07 Sinon, il aurait déjà gagné le Ballon d'or il y a quelques années.
07:10 C'est quelqu'un qui…
07:13 qui, comme garçon, me semble un spectacle.
07:16 Il travaille.
07:18 Il cherche de toutes les manières
07:20 de mettre contre…
07:22 C'est le jeu de la pression.
07:24 Contre Messi, Neymar, ou ceux-ci.
07:27 Mais je le vois, au moins, d'outre.
07:29 Parce que pour judiquer, il faut connaître les choses.
07:32 Il me semble un garçon solaire
07:34 qui a envie de vivre.
07:36 Tranquille, sereine, qui fait très bien la partie.
07:38 C'est ce qu'on veut d'un joueur.
07:40 Si tu devais dire une phrase
07:44 à un garçon qui te voit,
07:47 qui est en dessous…
07:49 La première chose,
07:51 ne pas écouter tes parents.
07:53 La deuxième,
07:54 t'es amoureux de ce ballon parce qu'il est trop beau.
07:56 On peut finir par ces mots.
07:59 D'accord.
08:00 Merci.
08:02 Sous-titrage ST' 501
08:05 Sous-titrage ST' 501
08:08 Sous-titrage ST' 501
08:10 [SILENCE]

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