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TVTranscription
00:00 ...
00:21 Applaudissements
00:23 ...
00:26 -Cette présence a dérangé beaucoup de monde
00:29 parce qu'il se trouve pas normal que le fait
00:32 que la ministre... Il y avait un autre ministre.
00:34 -Secrétaire d'Etat à la mer.
00:36 -Hervé Berville. -Il y avait rien à faire là.
00:39 -C'est pas l'homme qui prend la mer.
00:42 Donc lui, il est ministre de la mer.
00:45 C'est important, la mer. Des fois, il y a des bateaux.
00:48 Rires
00:50 C'est important. Cette présence a dérangé
00:52 beaucoup d'internautes. Le fait que les ministres
00:55 se permettent de s'amuser alors que le pays est dans la tourmente.
00:59 -C'est un fait. -C'est un fait.
01:00 -Et a été promulguée la loi pour la retraite.
01:03 -Tout est choquant. C'était pas un concert populaire.
01:06 C'était un petit événement privé.
01:08 Le fait qu'elle s'affiche avec Rihanna, Pharrell Williams,
01:11 on dirait qu'elle fait partie du rap game.
01:14 -C'est pas elle qui a fait le plan de table.
01:16 -On dirait qu'elle va sortir sa mixtape.
01:19 -C'est mauvais timing. -C'est maladroit.
01:21 -Et le timing est désastreux.
01:23 C'est le soir de la réforme des retraites.
01:26 -Elle aurait dû payer 140 balles comme tout le monde
01:28 et aller dans la fosse.
01:30 -C'est la ministre de la Culture.
01:32 -Elle a dû être invitée.
01:33 -C'est une soirée privée.
01:35 -La ministre de la Culture. -Là-dessus, t'abuses.
01:38 -C'est un arme au ciel.
01:39 -Les ministres de la Culture sont toujours invités
01:42 dans les événements culturels.
01:44 C'était privé, certes, pour l'exposition.
01:47 -Normal qu'elles soient invitées.
01:49 Après, qu'elles y aillent, c'est un autre...
01:51 -Je suis choqué. C'est le mauvais timing.
01:54 -C'était la décision du Conseil constitutionnel.
01:56 Les Français sont pas contents.
01:58 Tu vas pas faire la fête. -C'est grave.
02:01 -C'est le plaisir. -Bravo, Bernard.
02:03 -C'est mauvais, dans ça.
02:04 C'est à la Fondation Louis Vuitton.
02:06 C'est pratiquement en même temps que...
02:09 C'est les Sudraïes qui avaient envahi le siège de l'LVMH.
02:12 -Oui, Sudraïes. -C'est l'image du luxe.
02:15 Elle y va. Elle, à la rigueur, on pourrait se dire
02:17 que c'est professionnel, mais le ministre de la Mer
02:20 doit jamais s'éclater sur Dura.
02:22 -Je prends ça limite comme une provocation.
02:25 -Le ministre de la Mer, parce qu'il est...
02:27 -On cherche la justification.
02:29 C'est limite de la provocation.
02:31 -Tu parles de la famille Arnaud.
02:33 Heureusement que nous avons la famille Arnaud.
02:36 Plus de 200 000 emplois.
02:37 -Ils sont à côté du fils de Bernard Arnaud.
02:40 C'est l'image du luxe.
02:41 Ca va pas du tout, ce soir-là.
02:43 -C'est elle qui déconne.
02:45 Il fait les soirées qu'il veut.
02:47 Le ministre de la Mer, après le pauvre,
02:49 il était dans la nouvelle vague.
02:51 -C'est une nouvelle vague.
02:53 -Cyril, dans n'importe quelle démocratie,
02:55 sauf la France, visiblement, il se passe ça.
02:58 La ministre, le lendemain, n'est plus ministre.
03:01 C'est impossible. Pensez aux Etats-Unis,
03:03 aux démocraties du Nord, de l'Europe.
03:05 C'est impossible de se déhancher
03:07 alors que le Conseil constitutionnel
03:10 promulgue une loi, valide une loi,
03:12 alors que la France est dans la rue,
03:14 qu'il y a des manifs, c'est compliqué.
03:16 -C'est que nous sommes en démocratie.
03:19 C'est mauvais timing.
03:20 -Elle n'a aucun sens politique de faire ça, en plus.
03:23 Ca démontre qu'elle n'a pas sa place comme ministre.
03:26 Quant au secrétaire d'Etat à la Mer, c'est indigne.
03:29 Qu'est-ce qu'il foutait là ?
03:31 -On n'est pas arrêtés.
03:32 -Le pauvre, il n'a pas énormément de taf.
03:35 -On n'a jamais entendu parler de lui.
03:37 -Il a échoué dans cette soirée.
03:39 -Il venait de réagir.
03:40 -Kélie, Védovélie.
03:42 -Je suis jalouse, parce que j'aurais adoré y être,
03:45 mais je ne suis pas ministre.
03:46 Pour moi, c'est digne de de gugusse.
03:49 -Si tu voulais vraiment y aller,
03:51 parce que tu adores cette musique et que c'est ta passion,
03:54 mais tu restes dans les coulisses, tu te fais discrète,
03:57 tu respectes les gens, là, elle savait pertinemment
04:00 qu'elle, au suitre, Rihanna ou pas,
04:02 elle allait être filmée à cet endroit-là,
04:05 parce que c'est le quartier VIP.
04:07 Ca veut dire qu'elle s'en fichait complètement
04:10 de savoir que les gens savent où elle est.
04:12 Je trouve ça naze.
04:13 -Rémon, toi qui es la voix de la sagesse.
04:16 -Non, rien du tout.
04:17 -Pour moi, c'était mon ami.
04:19 -Comme a dit tout le monde, c'est le timing qui dérange.
04:22 Je n'ai l'impression qu'ils ne se rendent pas compte
04:25 de la souffrance de certains Français.
04:28 Ils font souffrir les Français par leur réforme,
04:30 par leur loi, nécessaire ou pas.
04:32 Je suis contre cette réforme, mais je ne vois pas
04:35 ce qu'elle est partie faire là-bas pour aller danser en VIP
04:38 au-dessus de Rihanna.
04:40 Le message est catastrophique.
04:42 Même si on passe le soir même une réforme
04:44 qui va faire travailler des gens,
04:46 qui ne permettent pas d'aller jusqu'à 60,
04:48 moi, je m'en fous. J'ai mes moritos, mes cocktails,
04:51 et je danse. J'en ai rien à foutre.
04:54 C'est le timing qui me dérange.
04:56 Elle n'est pas ministre de la Mer,
04:58 elle n'a pas le droit d'y aller.
05:00 C'est une question de timing.
05:01 Quand je la vois, j'ai l'impression
05:04 qu'elle m'insulte.
05:05 -Je crois qu'elle t'a insulté.
05:07 -Elle a dit "Rémon".
05:08 -Elle a dit, j'ai entendu.
05:10 C'est bien, elle danse, mais c'est le timing.
05:13 C'est des trucs de VIP.
05:15 -Géraldine, tiens.
05:16 -Après la voix de la sagesse, la voix de la décadence.
05:19 -Je confirme.
05:20 -Non, mais en fait,
05:21 on est en train de résumer la politique
05:24 qui a une question de timing
05:25 et de "est-ce le bon moment ?"
05:27 Quand on est ministre de la Culture,
05:29 ce sera toujours le bon moment d'aller à un concert
05:32 organisé par la fondation Louis Vuitton
05:35 pour lancer cette exposition.
05:37 Si vous résumez que la politique a des timings,
05:39 il n'y aura jamais un bon timing.
05:41 Si elle prend le métro, on va dire "c'est pour la com",
05:45 "c'est catastrophique".
05:46 On ne peut pas résumer la politique
05:48 à que le timing et le symbole.
05:50 Je trouve que c'est ce qu'on fait nous tous.
05:53 -On peut respecter la souffrance des gens.
05:55 -Est-ce que Macron, avec son allocution,
05:57 respecte la souffrance des gens ?
05:59 -Il n'a jamais dit qu'il respectait
06:02 la souffrance des gens.
06:03 -Dans trois ans, il y aura des élections.
06:06 On enlèvera la réforme,
06:07 on reviendra à 60 ans,
06:08 et on verra bien,
06:10 ça n'a été fait par aucun gouvernement.
06:12 -La ministre de la Culture est censée promouvoir
06:15 ce qui est populaire.
06:16 -Jay-Z n'est pas populaire.
06:18 -C'est une soirée ultra-populaire.
06:20 -Il y avait Gilles Lelouch,
06:22 il y avait Sarah Farid.
06:23 -Une soirée ultra-bobo avec 1 000 mecs
06:25 qui ont payé 150 balles pour voir Jay-Z.
06:28 Il n'y avait rien de populaire là-dedans.
06:30 C'est un truc de privilégié de Bobo.
06:32 Elle s'est fait un kiff
06:34 pour aller dans une soirée avec plein de stars.
06:37 -Quand Sarkozy va au Fouquet's,
06:39 quand il fait des boulots,
06:41 il fait des boulots.
06:42 -Ca n'a rien à voir.
06:43 -Tu racontes comme connerie.
06:45 -On parle de culture.
06:46 -Valérie.
06:47 -Vous ne parlez que de symboles
06:49 et de communication.
06:51 La politique, ce n'est pas que de la com'.
06:53 -Les suceurs du gouvernement.
06:55 -Je ne la connais pas,
06:56 la ministre de la Culture.
06:58 Je trouve qu'une ministre de la Culture
07:00 dans un lieu de culture...
07:02 -On fait la minute des suceurs.
07:04 -Venez, Naïm.
07:05 -Ca ne me semble pas choquant.
07:07 Alors, effectivement,
07:09 histoire de timing, mais il y aura toujours un décret,
07:12 une loi, un problème.
07:13 -Ce n'est pas tous les jours
07:15 qu'on demande à la voix aux gens de travailler
07:17 deux ans de plus.
07:19 -Ce n'est pas la ministre du Travail.
07:21 -Même, Valérie.
07:22 -Là, en l'occurrence,
07:24 vous faites le jeu,
07:25 vous avez été endoctriné, en quelque sorte,
07:28 par toute l'opposition,
07:29 que ce soit la droite comme la gauche,
07:31 qui s'est engouffrée dans le truc,
07:34 en se disant "c'est génial,
07:35 "il y a une micro-polémique".
07:37 -Il ne s'en fout, il ne regarde rien.
07:39 -Je regarde juste une image de quelqu'un
07:42 qui est membre du gouvernement,
07:44 le soir où on passe une réforme.
07:46 -Mais qui fait son travail.
07:47 -La ministre de la Culture.
07:49 -La ministre de la Culture.
07:51 -Qu'elle aille dans les petits théâtres
07:53 voir ceux qui font de la culture.
07:55 Non, non, non, c'est pas ça, son travail.
07:58 Qu'elle aille dans les petits théâtres
08:00 voir les comédiens qui se débranchent.
08:03 -C'est son kiff.
08:04 -Les petits théâtres, les comédiens
08:06 qui s'en vont pour gagner de l'argent.
08:08 -C'est un événement international.
08:10 -C'est la fondation...
08:12 -Vanelli, tu dis que c'est pas un symbole.
08:14 -Ne me sautes pas.
08:16 -J'évite.
08:17 -Si quelqu'un gère la communication des ministres,
08:20 ils le font exprès, ils sont jamais dans le bon symbole.
08:23 -T'as un faux cul.
08:24 Il y a 2 minutes, tu me disais "la meilleure raison est là".
08:28 -Bravo !
08:29 Applaudissements
08:30 -C'est vrai, c'est vrai.
08:32 -Vanelli, tu m'as donné...
08:34 -Je t'ai compris.
08:35 -C'est vrai que t'étais oui.
08:37 -Je l'ai pas dit.
08:38 -Je vais retourner ma veste.
08:40 -Il peut pas avoir des seins et des couilles.
08:42 Rires
08:44 -Au moment où ils n'ont plus que ça,
08:46 la publication des symboles, ils devraient faire attention.
08:49 C'est un événement privé.
08:51 -T'as tourné parce que t'as déchiré.
08:53 -Je l'avais ouverte et compris son effet.
08:55 -Merci. Bravo, Castelbic.
08:57 Vive Castelbic !
08:58 Applaudissements
08:59 ...
09:01 J'aimerais qu'on voit ce qu'en pensent les téléspectateurs.
09:04 -C'est pas si catastrophique.
09:06 -Voilà.
09:07 -C'est jamais catastrophique, avec vous.
09:10 Si t'avais des notes comme ça, tu aurais dit que c'était
09:13 catastrophique.
09:14 -C'est catastrophique.
09:16 -C'est une excellente ministre de la Culture.
09:18 -Comme l'a souligné Fondek.
09:20 -Ne deviens pas suceur.
09:22 Rires
09:23 -Qu'est-ce qu'elle a fait comme ministre de la Culture ?
09:26 Dis pas de bêtises. Tu as vu ce qu'elle nous fout ?
09:29 Tu te tires une balle dans le pied.
09:31 -C'est vrai. En fait, t'es bête.
09:33 -Elle défend l'artiste au Palais de Tokyo.
09:36 -Qu'elle aille au Palais de Tokyo.
09:38 -Retire ce que t'as dit, Montiel.
09:40 -Qu'est-ce qu'elle a laissé ?
09:42 -On l'a invitée, en plus.
09:43 T'as cru qu'elle vienne ?
09:45 -Elle devrait venir.
09:46 -Je sais pas. J'ai pas son numéro.
09:48 -Ca a l'air d'être ta copine.
09:50 -Elle nous aime pas.
09:51 -Elle était conseillère à l'Élysée.
09:54 -Moi aussi, je t'ai conseillé.
09:56 -C'est une femme brillante.
09:57 -C'est pour ça que je suis brillant.
10:00 -Je regrette qu'elle ait pas été à cette soirée.
10:02 -T'es obligée de sucer derrière.
10:04 -Qu'est-ce qu'elle a laissé ?
10:06 -Il a besoin d'avoir ses rôles serviettes.
10:09 -Je regrette qu'elle ne vienne pas ici.
10:11 -Ca, je l'ai dit.
10:12 -Ca, je l'ai dit.
10:14 -A la Caveny, il y a Bernard Montiel qui vous adore.
10:17 C'est vrai, suceur en chef.
10:18 Allez, merci.
10:20 [Musique]