Les agriculteurs du village de Lounga ont reçu une formations dans le cadre du Projet Pro-ARIDES de la SNV.
Ils ont appris des techniques de semis pour mieux exploiter leurs champs.
Dans ce publi-reportage, découvrez comment cette formation s'est déroulée et les appréciations des participants.
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ÉducationTranscription
00:00 L'association Mounio est une association dont l'objectif est d'améliorer le statut de la femme
00:06 en vue du bien-être de la mère et de l'enfant.
00:09 Nous intervenons dans les cascades, mais également dans le Kinédougou, une partie du Haut-Bassin.
00:14 Nous fabriquons le compost, le Bokashi, l'engrais liquide et la pichie.
00:25 Nous sommes sur le site de l'unité de production du compost. Au cours de cette année, nous avons fabriqué 10 tonnes.
00:32 L'engrais liquide, nous en avons fait 200 litres. La pichie aussi 200 litres.
00:39 Cela fait 4 ans. Au début, ce n'était pas facile.
00:43 Comme enfant, on travaillait, mais avec les jeunes, ils voulaient gagner sur place, alors que ce n'était pas ça.
00:51 Il y a d'autres qui sont découragés, mais il y a quelques personnes qui sont restées, qui savaient comment travailler.
00:58 Aujourd'hui, on peut dire merci, ça va.
01:01 Pour aller chercher la matière première, il nous fallait un taxi-moto, un tricycle ou des charrettes.
01:11 On avait les charrettes, mais il n'y avait pas de trucs pour conduire les charrettes.
01:17 C'est ça qu'on a pris maintenant, de venir et avoir un tricycle.
01:20 L'argent qu'on gagne, on ne le prend pas pour bouffer.
01:23 On veut agrandir l'unité de production, espérant qu'un jour, on peut gagner plus que ça.
01:29 C'est ça qui nous motive toujours à venir.
01:32 On a, avec les femmes, essayé de mettre en place les initiatives de planification,
01:39 pour qu'elles puissent mieux organiser leur production, mais également penser à la commercialisation de leurs produits.
01:46 Pour qu'elles puissent mieux valoriser ces produits biologiques auprès des consommateurs, sur les différents marchés.
01:53 Parce qu'elles ont eu à vendre ça dans les marchés locaux.
01:56 Pas forcément des prix très élevés par rapport aux produits conventionnels,
02:02 mais elles-mêmes ont vu la différence par rapport à la conservation.
02:06 Parce qu'elles avaient moins la pression de liquider leurs produits pour pouvoir vendre le produit au bon prix.
02:16 Donc, elles ont vu l'intérêt de produire bio et de vendre bio.
02:21 On trouve que ce qu'on est en train de faire, il y a de l'intérêt dedans.
02:34 Puisque les producteurs nous appellent chaque jour pour prendre des renseignements avec nous.
02:40 Ils souhaitent même qu'on aille les former pour qu'ils puissent emboîter nos pas.
02:46 Donc, ça nous rend fiers aussi.
02:48 Les principales difficultés qu'on rencontre maintenant, c'est surtout la matière première.
02:53 On ne peut pas avoir plus beaucoup.
02:56 Souvent, ça manque.
02:59 Quand on part, on n'en trouve pas.
03:00 Mais cette année, on a eu la chance, on a eu beaucoup pour stocker.
03:03 Pour l'approvisionnement de la matière première, on a mis quelques personnes sur place.
03:08 Trois personnes.
03:10 Il y a une qui cherche la matière première.
03:14 Et puis, quand elle a les informations dessus, elle vient nous dire.
03:19 Après, il y a une qui est là, elle est là pour discuter du prix.
03:23 Donc, si le prix est aucun, on part et on cherche.
03:32 Dans un ou deux ans, on veut que notre unité soit plus grande que ça.
03:36 Nous voulons que, sincèrement, tout Banfoura, on ne peut utiliser que le compost.
03:42 Et puis, laisser l'engrais passer.
03:44 Les produits chimiques, présentement, vu les maladies, tout vient des produits chimiques.
03:50 Donc, notre vision, c'est qu'on puisse utiliser le compost même.
03:55 [Musique]