Bayern 1-1 Man City et Inter 3-3 Benfica : Le debrief complet de l'After

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After Foot du 19 avril 2023 après les quarts de finale retour de Ligue des champions. Manchester City et les Nerazzurri ont validé leur billet pour les demi-finales. Ils affronteront le Real Madrid et l'AC Milan.

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Transcript
00:00 Lionel, de quoi est-ce que tu veux parler ce soir ?
00:02 Écoute, je pense en premier point que cette équipe de City est sûrement, en tout cas pour moi,
00:10 l'équipe la plus aboutie de Guardiola, sous l'air Guardiola.
00:15 Elle est capable de subir sans encaisser.
00:17 Elle est capable, bon bien sûr, de maîtriser, ça on l'avait vu qu'elle était capable.
00:21 Des fois, elle maîtrisait trop, elle manquait de verticalité.
00:24 Maintenant, elle a trouvé une arme fatale avec cette verticalité,
00:28 avec Allende devant.
00:31 Ils sont très bons en contre, donc pour moi, c'est la meilleure équipe de City
00:36 que j'ai pu voir sous l'air Guardiola.
00:39 Ensuite, l'Inter, en grande maîtrise, beaucoup de sérénité, avec des certitudes offensives aussi.
00:47 Et puis, mon troisième point, ça sera bien sûr sur ces formidables
00:52 demi-finales, deux demi-finales pour moi d'anthologie.
00:56 Les deux clubs de Milan et puis hâte de voir ce Real City.
01:03 La grosse fiche qui fait finale.
01:04 Exactement.
01:04 C'est génial parce qu'on va en avoir deux des matchs, parce qu'il y a un aller-retour.
01:07 Tu as l'aller-retour et les matchs aller-retour vont compter.
01:09 Ça va être des matchs très disputés des deux côtés.
01:13 Et puis après, il y aura cette finale qu'il faudra jouer,
01:15 mais sur un match, tout peut arriver.
01:18 Donc franchement, là, ça se déroule bien.
01:23 Je suis confiant.
01:24 Daniel, tes trois points.
01:26 City qui a été bousculé quand même, mais qui s'est finalement logiquement imposé, qualifié.
01:34 On reparlera évidemment de ce que dit Lionel sur le fait que c'est peut-être le meilleur City de Bordula
01:39 parce qu'il a comblé tous les défauts que cette équipe avait sur les années précédentes.
01:43 Oui, c'est probablement vrai.
01:45 Pas à mon avis.
01:45 Maintenant, rarement, je les ai vus comme en première période se faire bouger comme ça,
01:50 même s'ils ont peu concédé d'occasion.
01:52 Le deuxième point, c'est...
01:56 On va faire peut-être un point global, bilan sur pas mal d'individualités.
02:00 Et on ne pourra pas s'empêcher de parler de l'arbitrage de Turpin,
02:03 mais ce n'est pas pour lui taper dessus parce que c'est un arbitre à nous
02:06 et que donc, on a regardé sa perf avec un œil plus attentif.
02:10 C'est ce règlement.
02:11 J'en peux plus de ces pénaux.
02:13 J'en peux plus, j'en peux plus.
02:14 Ce n'est pas possible.
02:15 Il y en a eu deux ce soir.
02:16 C'est une catastrophe.
02:17 Donc bilan, individualité, arbitre compris.
02:19 Et le troisième, c'est la qualif que j'ai trouvé très solide de l'Inter.
02:23 Vraiment, sur les deux matchs, je ne m'attendais pas.
02:26 Ce n'est pas que je pense que je ne les voyais pas se qualifier
02:30 sur les deux matchs contre Benfica, mais de façon aussi solide, non.
02:35 Si ils se qualifient, ça va être à l'arrache, à la baston.
02:38 Non, je les ai trouvés vraiment solides, vraiment bien.
02:41 Ils ont gagné les deux matchs.
02:44 Tout ce que je voyais de qualité dans cette équipe de joueurs d'effectif,
02:48 en quart de finale de Ligue des Champions, je l'ai vu sur le terrain,
02:52 alors qu'on ne le voit pas toujours toutes les semaines en championnat.
02:56 Voilà, belle équipe.
02:57 Ils n'ont pas gagné les deux matchs, il y en a eu trois au deuxième.
02:59 Oui, bon, ils ont lâché complet.
03:01 Ils ont lâché complet, mais je suis d'accord.
03:04 Par contre, il y a beaucoup, beaucoup de sérénité défensive.
03:08 Alors, on a l'habitude normalement avec ces clubs italiens,
03:14 on se dit "ça défend toujours très bien" et tout ça.
03:16 Là, voilà, ils maîtrisent, mais en plus, ils ont fait...
03:20 À la fin, ils ont un peu lâché.
03:21 C'est pas...
03:22 Prendre trois buts chez eux, c'est pas beau.
03:25 C'est pas beau ce qu'ils ont fait à la fin, mais bon, voilà, on peut leur pardonner.
03:29 Allez, allons-y pour le premier match qui est Bayern City.
03:34 Je vous demande d'accueillir comme il se doit nos spécialistes, nos stars,
03:39 nos vedettes, nos drôles de dames, Polo Breitner.
03:41 Salut Polo !
03:42 Bonsoir mon cher Gilbert, bonsoir tout le monde.
03:46 Salut !
03:47 Et Julien Laurent, salut Julien !
03:48 Salut Gilbert, salut à tous !
03:49 Salut Julien !
03:50 Alors, démarrons rapidement par ça quand même.
03:53 L'arbitrage à la française, on n'est pas habitué en Allemagne, Polo.
03:56 Écoute, Daniel a dit qu'il ne faut pas taper sur les arbitres parce qu'ils sont français.
04:02 Moi, je pense que ce soir...
04:03 Mais bon, il a fait ça !
04:04 J'ai pas dit ça !
04:05 Ah bon, j'ai eu peur d'entendre ça.
04:06 Ah non, non, non, non, pas du tout !
04:07 Non mais oui, si on avait demandé...
04:08 D'ailleurs, t'aurais même dû ne pas y croire si t'avais cru que j'avais dit ça.
04:09 C'est pas mon genre de dire ce genre de choses.
04:10 Non, non, ce que je veux dire par là, c'est que si tu m'avais demandé mes trois points,
04:18 je pense que j'aurais parlé de cet arbitrage.
04:20 Je vais être très honnête avec toi Gilbert, si Allende avait marqué le premier but, je
04:24 pense que je serais pas avec vous ce soir parce que j'ai une saison pourrie avec les
04:28 pénaltys, j'en peux plus.
04:29 Match à journée après journée, c'est pas comme en Ligue des champions, en Bundesliga,
04:33 c'est pareil, etc. ou des expulsions de joueurs qui touchent à peine l'autre, etc.
04:37 Mais Polo, c'est pour ça en fait, c'est peut-être ça que t'as pas bien compris, c'est que je
04:40 dis on va probablement taper sur Turpin justement parce qu'il est français et qu'on a eu un
04:46 oeil un peu plus attentionné sur lui parce qu'il est français, mais au fond, c'est le
04:50 système d'arbitrage qui devient insupportable.
04:52 Non, non, mais il y a deux choses.
04:54 Il y a l'histoire des pénaux, etc.
04:56 Moi, je vois pas pourquoi on siffle le premier et pourquoi on siffle le deuxième.
04:59 On s'écule des pénaltys, Polo, c'est ça.
05:00 Et la deuxième chose, c'est que Turpin est à l'envers du rythme de la rencontre.
05:04 Oui, c'est vrai.
05:05 Il est même pas bon à être.
05:06 Il a une carte tonite insupportable.
05:08 Oui, oui, je sais pas, moi je savais même pas.
05:10 Le rouge sur le panneau canot, il suffit qu'il attende dix secondes.
05:11 Il voit qu'il est hors jeu, il a pas de planète.
05:13 Le rouge sur tourelle, à l'accumulation.
05:15 Il est à cheval sur le règlement.
05:17 Il est à cheval.
05:18 Les mecs sont à cheval.
05:19 Ils sont comme ça.
05:20 Il y a l'esprit, la lettre.
05:22 Je veux dire, on a deux monstres du football européen qui s'affrontent en quart de finale,
05:26 ce qui est peut-être une finale, d'ailleurs au minimum une demi-finale de Ligue des Champions
05:29 version 2023.
05:30 Moi, il y a quelque chose que je voulais dire.
05:32 Il n'y a pas de grande équipe sans grande défense et moi, je tire mon chapeau sur ce
05:36 que fait Guardiola à l'aller comme au retour sur cette double confrontation.
05:40 On va parler du match et tout, mais Julien, sur Turpin en Angleterre, on dit des trucs,
05:47 on dit rien.
05:48 Ils ont été un peu surpris sur les commentateurs, les deux commentateurs du match.
05:53 Ils ont été un peu surpris par certaines décisions, effectivement, de se précipiter
05:57 un petit peu, notamment sur le carton rouge.
05:58 La précipitation tout le temps.
06:00 Voilà, Duba Mekano, il est un peu énervant.
06:02 Et puis Nerveux aussi.
06:03 On a senti un petit peu Nerveux aussi.
06:06 Et puis, ça avait commencé surtout tout au début avec le récupération haute du Bayern.
06:12 Il sifflait un hors-jeu avec son juge de touche.
06:14 Ce n'était pas très clair.
06:15 Et donc, effectivement, les Anglais l'ont noté.
06:17 Pendant très longtemps, Turpin n'était pas en Ligue des Champions.
06:23 Nos arbitres ne fréquentaient pas la Ligue des Champions.
06:26 Là, maintenant, on commence à en voir.
06:28 Je ne sais pas ce qui leur vaut.
06:29 Ce sont les mêmes arbitres.
06:30 Il n'y a pas eu une nouvelle classe d'arbitres.
06:32 Ce sont les mêmes.
06:33 Turpin ne bossait pas les soirées de Ligue des Champions pendant des années.
06:36 Qu'est-ce qui lui vaut aujourd'hui d'être sur un match aussi important ?
06:40 Je ne sais pas s'il a réellement le niveau.
06:44 Fondamentalement, déjà, est-ce que c'est le meilleur arbitre français ?
06:46 Je ne sais pas.
06:47 Je ne suis pas sûr.
06:48 De toute façon, pour l'excuser un petit peu, il y a un vrai problème global.
06:55 Il n'y a pas une soirée Ligue des Champions, Coupe d'Europe en général, où de toute
07:00 façon on n'est pas emmerdé avec cette histoire que toi tu appelles l'esprit et la lettre.
07:05 Mais ce n'est pas réellement ça.
07:07 Les arbitres, on leur casse la tête avec cette histoire de pénaux.
07:13 La règle du pénaux ces dernières années, j'ai l'impression qu'elle a changé dix
07:16 fois entre le fameux pénaux crétin de Kip Mbé, Manchester United 2019.
07:23 Entre temps, on ne sifflait plus.
07:26 Là, maintenant, si ce soir, on siffle celui d'Oupa Mécano, alors là, vraiment, là,
07:30 je ne comprends rien du tout.
07:32 En fait, le pénalty, dans mon esprit, il doit y avoir quand même une proportion entre
07:37 la faute et la sanction.
07:38 Là, le mec qui dévie à peine le ballon en faisant tout pour ne pas le toucher.
07:43 Et derrière, tu as pénalty.
07:45 Pénalty, c'est une occasion de but en or massif.
07:47 Après, moi, je m'en fous de savoir qu'il a arrosé la tribune.
07:50 C'est juste que pour une faute absurde, inutile, à l'arrivée, tu as une occasion
07:56 de but énorme.
07:57 Là, on est trop dans le règlement maintenant.
08:00 On n'est plus en garde à l'aise.
08:01 C'est trop dans le règlement.
08:02 Si la balle est déviée, s'il y a quoi que ce soit...
08:03 À propos d'arbitrage français, on va parler du match, ne vous en faites pas.
08:06 Vous avez vu que Gary Lineker a validé Benoît Millau ?
08:09 C'est la classe, quand même.
08:11 C'est lui notre meilleur arbitre français.
08:13 Benoît Millau qui a eu cette expérience avec Louis Doré.
08:16 Lineker a tweeté, Lineker, le mec, l'influenceur number one.
08:21 Il a validé Benoît.
08:23 Pour Turpin, pour en revenir à lui, je trouve que Juju a dit quelque chose qui est judicieux.
08:30 C'est-à-dire que tu le trouves déjà assez nerveux, précipité dans ses décisions.
08:36 À l'inverse du tempo de la rencontre.
08:40 Exactement.
08:41 Et ça rejaillit dessus.
08:44 Et ça rejaillit sur les joueurs parce qu'on avait les deux matchs.
08:48 Là, on voyait les deux matchs et on voyait les attitudes sur les arbitres.
08:52 À chaque fois qu'il y avait une décision arbitrale du côté de Turpin,
08:56 il y avait des entraîneurs, Toureul et des joueurs qui venaient tout le temps.
09:01 Mais quels que soient les joueurs, ce n'étaient pas que les joueurs du Bayern.
09:04 C'étaient tous les joueurs qui venaient, qui discutaient avec lui,
09:07 qui avaient pris son anxiété, qui avaient pris sa nervosité et tout ça.
09:10 Et au-dessus, tu avais un arbitre qui maîtrisait quand même beaucoup mieux.
09:14 Et les joueurs, ça se passait beaucoup mieux.
09:17 Donc l'attitude de l'arbitre et notamment de Turpin aujourd'hui,
09:21 rejaillit sur le déroulement du match, rejaillit sur tout ça.
09:24 Il faut qu'il fasse attention.
09:26 Ferme le dossier, le mot de la fin.
09:28 Je regardais dans Liverpool-Rangers en Ligue des Champions, un pénalty, il donne un pénalty.
09:32 Sur l'Atlético-Madrid-Bayern-Leverkusen, il donne un pénalty.
09:35 Sur le Manchester United-Barcelone, il met des pénalties.
09:39 Il y a encore des pénalties ce soir. Je ne sais pas, il aime trop les pénalties.
09:41 À un moment, il faut arrêter.
09:43 C'est pas mal, ça.
09:45 T'as bien fait de regarder ça.
09:47 Je ne sais pas, il est obsédé par les pénalties.
09:49 À chaque match de Ligue des Champions, il donne un pénalty à un moment pour une des équipes.
09:52 C'est ce qui se dit en France.
09:53 Bon alors Paulo, tu voulais parler de la défense de City,
09:55 ça nous permet d'entamer l'analyse du match.
09:57 Non, mais parce que j'ai trouvé évidemment un bon Bayern ce soir,
10:00 mais j'ai trouvé un City supérieur.
10:02 Et surtout, on parle beaucoup de Guardiola dans son jeu,
10:05 comment c'est la technique, etc.
10:07 Mais la prestation, c'est XXL, c'est phénoménal.
10:10 À l'aller comme au retour.
10:13 Je me demande, et ça c'est Julien qui devra nous l'expliquer,
10:17 si on n'a pas, pour la première fois,
10:19 non pas un Guardiola qui nous invente des trucs,
10:22 qui veut mettre que des milieux de terrain,
10:24 qui veut pas de neuf,
10:26 c'est une équipe, elle est parfaite.
10:29 C'est quatre défenseurs centraux.
10:31 T'es d'accord avec moi Paulo, vu de l'extérieur,
10:33 on a l'impression, pour moi,
10:35 j'ai l'impression que c'est l'équipe la plus aboutie de Guardiola.
10:39 C'est normal, il avait pas le neuf,
10:41 maintenant il a le neuf avec un groupe supplémentaire.
10:44 Après, il savait pas non plus se recroqueviller,
10:48 subir comme il subit, sans encaisser.
10:50 Au coup de lui, il y a eu le problème du gardien.
10:52 Après, il y a eu le problème de la charnière centrale.
10:55 Après, il y a eu le problème du milieu de terrain défensif.
10:58 Tout ça, année après année, il a réglé.
11:01 Et jusqu'à l'année dernière, il lui manquait le vrai neuf.
11:04 Le vrai neuf, la verticalité.
11:06 Des neufs, il en avait, sauf qu'il les faisait pas toujours jouer.
11:08 Mais des neufs, il en a eu dans son effectif.
11:10 Après, là, il a le profil du neuf,
11:12 où effectivement, sur une balle de contre-attaque,
11:14 quand t'es dominé, c'est ça.
11:16 Parce que si tu sais que tu es le dominé, c'est l'essentiel du match.
11:18 Il rajoute le contre à sa palette.
11:21 C'était pas forcément le cas.
11:22 Avant, on parlait de la possession,
11:23 "ça doit rentrer, il va me rentrer avec Messi ou Barca", etc.
11:26 "On rentre avec le ballon", etc. dans les buts.
11:28 Là, il a le contre.
11:29 C'est-à-dire qu'en fait, tu peux aspirer les équipes adverses,
11:31 et hop, parce que t'as De Bruyne, évidemment...
11:33 - C'est une arme supplémentaire.
11:34 - C'est extraordinaire.
11:35 - Est-ce qu'on peut s'arrêter juste sur ce contre,
11:37 puisque tu en parles,
11:39 et dire que juste avant la conclusion d'Allende,
11:42 il y a d'abord la relance,
11:45 qui part d'une action du Bayern.
11:48 Le relais Allende, remise de la tête pour De Bruyne,
11:51 mais la passe en profondeur de De Bruyne.
11:54 La passe de De Bruyne, c'est du millimètre.
11:59 C'est de l'orfèvrerie tellement,
12:01 elle est donnée exactement là où il faut.
12:04 Cette passe-là, et pourtant De Bruyne,
12:06 comme tous les milieux de terrain de City,
12:08 pendant sur 90 minutes,
12:11 je dirais quasiment 75 minutes,
12:13 ils ont été plutôt mangés par le Bayern,
12:15 qui a dominé la rencontre.
12:16 - Ils ont même eu en début de match,
12:17 beaucoup de déchets techniques.
12:18 - On les voyait pas à Gündogan, De Bruyne,
12:19 à un moment, j'avais oublié qu'ils étaient là,
12:20 tellement ils couraient, ils avalaient le vent.
12:22 Mais la balle de contre-attaque,
12:24 la passe que fait De Bruyne,
12:26 c'est vrai que je kiffe ce joueur, j'adore,
12:28 mais la passe-là, elle est extraordinaire.
12:31 Après, il y a la conclusion,
12:33 il y a Oupa Mekano qui fait un deuxième match
12:35 complètement pourri, qui glisse,
12:36 qui se retrouve le cul par terre.
12:38 Allende, il allait pas rater une balle pareille.
12:40 Mais vraiment, j'ai envie de m'arrêter
12:42 sur cette passe de De Bruyne,
12:43 qui est un chef-d'œuvre.
12:45 - Julien, tu réponds quoi à Lionel,
12:47 qui dit que c'est le plus beau City,
12:49 le City le plus complet de Guardiola ?
12:51 - Le plus complet, ça c'est sûr.
12:53 Tout à fait, je suis d'accord.
12:55 On l'expliquait dans l'avant-match,
12:56 on avait un auditeur qui nous avait appelés,
12:58 je crois que c'était Franck.
12:59 C'est peut-être pas le meilleur City.
13:00 Je pense que l'année où ils finissent
13:02 avec les 100 points en 2017-2018,
13:05 c'est peut-être une équipe qui joue
13:07 encore mieux au football,
13:08 qui est encore plus agréable à voir jouer,
13:10 qui est plus belle.
13:11 C'était une saison assez incroyable,
13:13 en tout cas en première ligue.
13:14 Mais c'est sûrement, oui, la plus complète,
13:16 parce que tu as des joueurs comme De Bruyne
13:18 qui sont à leur apogée,
13:20 quand ils sont bien physiquement,
13:21 parce que défensivement, je pense qu'il a trouvé
13:24 enfin la bonne formule avec les 4 centraux.
13:26 Quand l'équipe de France et Deschamps
13:28 jouaient avec 4 centraux en 2018 à la Coupe du Monde,
13:30 c'est pas pour jouer au football comme le fait Guardiola.
13:32 Lui, il est capable de jouer au football
13:34 très très bien avec 4 défenseurs centraux.
13:36 Et puis après, bien sûr, il y a Allende
13:38 qui change beaucoup de choses,
13:39 mais tu sais aussi, comme l'avait dit De Bruyne l'autre jour,
13:41 que tu es très très fort sans lui,
13:43 tu es très très fort avec lui,
13:45 il t'apporte autre chose.
13:46 Et même quand il n'est pas dans un très bon jour
13:48 comme ce soir, ce soir il doit mettre un triplet,
13:49 entre le pénalty, l'occasion où il se précipite
13:52 alors qu'il peut contrôler,
13:53 il veut la frapper en une touche en se retournant
13:55 alors que ce n'est pas du tout le bon choix.
13:56 Et puis son but, il peut facilement mettre un triplet encore.
13:59 C'est vrai que c'est à un autre niveau.
14:01 Après, ils sont en course encore pour un triplet
14:04 qui serait incroyable,
14:05 le deuxième dans l'histoire du football anglais
14:07 après United en 1999,
14:08 mais le premier depuis 1999.
14:10 Mais il y a encore quelques matchs à jouer,
14:12 quelques situations à gérer,
14:13 c'est très très rare pour un City de Guardiola
14:15 de deux matchs de suite comme ça en Ligue des Champions,
14:17 par exemple, de ne pas avoir le plus de possession de balles,
14:20 le plus de passes réussies.
14:21 Ils ont quand même concédé 19 tirs ce soir,
14:23 12 tirs au match allé à domicile.
14:25 C'est très rare.
14:26 Et là où je ne suis pas forcément trop d'accord avec vous,
14:28 c'est que Guardiola ne sera pas content aujourd'hui,
14:30 par exemple, sur l'occasion de Sané.
14:31 C'est bien trop facile à 0-0 en début de match,
14:34 l'occasion pour Sané.
14:35 Et Sané, bien sûr, il doit marquer.
14:37 Moi je comprends ce que tu dis,
14:39 moi je comprends ce que tu dis, Julien, effectivement.
14:41 Moi je n'ai rarement vu City sur,
14:44 on va dire, la première période,
14:46 se faire autant bouger.
14:48 Jouer dans son camp en allant une ou deux fois à peine dans le camp adverse,
14:52 moi, City, je n'ai pas du tout l'habitude de les voir
14:55 bouger à ce point quand même.
14:57 Et même 3-0 aussi.
14:59 Ah mais même, même, même, Polo,
15:01 ce n'est pas le jeu de titi.
15:03 Oui, oui, que Pep Guardiola,
15:05 il a envie de dominer toute la rencontre, ça je comprends,
15:07 mais je ne suis pas persuadé que les consignes tactiques d'avant-match,
15:09 non plus, ça te soit de prendre tous les risques
15:11 du côté de Manchester City non plus.
15:13 Maintenant, là où ce qui est vrai,
15:15 c'est que ce Bayern là, même si je le considère
15:17 comme inférieur à City globalement,
15:19 factuellement, c'est quand même la troisième année de suite,
15:21 que le Bayern n'est pas en demi-finale de Ligue des Champions.
15:24 Et je constate aussi, on en avait parlé avec Julien en avant-match,
15:26 qu'avec trois coachs différents,
15:28 donc la stabilité aussi sur le banc du Bayern,
15:31 quand je dis en rigolant le lundi que le Super Bayern,
15:33 pour moi, c'est fini depuis longtemps,
15:35 je pense en fait, j'habitue les auditeurs en disant,
15:37 on est peut-être en train de redescendre un peu en gamme
15:39 par rapport à ce qu'on a vécu, la destinée extraordinaire
15:41 qu'on a vécu à partir de 2010,
15:43 enfin 2012, 2013, etc.,
15:45 la période Guardiola, etc.
15:47 Mais ce soir, c'est vachement intéressant,
15:49 parce que Leroy Sané, à la fois extraordinaire
15:51 tactiquement parlant, techniquement,
15:53 et à la fois fondamentalement énervant,
15:55 parce qu'il fait briller, mais souvent les autres,
15:57 il fait briller Ederson avec ses tirs,
15:59 quand il est à côté, il rate parfois des petites passes,
16:01 le vaincre, le duel à 0-0 contre Ederson,
16:04 il doit le gagner.
16:05 Si tu veux que le Bayern ait une chance,
16:07 peut-être, de renverser ce Manchester City,
16:10 il faut absolument marquer,
16:12 et donc en fait, si tu veux,
16:14 il faut absolument que le Bayern tire l'ensemble,
16:17 le bon diagnostic de pourquoi ils sont plus en demi-finale
16:20 de Ligue des Champions,
16:21 Manuel Neuer n'est plus là,
16:23 Lewandowski n'est plus là, on l'oublie,
16:25 mais la défense centrale victorieuse en Ligue des Champions,
16:27 Boateng à la bas n'est plus là,
16:29 Boateng évidemment est trop vieux maintenant,
16:30 à la bas il est au Réal.
16:31 - Ils ont perdu en qualité.
16:33 - Exactement.
16:34 - Pour moi ce soir, tu joues à 10 aussi.
16:37 - Tu joues à 10 pour moi, Paulo.
16:39 - Tu joues au bootcamp, tu veux pas rentrer dessus,
16:41 mais c'est pas Lewandowski.
16:43 - Le Bayern qui évolue avec Choupo-Montigny avant-centre,
16:45 Leroy Sané qui, même si moi, au début de sa carrière,
16:49 j'avais un peu les yeux qui brillent,
16:50 mais mes yeux se sont fermés depuis longtemps sur lui, le pauvre,
16:52 il est ultra surcoté,
16:54 il est décevant, décevant, décevant, décevant.
16:57 Et il y a des jeunes joueurs allemands,
16:59 Paulo nous a tellement parlé depuis des années
17:01 de leur manque de caractère,
17:03 on est bien obligé de reconnaître qu'il a raison,
17:05 c'est vrai que ça manque cruellement de caractère.
17:08 J'adore le joueur vraiment,
17:10 mais même Kimmich, je trouve que...
17:12 - Oui, mais voilà, ça c'est un truc, parce que...
17:14 - Je trouve qu'il baisse un petit peu, tu vois.
17:16 - Mais oui, mais en plus c'est pas un 6.
17:18 - Par rapport à 2020 où il régalait avec Koretzka,
17:19 il écrasait tout le monde au milieu,
17:21 ils ont baissé, ils ont baissé.
17:22 - Et le Bayern, et ça c'est, à mon avis,
17:24 tactiquement, c'est une question qui existe en Allemagne
17:26 depuis 2 ans, 2 ans et demi,
17:27 en fait depuis que le Bayern ne gagne plus,
17:29 depuis 2020, 2021, etc., la fin de Flick.
17:32 Kimmich n'est pas un numéro 6.
17:35 Rodri, c'est un numéro 6.
17:37 Aurel, il y a des grands numéros 6.
17:39 À Liverpool, il gagne avec des grands 6.
17:41 Le Bayern, le fait d'avoir toujours ses équipes portées vers l'avant
17:45 avec Kimmich, Koretzka,
17:46 ben il y a des trous derrière quand même.
17:48 Et il y a des...
17:49 En Allemagne, on le dit depuis longtemps,
17:51 c'est-à-dire que si tu veux construire une nouvelle équipe babaroise
17:54 où tu as envie qu'il soit compétitif en Ligue des Champions,
17:57 je sais pas ce que ce duo Kimmich-Koretzka doit devenir.
18:02 - Non, mais ce duo a été très fort en impact,
18:05 en classe aussi,
18:07 parce que Kimmich, en 2020, il régale,
18:10 et Koretzka mettait un impact qu'il n'y met plus.
18:12 Mais c'est sûr que quand j'ai entendu Kimmich,
18:14 notamment après la Coupe du Monde,
18:15 et j'ai un peu pensé à toi, Polo,
18:17 parce que quand il a dit
18:19 "je sais pas si je me remettrais de cette défaite",
18:21 enfin bref, il a un peu couiné,
18:22 je me suis dit "il croise Polo, il va lui coller une paire de gifles".
18:24 Et lui dire "que ce que c'est que cette attitude-là ?
18:26 T'es babarois ou t'es pas babarois, au nom de Dieu ?"
18:29 - Non, mais c'est un vrai problème,
18:31 et c'est un vrai problème sur l'évolution du football,
18:33 parce qu'on a longtemps parlé d'un jeu allemand,
18:36 et notamment Bayern, des décennies,
18:38 des dernières années,
18:40 version "Handy Flick" où c'est trop offensif,
18:42 où il y avait des trous derrière, etc.
18:44 À la base, Boateng, encore une fois, ils ne sont plus là.
18:46 Donc c'est à la jeune génération de Lille
18:48 qui progresse énormément.
18:50 Une première partie de saison compliquée,
18:51 la deuxième est nettement meilleure,
18:52 où Pamecano a été excellent,
18:54 et puis ce plan de complet,
18:55 parce que c'est le très très haut niveau
18:56 contre Manchester City,
18:57 où tu peux pas jouer comme ça,
18:59 parce que tu te rends compte que finalement,
19:01 sur ces équipes-là,
19:02 encore une fois, même si je pense que City est,
19:04 j'ai pas envie de dire largement supérieur au Bayern,
19:06 mais il y a quelque chose.
19:07 Le Bayern d'aujourd'hui,
19:08 me fait penser à beaucoup d'équipes des années 80.
19:10 Le football est plus complet.
19:11 Les gars, Julien est là,
19:13 un autre Julien, supporter de City, bonsoir.
19:15 Oui, bonsoir à toute l'équipe,
19:16 un plaisir de passer dans l'émission,
19:18 une fois de plus,
19:19 j'étais passé plusieurs semaines derrières
19:20 lors de la campagne de City.
19:22 Ah, ça court pas les rues,
19:24 les gars de City, c'est pour ça,
19:25 il n'y a que toi en fait.
19:27 Ça fait 15 ans qu'on se parle,
19:28 et à chaque fois tu me dis ça.
19:30 C'est parce qu'il n'y a que toi en 15 ans, mon vieux.
19:32 Est-ce que cette année, c'est la mode ?
19:34 Écoute, les gars,
19:36 vous savez que je suis humble,
19:37 j'étais en apnée toute la journée,
19:38 j'étais en apnée la semaine dernière,
19:40 parce que justement,
19:41 je connais l'histoire de mon club,
19:43 et je ne m'enflamme jamais,
19:44 je ne vends pas la peau de l'ours
19:45 avant de l'avoir tué, par principe,
19:47 parce que j'ai presque eu tendance à le faire
19:49 jusqu'à la 80e du match
19:50 contre le Real l'année dernière,
19:51 où d'ailleurs, j'ai pas appelé l'émission,
19:53 parce que c'est le fauteuil de psy,
19:54 de laughter que j'aurais besoin ce soir-là,
19:56 tellement j'ai été dépité de cette soirée.
19:59 Donc oui, cette année, les gars,
20:01 je pense qu'il y a quelque chose d'une puissance,
20:03 j'entendais Polo, ce grand Polo,
20:04 d'ailleurs un plaisir de partager l'antenne avec lui ce soir,
20:08 de l'entendre dire qu'il y a une force incroyable
20:11 autour de City,
20:12 moi je vois tous les matchs,
20:14 je n'ai jamais vu une telle force collective.
20:17 Tout le monde est au diapason,
20:19 Diaz, même Ake, il en a fait un latéral,
20:21 alors que moi, j'ai connu Défenseur Central,
20:23 plutôt à la base,
20:24 il est énormissime, Stunt, il en a fait,
20:26 un joueur monstre ces derniers temps.
20:28 Alors je ne vous cache pas qu'après la Coupe du Monde,
20:30 j'ai eu un petit doute pendant un mois,
20:32 parce que De Bruyne était un peu moins bien,
20:34 et quand De Bruyne est moins bien,
20:36 j'ai l'impression qu'on est un petit peu trop De Bruyne dépendant,
20:39 alors que Julien ne dira pas le contraire.
20:41 Mais là, ce soir, De Bruyne est un petit peu en dedans,
20:45 mais comme Daniel a dit,
20:46 la base qui fait un moment donné,
20:47 j'ai l'impression que j'ai une équipe clinique de tueurs,
20:50 qui n'est plus là pour jouer.
20:52 L'année dernière, on doit mettre 8 buts au Réal à l'année.
20:55 8 buts, on en met 4.
20:57 Cette année, si on est dans la même configuration,
21:00 on leur mettra les 8 buts,
21:01 parce qu'on a Erling Haaland devant,
21:04 le gars que j'attendais depuis des années.
21:06 Donc moi, je me dis, quand je vois ça,
21:09 tous les voyants sont en vert.
21:10 Mais par contre,
21:11 et là où je vais être une fois de plus dans la peau
21:14 du supporter humble de City,
21:16 je me rappelle très bien de ce que Lionel m'avait dit,
21:18 l'année dernière, avant le match contre City,
21:20 il m'a dit "t'es confiant ?"
21:21 J'ai dit "oui Lionel, je suis confiant",
21:23 mais par contre,
21:24 si le Réal fait basculer le match
21:26 dans une dimension un peu parallèle,
21:28 genre la remontada, on est mort.
21:30 Sauf que justement les gars,
21:32 on a appris l'année dernière.
21:33 On a appris de ce qui s'est passé,
21:35 et justement, je me dis que cette année,
21:37 tous les voyants sont verts, c'est notre année.
21:39 Je ne sais pas ce que vous en pensez,
21:40 mais vraiment, moi je le vois comme ça.
21:42 Écoute, avec le Réal,
21:43 moi je me garderai de ces propos-là,
21:46 parce que chaque année, il nous étonne.
21:49 L'année dernière a beaucoup marqué les esprits
21:52 sur les trois tours qu'ils ont passé jusqu'à la finale.
21:55 Donc, si je suis City, je me dis
21:58 "oui, c'est bon, ça va tourner, c'est nous,
22:00 on est au top, mais contre le Réal,
22:02 il ne faut jamais, il ne faut pas trop s'avancer."
22:05 Mais je suis d'accord.
22:06 Je suis complètement d'accord.
22:07 C'est pour ça que je vais rester humble
22:09 jusqu'au bout, jusqu'à la finale,
22:12 parce que de toute façon,
22:13 j'ai l'habitude de me faire chambrer.
22:14 Vous savez qu'on aime un club comme City
22:15 depuis plus de 20 ans maintenant,
22:17 l'époque Kegan dans les années 2000.
22:19 Quand on aime ce club,
22:21 on a eu l'habitude de se faire chambrer,
22:23 et donc, voilà, j'ai l'habitude.
22:24 Mais clairement...
22:26 C'est quand même la première fois que tu commences,
22:28 tu sens le...
22:29 Allez, t'as le nez carrément sur la finale, là.
22:32 Mais ouais.
22:33 C'est sûr qu'ils sont peut-être à la Carrefour.
22:35 L'année dernière, ils avaient le nez sur la finale
22:38 jusqu'à la 80e du match retour.
22:40 Oui, mais là, avec tout...
22:43 Je ne sais pas, t'as l'impression
22:44 qu'ils maîtrisent beaucoup plus les débats.
22:46 T'as l'impression...
22:47 Je ne sais pas.
22:48 Enfin, moi, j'y crois plus, cette année aussi, pour City,
22:51 que l'année dernière.
22:53 Il y a Allende, il y a tout ça.
22:56 Mais l'année dernière, ils sont exceptionnels contre le Real.
22:59 L'année dernière, c'est exceptionnel.
23:00 À part...
23:01 Voilà, ils sont exceptionnels.
23:03 Les 10 dernières minutes à l'aller et au retour,
23:05 et encore, au retour sur les 3 dernières minutes.
23:07 Mais cette année, je les trouve beaucoup plus en maîtrise.
23:09 Les gars, quand Marès marque au Real l'année dernière,
23:11 pour moi, il n'y a plus de match.
23:12 C'est terminé, c'est fini.
23:13 À la 80e, je suis dans un bar entouré de Madrilen,
23:16 avec mon maillot de City, seul au monde, comme d'habitude.
23:18 Je regarde mon pote, je dis "Bon, allez, on commence à se détendre".
23:21 Et là, il me fait "Ouais, je pense que ça devrait le faire".
23:23 Et là, bing, pam, bing, au revoir, terminé.
23:26 Donc voilà.
23:27 On n'est pas à l'abri de ça, encore une fois,
23:29 mais écoute, c'est le Real.
23:31 C'est le Real.
23:32 C'est le Real, mais je pense qu'on va avoir les plus...
23:34 Et vous savez ce que je disais tout à l'heure ?
23:35 Je parlais de ça avec mes copains.
23:36 Quand il y a l'avantage, les matchs retour à City, cette année ?
23:39 Oui, oui, tout à fait.
23:41 Allez, on va prendre ça comme un avantage supplémentaire.
23:43 Et attends, Daniel, j'ai une dernière chose.
23:45 Je t'entendais parler de Naples, hier.
23:47 Le Real, à l'extérieur.
23:48 C'était décevant, etc., par rapport à la saison.
23:50 Un peu comme Benfica.
23:52 Parce que moi, je suis vraiment bien le foot à ce niveau-là.
23:54 Et ces deux équipes-là m'ont beaucoup déçu sur l'écart.
23:59 Et en fait, est-ce qu'à ce niveau-là,
24:02 finalement, ce ne serait pas l'expérience avant tout ?
24:05 Et moi, j'estime que dans la vie,
24:07 plus on se prend des claques, plus on apprend.
24:09 Mais non, non, ça ne marche pas trop avec le Milan et l'Inter.
24:13 Méfions-nous de ces tartes à la crème.
24:15 Milan et Inter ont zéro expérience.
24:17 Ils n'étaient pas à ce niveau depuis des années.
24:19 Si véritablement se prendre des claques dans la tronche,
24:21 ça permet de se relever,
24:22 alors le PSG aurait gagné la Ligue des Champions depuis un moment,
24:24 vu les tartes qu'ils ont prises dans la tronche.
24:26 Excuse-moi, la première...
24:30 Ils ont pris leur première tarte dans la gueule sur le Chelsea 3-1 2-0.
24:34 Dans la juge, Daniel.
24:36 La différence, Daniel, c'est que le PSG,
24:38 à chaque fois qu'ils se sont pris des tartes, ils ont tout changé.
24:40 Ils ont changé les entraîneurs, ils ont changé la City.
24:44 Ils ont changé les joueurs, Lionel ?
24:46 Oui, ils ont changé les joueurs.
24:47 Tu rigoles ou quoi ?
24:48 Ils ont toujours gardé la même ossature de losers.
24:50 De quoi tu parles, voyons ?
24:51 L'effectif a quand même bougé beaucoup plus qu'à City, quand même.
24:54 Non ?
24:55 L'ossature, ça a été la même qui a pris les tartes pendant des années.
24:58 L'effectif du PSG...
24:59 Le Martinho, Gerrardi, Thiago Silva, pendant des années, ils ont été là.
25:02 Mais là, ils ne sont plus là, ils ne conduisent plus.
25:05 Contre le Barça, contre Manchester, c'était les mêmes.
25:07 Moi, je trouve qu'il y a beaucoup plus de constantes, et notamment sulbants, déjà,
25:10 ne serait-ce que là-dessus.
25:11 Mais non, mais pas du tout.
25:12 Non, je me trompe ? Ah bon, d'accord.
25:14 J'avais l'impression que Guardiola, il reste un petit peu plus que les entraîneurs du PSG.
25:18 Je remercie Julien au 32-16, et j'aimerais qu'on accueille Samuel, qui est supporter du Bayern.
25:22 Salut Samuel.
25:23 Après, il faut reconnaître les trucs, Daniel.
25:24 Salut, salut l'équipe, salut l'acteur.
25:26 Bon, salut Samuel.
25:27 Je suis supporter du Bayern et de l'OL, moi. Je suis supporter des deux.
25:31 D'accord, très bien, si tu veux.
25:33 C'est le même combat, c'est les mêmes présidents, c'est la même gestion.
25:37 On est servi de la même manière.
25:39 À l'époque, dans l'after, on n'aurait pas accepté ce genre de choses.
25:42 Un gars qui soutient deux clubs comme ça, et qui en rigole en plus.
25:46 C'est là qu'on y vit, Daniel.
25:48 Nous, ça ne nous fait pas rigoler.
25:49 C'est vrai que c'est mon anniversaire, que j'ai pris un an de plus, mais bon, quand même.
25:52 C'est dur en temps.
25:54 Ça te va bien.
25:55 Non, mais moi, ce soir, il y a un truc qui m'a choqué.
25:58 Alors, déjà, respect à Manchester City, parce que, bon, perdre contre une équipe comme ça,
26:02 c'est juste normal, quand ça joue aussi bien en face.
26:06 Et ensuite, il y a quelque chose qu'il faut dire.
26:08 Vous avez souligné tout à l'heure le niveau de la charnière centrale du Bayern.
26:11 Mais en fait, sur les deux matchs, si le Bayern, ils en prennent quatre, c'est trois pour Roubaix-Mécano.
26:16 Moi, il ne faut pas me...
26:18 Il faut être très honnête, on regarde les actions.
26:20 Il est clairement passé à côté des deux matchs, oui.
26:22 Il est très mauvais.
26:24 La glissade ce soir, extraordinaire.
26:26 Et en équipe de France, il passe aussi à côté de son match, une ou deux fois.
26:30 Bon, je n'ai pas l'impression qu'il ait les épaules pour être titulaire indiscutable dans cette équipe.
26:36 Et ensuite, aujourd'hui, le Bayern, pour moi, ils n'ont plus les épaules pour aller chercher une Ligue des Champions.
26:41 Et de toute façon, pour moi, ils ne faisaient pas partie des favoris,
26:44 parce qu'il leur manque un vrai tueur et des vrais mecs ultra expérimentés de la gagne.
26:49 Je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il n'y a plus la Grinta qu'il y avait avant.
26:52 C'est ce qu'on a dit tout à l'heure, il y a un défaut de taulier, il n'y a pas d'avant-centre.
26:56 Et une défense un peu faiblarde, effectivement,
26:59 quand tu passes de Neuer à Sommer, même si c'est un bon gardien,
27:02 ce n'est pas la même en termes de leadership.
27:04 La charnière centrale, elle est forte sur le papier, mais il n'y a pas beaucoup...
27:09 Oupa Mekano, il fait une super saison. Il se rate dans ce quart de finale.
27:13 Mais Polo, le Bayern, ça ne peut pas se contenter de ça, tu sais bien.
27:17 Mais il a quel âge ? Moi, il a 24 ans, c'est-à-dire que moi, je leur laisse le temps de d'arriver.
27:21 De Liert, il a eu six mois extrêmement compliqués, il était en train de devenir le boss de la défense.
27:27 Tu sais que de Liert, il faut faire attention, Polo.
27:29 La Juve, ça ne s'est pas bien passé. Il arrive au Bayern, c'est OK, oui, il s'installe,
27:37 mais je ne trouve pas qu'il soit absolument rayonnant.
27:40 Tu sais, il y a des joueurs, on est dans une époque où les joueurs nous apparaissent éclatants assez vite.
27:48 Ils font six mois, une saison. La régularité, ce n'est plus réellement une tendance.
27:53 Il y a des joueurs qui vont, qui viennent, qui sont à la mode pendant un moment.
27:57 Je crois que l'expression "tout va très vite dans le football" n'a jamais été aussi vraie.
28:01 Je suis sûr qu'aujourd'hui, on aurait beaucoup de mal, notre fameux jeu des chapeaux,
28:06 à trouver des défenseurs centraux complètement irréprochables.
28:10 Et d'ailleurs, on va regarder les demi-finalistes de la Ligue des champions,
28:16 donc le gratin du football mondial.
28:18 Bon, je ne suis pas sûr que comme ça, sur le papier, au début de l'année,
28:21 tu aurais mis 2+2, les quatre défenseurs des deux équipes de Milan parmi les meilleurs défenseurs en Europe.
28:28 Idem pour les milieux de terrain ou les attaquants.
28:30 Il y a des bons joueurs, mais pas forcément ceux qu'on cite en premier.
28:34 Tu sais que Polo, il est dans le même cas que nous, il est dans la même galère que nous.
28:37 Il ne reste plus qu'un club. Il est en vacances, j'allais dire.
28:41 J'allais dire, il est en vacances, non ?
28:42 Non, allez voir Cousines demain quand même.
28:44 Ça ne compte pas, ça.
28:46 Je peux t'assurer que l'union Saint-Gilloise, le match qu'ils ont fait à l'aller, c'est assez...
28:50 Moi, je suis sous le charme.
28:52 C'est peut-être l'équipe de l'année dans le football européen.
28:56 L'union Saint-Gilloise qui va peut-être gagner le championnat belge et qui est en carte...
29:01 Il y a un petit club avec un tout petit budget.
29:02 Exactement, mais c'est assez impressionnant.
29:04 Avec Boniface devant.
29:05 Très très bon joueur.
29:06 Boniface devant, oui.
29:07 Alors que Julien, lui, il reste 13 clubs.
29:09 22.
29:10 Moi, je vais gagner les trois, je vous l'ai annoncé, mais je vais vous le répéter.
29:13 Je vais gagner City, United et West Ham.
29:15 Les trois, on fait...
29:16 Mais ce soir, c'est vachement intéressant, c'est peut-être une passation de pouvoir.
29:19 Ça faisait quatre ans, je crois, ou quatre ans et demi, que le Bayern était numéro un en classement UFA.
29:23 Ce soir, je crois qu'officiellement, City leur passe devant.
29:27 Devient le nouveau club numéro un.
29:29 Et puis on prendra le temps la semaine prochaine sans doute de refaire un petit mini-bilan Tourelle
29:32 qui en fait, au final, depuis qu'il est arrivé, n'est pas bon, Paulo.
29:35 Je ne sais pas si c'est lui le problème, je ne suis pas sûr que ce soit lui en fait.
29:39 Disons le très clairement et rapidement en dix secondes.
29:42 Si, pourquoi est-ce que le Bayern prend Tourelle ?
29:45 Parce qu'ils savent très bien que s'ils ne le prennent pas maintenant, ils ne l'auront pas cet été.
29:48 Donc ils sont prêts pour travailler sur le long terme maintenant.
29:51 C'est exactement ça.
29:52 Mais il aura du boulot parce qu'il y a un recrutement qui doit être fait quand même.
29:55 Ils se sont plantés avec Sadio Mane.
29:58 Il change quelque chose au Bayern dans l'arrivée du recrutement ?
30:00 La séduit de Leroy Sané, c'est un échec, je ne pense pas que ce gars soit fait pour le top niveau.
30:05 Samuel n'en a pas parlé, mais il y a quatre, cinq joueurs à prendre dans cette équipe.
30:09 Il y a toujours un problème, un gros point d'intégration, c'est ça, les mythiques.
30:12 Le directeur sportif.
30:13 Merci les gars.
30:14 C'est fini.
30:15 Là, l'autre quart de finale de retour, opposé donc l'Inter à l'Enfica, 3-3 qualif' de l'Inter.
30:20 La demi-finale 100% italienne, 100% milanaise.
30:22 Et là, ça y est, c'est fait, le retour de ces deux clubs qui ont fait l'histoire des Coupes d'Europe, mine de rien.
30:30 Tu te souviens le petit côté absurde qu'il y avait eu dans la dernière fois et la seule fois que c'est arrivé,
30:36 quand ces deux clubs se sont affrontés en demi-finale en 2003 ?
30:39 C'est à l'époque, le but à l'extérieur existait encore.
30:42 Il y avait le score de l'aller-retour à effet 0-0 et 1 partout.
30:46 Et Milan s'était donc qualifié.
30:48 Mais pourquoi je dis que c'était un petit peu absurde ?
30:50 Parce qu'il n'y a pas de domicilé d'extérieur, puisque c'était dans le même stade.
30:54 Ben si, avec...
30:56 Tu reçois à 2h00.
30:57 Merci Lionel !
30:58 Non mais c'est ça !
30:59 Oui, on sait bien que...
31:00 Mais c'est ça, mais pourquoi ?
31:01 Mais donc ça n'avait tenu qu'à un tirage au sort, c'est ça que je veux dire.
31:04 C'est le fait qu'on avait dit le match allé, c'est à l'Inter 0-0, plutôt l'inverse.
31:08 A Milan 0-0, le match retour c'est à l'Inter, mais en fait c'est sur la même pelouse, dans le même stade.
31:12 Ils avaient leur vestiaire habituel.
31:14 Donc le côté domicilé extérieur ne comptait que pour le nombre de supporters.
31:18 Le nombre de supporters, oui.
31:19 Oui voilà.
31:20 Mais c'était un truc, je me souviens à l'époque, qui...
31:23 Je sais pas, ça m'avait...
31:24 Enfin, je me sous-souvenu de cette scène qui était un petit peu...
31:27 Pas grotesque, quoi, mais un petit peu originale quand même.
31:30 0-0, 1 partout pour deux équipes qui jouent dans le même stade.
31:33 Ben là, il n'y a plus la règle du but à l'extérieur.
31:35 Là, c'est l'Inter qui reçoit en premier, je pense.
31:36 Mais là, on s'en fout, c'est la même.
31:38 Là, pour le coup, là vraiment, sans règle du but à l'extérieur,
31:41 là, on se fout de savoir si le match est allé d'un côté ou de l'autre.
31:44 Je sais pas si on s'en fout.
31:45 Ben pourquoi ?
31:46 Je sais pas, non, parce que peut-être que l'Inter peut prendre plus de devant si jamais,
31:53 par exemple, ils sont obligés...
31:55 Oui, il peut toujours y avoir une dimension de calcul.
31:57 Parce qu'on a vu que c'est une équipe qui joue en contre, que voilà.
32:00 Sans compter...
32:01 Le but à l'extérieur était énorme et je regrette d'ailleurs ce but à l'extérieur.
32:07 Je regrette tous.
32:08 Johan Crochet, là ! Salut Johan !
32:10 Salut Gilbert, salut Lionel, au gourrit Daniel Lyon, et bonsoir à toutes et à tous.
32:14 Merci, merci Johan.
32:16 Je vais lui tirer les oreilles après.
32:19 Et juste pour info, c'est Milan qui reçoit le premier match le 10 mai,
32:23 et l'Inter qui ensuite reçoit le 16 mai.
32:25 Ben comme en 2003, alors. C'est ça, je crois, le tirage.
32:28 Et pour info, je ne sais pas si vous vous souvenez,
32:30 mais l'arbitre du match retour en 2003, c'était Gilles Vestiaire.
32:34 Ah non, je ne me souvenais pas du tout.
32:36 Et d'ailleurs, à la fin du match...
32:38 Il avait été coincé dans le vestiaire par Lucio Hernandez.
32:40 Il avait eu une grosse pression des joueurs de l'Inter,
32:45 et un tête-à-tête avec Martins notamment, qui était assez...
32:48 Oh bah Femi Martins !
32:50 C'est lui qui marque au match retour.
32:52 Bien sûr, t'as raison.
32:55 Oui, c'était dans le parking que Luiz avait coincé Gilles Vestiaire avec la bagnole.
32:58 Oui, pas dans le vestiaire, pardon.
33:00 Bref.
33:01 Bon, tout à l'heure, Léonel nous disait tout de même,
33:04 prendre trois vues à la maison, c'est ça ?
33:08 Parce qu'ils ont lâché.
33:09 Ils ont lâché, ils ont pas été inquiétés en fait.
33:12 Ils ont géré.
33:14 Ils ont lâché complet, c'est pour ça.
33:16 Non franchement, on s'en fiche totalement,
33:18 parce qu'à 3-1, ils ont clairement levé le pied.
33:21 Je suis pas sûr que Simone Izagny ait beaucoup aimé quand même.
33:24 Honnêtement, à la fin du match, il en avait rien à faire.
33:27 Il était content d'être en demi-finale.
33:29 Et en plus, il disait à la fin du match,
33:31 j'ai du mal à y croire parce que je vois pas au moment où il s'arrête,
33:34 mais il dit que ses joueurs lui ont dit
33:36 qu'ils avaient entendu un coup de sifflet
33:38 et qu'il s'était arrêté sur l'action, etc.
33:40 Je vois pas trop ça sur le troisième but, mais bon, pourquoi pas.
33:43 Mais sinon, est-ce que, comme je le disais tout à l'heure,
33:47 tu es d'accord avec moi quand je dis que
33:49 si on envisageait une qualif de l'Inter, ok, pourquoi pas,
33:53 mais pas aussi sereinement que les deux matchs qu'on a vus ce soir.
33:57 En une semaine, pardon.
33:59 - Mais quelle est la part du mérite de l'Inter,
34:01 quelle est la part du démérite de Benfica, en fait ?
34:04 C'est surtout ça, parce que Benfica,
34:06 c'est Nico Villas qui en parlait en avant-match.
34:08 Ça tourne plus, en fait.
34:10 Et sur les deux matchs, on le voit clairement.
34:12 C'est que le jeu très énergivore,
34:14 avec beaucoup de mouvements, beaucoup de dynamisme, etc.
34:17 On ne le voit plus du tout.
34:19 - Un peu comme Napier, les deux équipes qui étaient des outsiders
34:22 qu'on aimait beaucoup se sont arrêtées en quart.
34:24 - C'est vrai.
34:26 Alors évidemment que l'Inter a poussé Benfica aussi
34:29 à être moins dominant, à être moins beau,
34:33 quelque part, esthétique dans son jeu.
34:36 Mais bon, honnêtement, je trouve que sur l'ensemble des deux matchs,
34:41 il n'y a vraiment pas grand-chose à dire.
34:43 - Je ne sais pas comment tu l'as vécu, Toaillot,
34:46 mais j'ai trouvé qu'à chaque fois que les interistes faisaient une contre-attaque,
34:49 pendant que les benficistes avaient plus la maîtrise,
34:54 on se disait "ça y est", ils se prenaient une contre-attaque
34:56 et tout d'un coup, derrière, Benfica avait très très peur
34:59 et s'arrêtait de jouer.
35:01 - Ils étaient vite déstabilisés.
35:03 Quand l'Inter mettait en route quelque chose,
35:05 c'est vrai que assez vite, ils trouvaient des ouvertures,
35:07 ils trouvaient des possibilités de contre.
35:09 - Attention, elles sont très très dangereuses.
35:11 - Je ne parlerai pas de Barrella,
35:13 qui est un milieu de terrain...
35:15 - Je savais que tu allais la faire, Daniel.
35:17 - Qui est donc un milieu de terrain.
35:19 Mais peu importe que tu le saches ou pas,
35:22 quand je vais le faire,
35:24 ce n'est pas parce que tu le sais que je ne le dirai pas.
35:26 - Mais bien sûr, il t'a raison de le faire.
35:28 - Il y a des bons milieux de terrain en Europe.
35:30 - Bien sûr, bien sûr.
35:32 - Et Barrella est un très très bon milieu de terrain,
35:34 qui en plus met de belles frappes.
35:36 - Benfica avait O'Damendi, qui a vraiment coupé pas mal de contre-attaques
35:38 par sa science du placement, de l'anticipation,
35:40 parce que je trouve qu'ils ont explosé au milieu de terrain totalement.
35:44 Et sur les côtés, ils ont été en...
35:46 - DiMarco était bon ce coup-ci.
35:48 - Pourquoi ce coup-ci ?
35:50 - Parce que la semaine dernière, je n'ai pas trouvé de choix.
35:52 - Il peut ne pas être bon à chaque match, mais honnêtement,
35:55 moi j'adore ce piston.
35:58 Moi j'aime beaucoup ce joueur,
36:00 j'aime beaucoup ce qu'il apporte.
36:02 - Il a une qualité de pied que tu vois assez rarement chez des défenseurs.
36:05 - Ah oui, le mec il est capable de frapper, de centrer, il va vite.
36:08 Moi j'adore ce joueur.
36:10 - Attention sur Koufran, de son côté, il est très très fort, Koufran direct aussi.
36:13 C'est un super joueur.
36:15 Son plus gros défaut pour moi, je trouve,
36:17 c'est qu'il ne dure jamais 90 minutes.
36:19 En fait, à la 60-70ème, il explose totalement.
36:22 Et la chance de l'Inter, c'est qu'ils ont Gossens derrière,
36:26 donc c'est pas trop mal.
36:28 Mais pour le très haut niveau, je me demande si DiMarco a cette capacité.
36:32 Comme il a un jeu qui est, je le répète, très énergivore,
36:35 et qui se dépense beaucoup, qui fait beaucoup de courses vers l'avant,
36:38 en contre-attaque, mais aussi pour aller presser haut,
36:40 au bout de la 70ème, t'es certain que tu dois le remplacer,
36:43 et que c'est un changement qui est prévisible et prévu très rapidement.
36:46 Mais au-delà de ça, c'est vraiment un super joueur,
36:49 et même pour la nationale, il y a des postes où il y a des problèmes,
36:52 mais côté gauche, entre Spinazzola et DiMarco, ça marche.
36:56 - Deux sacrés pistons. - Ouais, ça marche.
36:59 - Club Italien en finale, on en aura un.
37:01 C'est la juve le dernier, si je dis pas de bêtises.
37:04 - Ouais, contre le Real. - La fois d'avant, c'était encore la juve,
37:06 qui avait aussi perdu. - Contre le Barça.
37:08 - 2015, Barça, et ça doit être 2017, Juve.
37:12 - Et la dernière victoire, c'est l'Inter de Mourinho.
37:14 - C'est ça, 2010. - Qui sera favori en demi, Johan ?
37:18 - Alors là, c'est impossible à dire.
37:21 - Alors, t'as la réponse de Norman, qui te dit qu'il y a jamais de favori dans les derbies,
37:25 quel que soit le derby d'ailleurs.
37:27 Et moi, je vois quand même le Milan un peu plus costaud,
37:32 et un peu plus maître de ce qu'ils font sur le terrain, que l'Inter.
37:35 Mais attention, l'Inter a beaucoup de qualité pour leur poser des problèmes,
37:39 notamment sur les côtés, avec ces fameuses transitions qui vont très très vite.
37:44 Il faudra voir aussi les choix d'Inzaghi, parce que Borzovic, là, ce soir,
37:48 fait vraiment un sale match, je trouve.
37:50 - Ils ont pas de suspendus ?
37:52 - Non, ça c'est la bonne nouvelle, c'est qu'il y avait pas mal de joueurs,
37:55 Dzeko, Lautaro, Bastoni, Di Marco, qui étaient sous le coup d'une suspension, l'Inter.
37:59 Et il y aura pas de suspendus, donc ça c'est la bonne nouvelle.
38:02 Mais ça va être une... Honnêtement, là, les trois semaines qui vont arriver,
38:07 à Milan, ça va être d'un gris, parce que...
38:11 - Et à la Gazeta de l'Eosport, ça va être la fête, ils vont plus savoir quoi faire.
38:14 - Là, il y a le champagne, Daniel, il y a une réunion, là, champagne...
38:16 Je sais pas s'ils vont réussir à sortir un journal demain, mais...
38:19 - C'est le journal de Milan, c'est... - Clairement.
38:22 - Il y en a beaucoup qui vont te préciser, c'est même plutôt le journal de l'Inter
38:25 que de Milan, enfin, que de Milan la ville.
38:27 - En tout cas, effectivement, c'est le journal de Milan,
38:30 mais dans la rédaction, c'est un peu partagé, quoi.
38:33 Mais peut-être plus l'Inter, je sais pas. J'avoue que je sais pas.
38:35 - Et surtout, vraiment, c'est...
38:37 Alors, on va beaucoup repasser les matchs de 2003, la demi-finale,
38:40 on va repasser aussi le quart de finale de 2005,
38:42 parce que deux ans après, cette demi-finale,
38:44 ils s'étaient retrouvés en quart de finale,
38:46 et c'est là où ça dégénère, où Dida prend un fumigène sur l'épaule,
38:49 que le match est d'abord arrêté, que l'arbitre envoie tout le monde au vestiaire,
38:52 que finalement, ils reprennent, mais des fumigènes retombent.
38:55 Le match est définitivement arrêté à 1-0 pour Milan,
38:57 et l'Inter prend 3-0 sur tapis vert, finalement.
39:00 Donc, il y a plein d'histoires autour du derby de Milan,
39:03 même en Ligue des Champions.
39:05 Donc, ces trois semaines qui vont être incroyables,
39:07 et en plus, j'ai regardé le calendrier, quand même.
39:09 Rendez-vous compte, le calendrier de l'Inter, là,
39:11 juste pour faire très rapide. Prochain match, Empoli, donc ça va.
39:14 Mais derrière, il y a demi-finale, retour de la Coupe d'Italie contre la Juve,
39:17 la Lazio, respiration contre les Las Verones,
39:20 et derrière, il y a Roma, Milan, Sassolo, Milan, Naples, Atalanta, Torino, pour terminer.
39:24 - Et la demi-finale, c'était quoi ? Match nul, non ?
39:27 - En quelle année ?
39:28 - Non, là, contre la Juve.
39:30 - Ah ! La 2e Coupe, oui, c'était match nul.
39:32 - Lionel, tu t'es endormi ou quoi ?
39:33 - Match allé.
39:34 - Ouais, un partout, ouais.
39:35 - Pourquoi tu poses cette question ? Tu le savais, toi ?
39:37 (rires)
39:39 - Un partout, avec le pénaliste, et un pour la fin, Lionel, c'est vrai.
39:42 - T'es arrivé comme un cheveu sur la soupe,
39:43 et Yohann, il a pas compris ce que tu voulais dire, franchement.
39:45 - Ah ouais, non, je me disais, mais 2005, 2005, on parie, quoi.
39:48 - En quelle année ?
39:49 - Ouais, c'est ça.
39:50 - Voilà.
39:51 - Non, un partout, c'est ça.
39:52 - Mais c'est bien pour le foot italien, parce que ça va faire une belle vitrine,
39:56 il faudra juste que les deux matchs soient à la hauteur,
39:58 qu'il n'y ait pas de débordements en tribunes,
39:59 qu'il n'y ait pas de dingueries comme ça a eu lieu en 2005.
40:01 - Mais oui.
40:02 - Mais sinon, c'est une vraie belle vitrine pour le foot italien.
40:04 - Et ça, on sait que ça peut arriver, parce que ça va être...
40:06 Entre l'enthousiasme d'avoir ces deux équipes à ce niveau de compète,
40:10 que ce soit dans un derby,
40:12 oui, il va falloir qu'ils soient forts pour éviter les débordements, ça va.
40:15 - Beaucoup de... Il faudra beaucoup de messages.
40:18 Je pense que les deux clubs vont prévoir ce truc-là
40:21 et qu'ils vont organiser des messages, des joueurs qui vont prendre la parole, etc.
40:25 Parce que personne n'a envie de revoir ce qu'on a vu en 2005,
40:28 qui était une absurdité incroyable.
40:30 Et donc là, il faudra se montrer beaucoup plus intelligent qu'en 2005, clairement.
40:34 Sous-titrage Société Radio-Canada
40:36 [SILENCE]

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