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00:57 On est une grande famille, on est quatre frères.
01:01 J'ai trois grands frères, je suis né à Grenoble le 15 juillet 2001.
01:05 J'ai grandi avec le foot à la maison.
01:08 Mes trois grands frères ont joué au foot, mon père c'est un mordu de foot.
01:11 J'ai grandi avec l'amour du Maroc de par mon père.
01:18 Mais je suis algérien aussi de par ma mère, ça pas beaucoup le savent.
01:21 Je suis les deux et j'ai un attachement aussi important à l'Algérie
01:24 parce que la famille avec laquelle j'ai grandi c'est la famille du côté de ma mère
01:28 qui vit avec moi, qui a vécu avec moi à Grenoble.
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01:34 Mes parents avaient conscience que l'école c'était la clé de la réussite.
01:40 C'est aujourd'hui le moyen le plus sûr d'avoir un avenir, concret et sûr.
01:46 J'ai toujours été suivi et puis poussé par mes parents d'être un élève sérieux.
01:54 Mes parents ont toujours fait des sacrifices pour moi,
01:57 que ce soit des cours particuliers, ce genre de choses,
01:59 quand j'avais des difficultés plus jeunes.
02:01 Du coup, après avec le temps, c'est devenu aussi un objectif très important
02:05 et j'ai toujours été un élève sérieux.
02:07 J'étais un peu par moments turbulent parce que j'aimais bien bouger,
02:10 j'étais un peu une pile, mais j'ai toujours été un élève sérieux.
02:13 J'ai fait tout mes classes, j'ai jamais redoublé jusqu'au bac.
02:15 J'ai validé mon bac ES avec mention.
02:17 Après, je suis arrivé à un stade de ma vie où j'avais conscience
02:21 de mes capacités footballistiques, donc j'ai dû faire un choix.
02:25 Quand j'ai signé à Bourg-en-Bré, j'avais demandé à mes parents
02:28 de me laisser une année où j'arrêtais l'école.
02:31 A l'issue de cette année-là, si j'avais réussi à intégrer le groupe pro,
02:35 je continuais mon aventure et le rêve que j'avais de devenir professionnel.
02:38 Si ce n'était pas le cas, je serais rentré à Grenoble et j'aurais repris mes études.
02:41 L'histoire, vous la connaissez. Du coup, après, ça s'est bien passé.
02:44 Je suis content du choix que j'ai fait.
02:46 Mes parents sont rassurés à ce niveau-là. C'est le principal.
02:49 Dans la cour de récré, c'était toujours avec un ballon.
02:56 À la sortie d'école, c'était tout le temps ballon, ballon, ballon.
02:59 C'était vraiment une évidence.
03:03 C'est limite le foot qui m'a choisi.
03:05 Je n'ai jamais connu de centre de formation.
03:12 J'avais Lyon et Saint-Etienne aux alentours qui me faisaient rêver.
03:15 J'avais toujours le rêve d'y aller.
03:18 Avec le recul, je suis très content de ne pas forcément y être allé.
03:22 D'avoir grandi chez moi, d'avoir évolué à mon rythme.
03:25 Je pense que ça m'a permis d'être le joueur et l'homme que je suis aujourd'hui.
03:28 Je n'ai jamais eu la pression de mes parents.
03:30 Je n'ai pas eu cette pression.
03:32 Les parents m'imposaient de devenir footballeur.
03:34 Limite, c'était l'inverse. Fais des études, fais des études.
03:37 Le foot, c'est du plaisir.
03:39 J'ai eu cette chance-là d'avoir des parents comme ça.
03:42 J'ai toujours eu le rêve de gamin de me dire que j'ai envie de devenir professionnel.
03:51 J'ai envie de jouer dans des grands stades, de jouer à la télé.
03:54 J'ai envie de représenter mon pays, de représenter une sélection.
03:57 J'ai toujours eu ce rêve-là.
04:00 Mais ce n'était pas un rêve de gamin. Ce n'était pas concret.
04:04 Et quand je suis arrivé à mes 16 ans, ça m'est arrivé assez tard,
04:09 j'ai vraiment compris que j'avais quelque chose et que je pouvais faire quelque chose.
04:12 C'est à ce moment-là où je me suis vraiment dit là, par contre, il faut tout donner.
04:15 C'est à ce moment-là où j'ai eu le déclic.
04:17 Et j'ai fait tous les sacrifices qu'il fallait pour arriver là où je voulais arriver.
04:21 C'était assez sur le tard. C'est vrai que c'est assez sur le tard.
04:24 Comparé à d'autres joueurs, c'est assez sur le tard.
04:26 J'ai commencé le foot dans un petit club qui s'appelle l'AC Cessiné.
04:33 Aujourd'hui, c'est un club de R1. L'équipe première est en R1.
04:36 C'est le club qui est à côté de la maison.
04:39 J'ai fait jusqu'à mes 8 ans, j'étais là-bas.
04:42 Puis ensuite, à mes 9 ans, j'ai signé à Grenoble, qui était à l'époque en Ligue 1 ou en Ligue 2.
04:47 En Ligue 1, il me semble.
04:49 C'était le club de ma ville.
04:51 C'était mon rêve d'intégrer un grand club.
04:53 C'est ce que j'ai fait.
04:54 Un grand club.
04:55 C'était le grand club de la région.
04:57 C'est ce que j'ai réussi à faire à mes 9 ans.
04:59 Puis après, j'ai fait toutes mes classes à Grenoble.
05:02 De mes 9 ans jusqu'à mes 18 ans.
05:04 Jusqu'à mes 15 ans à Grenoble, c'était un peu mitigé.
05:10 Jusqu'à U15.
05:11 J'ai vécu une année catastrophique.
05:13 J'ai pas du tout joué.
05:14 J'ai beaucoup souffert de cette année-là.
05:16 C'est à ce moment-là que j'ai eu le déclic.
05:18 Après, à partir de U16, j'ai eu des coachs...
05:25 Je peux dire les noms ?
05:27 J'ai eu des coachs, notamment un qui s'appelle Salim Derbal.
05:31 En U16, il m'a redonné confiance.
05:33 Il m'a relancé.
05:34 Après une année U15 qui était catastrophique,
05:37 il m'a donné confiance.
05:38 Ça a été suivi par un autre coach qui s'appelle Koukou Tafer.
05:42 Il m'a donné encore sa confiance.
05:44 Il m'a surclassé.
05:45 Petit à petit, c'est ces deux coachs-là
05:47 qui m'ont redonné cette confiance en moi.
05:51 Ils m'ont fait prendre conscience que je pouvais faire quelque chose dans le foot.
05:56 Et derrière, j'ai pu signer à Bourg-en-Bresse.
06:01 Au début, c'était un projet jeune.
06:03 19 nasses, réserve.
06:04 Et si j'étais bon, je montais en équipe première.
06:06 Au bout d'un an, c'est ce que j'ai réussi à faire.
06:08 Je me suis imposé à Bourg-en-Bresse et je me suis retrouvé ici.
06:10 Je savais qu'il y avait un premier intérêt de Guingamp deux ou trois mois avant ma signature.
06:18 Ça ne s'est pas fait.
06:19 Deux ou trois mois après, ils sont revenus à la charge avec un intérêt concret.
06:25 Après avoir eu le coach au téléphone, j'avais plus de doute.
06:28 Je savais que c'était le club que je devais rejoindre.
06:30 De par son histoire, de par le contexte du club,
06:34 qui est un club où, en tant que jeune, je peux évoluer dans les meilleures conditions.
06:38 Guingamp, c'est une petite ville, avec des différents supporters
06:43 qui aiment leur ville, qui aiment leur club,
06:46 et qui sont derrière les joueurs.
06:48 Ce n'est pas le cas dans tous les clubs.
06:53 Tous les critères étaient remplis. Le coach, le club, le contexte.
06:57 Tout était rempli.
06:59 Une fois que j'ai eu le coach, je me rappelle, j'ai raccroché avec le coach,
07:02 j'ai rappelé mon agent et mon grand frère.
07:04 Je leur ai dit qu'il fallait aller à Guingamp.
07:06 C'est ce qui s'est passé.
07:08 Aujourd'hui, ça se passe bien.
07:10 Je suis très heureux et très content d'avoir fait ce choix-là.
07:13 Il ne faut pas oublier que ce n'est pas évident de partir en mi-saison comme ça,
07:17 dans un club qui a déjà vécu ensemble, qui se connaît.
07:22 Je ne connaissais pas le club en fond d'œuvre, je n'étais jamais venu en Bretagne.
07:24 Je ne connaissais pas du tout le coin.
07:26 J'avais ces bases-là.
07:28 Et puis j'avais le contexte.
07:30 Après, il y a des moments où tu as le contexte, tu as le coach,
07:34 tu sens une bonne entente avec le coach,
07:37 tu sens que le club est sérieux, structuré, tu vois les infrastructures,
07:41 tu vois les choses qui sont mises en place pour évoluer.
07:44 Est-ce que tu es en ta position pour pouvoir évoluer et devenir un meilleur joueur ?
07:48 Après, je pense que n'importe quel joueur dans ma situation
07:51 n'aurait pas hésité une seule seconde à venir dans ce club-là.
07:55 Ça m'a marqué quand je suis arrivé, quand j'ai vu les infrastructures.
08:00 C'était assez incroyable, pour être souligné.
08:03 C'est top à tous les niveaux,
08:05 soit les terrains, les vestiaires, les salles de soins.
08:09 C'est du niveau Ligue 1.
08:11 Je pense que certains clubs de Ligue 1 n'ont pas ce qu'on a.
08:13 Quand tu as cette qualité d'infrastructure, tu as tout pour progresser.
08:19 Encore une fois, quand tu as le contexte, les infrastructures,
08:23 le coach et le club qui te veulent et qui sont dans le même projet que toi,
08:29 c'est magnifique et c'est parfait pour évoluer et progresser.
08:33 Moi, c'était encore une fois une certitude que ça allait bien se passer ici.
08:40 Gingan, le club de l'année 2019
08:43 Quand tu parles de Gingan, tu penses tout de suite à Noël Legret,
08:47 qui est la figure emblématique du club,
08:50 qui était de la Fédération française de football.
08:55 Tu connais Gingan par ça.
08:57 Ensuite, tu connais Gingan par les joueurs qui y sont passés,
08:59 par Drogba, Maulida.
09:01 Tu te dis que ce sont des joueurs qui ont fait derrière une carrière internationale.
09:06 Et ça a été des top joueurs.
09:08 Quand tu les vois passer par des clubs comme ça,
09:10 tu te dis que tu as envie de suivre leur trace.
09:12 Et puis Gingan, la Coupe de France, la finale.
09:15 Donc, je connaissais. J'avais les bases, on va dire.
09:19 Le projet
09:22 Ça a été assez rapide.
09:25 Je pense qu'eux comme moi, on savait pourquoi on était là.
09:30 On avait tous le même projet, la même ambition.
09:33 C'était de vite remonter au classement, grappiller des points.
09:36 On était tous dans le même bateau.
09:38 Ils m'ont pris un peu sous leurs ailes et pris comme l'un des leurs.
09:43 Et ça m'a aidé à m'intégrer rapidement.
09:45 C'est sûr que ça m'a beaucoup aidé.
09:47 C'est un groupe jeune, assez jeune, qui vit bien.
09:51 Il n'y a pas de probiguelleuse ou ce genre de choses dans l'équipe.
09:56 Il n'y a que des bons mecs.
09:58 C'était propice à bien évoluer et que ça aille dans le bon sens rapidement.
10:03 C'est ce qui s'est passé.
10:05 L'humilité
10:07 Je suis arrivé avec beaucoup d'humilité.
10:10 Devant, il y avait des joueurs avec des carrières.
10:15 Quand tu es un jeune joueur comme moi, qui vient de National, qui n'a rien fait entre Guillemet,
10:19 tu viens, on te dit que ta concurrence c'est Baptiste Guillaume, Gaëtan Courtet,
10:23 ces deux neufs de l'équipe, et notamment Olivier Voland qui jouait aussi devant.
10:26 Tu arrives avec beaucoup d'humilité naturellement, mais avec de la détermination et de l'ambition.
10:31 Je suis venu parce que je savais que j'avais les capacités pour jouer.
10:33 Sinon, je ne serais pas venu pour dire que je suis un joueur de guingamp.
10:35 Le but, c'était de jouer.
10:37 Je savais que la seule chose qui allait me faire gagner le respect des autres
10:43 et qui allait me faire gagner ma place sur le terrain, c'était mes stats et ce que j'allais apporter sur le terrain.
10:47 Je suis un attaquant, je me dois de mettre des buts.
10:50 Après, je ne fais pas partie de ces attaquants-là qui veulent que mettre des buts.
10:54 L'importance dans le jeu, ce que je peux apporter dans le jeu, c'est très important aussi.
10:59 Si j'arrive à allier les deux, pour moi, c'est tout bénéfice.
11:03 C'est ce que j'essaie de faire chaque match.
11:05 Quand j'étais à Bourg-en-Bré, j'avais pris cette conscience-là l'année dernière
11:12 de l'importance du travail invisible.
11:16 Avant ça, l'année dernière, je me suis blessé deux fois.
11:20 J'ai eu deux grosses blessures qui m'ont écarté des terrains quasiment à la moitié de la saison.
11:24 J'ai eu une prise de conscience, je me suis dit qu'il ne fallait plus que ça arrive.
11:27 J'ai mis toutes les chances de mon côté.
11:30 J'ai commencé à m'intéresser à ce que les joueurs de haut niveau faisaient à leur échelle.
11:38 Tu te rends compte qu'il y a beaucoup de choses que tu dois maîtriser et que tu ne maîtrises pas forcément.
11:44 La nutrition. J'ai commencé à travailler avec une nutritionniste qui s'occupe de moi.
11:49 Avec qui je travaille depuis plus d'un an et demi.
11:52 Ça m'a permis de passer un cap, que ce soit la masse grasse, ce genre de choses.
11:58 Le fait d'avoir un suivi avec une nutritionniste, ça t'impose à toi d'être plus sérieux.
12:03 Tu sais que tu dois te rendre compte.
12:06 J'ai travaillé l'année dernière avec un prépa mental quand j'étais à Bourg.
12:10 Après, j'ai arrêté parce que je n'en ressentais plus trop l'intérêt.
12:15 Sur la qualité du sommeil, en échangeant un peu avec un ostéopathe que je voyais beaucoup
12:21 quand j'étais à Bourg-en-Bresse dans la région lyonnaise.
12:23 Ce genre de choses, il y avait des podcasts, ce genre de choses sur le sommeil
12:27 qui t'expliquaient l'importance de combien de temps faire ta sieste, combien d'heures dormir.
12:32 Quand tu as des grasse-mattes, pas dormir plus de...
12:36 Par exemple, je dis une bêtise, tu dors 8 heures toute la semaine.
12:38 Si tu as une grasse-matte, pas dormir 13 heures.
12:41 Tu crées des décalages dans ton sommeil, des cycles de sommeil, ce genre de choses.
12:44 J'ai commencé un bookinet, m'intéresser un peu, à essayer de comprendre.
12:48 Dans la recherche de la performance, toujours dans la recherche de la performance.
12:51 Ça m'a aidé, je pense, à évoluer.
12:53 Parce qu'aujourd'hui, physiquement, je me sens vraiment bien.
12:56 Je pense que je suis en train d'exploiter le plein potentiel de mon corps.
13:00 Et j'ai encore des étapes à passer.
13:02 C'est positif.
13:04 Je trouve que c'est bien pour l'avenir.
13:08 Il faut que je casse la ligne de conduite.
13:10 Et je dois encore m'améliorer, je pense.
13:11 La nutrition, déjà, c'est hyper important.
13:14 Et tu le vois, parce qu'il y a des aliments que tu vas manger
13:18 qui vont être beaucoup trop importants, que tu ne vas pas manger.
13:22 Par exemple, les légumes, j'ai un peu du mal.
13:25 Là, je vais les remplacer par des compléments alimentaires, des vitamines C, des vitamines D.
13:29 C'est un tout.
13:31 Il faut essayer de combler les manques que tu as, que tu n'arrives pas à mettre en place dans ta vie.
13:35 Par exemple, si les légumes, tu as du mal, tu peux pas te forcer à les manger.
13:38 Donc, tu essaies de trouver des alternatives.
13:40 Et c'est ce que j'essaie de faire avec ça.
13:42 Puis, automatiquement, si ton corps est à 100%, tu as moins de graisse, tu as plus de muscles,
13:47 automatiquement, sur le terrain, tu es plus performant, tu réponds mieux, tu récupères mieux.
13:50 Donc, tout ça, ça va ensemble, je pense.
13:52 C'est mon défaut, aujourd'hui.
13:57 C'est mon défaut, parce que, de par ma taille, je dois avoir un ratio d'efficacité
14:03 sur les manches de tête beaucoup plus importants.
14:06 Notamment sur les dégagements.
14:08 Sur les cintres, je n'ai pas trop l'occasion d'en avoir.
14:10 Sur les dégagements, je dois avoir un ratio beaucoup plus important.
14:12 Aujourd'hui, c'est une amélioration que je travaille et que j'ai en tête chaque jour à l'entraînement.
14:18 Vraiment, je regarde tous les matchs.
14:22 Dès qu'il y a un match à la télé, je le regarde.
14:24 Franchement, c'est un match tous les soirs.
14:26 Dès qu'il y a un match à la télé, je peux regarder tout.
14:28 Je peux regarder du championnat allemand, espagnol, français, de la Ligue 2, du national.
14:33 Je continue à suivre un peu le national.
14:35 Je regarde vraiment tout le temps.
14:36 Dès qu'il y a des matchs, je regarde.
14:37 Beaucoup, beaucoup.
14:38 C'est très important, je pense, pour évoluer.
14:41 Je sais qu'il y en a qui n'aiment pas trop, mais moi, je pense que c'est une bonne chose
14:44 d'avoir la chance d'aimer regarder les matchs.
14:46 L'épopée du Real de Madrid en Ligue des Champions.
14:51 Quand ils reviennent face à Chelsea, quand ils reviennent…
14:54 C'était qu'ils fassent au PSG.
14:56 À ce moment-là, je me suis dit « c'est incroyable ».
15:00 C'était incroyable.
15:01 L'année que Benzema a fait…
15:03 En plus, Benzema, c'est l'un des joueurs que j'apprécie le plus regarder jouer.
15:07 Quand tu le vois, tu te dis « c'est fort ».
15:10 À son âge, qu'il arrivait à faire, le suivre, le regarder jouer,
15:13 je prenais plaisir.
15:15 Je prenais plaisir parce qu'il sent le foot.
15:18 C'est un attaquant.
15:19 Je m'inspire de lui, en fait.
15:21 C'est l'attaquant auquel je veux ressembler, c'est Benzema.
15:24 En plus, avec mes qualités qui sont plus athlétiques, je pense,
15:29 de par ma taille et ma vitesse, j'essaie de m'inspirer de lui,
15:33 toutes proportions gardées à mon échelle.
15:36 L'épopée du Real de Madrid a été incroyable.
15:38 Les matchs qu'ils ont fait avec les Remontadas, comme ils disent,
15:42 c'était incroyable.
15:43 J'ai vraiment kiffé.
15:44 Manchester City, il me semble.
15:45 C'était Manchester City.
15:46 J'ai kiffé.
15:47 Je n'ai jamais eu de club où je me suis dit « lui, ce club, c'est mon club ».
15:54 J'ai toujours suivi un peu le petit,
15:58 j'ai toujours suivi la vague médiatique du moment.
16:04 Il y a une période, c'était Messi, une période, c'était Ronaldo,
16:06 donc je disais le Real, une période, je disais le Barça.
16:08 Après, il y a eu Mahrez, Alester.
16:10 Je me suis dit « moi, j'aime l'Ester, maintenant ».
16:12 Je n'ai jamais été vraiment un fidèle supporter d'un seul club.
16:19 C'est souvent les joueurs qui me faisaient aimer les clubs.
16:21 Il y a un joueur qui va me plaire, je vais souvent regarder les matchs
16:23 de cet équipe-là.
16:24 C'était le cas de Mahrez et Alester.
16:25 Là, c'est le cas de Haaland à Manchester City.
16:28 Je n'ai jamais autant regardé de match de Manchester City
16:29 depuis qu'il y est, parce que ce sont des joueurs qui m'attirent,
16:32 je regarde un peu ce qu'ils font et j'essaie de m'inspirer du mieux
16:35 que je peux de ces joueurs-là.
16:36 Mes rêves, je n'ai aucune limite.
16:42 Jouer dans les plus grands clubs européens, si je peux le faire,
16:44 je le ferai sans hésiter.
16:46 Faire une épopée avec le Maroc, gagner des trophées avec le Maroc.
16:50 Mes rêves, ils se situent là.
16:52 Je n'ai aucune limite, vraiment aucune limite.
16:54 Je sais que le football, la beauté de ce métier, c'est qu'il peut se passer
16:57 tellement de choses et très rapidement, d'un sens comme de l'autre.
17:00 J'ai l'humilité aussi de dire que je reste les pieds sur terre.
17:04 Aujourd'hui, je suis un joueur de Ligue 2 qui est en train de commencer
17:06 à s'imposer en Ligue 2.
17:07 Je reste les pieds sur terre.
17:09 Aujourd'hui, je vais déjà m'imposer en Ligue 2,
17:11 montrer que je suis un bon joueur de Ligue 2.
17:13 Quand j'aurai fait cette étape-là, j'irai au-dessus.
17:14 Et quand j'irai au-dessus, petit à petit, étape par étape.
17:17 Mais je n'ai pas de limite.
17:18 ♪ Piano ♪