Emmanuel Macron était en déplacement dans l’Hérault ce jeudi. Après avoir visité un collège à Ganges, le président de la République s’est rendu à Pérols, en périphérie de Montpellier, à la rencontre des habitants.
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00:00 La réforme des retraites, on l'a bougée.
00:02 Je m'étais engagé sur 65 ans. On a fait 64 ans.
00:05 On a accéléré une réforme que la gauche a votée,
00:07 les 43 ans de cotisation.
00:09 On a fait quoi ? La gauche, je vous le rappelle,
00:11 elle avait dit en 2010, face à la réforme de Nicolas Sarkozy,
00:13 "On est contre, on l'abrogera."
00:14 Elle ne l'a pas abrogée, elle a pris les carrières longues.
00:17 On a pris les carrières longues dès le début de cette réforme,
00:19 avec d'ailleurs des carrières longues pour certains
00:21 qui partiront plus tôt qu'ils ne partaient avant la réforme.
00:24 On a réintégré des éléments de pénibilité.
00:26 On améliore les petites retraites.
00:28 Ca, ce sont des ajouts qui ont été liés à quoi ?
00:31 Négociations sociales,
00:32 concertation avec des partenaires politiques,
00:34 y compris avec lesquels on n'était pas d'accord.
00:36 J'avais pris un autre engagement,
00:37 pas un prof en dessous de 2 000 euros.
00:38 Je l'ai annoncé ce matin, on le fait,
00:41 mais on va même plus loin.
00:42 Je vais au-delà de mon engagement,
00:44 parce que j'entends aussi...
00:46 On avance.
00:47 J'entends à la fois le pressent de pouvoir d'achat,
00:49 mais ce qu'on veut faire, c'est l'école.
00:50 On dit l'école est une priorité.
00:53 Chaque prof de France aura une augmentation
00:55 entre 100 et 230 euros par mois sans condition.
00:58 Ceux qui prennent le pacte,
00:59 ça pourra aller jusqu'à 500 euros par mois.
01:01 Et donc, vous voyez cet investissement
01:03 qu'on fait sur l'école.
01:05 Et pardon, mais depuis 1990,
01:07 aucun gouvernement n'avait fait un tel investissement
01:09 sur la rémunération des profs.
01:12 Et pourquoi on le fait ?
01:15 Parce que derrière,
01:16 on dégage aussi des économies responsables.