Jérôme Patin est propriétaire d'un appartement à Nice, squatté depuis près d'un an. Il témoigne en direct ce vendredi matin sur BFMTV.
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00:00 – Effectivement, ce sont des gens qui aujourd'hui sont pleinement…
00:05 Oui, il y a de la violence, ils sont chez moi,
00:07 et aujourd'hui, je trouve normal de refuser, de quitter les lieux.
00:15 Ils sont chez eux, clairement chez eux.
00:17 – Est-ce que vous pouvez nous raconter, Jérôme, comment ça s'est passé ?
00:19 C'est-à-dire que vous avez, j'imagine, acheté cet appartement sur plan,
00:23 comme on dit, puisque c'est un immeuble neuf,
00:26 et vous attendiez une livraison, est-ce qu'on vous avait donné une date ?
00:31 – En fait, effectivement, c'est une acquisition de début 2021, donc sur plan,
00:38 pour tout simplement louer, voilà, des fiscalisations, etc.
00:42 Donc un loyer et un prêt qui nous permet d'avoir une opération zéro.
00:47 J'ai pris possession du bien en janvier 2022,
00:51 l'agence a mis assez longtemps quand même pour trouver, 5-6 mois,
00:56 et voilà, donc 5-6 mois parce qu'il fallait trouver les bons locataires,
01:01 mon parent ne les a pas trouvés, et au mois de juin, donc mi-juin,
01:06 l'agence me prévient qu'au 24 juin, au 25 juin,
01:10 une locataire intégrera mon appartement, donc tant mieux,
01:14 et on m'appelle dans l'après-midi pour me dire que les barils ont été changés,
01:18 donc j'appelle l'agence, enfin en tout cas la CoPro,
01:23 et la CoPro me dit "ah ben vous êtes le deuxième".
01:26 Et déjà là, à partir de là, il y a un problème,
01:28 étant donné que je n'étais pas prévenu qu'il y avait déjà eu un squat.
01:34 Donc tout part de là, à partir de juin, je contacte donc la première propriétaire,
01:42 sachant qu'elle avait déjà été squattée,
01:44 je prends le même avocat pour essayer de prendre la procédure le plus rapidement possible,
01:51 et puis de pouvoir avoir un délibéré rapide, ou en tout cas un jugement rapide,
01:57 et puis voilà, tous les délais de la justice aujourd'hui,
02:00 les retards, les décalages, qui font que bon…
02:04 Et puis bon, ce qui est aberrant aujourd'hui, c'est que voilà, ils sont quand même chez moi,
02:09 enfin en soi, je ne vois même pas pourquoi on passe sur des procédures,
02:15 aujourd'hui ce sont des gens qu'on devrait mettre dehors immédiatement,
02:18 il n'y a aucune raison, donc on joue le jeu,
02:20 mais aujourd'hui il n'y a personne dehors, ils sont chez moi.