L’avocat, Gilles-William Goldnadel, n’apprécie pas que les Français parlent mal au président de la République : «Emmanuel Macron est un adversaire, il n’est pas un ennemi».
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00:00 -Il en a fait son deuil.
00:01 L'analyse de Julien Dray est politiquement pertinente.
00:05 Il n'en a pas fait son deuil.
00:07 Il ne va pas convaincre ces très nombreux opposants,
00:10 y compris celui qui vous parle.
00:13 Maintenant, c'est la manière
00:15 dont il s'en sort
00:18 qui peut effectivement ressouder une partie de son camp.
00:23 C'est certain.
00:24 Moi, je considère, une bonne fois pour toutes,
00:28 qu'il a des difficultés
00:31 pour choisir des gens, des ministres convaincants.
00:35 Quand vous regardez les ministres qui l'entourent,
00:39 c'est confondant.
00:40 M. Papendiaïe... -On en parlait tout à l'heure.
00:43 -Mme Rima Abdoulmalak,
00:46 M. Dussault,
00:47 Mme Couillard.
00:50 Vous connaissez Mme Couillard ?
00:52 -On ne l'a pas beaucoup vue.
00:54 -Elle a été connue.
00:55 Mme Couillard, je ne la connaissais pas,
00:58 secrétaire à l'écologie,
00:59 elle a trouvé malaisant, c'est le grand mot,
01:02 qu'on puisse demander à Marine Le Pen
01:07 des états sur son père, tellement son père est maudit.
01:11 C'était sur RTL.
01:13 C'est terrible, la manière dont il s'entoure.
01:16 Quant à lui,
01:18 c'est vrai qu'il a une forme...
01:22 Je ne sais pas comment qualifier ça.
01:25 Est-ce que c'est du courage ?
01:27 Est-ce que c'est de l'inconscience ?
01:29 Est-ce que c'est une sorte de bravoure
01:33 que de s'exposer de cette manière ?
01:36 Il est descendu de l'Olympe pour...
01:39 Mais je vous avoue,
01:40 je sais que je me suis fait engueuler
01:43 par des tas de vos éditeurs,
01:45 et pourtant, ils savent bien que je n'ai pas voté Macron.
01:49 Mais je me suis fait engueuler.
01:51 Je ne suis pas candidat à la moindre élection,
01:55 donc ça ne me dérange pas plus que ça,
01:57 parce que c'est vrai, et d'une certaine manière,
02:00 même Julien Dray peut comprendre ce que je vais dire,
02:04 moi, Macron, c'est un adversaire,
02:06 ce n'est pas un ennemi,
02:08 et c'est le président de la République.
02:10 C'est le président de la République.
02:12 Et je n'aime pas que l'on parle mal,
02:15 d'abord à un être humain en général,
02:17 et au président de la République en particulier.
02:20 Donc, d'une certaine manière,
02:22 malgré mon antipathie politique de toujours pour cet homme,
02:28 je ressens dans ces circonstances,
02:30 je ne peux pas combattre une manière de sympathie humaine
02:35 quand je le vois maltraité.
02:37 Sous-titrage ST' 501
02:39 [Musique]