21 avril topo honorine

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Transcription
00:00 C'est un voyage assez particulier qu'un résident de Campbellton a vécu cet hiver.
00:04 Vincent Duchemin caressait depuis bien longtemps l'idée de traverser l'Atlantique en bateau
00:08 à voile, en direction de la France, son pays natal.
00:11 L'aventurier a dû naviguer tout seul, une expérience risquée puisque tout reposait
00:16 sur lui uniquement.
00:17 "Sur des voyages de plus de 24 heures en solitaire, on dort à coups de 10 à 20 minutes
00:22 maximum.
00:23 Donc le réveil sonne toutes les 10 à 20 minutes, puis on doit faire notre tour du
00:27 bateau, puis regarder si tout va bien, s'il n'y a pas d'autres bateaux autour, si le
00:30 vent n'a pas changé."
00:31 Et pour sa première aventure, Vincent n'a pas attendu d'avoir de gros moyens pour se
00:36 lancer à la conquête de l'Atlantique du Nord.
00:38 "On était très précaires, on n'avait même pas de moteur thermique, on avait juste un
00:41 moteur électrique.
00:42 C'est ça, on avait une petite toilette, pas d'eau chaude, on n'avait pas de réfrigérateur,
00:48 pas de congélateur.
00:49 C'était vraiment pendant 23 jours.
00:51 C'était la fin de la saison des ouragans, donc avec des grosses tempêtes qui étaient
00:54 autour.
00:55 Le capitaine a été malade une semaine, c'était quelque chose."
01:00 Dans le milieu de la navigation, on trouve des aventures diversifiées, ce qui crée
01:04 une communauté des navigateurs solidaires.
01:06 "Moi dans mon cas, c'était un rallye de gens qui partaient de la côte Est des États-Unis
01:11 pour emmener leur bateau dans les Antilles."
01:13 "Croiser plein de gens, s'ils nous arrivent en pépins, que ce soit mécanique ou peu
01:18 importe, on peut échanger beaucoup avec ces gens-là."
01:21 Pour avoir navigué seul et avec des gens, Vincent note un problème de promiscuité
01:25 dans cet environnement où la plupart des navigateurs sont des hommes.
01:28 "Être proche du monde sur un bateau, ça peut rapidement faire des conflits.
01:36 En tout cas, c'est quelque chose à travailler, il faut toujours y penser.
01:39 On n'a pas notre petit coin.
01:42 Je trouve que d'avoir une présence féminine à bord, ça permettrait de tempérer ou d'avoir
01:46 d'autres sujets de conversation ou simplement d'avoir une autre vision aussi des choses."
01:51 Pendant qu'il réalisait son rêve, il souhaitait aussi revenir sur la terre ferme pour profiter
01:55 des attraits de l'hiver.
01:56 "Voir de la neige, je suis content, la neige m'a attendu.
01:58 J'ai pu faire du ski, j'étais baigné dans une rivière glacée, faire du kite sur
02:02 la glace.
02:03 J'avais besoin d'avoir froid."
02:04 Depuis son retour, Vincent va qu'à ses occupations.
02:07 Il a très hâte à l'hiver prochain pour renouveler son aventure, mais reçu de nouveaux
02:11 trajets, naviguer vers l'Asie ou descendre de la Floride jusqu'en Martinique.
02:15 Ici Honorine Gounthoub, CHAUTVA, Carleton-sur-Mer.
02:18 [SILENCE]

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