Prêtée à Basket Landes par l'Asvel, qu'elle doit regagner la saison prochaine, la meneuse Marine Fauthoux (22 ans), aux anges après la victoire des siennes (71-64) en finale de la Coupe de France face aux Lyonnaises, assurait avoir fait abstraction de sa situation pour se concentrer pleinement sur le jeu.
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00:00 Elle doit m'en vouloir parce que je l'ai arrachée au groupe qui est en train de fêter ça.
00:04 Qu'est-ce que c'est que cette histoire avec la Coupe de France et Basquete Land ?
00:07 Vous savez, la Coupe de France, ça se joue sur un match, il faut avoir beaucoup de cœur.
00:10 Je pense qu'on l'a montré cette année, on a eu beaucoup de bats, beaucoup, beaucoup de bats.
00:14 On voit le cœur de cette équipe, on n'a jamais rien lâché. Ce soir, on a gagné.
00:18 Vous aviez un petit peu peur en fin de match, quand elles sont remontées à quelques points, alors que vous aviez 20 points d'avance ?
00:22 Non, non. Moi, j'avais confiance en mon équipe. Oui, ça fait peur parce qu'avec des talents comme ça, forcément,
00:28 quand elles reviennent et qu'elles prennent peu, c'est dangereux, mais j'avais confiance en mon équipe.
00:32 Mais vous n'étiez clairement pas favorites avant sur le papier. Vous vous êtes transcendée, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:36 Non, on n'était pas favorites du tout. C'était elle les favorites, c'est la meilleure équipe de l'année.
00:40 Mais bon, voilà, on a mis beaucoup, beaucoup de cœur et je pense que ça nous a beaucoup embêtées.
00:43 Allez, allez fêter ça et amenez-nous c'est une lumière.
00:45 Je peux te passer un petit truc ? Il y a François Gomez, après le match du TGV, il m'a dit que j'allais perdre en finale.
00:49 Donc François, c'est pour toi.
00:51 Bien vu, dans les dents.