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Éric Zemmour, président de Reconquête, est l’invité de BFM Politique ce dimanche.

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Transcription
00:00 Vous pourriez y aller, vous, avec une casserole, une cuillère en bois, pour faire du bruit, dire votre mécontentement ?
00:04 - Non, moi je me suis présenté contre lui, donc si vous voulez, c'était plus démocratique.
00:10 Et dans le cadre des institutions, je voudrais dire simplement, puisque vous parlez de la présidentielle et de la campagne et de son élection,
00:16 je pense qu'il paye une chose que les observateurs ont plutôt admirée à l'époque, c'est-à-dire qu'il a évité la campagne.
00:24 Grâce à des événements comme le Covid et en particulier la guerre en Ukraine, il n'a quasiment pas fait campagne.
00:32 Et il s'est retrouvé avec son adversaire habituel, qu'il savait qu'il allait la battre avec aisance.
00:39 - Ce qu'on dit entre eux, c'est que s'il y avait eu campagne, il n'aurait pas eu ce résultat.
00:42 - Ah non, je n'ai pas dit ça. Je dis qu'aujourd'hui, il ne serait pas ainsi contesté.
00:46 - En même temps, en l'espèce sur les retraites, pour le coup, c'est une de ses seules propositions qui a émergé, qui a jeté le débat dans la présidentielle.
00:53 - Lui dit que les Français n'ont pas été pris en traite.
00:55 - Ah non, mais moi je ne dis pas ça. Vous avez raison, c'est sans doute la seule annonce qui est émergée de sa pseudo-campagne.
01:02 Donc vous avez tout à fait raison. Ce que je veux dire, c'est que la campagne présidentielle n'a pas réglé, n'a pas purgé.
01:07 La présidentielle, normalement, c'est fait pour évoquer le destin de la France. On a tout fait pour l'éluder.
01:14 Je le raconte dans mon livre, comment on a tout fait, par exemple, pour éviter que j'impose ce thème du grand remplacement.
01:21 Voilà ce que je dis. Simplement, je dis aujourd'hui, il a éludé la campagne, il le paye après, c'est tout.
01:31 - Donc ça le rend moins légitime. - J'ai jamais dit ça.
01:33 - Non, c'est une question. - Ah non, je ne dis pas ça. Il a été élu, il est légitime.
01:37 Moi, je ne conteste pas la légitimité d'un président de la République réélu. Ça serait ridicule.
01:42 Je dis simplement, les conditions politiques de son élection ne permettent pas et n'ont pas permis un débat sain. C'est tout ce que je veux dire.

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