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Keira Knightley répond à nos questions

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Transcription
00:00 C'est un film que j'aime beaucoup, "Females investigative journalists". C'était un privilège de connaître la vie et le travail de Loretta McLachlan. Je ne l'avais jamais entendu parler. C'est un film très sombre, un sujet très sombre.
00:25 Mais c'est aussi un sujet qui touche sur les difficultés que beaucoup de femmes ont aujourd'hui, c'est-à-dire comment être une femme au travail et une mère, et comment faire son travail au mieux possible, et comment être prise au sérieux dans un monde masculin.
00:39 Je pense que c'est un film qui a parlé de beaucoup de mes expériences, de beaucoup de mes difficultés, mais qui a également mis en place un moment très intéressant, avec un cas très intéressant que je ne connaissais personnellement pas.
00:52 Je connaissais les détails de "The Boston Strangler", que nous avons tous appris du film, en 60 ans. Je ne savais pas qu'il y avait deux femmes qui encouraient les départements de police à se coordonner, que les deux femmes étaient la force d'envoyer les informations au bureau, qui est maintenant la façon dont les départements de police fonctionnent.
01:12 C'est un changement très important, et cela ne serait pas arrivé si ces femmes n'avaient pas publiquement critiqué le département de police, ce qui était une chose incroyablement dangereuse pour elles, car elles n'étaient pas seulement menacées par des hommes fous et des tueurs de série, mais elles étaient aussi éliminées par l'établissement.
01:31 Et donc, elles avaient un imprévisible burden à dépasser pour raconter cette histoire, et comme Kira a dit, ça n'a pas changé beaucoup.
01:39 Est-ce que vous avez pensé à la question de la femme journaliste ?
01:44 Oui, je pense que cette histoire est sur l'importance de la femme journaliste, de la femme en position de pouvoir et de la narration, car si vous n'avez pas de femmes dans ces endroits, les histoires sont ignorées, ce qui est très important pour les femmes.
02:02 Et ces femmes ont été en train d'opérer dans des endroits dominés par les hommes, où elles ont dû être très pratiques.
02:07 La façon de faire ça, c'était de faire leurs travails très bien, en fait, de faire leurs travails mieux que tout le monde, ce qui est ce qu'elles ont dû faire.
02:13 Et je voudrais penser que c'est différent, mais ce n'est pas le cas. Je pense que les femmes ont toujours besoin de faire mieux.
02:19 Elles doivent toujours être meilleures que tout le monde.
02:21 Et les femmes de couleur en particulier doivent apparaître de façon à ce que le moyen de vie des hommes blancs ne le soit pas.
02:26 Et c'est juste le monde dans lequel nous vivons. Et de prétendre que ça a changé, je pense que c'est, je ne sais pas, une petite erreur.
02:32 [Musique]

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