Yves Evrard: " enfin la vérité est établie "

Affaire des fausses factures à Mons, interview du conseiller communal Yves Evrard.

Transcript

00:00 Yves Évrard, après une matinée où on a entendu le réquisitoire, où on a entendu les réponses des différents inculpés,

00:08 quel sentiment cela vous laisse-t-il ?

00:11 Le sentiment que la justice fait correctement son travail.

00:14 On sent qu'il y a une analyse qui a été faite pour essayer de déterminer les responsabilités.

00:19 On voit qu'effectivement il y a toute une série de personnes qui ont été un petit peu abusées à l'insu de leur plein gré,

00:25 suivant une expression bien connue, restent évidemment les chefs d'inculpation les plus importants,

00:32 puisque manifestement on constate bien, on entend bien me semble-t-il au niveau des exposés,

00:38 que toute cette organisation-là a bien été existante,

00:41 même si d'aucuns deviennent de temps à autre amnésiques aux questions qui leur sont posées.

00:46 Maître Cotten estime que le dossier se dégonfle. Est-ce que vous êtes d'accord ?

00:51 Si on considère qu'il se dégonfle sur le plan numérique au regard du nombre d'inculpés,

00:58 on voit qu'il y a effectivement toute une série de personnes qui,

01:00 je l'ai dit, à l'insu de leur plein gré, ont voulu bien faire.

01:04 Et ça je peux l'entendre, il n'y a évidemment aucun problème à ce niveau-là.

01:08 Maintenant sur le cœur du dossier, la manière dont on a organisé quelque part

01:12 le détournement de ces procurations, on voit que le ministère public a été très précis

01:19 et interpellé aussi par la manière dont ça s'est passé.

01:22 Une peine de travail et 10 ans d'inéligibilité, est-ce que c'est suffisant pour vous ?

01:26 Est-ce que vous êtes satisfait ?

01:28 Écoutez, moi je ne suis pas du tout juriste.

01:30 Je l'ai dit, il y a le temps politique, on est là nous pour faire de la politique.

01:34 Nous venons de perdre une législature, c'est regrettable.

01:36 Tout le monde est perdant évidemment dans ce qui se passe.

01:39 En premier lieu, je pense aux citoyens chez Strollet.

01:42 Quant à la hauteur des peines, il ne m'appartient pas de les définir,

01:45 je n'y connais d'ailleurs rien et je ne souhaite rien à ce niveau-là, soyons très clairs.

01:49 Pensez-vous que le président va suivre ces réquisitions ?

01:52 Je viens de vous le dire, moi je ne suis pas juriste, je suis un agronome de formation

01:57 et donc je laisse le soin à la justice de faire son travail

02:00 et j'ai le sentiment en tout cas qu'on a été au bout des choses

02:03 et puis moi j'accepterai en tout cas le jugement quel qu'il soit.

02:07 Merci.

02:09 Merci.

02:11 Merci à tous !

02:13 [SILENCE]