BIP BIP ! Vincent Lagaf' raconte la FOLLEEEEEE histoire du "Bigdil" : création de l'émission, coulisses et tournages bourrés. (Spoiler : il savait parfois ce qu'il y avait derrière le rideau )
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00:00 Il n'y a pas un jour où j'ai été au Big Deal en reculant, jamais.
00:03 Ça a été une expérience extraordinaire.
00:05 Je m'appelle Vincent Lagaffe et je vais vous raconter la folle histoire du Big Deal.
00:08 Bip bip !
00:08 Voilà, ça n'a pas changé.
00:11 "Fairville Baird" est arrivé des États-Unis avec un jeu qui s'appelait "Let's Make a Deal"
00:17 qui était exactement la mécanique du Big Deal,
00:20 sauf que les cadeaux n'étaient pas des cadeaux comme on a pu les voir sur le plateau,
00:24 c'était de l'argent cash.
00:25 Et à l'époque en France, sortir des liasses de billets et compter de l'argent comme ça,
00:29 ça ne le faisait pas.
00:30 Donc on a transformé "Let's Make a Deal" en "Big Deal"
00:32 et on a offert des cadeaux, des bagnoles, des cuisines, des frigos, des voyages et voilà.
00:38 Et voilà, vous êtes musiciens, c'est pour vous ce cadeau !
00:41 Un petit orchestre !
00:43 Et dans "Let's Make a Deal", quand j'ai eu le format,
00:47 j'ai dit "je vais faire un truc sauvage".
00:49 C'est-à-dire que je vais faire un peu l'opposé de ce que tout le monde fait,
00:53 c'est-à-dire que là on te met une croix, on te dit "regarde bien la caméra,
00:57 sois dans la lumière, etc."
00:59 Et ça, je ne sais pas faire et ça ne m'amuse pas.
01:01 Quand j'ai proposé l'émission à TF1,
01:04 je leur ai dit, à peu près c'est ce que j'ai écrit dans le bouquin,
01:07 je leur ai dit "écoutez, je vais présenter l'émission en queue de pyrose,
01:11 je ne vais jamais répéter,
01:12 si je fais des fautes de français, de vocabulaire, de syntaxe, je ne répéterai pas,
01:15 je vais parler le langage de la rue,
01:17 je vais co-animer avec un présentateur virtuel qui sera un extraterrestre".
01:21 Tu ne fais vraiment pas un métier facile !
01:23 Et je vais faire l'émission dans un décor explosé d'usines désaffectées.
01:27 Et il y a eu un grand silence autour de la table,
01:29 et le patron de TF1, Patrick Lelay, à l'époque,
01:32 a accusé un petit silence de quelques secondes,
01:34 et puis toutes les têtes se sont tournées vers lui,
01:37 et lui m'a regardé en disant "mais t'es vraiment un grand malade,
01:39 ça peut être prêt dans combien de temps ? Je veux essayer".
01:42 Et voilà, c'est comme ça que le big deal est né.
01:45 Et alors un autre détail qui est tout bête,
01:47 c'est que quand on fait une émission de télé comme ça,
01:49 on a 5, 6 caméras, 7 caméras, 7 cadreurs, 7 assistants cadreurs.
01:55 Et comme j'avais dit à Gabriel Cotto, le réalisateur de l'émission,
02:00 que je ne répéterai pas,
02:01 et qu'il ne fallait pas me demander de regarder une caméra ou une autre,
02:05 qu'il y ait le rouge sur la caméra ou pas, je m'en fous,
02:08 on a mis 19 caméras,
02:09 de manière à ce qu'ils puissent être sûrs de me chopper tout le temps.
02:12 Donc on avait 19 caméras, dont 5 portables,
02:15 parce que quand je pétais les plombs, je partais n'importe comment, sans prévenir.
02:18 Et donc il y avait le mec qui courait avec les caméras derrière moi.
02:22 Ça a été une expérience extraordinaire,
02:24 qui n'a jamais été réitérée,
02:26 parce que c'était un énorme barnum quand même, c'était énorme.
02:30 Je ne pouvais pas prévoir que ça marcherait comme ça.
02:33 Je pense qu'il faut une certaine prétention pour se dire
02:36 on va cartonner pendant 8 ans,
02:38 on va être l'émission de jeu dont tout le monde va se souvenir,
02:40 on va avoir des scènes d'or.
02:42 C'est gênant.
02:43 On part sur le truc parce qu'on a une équipe de furieux.
02:45 Il n'y a pas un mec qui vient de la télévision,
02:47 c'est que des mecs qui viennent du rock'n'roll.
02:49 Donc on avait une efficacité redoutable.
02:51 Il y avait un décorateur de cinéma,
02:52 il y avait une costumière, Moumoune, qui a été avec moi pendant 30 ans.
02:55 Il y avait un directeur artistique et un ancien danseur de l'Opéra de Paris.
02:59 Donc il savait un tout petit peu de quoi il parlait quand on parlait de mise en scène.
03:02 On avait les rôdes du rock'n'roll,
03:04 c'est à dire que les décors, ça arrivait à une vitesse et ça repartait.
03:07 C'était répété, c'était millimétré.
03:09 Donc, oui, on arrivait à donner un spectacle sans couper.
03:14 OK, on va la refaire.
03:15 Non, on n'a jamais refait deux fois une prise, à moins d'avoir une grosse couille dans le potage.
03:18 Mais on n'a jamais, jamais refait deux fois une prise.
03:22 Et c'est ça qui était magique, c'est que le générique partait.
03:25 C'était Bill qui disait Mesdames et Messieurs, voici Vincent Lagarde.
03:30 Et boum, et c'était un spectacle.
03:32 Ce n'était pas une émission de télé.
03:34 La télé filmait un spectacle.
03:35 C'était extraordinaire.
03:37 Hervé Hubert, qui a toujours eu un train d'avance, avait vu Donkey Kong.
03:44 Il y avait une émission aux États-Unis où il y avait déjà les prémices du personnage virtuel.
03:49 Il m'a dit "Regarde, parce qu'il fallait absolument qu'on ait quelqu'un pour présenter les cadeaux, les personnes".
03:53 Moi, je n'avais pas envie de dire "Mesdames et Messieurs, vous allez jouer pour un frigo, double porte, 45 litres".
03:58 Ça me gonflait. Moi, ce que je voulais, c'était faire le con et faire rire les gens.
04:01 Donc, je ne voyais pas comment faire rire les gens dans la description du cadeau.
04:05 Donc, j'avais dit "Il faut absolument trouver quelqu'un avec qui je m'entends et surtout qui va me renvoyer la balle,
04:09 avec qui il peut y avoir un échange".
04:11 À l'époque où j'étais en cabaret, j'avais rencontré un mec qui s'appelait Gilles Wautier,
04:14 qui était pianiste et qui était un grand déconneur, un mec de grande culture.
04:19 Et barré, mais quand je dis barré, il était complètement barré.
04:22 Et on avait une très, très bonne complicité.
04:25 Donc, je lui ai proposé le truc.
04:26 Hervé a développé techniquement, enfin, il a fait appel à une équipe.
04:32 Bill demandait quatre personnes pour faire Bill.
04:34 Il y avait Gilles qui était dans une combinaison avec des capteurs dans une pièce grande comme celle-là.
04:39 Il y avait un mec qui ne faisait que les expressions du visage, un marionnetisme,
04:42 qui avait des gants avec des capteurs et il faisait à chaque mouvement de doigt,
04:46 il y avait une émotion du visage qui se dessinait.
04:49 Il y avait un mec qui passait les informations.
04:52 Il y avait un type qui gérait l'ordinateur et il y avait un mec qui s'occupait de toute l'hygrométrie,
04:57 la température de la pièce, parce que c'était vraiment quelque chose qui était au millimètre.
05:02 On n'aurait pas pu le faire en direct parce que c'était vraiment une très grosse technique.
05:06 Mais entre le "Bonjour mon ami Vincent" et le moment où je l'entendais, il y avait un delay de deux secondes.
05:12 Donc il fallait que je joue avec ce delay et lui, il fallait toujours qu'il arrive à savoir à quel moment
05:18 je vais arrêter de parler pour pouvoir me chevaucher d'une demi-seconde pour paraître...
05:23 C'était vraiment un exercice. Après, c'est devenu royal, mais c'était vraiment un exercice assez périlleux,
05:31 surtout quand tu bosses dans les conditions du direct.
05:34 Je me dis surtout que si on avait la possibilité de reprendre cette émission avec les progrès techniques qui ont été faits,
05:39 on aurait un truc, on aurait peut-être même l'hologramme sur scène maintenant, ça serait extraordinaire.
05:43 Mais bon, ce n'est pas moi qui décide qui fait la télé.
05:45 J'aime beaucoup Jim Carrey, j'aime beaucoup le film "The Mask".
05:48 J'ai toujours aimé... Alors je ne sais pas, là je vous parle d'un temps que vous avez peut-être...
05:53 Ça vous dit quelque chose, "Poppin' Pete"?
05:54 "Poppin' Pete", c'est le mec qui est à la base de la danse de Michael Jackson.
05:58 Et c'est très New Orleans, avec des grandes vestes, des grandes chaînes, des guêtres,
06:03 ces grands chapeaux avec le bandanas sous le chapeau.
06:06 Et j'adore, j'adore ce côté "Wide Side Story".
06:09 Et on m'a dit "Comment tu veux être habillé?"
06:11 Je dis "Mais je ne vais pas m'habiller comme tous les animateurs de télé,
06:13 puisque je ne suis pas comme tous les animateurs de télé".
06:15 Donc je dis "Je vais me déguiser, je vais me costumer, on fait un spectacle".
06:18 Et je me suis costumé, j'ai pris ce costume-là.
06:21 Et plutôt que de le prendre jaune comme "The Mask",
06:24 je l'ai pris en rose et puis après on l'a mis dans toutes les tenues.
06:29 Et je me souviens que l'été, j'avais demandé à ce qu'on me fasse des cut-peas,
06:33 mais manche courte et bermuda.
06:35 Je les ai gardés et je rentre dedans.
06:38 Et je vous emmerde tous.
06:40 Fred, qui a été mon directeur artistique, mon régisseur pendant les 15 ans de scènes
06:44 que j'ai faites avant de monter sur les plateaux de télé.
06:47 On s'appelait et il me téléphonait, il me disait "Tiens, on a un jeu avec des brouettes,
06:50 on va faire ça, on va faire ça.
06:52 On a une idée de jeu avec une voiture qui traîne une caravane.
06:56 Dans la caravane, on met un mec qui doit faire une pizza
06:58 et le tout, on le fait passer sur un terrain de motocross.
07:00 J'ai assisté à aucune des réunions, aucune des préparations,
07:02 parce que moi, je voulais arriver et poum !
07:04 Je voulais lâcher les chiens sans savoir, sans répéter,
07:07 avoir la spontanéité de la surprise.
07:09 Donc c'est encore une chose qu'on ne peut plus faire maintenant,
07:11 parce que si tu ne répètes plus, il paraît que ça ne tient pas la route.
07:14 Pour moi, c'est le contraire. Il faut qu'il y ait de l'imprévu.
07:17 Mais ouais, il faisait une réunion toutes les semaines,
07:22 puis après tous les matins, mais toutes les semaines,
07:23 il y avait une grosse réunion à la sortie de laquelle on m'envoyait par fax,
07:27 parce que nous, on n'avait pas encore de mail.
07:29 On envoyait par fax les idées, je validais.
07:31 Et puis, on fabriquait tout, on construisait tout,
07:35 on peignait, on électrifiait, on fabriquait absolument tout.
07:40 Ça sortait de l'esprit tordu de Fred.
07:43 On a fabriqué quelque chose comme 700 jeux.
07:46 C'est un truc de fou.
07:46 C'était des émissions de 47 à 50 minutes.
07:50 Moi, je voulais de toute façon qu'on ne dépasse jamais 60 minutes d'enregistrement
07:56 pour qu'on reste vraiment dans les conditions du direct.
07:58 Il y avait une très grosse mise en place faite le matin pour la première émission.
08:02 Il y avait répétition, etc.
08:03 Moi, j'arrivais vers 11 heures.
08:05 Je faisais le tour de l'équipe parce que c'était pour moi le plus important.
08:08 Aller voir l'équipe.
08:09 On se connaissait tous par nos prénoms, on connaissait le nom de nos femmes, de nos enfants.
08:13 On savait les galères.
08:14 Bref, c'était vraiment une équipe, une famille, parce que là, je prends le mot famille vraiment.
08:18 Et puis, on commençait à tourner à 14 heures.
08:20 Il y avait une heure, une heure et demie de battement entre les deux émissions
08:24 pour justement changer les décors, changer les accessoires,
08:28 prévoir ce qui allait arriver, laisser la place pour se croiser.
08:32 On changeait le public et j'en faisais deux.
08:34 Donc, ça faisait deux heures de spectacle.
08:36 Et puis, on était aussi dans une période que vous n'avez pas connue, qui est l'abondance.
08:42 D'ailleurs, tonton, il a dit c'est fini l'abondance, c'est à dire que c'était nos limites.
08:47 Et comme on avait la chance d'avoir une très bonne équipe et de faire du très bon boulot,
08:51 on faisait des audiences qui permettaient de vendre la pub excessivement chère.
08:55 Donc, plus on faisait de l'audience, plus on avait de l'argent.
08:58 Et plus on avait de l'argent, plus on était barré, plus on était barré, plus ça marchait.
09:01 Les premiers personnages, ça a été Hervé Budin, dit Ramucho,
09:08 qui était dans l'écurie Hervé Hubert, qui faisait du one man show,
09:11 qui avait besoin de se faire connaître, donc faire de la promo.
09:13 Et comme il jouait de la flûte de pan et qu'on trouvait ça assez hallucinant,
09:17 on a repris des tubes, joués à la flûte de pan et les gens devaient les découvrir.
09:21 On a eu des purs celtes qui venaient jouer de la cornemuse, du bignou.
09:26 DJ Aspé s'est pointé parce qu'il fallait nous faire un truc de John
09:29 et on a amené un peu de fraîcheur avec ça.
09:32 On a été un des premiers à montrer le backstage.
09:35 Avant, il ne fallait pas montrer, mais si, monte, c'est le bordel, c'est dégueulasse.
09:38 On ne montre que ce qu'il y a de brillant. Fais voir le...
09:42 Et donc ça, ça a beaucoup plu aux gens qu'on les mette dans la complicité.
09:44 Ils avaient l'impression d'être, de faire partie de la bande.
09:47 Mais après, des fourrures, quand tu as l'infographie qui merde et qui va contre sens
09:53 et que toi, tu en joues et ça fait rire le public, donc tu en rajoutes, tu fais...
09:58 Ouais, on a joué absolument de tout.
10:00 On a déclenché un incendie monstrueux sur le 107,
10:02 mais en trois quarts d'heure, on a évacué tout le monde,
10:05 on a éteint l'incendie, on a remis les câbles, on a remis les gélatines.
10:09 On a redémarré le spectacle et en plein spectacle, les pompiers sont arrivés.
10:12 On n'a pas coupé, on a gardé.
10:14 Et les gens se disent, mais ce n'est pas possible, c'est une mise en scène.
10:17 Tu as les pompiers qui arrivent pour un incendie qui est terminé, classé et on redémarre.
10:22 Donc, les mecs ont pensé que c'était une dague.
10:24 Ouais, on a eu des très grandes fourrures, mais aujourd'hui, ça manque.
10:27 Et ouais, j'y retournerai bien et repéter les plombs, mais repéter les plombs comme à l'époque.
10:32 Voilà, si on ne peut pas dire certains mots parce que...
10:35 Oh, oh, oh ! Laisse tomber.
10:37 Non, je ne savais pas s'il y avait comme cadeau, mais je pouvais le savoir.
10:39 Je vais balancer un scoop sans tricher, parce que ce n'était pas vraiment de la triche,
10:43 parce qu'on ne pouvait pas changer derrière le rideau ce qu'il y avait.
10:46 Mais quand on avait un candidat pas cool, pas sympa et qui ne donnait pas,
10:51 qui venait juste pour prendre, pour prendre,
10:52 s'il était sur la possibilité de rejouer,
10:56 je demandais ce qu'il y avait derrière le rideau pour le pousser ou ne pas.
11:01 Voilà, et c'est vrai que ça m'est arrivé parfois.
11:04 Le mec avait gagné une bagnole et je lui faisais croire que derrière le tableau,
11:07 le rideau, il pouvait y avoir deux, voire trois voitures.
11:09 Et donc, je l'incitais, je l'incitais, et puis il se retrouvait avec une boîte de poireaux.
11:12 Ah oui, on a fait gagner des boîtes de boulons, des carreaux trapés, des roues de secours,
11:18 un câble d'ascenseur.
11:19 Autant on avait des cadeaux absolument somptueux.
11:21 Il y avait des cadeaux à 50 000 balles.
11:24 Le mec, il gagnait une voiture avec une caravane et l'essence pour partir en voyage.
11:28 Ouais, c'était un beau cadeau.
11:30 On a fait gagner des trucs de fous, mais on a fait gagner des belles merdes aussi.
11:34 Si je devais choisir un seul souvenir, je pense que je garderais la spéciale Louis XIV
11:40 qu'on avait faite.
11:41 Les spéciales étaient très, très bien parce qu'on avait des décors extraordinaires.
11:44 Et les deux dont je me souviens, c'est la spéciale préhistorique.
11:48 C'était terrible.
11:49 Moi, j'étais arrivé en Cro-Magnon, j'avais fait toute l'émission en Cro-Magnon.
11:52 Et puis la spéciale Louis XIV où on dansait le menuet, on parlait de la sorte.
11:59 Je suis bien à l'aise des nouvelles que vous me portez.
12:02 Madame votre mère vous a mandé.
12:05 Voilà, c'était marrant.
12:06 S'il y en a une où je me suis bien fendu la gueule, parce qu'il y a eu un grand doute.
12:10 A l'époque, c'était Sabine Mignot qui était la directrice des variétés de TF1.
12:13 Et on avait fait une spéciale le lendemain de réveillon.
12:18 Et nous, on l'avait appelée spéciale tête dans le cul.
12:21 Et donc, elle était arrivée en régie en disant "Oh, bonjour.
12:23 Alors, qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?"
12:25 Alors, Vincent a dit "On va faire une spéciale tête dans le cul".
12:28 Une spéciale tête dans quoi ?
12:31 C'est tête dans le cul, c'est gueule de bois.
12:34 Et on avait fait toutes les missions en étant bourrés.
12:36 Et c'était marrant parce que même le public avait joué le jeu.
12:39 Public, retour pub, il dormait.
12:42 Obligé de les réveiller.
12:43 Ouais, c'est vrai que c'est le truc qu'on me demande le plus.
12:45 C'est vrai que quand j'arrive sur un plateau ou quand j'arrive dans une manifestation
12:49 ou que j'arrive sur un briefing de rallye raid ou un briefing de course de jet-ski,
12:53 il y a 500-600 personnes devant le podium.
12:56 Et je ne peux pas lâcher le micro si je n'ai pas fait "Bip bip".
13:00 Voilà, ça n'a pas changé.
13:03 Combiné !
13:04 Combiné !
13:06 Combiné !
13:07 Combiné !
13:09 Combiné !
13:10 Combiné !
13:11 Combiné !
13:12 Combiné !
13:13 Combiné !
13:14 Combiné !
13:15 [Musique]