À CHAUD :
- Le mariage pour tous a 10 ans. Nous avons rencontré Christophe et Ali qui ont pu célébrer leur union en 2018.
- La campagne pour les nouvelles élections municipales à Lorette débute ce lundi. Une partie du conseil municipal avait démissionné en mars dernier. les élections se dérouleront le 7 mai prochain.
- Une cérémonie de commémoration du génocide Arménien était organisée à Montbrison.
- Les parents d'élèves de Génilac protestent contre la fermeture d'une classe de l'école Nelson Mandela.
- Fin de la série de 10 matchs sans défaite pour les verts. Ils se sont inclinés 3 à 1 face à Metz.
À DÉCOUVRIR :
- Le foyer des sourds de la Loire fêtait ses 40 ans d'activité.
- Les étudiants de l'EM Lyon réalisaient une opération de nettoyage aux abords du stade Geoffroy Guichard. Ils ont ramassé les mégots.
- Le mariage pour tous a 10 ans. Nous avons rencontré Christophe et Ali qui ont pu célébrer leur union en 2018.
- La campagne pour les nouvelles élections municipales à Lorette débute ce lundi. Une partie du conseil municipal avait démissionné en mars dernier. les élections se dérouleront le 7 mai prochain.
- Une cérémonie de commémoration du génocide Arménien était organisée à Montbrison.
- Les parents d'élèves de Génilac protestent contre la fermeture d'une classe de l'école Nelson Mandela.
- Fin de la série de 10 matchs sans défaite pour les verts. Ils se sont inclinés 3 à 1 face à Metz.
À DÉCOUVRIR :
- Le foyer des sourds de la Loire fêtait ses 40 ans d'activité.
- Les étudiants de l'EM Lyon réalisaient une opération de nettoyage aux abords du stade Geoffroy Guichard. Ils ont ramassé les mégots.
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00:15 Cela fait dix ans déjà que la loi Taubira a été votée, loi qui a validé le mariage pour tous.
00:19 Dans la Loire de nombreuses unions ont pu se concrétiser.
00:22 Nous avons rencontré un couple à Roche-la-Molière qui fête cette année ses cinq ans de mariage.
00:26 Et puis le 1er avril les urgences de fer se sont fermées.
00:30 Le service ne pouvait plus fonctionner, faute de personnel soignant un peu plus de trois semaines après.
00:35 Comment l'hôpital du Forêt fait face à cette décision ?
00:38 Nous aurons sur notre plateau Christophe Basile, co-président du conseil de surveillance de l'hôpital du Forêt.
00:44 Les vacances scolaires sont terminées, les plus de 74 000 élèves ont repris le chemin de l'école ce matin.
00:50 Une rentrée retardée pour les enfants de Génie-Lac.
00:52 Les parents d'élèves de l'école Nelson-Mandela s'étaient rassemblés pour protester contre la fermeture d'une classe.
00:57 Nous étions sur place.
00:59 Enfin nous vous parlerons du foyer des sourds de la Loire.
01:02 L'association fêtait ce week-end ses 40 ans d'existence.
01:05 Pour l'occasion nous sommes allés à leur rencontre.
01:07 Ils nous dévoilent leur travail au quotidien.
01:10 Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:15 Elle a été votée il y a dix ans.
01:18 Le 23 avril 2013, la loi Taubira ouvrait le mariage à tous, une avancée majeure pour les couples.
01:24 Et les associations LGBT, depuis près de 70 mariages, 70 000 mariages, pas 70, ont pu être célébrés à Roche-la-Molière.
01:33 Christophe et Alice ont passé devant le maire en 2018, nous les avons rencontrés.
01:38 Ils racontent leurs plus beaux jours de leur vie. Marie Lispariot les a rencontrés.
01:43 Il y a cinq ans, dans cette même salle, Christophe et Alice se sont mariés.
01:47 Un événement émouvant pour eux qui n'aurait pas été possible dix ans en arrière.
01:52 La loi du mariage pour tous a été votée le 23 avril 2013, une décision gouvernementale qui a fait avancer les choses.
02:00 Soulagé et content aussi pour l'évolution. Après, il y a eu des batailles quand même difficiles.
02:08 Mais on est comme les autres, on vit pareil, on paie nos impôts comme tout le monde.
02:13 Je vois pas pourquoi on n'aurait pas les mêmes droits.
02:15 En ce jour marquant pour l'histoire de la communauté LGBT en France, Christophe réfléchit à ses dix années passées.
02:21 Il faut dire que les mœurs évoluent, que c'est rentré dans les mœurs aussi.
02:26 J'espère qu'on ne retournera pas en arrière.
02:30 On a tous le droit au bonheur. Après, il y en a qui sont pour et il y en a qui sont contre.
02:40 Mais chacun est libre de faire ce qu'il a envie, c'est le principal.
02:43 C'est à Roche-la-Molière que le couple a célébré leur union en présence du maire.
02:48 Depuis 2013, 15 couples du même sexe se sont mariés sur la commune.
02:53 382 mariages depuis 10 ans à peu près sur la commune et une quinzaine de mariages de personnes de même sexe.
02:59 Donc c'est pas non plus une révolution, mais c'est une évolution positive.
03:03 Ce qui fait qu'on est un pays tolérant, un pays d'ouverture.
03:06 Et puis on vit les uns avec les autres, chacun avec nos différences.
03:09 Et les différences, c'est ce qui enrichit notre République.
03:12 Pour l'association Triangle Rose, le combat pour les droits LGBT+ avance, mais la lutte n'est pas terminée.
03:19 On assiste à une évolution des mentalités depuis 10 ans.
03:22 On peut dire que globalement, la société accepte un peu plus les personnes LGBTQI+,
03:28 mais que par contre, leurs oppositions, les personnes qui sont contre, sont beaucoup plus virulentes
03:34 et osent beaucoup plus exprimer leurs points de vue.
03:37 En 2021, le ministère de l'Intérieur chiffrait à +28% de crimes et délits anti-LGBT par rapport à l'année précédente.
03:45 La campagne des élections municipales débute ce lundi à Lorette.
03:49 Suite à une vague de démission au sein du conseil municipal en mars,
03:52 de nouvelles élections devront se dérouler le 7 et le 14 mai en cas de deuxième tour.
03:58 Un duel entre Gérard Tardy, le maire sortant, et Julien Lequeu, chef de file de l'opposition.
04:03 Duel qui intéresse finalement peu les habitants croisés ce matin.
04:07 Seuls deux d'entre eux ont accepté de s'arrêter au micro d'Anthony Verpillon.
04:11 C'est sûr, c'est important de voter.
04:13 Oui, c'est important carrément, il faut participer à la vie de la commune, donner notre avis.
04:18 Voilà, donc c'est super important.
04:19 C'est nécessaire, ça ne marcherait plus.
04:21 Il y a une groupe d'opposition qui n'était pas là la fois précédente.
04:25 Mais je crois qu'il faut être constructif, il y a beaucoup de négatifs dans l'opposition.
04:31 Il faut être acteur de ce qui se passe dans la commune, pour que chacun puisse donner notre avis.
04:35 C'est important de s'investir carrément, puisqu'on est directement impacté par les décisions qui vont être prises.
04:40 Il faut être acteur.
04:41 Ce n'est pas très bon, parce que le conseil municipal n'y passe dans l'effet divers.
04:45 Il faut que ça cesse.
04:46 Voilà déjà trois semaines que les urgences de Feux ont été fermées, faute de personnel.
04:51 Une décision qui ne paie pas aux personnels soignants, syndicats et de nombreux habitants
04:55 qui doivent parcourir plus de kilomètres en cas d'urgence médicale.
04:58 Le conseil de surveillance s'était réuni en début du mois d'avril.
05:02 Christophe Basile, vous êtes coprésident de ce comité de pilotage.
05:06 Depuis le 1er avril, il n'y a donc plus d'urgences à faire.
05:10 Pourtant, le ministre de la Santé, François Braune, avait annoncé le 3 avril
05:14 qu'il n'y aurait pas de fermeture sèche.
05:16 Alors, comment on explique cette décision ?
05:18 Je crois que je laisse à la responsabilité du ministre, la responsabilité de ses propos.
05:22 Quand on a 50% de médecins urgentistes en moins sur l'ensemble du personnel nécessaire
05:28 à faire tourner les urgences sur Montbrison et Feux,
05:31 on ne peut que constater l'irrémédiable fermeture des urgences de Feux.
05:35 Entre Feux et Montbrison, il y a bien une demi-heure de route, à peu près.
05:40 Oui, il y a une demi-heure de route. D'ailleurs, pas un seul élu,
05:43 pas un seul concitoyen du forêt est favorable à cette fermeture.
05:46 Je crois que ce qui a été dit ou ce qui a été laissé entendre,
05:49 comme quoi le Conseil de surveillance avait voté la fermeture des urgences de Feux,
05:53 c'est un mensonge.
05:55 Il y a une méprise, finalement ? On n'a pas dit les bonnes informations.
05:58 Non, ce n'est pas une méprise. Je crois que c'est volontaire
06:00 de la part du président du comité de soutien.
06:02 Vous parlez du Dr Nicolas.
06:04 Je crois qu'il est essentiel de rappeler que pas une seule personne
06:08 n'est favorable à la fermeture des urgences.
06:10 Pas un seul élu, pas un seul forésien.
06:12 Cette situation, elle est liée au fait que 50% de l'effectif
06:17 des médecins urgentistes refuse de venir travailler
06:20 alors qu'ils sont payés au plafond 1400 euros par jour.
06:24 Le SMIC par jour.
06:26 Et nous avons des médecins urgentistes qui refusent
06:29 de venir travailler dans ces conditions.
06:31 La raison pour laquelle les urgences de Feux sont fermées,
06:33 elle est uniquement ici.
06:35 Laisser croire que cette décision de fermeture repose
06:38 sur un Conseil de surveillance, c'est faux.
06:40 Le Conseil de surveillance a voté à 9 voix contre 3
06:43 la réouverture des urgences à partir du moment
06:45 où les médecins acceptent de venir travailler.
06:48 Tout reposerait sur la volonté des médecins ?
06:50 C'est un cas plus ?
06:51 Bien sûr. Je ne sais pas ce que c'est.
06:53 Vous ne trouvez pas choquant que des gens refusent
06:55 de venir travailler pour 1400 euros par jour ?
06:58 C'est le SMIC par jour.
07:00 En 5 jours, un médecin urgentiste intérimaire
07:02 gagne autant qu'un titulaire médecin urgentiste.
07:05 Je salue d'ailleurs les médecins urgentistes
07:07 qui continuent de travailler, eux, et à soigner des gens.
07:09 Je me pose la question de pourquoi ils ont voulu faire ce métier.
07:12 Aujourd'hui, il y a des personnes qui sont
07:14 à plus d'une heure des urgences de Montbrison
07:16 et qui doivent faire une heure de voiture
07:18 parce que des médecins refusent de venir travailler.
07:20 Voilà la vérité.
07:21 Alors évidemment, d'autres médecins ne peuvent pas critiquer ça.
07:24 Je le comprends.
07:25 Mais rejeter la faute sur des décisions locales,
07:28 c'est un mensonge, et c'est comme ça
07:30 qu'on fait monter les extrêmes dans notre pays.
07:32 C'est en faisant croire à la théorie du complot.
07:34 C'est totalement faux,
07:36 et je voulais vraiment l'exprimer avec force.
07:38 Pas un seul élu, pas un seul maire, pas un seul citoyen
07:42 est favorable à la fermeture des urgences de Feux.
07:44 Par contre, je le redis, je trouve scandaleux,
07:46 moi ça me choque, que des médecins
07:48 à qui on propose 1 400 euros par jour
07:50 refusent de venir faire leur métier pour soigner des gens.
07:54 C'est pour ça aujourd'hui que vous avez voulu répondre.
07:56 Vous en avez peut-être assez quand on vous rejette la faute sur vous ?
07:59 On ne rejette pas la faute sur moi,
08:00 on rejette la faute sur un conseil de surveillance
08:02 qui a duré deux heures et demie,
08:03 où tout le monde a bien compris
08:05 que les pseudo-solutions proposées n'en étaient pas la preuve.
08:08 Est-ce que c'est un prétexte qu'on ferme les urgences
08:10 dans je ne sais plus quelle ville, plusieurs villes en France ?
08:12 Est-ce que c'est un prétexte qu'on ferme les urgences ?
08:14 Une maternité, une maternité a été fermée en France
08:18 parce qu'il n'y avait plus de médecins non plus.
08:20 Non, c'est un prétexte chez nous.
08:22 En tout cas, c'est ce qu'on a entendu au début.
08:24 On voit bien qu'aujourd'hui, moi, nationalement,
08:26 s'il faut aller dire que c'est scandaleux ce qui est en train de se passer,
08:28 eh bien je le dis.
08:29 Je le dis très clairement, pas un seul élu, pas un seul concitoyen
08:32 ne souhaite la fermeture des urgences de Feux.
08:34 Vous parliez des solutions, justement,
08:36 le comité de soutien du siège du Forêt
08:38 proposait une solution en mode dégradé.
08:41 Ce n'était pas possible, ce n'était pas suffisant ?
08:43 C'est quoi un mode dégradé pour des urgences ?
08:45 C'est des urgences sans médecins, donc ce ne sont plus les urgences.
08:48 C'est quoi un mode dégradé quand l'unité d'hospitalisation de courte durée
08:51 est transférée à Montbrison, mais sans le personnel pour la gérer ?
08:55 50 % d'effectifs en moins parce que des médecins refusent de venir travailler.
09:00 Vous savez, c'est encore plus choquant de constater qu'aujourd'hui,
09:03 une partie des médecins urgentistes de Feux sont en maladie
09:06 et refusent de venir travailler à Montbrison.
09:08 Au bout d'un moment, ça devient scandaleux, tout ça.
09:10 Et pourquoi c'est scandaleux ?
09:12 C'est scandaleux parce qu'on a fait croire aux gens
09:14 que la décision s'était liée à du local, alors qu'elle est nationale.
09:17 Du coup, ça crée des rivalités entre Feux et Montbrison
09:20 contre lesquelles je me bats depuis des années.
09:22 Donc, j'en appelle vraiment la responsabilité de chacun.
09:25 Vraiment la responsabilité de chacun.
09:27 Condamnons le fait qu'aujourd'hui,
09:29 des médecins urgentistes refusent de venir exercer leur métier
09:33 pour 1 400 euros par jour.
09:35 Condamnons le fait que le ministre qui est un médecin urgentiste...
09:38 Bon, on a un ministre qui est médecin urgentiste,
09:40 on voit la gestion des urgences qu'il fait aujourd'hui.
09:42 Il n'y a pas si longtemps, on avait Olivier Véran,
09:44 qui était médecin aussi.
09:45 On a vu de quelle façon il a géré le Covid.
09:47 Moi, j'ai une proposition à faire.
09:49 Aujourd'hui, on a un personnel paramédical, des infirmières.
09:52 On a un personnel non médical qui souffre terriblement de ces situations.
09:56 C'est psychologiquement très dur pour eux
09:58 de constater une fermeture de service dont ils ne sont pas responsables du tout.
10:01 Eh bien, moi, je proposerais presque que le poste de ministre de la Santé
10:05 soit proposé à du personnel paramédical.
10:07 Parce que eux, ils sont au quotidien.
10:09 Moi, j'en ai marre, comme d'homme d'Elson aujourd'hui,
10:12 en tant que maire de Montbrison, président d'Aglo,
10:14 du conseil de surveillance, et qu'on lâche à la population
10:17 et qu'on lâche aux attitudes extrêmes le fait que ces décisions soient locales.
10:22 Depuis quand ces décisions sont locales ?
10:24 Ça fait des années que la santé est gérée pitoyablement dans notre pays.
10:28 En attendant que votre proposition soit étudiée,
10:30 il y a des conséquences sur les urgences de Montbrison.
10:32 Bien sûr.
10:33 Encore des personnes se sont rassemblées samedi pour protester
10:36 contre cet événement-ci, parce que justement, ces urgences sont surchargées.
10:39 Quelles sont les solutions aujourd'hui ? Comment on fait ?
10:41 Ils ont raison, les gens, de se mobiliser pour dire
10:43 que c'est scandaleux de fermer des urgences.
10:45 Évidemment que c'est scandaleux de fermer des urgences.
10:47 Évidemment que c'est scandaleux, surtout,
10:49 de refuser de venir travailler pour 1 400 euros par jour.
10:52 C'est ça qui est scandaleux.
10:53 Mais enfin, où est-on ? On est en train de parler de soigner des gens.
10:56 Vous savez, moi, je suis vétérinaire aujourd'hui.
10:58 Eh bien, quasiment, on trouve plus facilement un vétérinaire qu'un médecin.
11:01 Comment on fait aujourd'hui ? Comment ça va évoluer ?
11:04 Est-ce que ça va durer longtemps, cette situation ?
11:06 J'espère qu'elle ne va pas durer longtemps.
11:08 Elle est gravissime.
11:09 Elle est gravissime.
11:11 On sait très bien qu'aujourd'hui, le nombre de médecins est carencé en France.
11:15 Et en plus, la loi risque aurait dû peut-être être une loi prise
11:19 il y a une dizaine d'années, quand le nombre de médecins était suffisant.
11:22 Elle arrive maintenant et percute tout.
11:24 Pire encore, on constate depuis 30 ans dans notre pays
11:27 que tout est fait nationalement pour que la santé devienne privée.
11:30 Tout est fait.
11:31 Donc, moi, le combat que je mène aujourd'hui,
11:33 c'est de dire à des gens qui ont un métier, des médecins,
11:36 qui sont payés à 1 400 euros par jour pour travailler,
11:38 eh bien, ils viennent faire leur métier et soignent des gens.
11:40 On espère que le message passe.
11:42 Merci beaucoup, Christophe Basile, d'avoir répondu à nos questions ce soir.
11:45 Eux s'inquiétaient, entre autres, de la santé des habitants de Sorbier.
11:50 Le collectif d'habitants contre l'installation d'une antenne 5G sur la commune
11:53 a obtenu gain de cause.
11:55 Ils avaient lancé une pétition et manifesté le 29 mars dernier
11:58 contre le projet.
12:00 L'antenne devait se situer dans le clocher de l'église.
12:02 La municipalité a décidé de ne pas donner son accord à l'opérateur.
12:06 Je vous le disais dans les titres,
12:09 la rentrée était un peu mouvementée à Génilac.
12:12 Les parents d'élèves de l'école Nelson-Mondela se sont rassemblés.
12:15 Parents, enfants et élus de la commune sont restés dans la cour
12:20 en attendant leur entretien avec l'inspectrice académique adjointe.
12:23 Ils s'opposent à la fermeture d'une classe dans leur école
12:26 qui leur a été annoncée au mois de février pour la rentrée prochaine.
12:30 Une décision qui devrait donc faire monter le nombre d'élèves par classe.
12:34 Anthony Verpillon est allé les rencontrer.
12:36 Concert de casserole, pancartes anti-Macron et huées
12:40 lors de l'arrivée de l'inspectrice adjointe dans cette cour d'école à Génilac ce matin.
12:45 "Non à la fermeture d'une classe"
12:53 De très nombreux parents sont donc restés avec leurs enfants
12:56 pour s'opposer à la fermeture de l'une des cinq classes que compte l'école.
13:00 C'est celle d'Aude, maîtresse des grandes sections et CP
13:03 qui serait fermée à la rentrée prochaine. Un choc pour les enfants.
13:06 "On manifeste pas seulement pour la fermeture d'une classe,
13:08 on manifeste aussi parce que c'est une très bonne enseignante.
13:11 Elle a beaucoup d'importance dans le coeur des enfants.
13:14 Elle ressent pas avec nous alors on a pas envie qu'elle parte."
13:16 Une décision qui devrait inévitablement augmenter les effectifs par classe
13:20 avec 27 élèves en grandes sections et 27 en CM2 selon les prévisions.
13:24 "Ce qu'il faut savoir c'est que dans cette école on avait une certaine chance,
13:27 c'est qu'on avait des effectifs plutôt bas avec du coup de très bons résultats,
13:30 une très bonne qualité de vie.
13:32 La réponse que nous a donnée le rectorat c'est qu'elle nous a dit
13:34 qu'en gros on était déjà des privilégiés, on avait de la chance
13:37 et ils nous prennent notre enseignante pour le mettre dans un autre établissement
13:39 qui en a plus besoin.
13:40 Déshabiller Pierre pour habiller Paul, c'est pas ça qu'on veut.
13:43 On veut des moyens supplémentaires, pas voler les moyens aux écoles qui fonctionnent bien."
13:47 Une mobilisation soutenue par plusieurs élus locaux,
13:49 comme la vice-présidente au département Séverine Reynaud,
13:52 dont l'un des enfants est encore scolarisé à Génilac,
13:55 et les membres du conseil municipal qui ont déjà subi une fermeture de classe
13:59 ici à la fin des années 2010,
14:01 d'autant que 50 000 euros de travaux ont été consentis pour refaire le toit de l'école
14:05 et qu'une salle d'évolution y a été construite en 2015,
14:09 mais les effectifs de l'école sont passés de 116 à 103 élèves en 4 ans.
14:13 La décision n'est pourtant pas définitive,
14:16 comme l'a rappelé l'inspectrice adjointe aux parents.
14:18 "Les situations où l'on constate des hausses d'effectifs
14:22 sont réexaminées systématiquement au mois de juin par l'inspecteur d'académie.
14:27 Le dialogue, j'y suis très attachée, je l'ai expliqué aux parents ce matin,
14:31 je l'ai expliqué à ces mêmes parents il y a un mois,
14:33 puisque je les ai rencontrés le 23 mars dernier à la DSDEN à leur demande.
14:37 Donc c'est pour vous indiquer le souci constant du dialogue de l'institution."
14:42 Et ne t'est qu'une rencontrée prévue sous 15 jours
14:44 avec l'inspecteur d'académie de la Loire, en personne.
14:47 Cela fait 40 ans qu'ils sont au service des personnes sourdes dans la Loire.
14:51 Le foyer des sourds fêtait son anniversaire fin de semaine dernière.
14:55 L'association propose chaque année des activités à près de 150 personnes sourdes.
14:59 Entraide, amitié et rigolade étaient les maîtres mots de cet anniversaire.
15:03 Coraline Beurrier.
15:05 Aujourd'hui, une centaine d'adhérents ont répondu présent.
15:08 C'est pour eux l'occasion de se retrouver dans ce lieu de vie,
15:12 un lieu créé pour lutter contre l'isolement des seigneurs sourds.
15:16 "L'objectif du foyer, c'était d'organiser des voyages, des rencontres,
15:24 de pouvoir échanger aussi entre nous,
15:32 pour éviter l'isolement des personnes sourdes,
15:36 pour qu'on puisse échanger entre nous, bavarder, passer des bons moments.
15:41 On a organisé des voyages, on avait beaucoup d'idées,
15:45 et ça continue maintenant un jeudi par mois."
15:50 Voyages, randonnées ou encore belotes sont autant d'activités organisées par le foyer
15:55 et qui permettent à chacun de sociabiliser dans un monde pensé pour les entendants.
16:00 "Il y a trois associations au sein du foyer,
16:03 et s'il n'y a pas de foyer, il n'y a plus rien.
16:06 C'est pour ça que le foyer est important, pour que ces trois associations puissent se réunir.
16:10 C'est juste pour les personnes sourdes, pour éviter l'isolement, qu'on puisse se retrouver.
16:15 Il y a trois associations, avec des philosophies différentes.
16:19 Il y a loisirs et découvertes, où il y a beaucoup de personnes jeunes.
16:23 Et moi, je participe à l'association des seigneurs.
16:26 On organise des randonnées, des voyages, et c'est important qu'on puisse se regrouper
16:31 et aussi que les personnes jeunes et les personnes âgées puissent être ensemble."
16:35 Pour Laurence, c'est surtout un besoin de compréhension et d'entraide
16:38 qui l'a amené à pousser les portes du foyer.
16:41 "Je voudrais m'aider, c'est sûr, à pouvoir ouvrir, surtout au niveau du monde actuel.
16:48 Nous ne sommes pas assez bien vus, surtout au niveau de l'administration,
16:54 et j'essaie de sensibiliser pour pouvoir ouvrir.
16:59 Moi, je me bats tous les jours.
17:02 Je suis arrivé à un point où je dis maintenant que je suis à la retraite,
17:05 je vais les aider, parce qu'il y a tellement d'amour à donner."
17:09 Aujourd'hui, le foyer compte 150 adhérents, et tous en garde des souvenirs heureux.
17:14 En foot, les Verts ont sombré dans le Chaudron samedi après-midi.
17:22 Défaite 3 buts à 1 face à Metz après 25 premières minutes désastreuses
17:27 où les Verts ont encaissé 3 buts, dont les deux premiers en 2 minutes d'intervalle.
17:32 La rencontre a d'ailleurs été interrompue une dizaine de minutes
17:35 après le troisième but de Metz pour des échauffourées entre supporters des deux camps.
17:39 Nils Nkunku a réduit la marque inscrivant son sixième but cette saison.
17:45 Les supporters croisés à l'issue du match étaient donc déçus de la fin de série
17:49 de 10 matchs sans défaite pour les Verts regardés.
17:52 "Oui, je sais, c'est dommage. Je trouve qu'en première mi-temps,
17:56 prendre deux buts à 10 minutes de jeu, c'est compliqué à revenir.
18:00 Ça fait vraiment mal de perdre comme ça."
18:02 "L'arbitre était plutôt du côté de Metz, et le gardien aurait dû se prendre un rouge
18:09 parce qu'il a perdu beaucoup de temps."
18:10 "Le carton rouge, je l'aurais pu nous rebooster à remonter, on aurait pu marquer.
18:14 C'est vrai que Metz, c'est quand même une bonne équipe."
18:18 "Il y avait une trop bonne dynamique avec les victoires à l'extérieur.
18:21 Là, le stade est plein et je pense qu'ils doivent montrer un autre visage sur le terrain.
18:26 OK, ces Metz sont très bons, mais ils doivent montrer autre chose."
18:31 "Pour moi, c'est un niveau des gars. Ils n'ont pas leur place là, de toute façon."
18:35 "Une belle ambiance hormis les incidents du milieu de match.
18:38 Après, une super ambiance, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça."
18:41 Et on termine ce journal avec cette belle victoire pour les U17 de la Chorale de Rouen.
18:46 Les basketteurs ont remporté ce samedi la Coupe de France U17.
18:49 Ils ont battu Cholet en finale.
18:51 Une belle performance puisque cela faisait 38 ans que la Chorale n'avait pas remporté la Coupe de France U17.
18:57 Bravo à eux !
18:58 C'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
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19:04 Rendez-vous pour votre prochain JT mardi 19h.
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19:09 (Générique)