Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 C'est une histoire plutôt insolite qui vient d'être révélée dans la presse.
00:04 Une enseignante accusée d'avoir twerké sur son élève.
00:06 Pour rappel, le twerk est une danse pour le moins suggestive qui ritme de nombreuses soirées endiablées.
00:11 Et il y a quelques jours dans l'Essonne, une enseignante a donc réalisé cette danse
00:17 sur les parties intimes de son élève de 16 ans en lui caressant le visage.
00:20 Choquée, la mère de l'adolescent a immédiatement porté plainte contre la professeure pour
00:24 attouchements sexuels, mais de son côté, l'enseignante s'est elle aussi rendue au
00:27 commissariat pour dénonciations calomnieuses.
00:29 Alors la prof doit-elle être lourdement sanctionnée ?
00:32 - Alors, c'était quoi le contexte, Gilles Verdon ?
00:44 - Alors c'était un cours de matière artistique et puis devant d'autres élèves, et d'un
00:49 coup, l'enseignante s'est mise à twerker de manière suggestive.
00:52 - Se serait mise, il y a deux versions.
00:53 - Se serait mise, si vous voulez, se serait mise avec le conditionnel.
00:56 D'accord Benaïm, merci pour l'accent.
00:57 - Et donc, face à l'adolescent, et du coup les autres élèves ont été choqués, donc
01:02 ça a été rapporté au proviseur, et parfois on souligne que l'éducation nationale ne
01:05 fait rien, ben là le proviseur il a enquêté pendant 15 jours, et 15 jours après il a
01:09 appelé les parents en disant "les faits sont avérés".
01:11 Et l'académie explique que les faits sont avérés, elle a bien fait ça.
01:14 Alors elle, elle crie à la vengeance, parce qu'elle aurait voulu qu'un autre adolescent,
01:20 ami de celui devant lequel elle a twerké, passe en conseil de discipline.
01:24 Et elle dit que c'est une vengeance.
01:25 - Ah oui ?
01:26 - Donc elle a porté plainte pour diffamation.
01:28 - Alors moi, je vous dis, il y avait une prof twerk sur moi.
01:30 - Avec plaisir.
01:31 - Et ce sont les parents qui ont porté plainte.
01:35 - Moi j'ai mis non parce qu'on n'a pas vraiment le fin mot de l'histoire, parce que là tu
01:39 dis ça de façon expérimentale, en disant "il y a une vérité qui a été révélée
01:42 et avérée".
01:43 C'est pas vraiment le cas, pour l'instant on ne sait pas encore.
01:45 Elle a porté plainte pour dénonciation calomnieuse, elle dit effectivement que l'élève ment
01:50 parce qu'il cherche à se venger d'un conseil de discipline qu'elle a réclamé pour un
01:53 autre élève, mais parce que cet autre élève aurait eu une arme blanche dans son sac à
01:56 dos.
01:57 Donc on n'a pas toutes les histoires, ça semble plus complexe que ça.
01:59 C'est pour ça que j'ai mis non.
02:00 - C'est pas possible, on dit qu'elle l'aurait bloquée contre l'armoire, elle l'aurait
02:04 tout raquée sous le nez.
02:05 C'est pas possible.
02:06 - Je peux pas croire.
02:07 - Il faut être cohérent.
02:08 Si les faits y sont avérés, c'est pas gênant.
02:09 - Si c'est avéré.
02:10 - Je sais pas pourquoi, parce que ça serait une femme qui twerk, ce serait pas une agression
02:11 sexuelle, c'est dégueulasse.
02:12 - Si, si.
02:13 - Elle ne savait pas dans quel contexte qu'elle voulait vous montrer.
02:15 - Mais les faits qui sont décrits par le jeune homme, où elle se serait plaquée contre
02:19 lui, qu'elle lui aurait touché les parties intimes, etc.
02:20 C'est une agression sexuelle.
02:21 - C'est sûr.
02:22 - D'accord, mais ce n'est pas...
02:23 - Pour la dernière fois, moi, la vérité, je vous dis la vérité, je voulais pas raconter
02:26 ça.
02:27 Je voulais pas raconter ça.
02:28 J'étais avec une chroniqueuse qui me disait, voilà, moi, ma spécialité, c'est les boulettes.
02:30 Et elle est venue à ma loge, je lui ai dit, regarde, des boulettes comme ça.
02:33 J'avais compris que c'était Valérie Benhaim.
02:34 Elle me dit, regarde comment je malaxe les boulettes.
02:38 Je lui ai dit, Valérie, je mange pas de ce pain-là.
02:39 - En toute amitié.
02:40 - J'ai appelé la sécurité, mon tar est arrivé.
02:41 Et mon tar, il a fait, et toi avec tes petits macarons ? Je lui ai dit, Valérie, je m'en
02:42 arrête.
02:43 Je m'en arrête.
02:44 C'est bon.
02:45 Ça va.
02:46 Et je suis très ami avec elle.
02:47 Et voilà, j'ai laissé l'histoire suivre son cours.
02:48 - En vrai, imaginez, c'est un homme à professeur.
02:49 - Un enseignant accusé d'avoir fait requester une femme.
02:50 - Oui, mais c'est vrai.
02:51 - Mais c'est vrai.
02:52 - C'est vrai.
02:53 - C'est vrai.
02:54 - Si c'était un enseignant, on va dire qu'il a fait une séance de tuer, c'est chaud.
03:09 - On aurait été très gênés.
03:10 - Bien sûr.
03:11 - Mais tu as raison.
03:12 Mais le plus surprenant là-dedans, c'est qu'ils n'ont toujours pas interrogé les autres
03:14 élèves qui étaient présents dans la salle.
03:16 - Il n'y a aucune vidéo, si on a rien.
03:18 - Non, il n'y a rien.
03:19 Ça fait quand même un mois, l'histoire.
03:20 - C'est ce que j'allais dire.
03:21 - Ça date du 1er avril.
03:22 - Par les temps qui courent, si une prof, elle va vraiment twerker sur un élève...
03:25 - Il y aurait eu des vidéos partout.
03:26 - Mais on a 1000 vidéos déjà sur Internet, c'est sûr et certain.
03:29 - Et les caméras de surveillance.
03:30 - Non, pas dans la classe.
03:31 - Dans les classes.
03:32 - C'est interdit dans la classe.
03:33 - Excuse-moi.
03:34 - Il a réchauffé.
03:35 - Il a fait 3 fois ce que je dis, 3 conneries.
03:36 - Il faut préciser que la famille de l'adolescent n'a pas demandé de changement d'affectation.
03:43 Donc, elle continue de donner des cours dans l'établissement.
03:45 - D'accord.
03:46 - Ça va.
03:47 - Ils n'ont pas voulu que ça aille plus loin.
03:48 Mais ils ont porté plainte, Cyril.
03:49 - Elle aussi a porté plainte.
03:50 - Je veux savoir vraiment ce qui s'est passé.
03:51 - Oui, voilà, déjà.
03:52 - Il y a trop de gens qui se retrouvent à la rue.
03:53 - Mais elle aussi a porté plainte.
03:54 - Voilà, non mais je vous dis, qu'est-ce qu'elle a ?
03:55 - C'est pas clair.
03:56 - À l'arrivée, on a l'impression d'avoir la reine du twerk.
03:57 - C'est Cardi B.
03:58 - Non mais elle, c'est Cardi B.
03:59 - Elle, c'est Cardi B, elle.
04:00 - Non mais c'est un déconne.
04:01 Elle, c'est Cardigan.
04:02 - C'est un peu ma spécialité, c'est vrai.
04:03 - Cardigan.
04:04 - Cardigan.
04:05 - Cardigan, qu'est-ce que tu veux Cardigan ?
04:26 - Je veux dire, je suis un peu comme Guillaume, c'est vrai que si on inverse le truc, mais
04:52 d'abord, on dit qu'il n'y a pas de preuves et je me dis 16 ans et les lourdes sanctions,
04:57 la phrase c'est les lourdes sanctions, c'est la lourde sanction qui m'embête.
05:00 Si on dit oui, elle rappelle à la horde, elle se fait convoquer, je veux bien, si ça avérait.
05:04 Mais la lourde sanction pour un twerk sur un gosse, c'est direct.
05:07 - Oui.
05:08 - Oui.
05:09 - Parce que, bonjour, si il y a une coalition des élèves, on sait en général que les
05:12 élèves ne sont pas super fans des professeurs, ça arrive souvent.
05:15 Moi, je me souviens, quand j'étais petit, c'était souvent ça, parce que moi, j'étais
05:17 très proche de la prof parce que justement, j'avais de mauvaises notes.
05:19 Et donc du coup, je veux dire que peut-être qu'il y a une coalition des élèves qui
05:23 ferait qu'en sorte, il puisse y avoir un problème, il n'y a pas de vidéo, c'est ce
05:26 que je disais, il y aura peut-être des caméras de surveillance.
05:27 - Non.
05:28 - Non, alors, donc on répète, on n'a pas le droit d'avoir des caméras de surveillance
05:31 dans une classe.
05:32 - C'est compliqué.
05:33 - Tu es content de ton intervention ? Tu te mettrais une note sur 10, tu te mettrais
05:38 combien ?
05:39 - Je trouve qu'il y a quand même de la véracité parce que moi, j'ai du s'aimer bien ça,
05:41 j'ai vécu.
05:42 - Tu as fait quoi à l'école ? Tu t'es arrêté à l'école ?
05:43 - Non, je me suis arrêté très tôt.
05:44 - Ah oui ?
05:45 - Ça se passait mal à l'école en plus, donc...
05:46 - Je ne t'ai pas demandé de nous raconter ta vie, tu t'es arrêté à quel âge ?
05:47 - Moi, j'ai fait un BEP dans l'action marchande, puis après, on a arrêté là.
05:54 - Ah oui ?
05:55 - Voilà.
05:56 Mais après, j'allais à l'européen, je vous attendais.
05:57 - C'est vrai.
05:58 - Et Valérie, elle est là.
05:59 - C'est vrai, je me rappelle de lui.
06:00 - Chaque fois, je me dis, le con, il est encore là.
06:03 - C'est pour ça que j'ai envoyé de Fontenay.
06:06 Et là, ça a marché, ça a mordu.
06:08 - Non, attends, je t'ai mordu avant.
06:09 - Ah bon ?
06:10 - Non, ça a mordu avant.
06:11 On s'était déjà parlé, je t'aimais bien.
06:12 - Ah oui, oui, oui.
06:13 - C'est vrai, je te trouvais...
06:14 Non, mais c'est vrai que t'avais un truc.
06:15 - Ah, c'est gentil.
06:16 - Je ne me suis pas trompé.
06:17 - Il avait déjà le noeud.
06:18 - Mais un truc sur...
06:19 - T'avais déjà le noeud ?
06:20 - Un petit talon, oui, il avait déjà le noeud.
06:21 - Ah, d'accord.
06:22 - Il l'avait dans le cul à l'époque.
06:23 - Alors Valérie a raison pour tout, Gilles a raison, enfin, a raison sur rien, comme
06:28 d'habitude.
06:29 - Oui, ça me trompe parce que t'es pour la justice expéditive, c'est-à-dire que cette
06:31 pauvre insufflante, on ne sait pas, on ne fait pas vraiment d'enquête, on n'a pas encore
06:35 écouté les autres élèves.
06:36 En revanche, moi, je pense qu'il n'y a pas de twerk en aucun cas à l'école avec un prof.
06:40 - Bien sûr.
06:41 - Un prof n'a pas à twerker, point, en fait.
06:42 - Bien sûr.
06:43 - Sauf si c'est des cours de danse.
06:44 [Musique]