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00:00 qu'en ouvrant la porte de la colère, vous vous retrouviez exactement dans cette situation.
00:03 Non mais si vous voulez pas vous retrouver...
00:05 D'abord j'ai pas très bien compris le lien avec le sujet précédent,
00:08 mais c'est pas grave, je vais quand même répondre à votre question.
00:10 Ah vous voyez pas le lien ?
00:11 Non, pas avec le sujet dont on est en train de discuter,
00:13 qui était de savoir si les organisations syndicales répondraient à une sollicitation de la France Insoumise
00:18 pour une conférence sur les salaires.
00:19 Mais c'est vrai que je vais vous répondre quand même, j'ai compris que vous avez envie de faire passer
00:24 tous ceux qui se mobilisent pour des sauvages, mais c'est pas le cas.
00:27 Comment vous pouvez dire une chose pareille ?
00:28 Depuis le début, il y a ceux qui se mobilisent, est-ce que c'est quand même pas un peu violent ?
00:33 Ceux qui vont faire des coupures d'électricité sur les déplacements du Premier ministre...
00:38 Mais ça vous inquiète pas ?
00:39 Non, mais à un moment, ce genre de situation, les universités s'installent,
00:41 que les étudiants puissent pas aller travailler, ça vous inquiète pas ?
00:44 Moi je veux une situation...
00:45 Moi, quand je me fais passer pour des sauvages, ça vous inquiète pas ?
00:47 Je veux une situation dans laquelle le pays est apaisé.
00:50 Si vous voulez une situation dans laquelle le pays est apaisé,
00:53 il faut arrêter en permanence de pointer du doigt ceux qui expriment leur colère
00:58 et s'opposent, et il faut écouter toutes celles et ceux qui s'expriment de manière démocratique.
01:03 En fait, vous nous reprochez de les pointer du doigt.
01:05 Mais non, je vous reproche rien, Pauline de Malher.
01:07 Je vous dis juste...
01:08 Vous voulez dire que je vais passer tout le monde pour les sauvages, c'est n'importe quoi ?
01:10 C'est-à-dire que c'est pas grave, c'est votre rôle,
01:12 mais depuis le début de cette interview, en permanence,
01:14 vous cherchez le débordement, alors que vous avez une mobilisation
01:18 depuis trois mois qui est historiquement calme, pacifique, déterminée.
01:24 Donc je me permets d'insister sur ce sujet.
01:26 Voilà, le prenez pas mal, c'est pas contre vous.
01:28 Est-ce que vous ne le redoutez pas, Manuel Bompard ?
01:31 Parlons-en très calmement.
01:32 Est-ce que vous ne redoutez pas ?
01:34 Est-ce que l'histoire ne vous a pas appris qu'en ouvrant la porte de ce genre de violence,
01:38 il y avait toujours un risque de trouver plus violent que soi ?
01:40 Mais il n'y a pas de violence aujourd'hui dans la mobilisation
01:42 qui s'exprime contre le président de la République.