Lors de la 34e nuit des Molières qui se tenait au théâtre de Paris, ce lundi soir, la ministre de la Culture a pris la parole depuis la salle pour répondre à l’interpellation de deux artistes.
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00:00 D'habitude le rôle du ministre c'est de rester assis à rien dire,
00:02 mais là c'est pas possible.
00:04 Nous on vient intervenir ici notre ministre, notre ministre inexistante.
00:15 Ils veulent pas nous, ils veulent pas la retirer,
00:17 ben nous on va rester là et puis on va les emmerder jusqu'au bout.
00:21 Non, juste, cette phrase de Gérard Philippe qui a été dite, elle date de 1957.
00:39 Il n'y avait même pas de ministère de la Culture à l'époque.
00:42 Aujourd'hui il y a un ministère de la Culture qui défend haut et fort
00:45 l'exception culturelle française dans le monde,
00:47 qui défend le régime de l'intermittence qui est une fierté pour notre pays.
00:51 Vous avez un ministère qui a débloqué des aides massives pendant la crise
00:54 pour vous soutenir tous, pour soutenir tous les secteurs de la culture.
00:59 Vous avez une ministre à la tête de ce ministère
01:01 qui a obtenu le budget historique le plus haut,
01:04 +7% par rapport à l'année dernière.
01:06 Inflation, facture d'énergie, j'ai débloqué des aides exceptionnelles,
01:10 vous le savez certains syndicats sont là,
01:11 pour venir en aide aux structures les plus fragiles.
01:14 Menaces contre des expositions, contre des spectacles,
01:17 à chaque fois j'ai levé la voix pour défendre la liberté de création, à chaque fois.
01:23 Le dialogue avec les syndicats, je veux juste rappeler,
01:25 pour ceux qui sont là et qui le savent,
01:27 le 7 février on avait une réunion, vous avez demandé à la reporter,
01:30 on l'a reportée au 16 mars.
01:33 Vous n'êtes pas venu, vous avez demandé à la reporter,
01:35 elle est reportée au 27 avril, c'est jeudi,
01:37 vous avez encore demandé à l'annuler.
01:39 Il est encore temps de changer d'avis, je suis là, ma porte est ouverte.
01:42 Et bonne soirée à tous.