Louis Margueritte : «On doit pouvoir se mouvoir dans n'importe quel point du territoire»

  • l’année dernière
Le député Renaissance de Saône-et-Loire, Louis Margueritte, au sujet des contestations contre la réforme des ministres entourant le déplacement des ministres : «Ce n'est pas admissible. On doit pouvoir se mouvoir dans n'importe quel point du territoire, ici ou là». 
Transcript
00:00 qu'il faut distinguer la contestation légitime, pacifique.
00:03 S'il y a un peu de bruit, c'est pas ça qui est problématique.
00:07 Moi, je reçois Olivier Dussopt dans ma circonscription vendredi.
00:10 Il y a eu effectivement des manifestants.
00:11 Il n'y a pas eu de heurts, tout s'est passé pacifiquement.
00:14 Et tant que c'est que ça, il n'y a aucun commentaire à porter
00:18 sur une telle situation.
00:19 En revanche, ce qui s'est passé avec le ministre de l'Education,
00:21 mais comme ce qui pourrait se passer avec n'importe quel autre ministre,
00:23 n'importe quel député, n'importe quel responsable public,
00:25 encore une fois, je crois qu'il faut avoir une vision large des choses,
00:27 n'est pas admissible.
00:29 On doit pouvoir se mouvoir dans n'importe quel point du territoire,
00:32 ici ou là.
00:33 Encore une fois, je ne dis pas que le moment est simple.
00:35 Il est évidemment difficile.
00:36 Il y a évidemment des colères qui se sont agrégées.
00:37 Il y a évidemment une contestation qui existe, bien évidemment.
00:40 Mais je crois que dans un moment où, effectivement,
00:42 on accepte moins la nuance, on cherche à cristalliser à tout prix
00:45 parce que c'est comme ça, parce que ça s'explique mieux,
00:48 parce que c'est sans doute parfois plus séduisant.
00:50 Je pense que le rôle des responsables publics que nous sommes,
00:52 encore une fois, à qui on a confié un mandat ou pas,
00:55 c'est effectivement d'essayer de prendre chacune des difficultés.
00:58 Et je conteste le fait qu'il n'y ait pas de choses qui soient sur la table,
01:00 même si le rôle de la Première ministre, elle le fera demain,
01:02 d'organiser dans les prochaines semaines, effectivement, les différents chantiers.
01:05 Mais on a un chantier sur le projet de loi Industrie verte.
01:07 On a un chantier sur le partage, la redistribution des bénéfices
01:10 et transcrire un accord national interprofessionnel.
01:13 J'aurai l'honneur de le porter à l'Assemblée avec d'autres.
01:15 Et voilà des sujets qui nous rassemblent,
01:18 qui vont toucher demain des centaines de milliers de Français,
01:20 des millions de Français,
01:21 et qui demain auront peut-être quelques centaines d'euros.
01:23 Alors, ça ne fera peut-être pas le tout,
01:25 mais ça fera un peu plus si leur entreprise va bien, etc.
01:27 Voilà ce qu'il faut faire.
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