Le cinéma de ROBERT RODRIGUEZ

  • l’année dernière
Je reviens ici sur la carrière atypique de Robert Rodriguez en m’arrêtant sur 5 films incontournables.

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Les films traités dans la vidéo :

- El Mariachi (1992)
- Desperado (1995)
- Sin City (2005)
- Planète Terreur (2007)
- Alita: Battle Angel (2019)

#RobertRodriguez #Retrospective
Transcript
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00:34 Robert Rodriguez est un réalisateur qui n'a de limite que son imagination.
00:38 Adoubé par le grand Quentin Tarantino, il n'en reste pas moins controversé étant son style est comparable à une dizaine de shots de tequila frappé goût tabasco.
00:45 Et la tequila épicée, ça ne plaît pas à tout le monde.
00:47 Son côté bricoleur et le fait qu'il manque très souvent de cohérence et de logique dans ses oeuvres lui ont valu la réputation de fumiste.
00:53 Mais je trouve personnellement que c'est ce côté non-chaland qui en fait son charme.
00:57 Assumant faire le cinéma qu'il aime, parfois bon, parfois mauvais, mais toujours fait avec amour et générosité.
01:02 Né le 20 juin 1968 à El Paso au Texas et troisième d'une famille mexicaine de 10 enfants,
01:08 il commence à s'intéresser à la réalisation à l'âge de 7 ans quand son père lui met sa première caméra entre les mains.
01:13 Il étudiera le cinéma à l'université d'Austin au Texas et réalisera durant cette période une trentaine de courts-métrages.
01:18 Ce n'est que quelques années plus tard, en 1992, qu'il réalisera son premier long-métrage El Mariachi.
01:23 El Mariachi, c'est l'histoire de deux étrangers qui débarquent dans une ville perdue du Mexique.
01:27 L'un d'eux est un mariachi qui cherche tout simplement du travail et l'autre est un gangster qui cherche la vengeance.
01:33 Et les deux hommes sont tous les deux vêtus de noir et transportent tous les deux un étui à guitare.
01:37 L'étui du mariachi possède tout simplement une guitare et l'étui du gangster est rempli d'armes.
01:42 Et le fait que les deux hommes se confondent vont signer le début des problèmes pour le mariachi.
01:46 Voilà donc un postulat de départ assez intéressant.
01:48 Le film est tourné en à peine 14 jours pour la modique somme de 7000 dollars.
01:52 Charles Hegel sera d'ailleurs le cobaye d'un laboratoire pharmaceutique pour empocher ces 7000 dollars.
01:56 Et endossera les rôles de réalisateur, monteur, chef opérateur, mixeur, monteur son, créateur d'effets spéciaux et photographe de plateau.
02:03 Le film sera projeté en festival, sera un succès critique et public avec 2 millions de dollars de recettes aux USA.
02:09 Ce qui est que dalle en réalité, mais quand t'as mis 7000 doses dans un film et que tu en gagnes 2 millions, ça reste un putain de bon retour sur investissement.
02:16 Mais je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur ce film.
02:18 Ce qui va m'intéresser à moi c'est sa suite, sortie deux ans plus tard.
02:21 Un certain film appelé Desperado.
02:24 Après avoir fait ses preuves, Rodriguez obtient le soutien de la Columbia qui met à disposition un budget bien plus important pour cette suite.
02:38 Antonio Banderas remplace Carlos Gallardo dans le rôle du mariachi, mais ce dernier récupérera le rôle de Campa, l'un des deux amis du mariachi.
02:45 Cette suite fait donc preuve de plus de panache, d'explosion en tout genre et surtout portée par le méga burné, le magnifiquement viril Antonio Banderas.
02:53 Non mais regardez moi ce mec quoi, il arriverait presque à me faire oublier mon hétérosexualité.
02:56 Retrouvé pourtant très rapidement dès que la sulfureuse Salma Hayek apparaît à l'écran.
03:00 Le film est donc porté par ce duo pour le moins talentueux.
03:03 Quentin Tarantino a également le droit à son caméo ici.
03:05 Un caméo qui confirmera le début d'une longue collaboration entre les deux hommes qui partagent la même vision du cinéma.
03:11 Desperado est un film assez spécial qu'il faut savoir accepter tel qu'il nous est servi.
03:14 C'est à dire comme un film complètement loufoque, badass et épicé.
03:17 L'atmosphère est sanglante, poussiéreuse et complètement géniale.
03:21 On assiste à la genèse du style Rodriguez.
03:23 Les monologues déjantés, ici joués par les excellents Steve Buccemi et Quentin Tarantino.
03:27 Les scènes d'action cartoonesques.
03:29 Les tu as guitare lance roquette les gars, les tu as guitare lance roquette bordel.
03:32 Mais aussi le désormais légendaire Danny Trejo.
03:40 La machette.
03:41 Qui joue ici une sorte de macheté avant l'heure.
03:43 On retrouve déjà l'inspiration de Rodriguez à travers des sons, une ambiance, certaines séquences surcotées.
03:49 Et même des objets comme cette espèce de flingue zizi là et y'a pas d'autre mot.
03:52 Qu'on retrouve aussi dans d'autres de ses films comme Une nuit en enfer et Machete kills.
03:56 Maintenant on peut lui reprocher son scénario qui tient sur un mouchoir de poche.
03:59 Ou même un certain manque de savoir faire sur certains plans.
04:02 Mais peu importe ce film a une âme, une personnalité.
04:04 Il n'a pas plu et ne plaira pas à tout le monde.
04:06 Mais il existe et restera un vrai plaisir à chaque visionnage.
04:10 Desperado connaitra une suite en 2003 intitulée Once upon a time in Mexico.
04:14 Cette suite permettra à Rodriguez de créer sa propre trilogie western comme un certain Sergio Leone.
04:19 Mais revenons plutôt en 1996.
04:21 Je ne vais pas résumer Une nuit en enfer car si vous ne l'avez pas vu, arrêtez cette vidéo et allez le voir sur le champ.
04:26 Ne vous renseignez pas sur le film, juste voyez le.
04:29 Et après revenez voir la suite de cette vidéo hein parce que bon voilà.
04:32 C'est bon ? Tout le monde a vu ce film ? Alors c'est parti.
04:35 Le scénario est écrit par Tarantino lui même.
04:37 Et on a le droit durant la première heure à un film à la Tarantino tout ce qu'il y a de plus banal.
04:41 Gangster, flic, etc.
04:43 Mais le twist après la première heure vient complètement modifier nos attentes
04:46 et la vision qu'on pouvait se faire de ce film qui se voulait pourtant être un simple road movie.
04:50 Durant la deuxième heure, fini le road movie, place au huis clos horrifique.
04:54 Et c'est cette deuxième heure et la manière dont elle est amenée qui a fait de ce film un classique du cinéma de genre.
04:59 Une nuit en enfer a reçu un accueil très controversé à sa sortie.
05:02 Et l'est toujours autant aujourd'hui malgré son statut de film culte.
05:05 La plupart des critiques négatives que j'ai pu lire ou entendre sur ce film répétaient toujours la même chose.
05:09 La première heure du film réussie, la seconde est complètement stupide.
05:13 Alors que la seconde partie c'est tout l'intérêt du film justement.
05:16 Les gens voulaient revoir un énième Tarantino à la réservoir dogs ou Paul Fiction.
05:20 Et c'est comme ça que ça commence en effet.
05:21 Mais si tu veux voir Paul Fiction, tu regardes Paul Fiction.
05:24 Ici ça met des tatanes aux vampires, point.
05:26 Ce film n'a pas plu à bon nombre de spectateurs car il ne se contente pas de simplement les sortir de leur zone de confort, non.
05:32 Il les dégage de cette zone à grands coups de pied dans le cul.
05:34 Le plaisir ici c'est de voir la tournure génialement grotesque que prennent les événements.
05:38 On prend plaisir à voir ces personnages complètement bouche bée de ce qui arrive sous leurs yeux.
05:42 Exactement comme peut-être un spectateur devant le film.
05:44 Puis on a quand même ce duo improbable clouné Tarantino qui fonctionne du feu de dieu.
05:48 Il suffit de voir cette scène d'introduction complètement légendaire.
05:51 Car Rodriguez a d'ailleurs toujours réussi à soigner ces scènes d'intro.
05:54 Et visiblement il adore nous montrer ce qu'il peut faire avec une guitare.
05:57 Lance roquette dans Desperado et humaine dans ce film.
06:00 Mais putain c'est quoi ce truc génialement terrifiant.
06:02 Bref, un film qu'on en fait plus.
06:04 Des répliques cultes, des personnages ravagés.
06:06 Salma Hayek qui a dû faire exploser les actions en bourse du Sopalin dans le milieu des années 90.
06:11 Et le génial Danit Ferro, encore et toujours.
06:14 "La machette"
06:15 Et que personne vient de me raconter que "Oh moi je ne crois pas aux vampires parce que putain de merde, moi je ne crois pas aux vampires, mais je crois à ce que je vois.
06:22 Et là ce que je vois, c'est des putains de vampires.
06:24 Et ça, c'est une putain de nuit en enfer."
06:27 En 1998, Rodriguez essaye à la science-fiction en acceptant la commande de studio intitulée "The Faculty".
06:33 Une réussite qui va malheureusement lui donner une très mauvaise idée car il réalisera par la suite la quadrilogie "Spy Kid".
06:38 Et même si j'avoue y avoir trouvé une certaine saveur étant enfant,
06:41 et que le premier opus reste quand même une vraie proposition originale,
06:44 je ne peux dignement pas trouver ça bon aujourd'hui.
06:46 Robert Rodriguez lui est passionné de dessin depuis toujours.
06:49 Donc l'oeuvre qui va suivre était toute destinée à finir entre ses mains.
06:54 *Musique*
07:05 "Sin City" est à la base une série de comics créée par Frank Miller et qui sera adaptée au cinéma par Robert Rodriguez.
07:11 Épaulé par Frank Miller himself et Quentin Tarantino qui passera sur le plateau en ami pour réaliser certaines scènes.
07:16 Et très franchement, le 7ème art n'a jamais aussi bien porté son nom que pour ce film.
07:20 Cet hommage au film noir est visuellement éblouissant.
07:23 La photographie signée Robert Rodriguez est sublime et l'exercice de style est maîtrisé à la perfection par ce dernier.
07:29 Le film raconte 4 histoires plus ou moins intéressantes et plutôt sombres qui résument toute la mélancolie que représente la ville de Sin City.
07:35 Ville de tous les péchés où malfrats, prostituées et flics corrompus se font la guerre.
07:40 Et cette marginalité est racontée de manière tout à fait passionnante.
07:43 Les 4 histoires se connectent plutôt maladroitement avec une timeline désordonnée à la Pulp Fiction.
07:47 Je privilégie donc le Director's Cut qui possède bon nombre de scènes bonus et qui nous propose un montage linéaire.
07:52 Avec littéralement 4 courts métrages qui restent malgré tout connectés entre eux, se passant dans un même laps de temps et dans le même univers.
07:58 On va également se rendre compte que les personnages principaux sont tous liés à l'amour d'une femme et que c'est l'amour qui va pousser chacun d'entre eux à agir.
08:05 L'univers comics est superbement retranscrit à l'écran.
08:08 D'abord grâce à un style de narration à la première personne mais surtout grâce à son visuel en noir et blanc,
08:12 sublimé par une touche de couleur par moment pour accentuer un détail important.
08:16 Du sang, un regard, un personnage.
08:18 Tout ceci se mélange donc à merveille à cet univers plutôt sale, envoûtant et surtout très violent.
08:23 On ne se lâche jamais de ce style, on prend même un énorme plaisir à vivre cette expérience.
08:27 A noter également que le casting est extraordinaire.
08:30 Avec en tête d'affiche Bruce Willis, Clive Owen, Jessica Alba, Joss Arnett, Leija Wood
08:35 et surtout les 2 acteurs et les 2 personnages du film pour moi, Mickey Rourke et Benicio Del Toro.
08:40 Sin City marque un véritable tournant dans la carrière de Rodriguez et dans l'histoire du cinéma.
08:45 Une véritable claque cinématographique, une leçon de style.
08:48 Ce film brutal prouve que Rodriguez n'est pas une imposture mais un véritable maître dans son art.
08:53 En 2005 avec Sin City, Rodriguez prouve qu'il est capable du meilleur mais aussi du pire.
08:59 Puisque cette même année sort les aventures de Sharkboy et Lava Girl,
09:02 un film dont le pitch de base a été imaginé par son fils de 7 ans
09:05 et qu'il s'est décidé à réaliser pour lui prouver comment une simple idée peut aller très loin.
09:09 Et effectivement, ils sont allés beaucoup trop loin.
09:11 Donc si vous avez plus de 12 ans, passez votre chemin car clairement ce film n'est pas pour vous.
09:15 C'est en 2007 que Rodriguez re-signera avec son style habituel grâce au diptyque Green House
09:20 co-réalisé avec Quentin Tarantino.
09:22 Ce film lit ses 2 histoires à l'aide de fausses bandes annonces rendant hommage au film d'exploitation.
09:27 Une sorte de série B que Rodriguez et Tarantino idolâtraient plus jeunes.
09:31 Rodriguez réalisera donc un film de zombies complètement barré
09:34 et Tarantino un slasher doublé d'un road movie.
09:36 Le film sortira en 2 parties dans les pays non anglophones sous les noms de Boulevard de la Mort et Planet Terror.
09:42 Planet Terror commence avec une bande annonce d'un film parodique appelé Machete.
10:01 "La Machette"
10:02 Un personnage né dans Desperado et qui après l'énorme succès de cette bande annonce
10:06 aura le droit à son propre film en 2010 et à une suite intitulée Machete Kills en 2013.
10:11 Il faut savoir qu'un 3ème opus est en préparation depuis 2015 et qu'il devrait s'intituler Machete Kills Again in Space.
10:19 Mais je divague, je divague.
10:20 Planet Terror est un délire d'inventivité.
10:23 Un film au scénario somme toute classique mais qui pourtant réinvente complètement le genre zombie au cinéma.
10:28 Rodriguez est un amoureux du cinéma, un cinéphile de la première heure.
10:32 Et la générosité qu'il insuffle à son film en est la preuve.
10:35 De Laurence d'Arabie au cinéma de Romero, il puise ses références dans ce qui l'a fait grandir.
10:39 Le film est volontairement démesuré, d'un kitsch maîtrisé et gore comme c'est pas permis.
10:44 Et c'est entre autres pour ça que les gens ont tendance à le préférer au Boulevard de la Mort de Tarantino
10:48 qui souffre peut-être d'un sentiment de déjà vu.
10:50 La mise en scène est complètement dingue.
10:52 Je pense à cette idée de bande manquante tout simplement excellente.
10:55 *Musique*
11:05 C'est l'humour noir, le casting et l'énergie qu'insuffle Rodriguez qui font de Planète Terreur un film rare, jouissif et surprenant.
11:13 Les années 2010 ne porteront pas chance à Robert Rodriguez.
11:16 En effet les suites de Spiky 3, Machete et Sin City seront des échecs commerciaux.
11:20 En revanche en 2015 il y réalise quelque chose d'unique.
11:23 Un film français qui sortira en 2115, soit 100 ans après son tournage.
11:28 Un film avec comme acteur principal John Malkovic et qui est à l'initiative d'une marque de cognac réputée pour vieillir 100 ans.
11:34 Et donc malheureusement on ne verra jamais ce film.
11:36 Mais je m'adresse à travers cette vidéo à mes futurs enfants et petits-enfants, pensez à en faire une critique hein.
11:41 Aujourd'hui nous sommes en 2019 et j'espère de tout coeur que Robert Rodriguez finira la décennie avec succès grâce à ça.
11:47 *Musique épique*
12:00 Alita Battle Angel est l'adaptation cinématographique en prise de vue réelle du manga Gunn créé par Yokito Kishiro.
12:06 Ce projet est à la base celui de James Cameron qu'il peaufine depuis 2003 et qu'il devait à la base réaliser.
12:11 Mais étant trop occupé sur son projet de saga Avatar, il confiera finalement la réalisation à son ami Robert Rodriguez.
12:17 Je n'ai malheureusement pas lu l'oeuvre de Monsieur Kishiro, je jugerai donc ce film en tant que tel.
12:22 Alors effectivement on sent que James Cameron pilote le projet et que Rodriguez a dû énormément apprendre de lui.
12:27 Mais je ne peux m'empêcher de retrouver la patte unique de ce dernier à travers le scénario, l'univers graphique et la violence de certaines scènes d'action.
12:34 Même sur un si gros projet, il arrive à insuffler son côté série B un peu décalé qu'on adore.
12:38 Tout en préservant cette fois-ci la cohérence du récit et des personnages.
12:41 Y'a quand même Papi Cameron qui guette derrière hein, donc les lances, roquettes, guitares, tout ça, on oublie.
12:45 D'ailleurs c'est l'humanité des personnages qui va donner un énorme souffle à cette histoire.
12:49 Toute l'intensité des scènes d'action découle de là.
12:51 Voir Alita évoluer dans cet environnement hostile et s'émouvoir des simples plaisirs de la vie justifie toute l'affection qu'on peut avoir pour ce personnage.
12:58 Le film traite de sujets simples comme l'amour, l'amitié, le devoir ou l'identité.
13:03 Mais le fait avec beaucoup de justesse et de savoir-faire.
13:05 Je n'ai donc pas connaissance du matériau de base.
13:08 Mais d'après les premiers retours des fans, et à l'image de Sin City, ça ne m'étonne pas de voir Robert Rodriguez prendre un malin plaisir à adapter à l'écran une oeuvre littéraire et graphique.
13:16 Tout en y insufflant bien entendu sa générosité qu'on lui connaît.
13:19 Sa caméra filme les scènes d'action et de course avec une fluidité et une visibilité déconcertantes.
13:24 Et le cinéaste fait preuve d'une brutalité et d'une originalité rare pour un film de studio hollywoodien.
13:29 Il nous fait découvrir cet univers cyberpunk à travers une direction artistique somptueuse.
13:34 Et s'assure en permanence de remplir avec le plus de passion possible la mission qui lui a été confiée.
13:38 Voilà entre autre pourquoi j'ai adoré Alita Battle Angel.
13:41 Et pourquoi je n'arrive pas à comprendre que le nom de son réalisateur ne figure pas sur les affiches du film.
13:46 Je peux reprocher au film sa fin frustrante, qui l'empêche de constituer un tout.
13:49 Car en voulant absolument démarrer une nouvelle franchise, le film oublie de se suffire à lui-même.
13:54 Un peu à l'image des Animaux Fantastiques sorti quelques mois plus tôt, à la différence ici que l'histoire est bien racontée et intéressante.
13:59 Je trouve donc assez incroyable avec du recul qu'un mec comme Rodriguez tourne son premier film avec 7000 dollars et son dernier en date avec quasiment 200 millions.
14:07 Ca démontre la ténacité et l'évolution incroyable de ce cinéaste tout aussi incroyable.
14:12 Et quand je fais un tour dans sa filmographie, je me rends compte bien sûr qu'elle est imparfaite mais qu'elle est remplie d'amour pour le 7ème art.
14:18 Je ne peux donc me résoudre à trouver Robert Rodriguez mauvais.
14:21 Je peux simplement saluer son originalité et son savoir-faire unique.
14:25 Et ça des mecs comme Tarantino et Cameron l'ont bien compris.
14:28 Donc je te retrouve très bientôt dans les salles obscures amigo.
14:31 Et je te dis merci.
14:33 Merci.
14:36 *Musique de fin*
14:47 La Machette