A l’occasion du joli mois de l’Europe , ERC et les chercheurs du CNRS aiguisent la curiosité sur les réseaux sociaux !
Aujourd’hui, on vous parle en vidéo du travail mené par Thomas Salez, physicien au laboratoire Ondes et matière d’Aquitaine du CNRS, avec Yacine Amarouchene, chercheur CNRS, David Dean, professeur à l’Université de Bordeaux, et l'équipe EMetBrown !
Grâce à un financement européen ERC, ils essayent de comprendre si le mouvement Brownien serait différent près d’une frontière déformable ou complexe !
Une découverte qui pourrait rendre notre compréhension de la physique et du vivant plus précise, détecter des maladies in situ, et bien plus encore…
Aujourd’hui, on vous parle en vidéo du travail mené par Thomas Salez, physicien au laboratoire Ondes et matière d’Aquitaine du CNRS, avec Yacine Amarouchene, chercheur CNRS, David Dean, professeur à l’Université de Bordeaux, et l'équipe EMetBrown !
Grâce à un financement européen ERC, ils essayent de comprendre si le mouvement Brownien serait différent près d’une frontière déformable ou complexe !
Une découverte qui pourrait rendre notre compréhension de la physique et du vivant plus précise, détecter des maladies in situ, et bien plus encore…
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00:00 il est impossible de voir un atome. Alors comment on sait que ça existe ?
00:03 Revenons au 19e siècle, lorsque Robert Brown observait un grain de pollen au microscope.
00:07 A l'intérieur de ces grains, il voit des petites particules qui bougent au hasard dans tous les sens.
00:12 Il se demande alors pourquoi ? Il n'y a pas de raison.
00:13 Il faudra attendre environ 50 ans pour qu'Einstein comprenne que les particules bougent,
00:17 car elles entrent en collision avec les molécules d'eau autour d'elles.
00:20 Et donc les molécules et les atomes existent bien.
00:22 Mais l'histoire ne s'arrête pas là.
00:24 De nos jours, en biologie et en nanosciences, on étudie des objets encore plus petits,
00:28 et confinés par des parois. Se pose alors la question de l'effet des frontières sur ce mouvement qu'on appelle "brownien".
00:34 Par exemple, un virus qui attaque sa cible peut être plus ou moins ralenti par la présence de frontières.
00:38 Les protéines qui dédoublent notre ADN pourraient sentir la présence de membranes cellulaires voisines.
00:43 Et une nouvelle question fondamentale se pose.
00:45 Si une frontière est déformable ou complexe, est-ce que le mouvement brownien sera différent ?
00:49 C'est la question à laquelle Thomas Halleise, avec ses collègues Yassine Amarouchen, David Dean,
00:53 et l'équipe Emmett Brown tentent actuellement de répondre via des simulations,
00:57 une étude théorique et mathématique, et des expériences.
00:59 Pour ce faire, ils ont obtenu un financement européen, ERC.
01:02 Ça prendra plusieurs années, mais s'ils y arrivent, notre compréhension de la physique et du vivant deviendra plus précise,
01:07 et on pourrait détecter des maladies in situ, développer de nouvelles méthodes pour manipuler et transporter les petits objets,
01:13 ou encore mesurer les propriétés de matériaux sans les toucher, juste en observant le mouvement brownien.