• l’année dernière
Ex-journaliste et animatrice, Sarah Lelouch a fondé en 2005 Watch'Us Productions.

​Pour répondre aux difficultés de financement dans la production de films, elle crée en 2021 La DCF (Diversité du Cinéma Français) by Watch’us, qui a pour vocation de développer des projets dans toute leur diversité.

Convaincue des opportunités qu'offre le Web 3, Sarah Lelouch vise à développer des films ouverts au grand public en créant le KlapCoin, la première cryptomonnaie du secteur audiovisuel.

Le Wagmi Talk a pour but de décrypter la révolution numérique du web 3 en te faisant découvrir ses Doers du Web 3.

Dans cet épisode, tu découvriras Sarah Lelouch, son parcours, l'histoire de La DCF by Watch’us et tu en sauras plus sur certains projets en développement.

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Chapitrage de la vidéo :
00:00 Introduction
0:51 Qui est Sarah Lelouch ?
2:17 Qu’est ce que la DCF by Watch’us?
11:19 Comment la DCF by Watch'us rend le Web 3 accessible ?
16:09 Les questions POP : tu sauras tout sur les goûts musicaux , littéraires et cinématographiques de Sarah.
19:16 Quelles sont les prochaines étapes de la DCF by Watch’us ?

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#DeFi #Web3 #NFT #blockchain #cinéma #KlapCoin #crypto #financement #DCF #la-dcf #watchus
Transcription
00:00 l'intime conviction que demain les films vont rassembler l'ensemble des éléments
00:04 qui le constituent sous forme de NFT. Et ces NFT ensuite vont être vendus à d'autres
00:09 producteurs. C'est là l'intérêt d'une crypto-monnaie et c'est là aussi l'intérêt du Web3.
00:14 Hello le Webbingang, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau talk
00:27 aujourd'hui en présence de Sarah Lelouch. Salut Sarah, bonjour, merci beaucoup d'être avec nous
00:32 aujourd'hui. Avec grand plaisir. Sarah est productrice, également fondatrice de la
00:38 diversité du cinéma français by Watches. C'est ça, c'est ça. Je dis pas de bêtises. Alors Sarah,
00:46 pour commencer ce talk, est-ce que s'il te plaît tu pourrais te présenter auprès de notre
00:49 communauté. Oui, alors je m'appelle Sarah Lelouch, ça tu l'as dit. Je suis productrice, je suis une
00:55 ancienne animatrice, j'ai commencé à la télévision comme journaliste animatrice. J'ai présenté
00:59 pendant longtemps plein d'émissions, dont Fort Boyard. J'ai monté ma société de production
01:04 quand j'étais animatrice parce que j'étais très frustrée en fait de faire que de l'animation et
01:09 de pas avoir mon mot à dire dans les émissions. Et c'est là où j'ai créé Watches, ma société de
01:15 production. C'était il y a 17 ans maintenant. Et j'ai commencé à produire du flux, beaucoup
01:20 d'émissions de télé, mais aussi du documentaire. Et depuis quelques années, Watches a pris la
01:26 direction de la fiction, du cinéma. Et donc on a produit trois courts-métrages et là on développe
01:31 nos premiers longs-métrages. Et du coup Sarah, quel type de courts-métrages, de longs-métrages
01:36 vous avez produit ? Alors déjà, ce sont des courts-métrages grand public, ce sont des comédies.
01:41 C'est assez rare dans l'univers du court-métrage de faire de la comédie. Ce sont des courts-métrages
01:46 qui ont super bien marché. Il y en a un qui s'appelle C'est du caviar. Celui qui est en
01:49 actualité en ce moment, ça s'appelle Celles qui n'avaient pas vu Friends. On a eu le prix du public
01:55 à l'Alpe d'Huez. Là on part à Los Angeles puisqu'on est sectionné à Colcoa. On a eu un prix à
02:00 Hollywood. Enfin le film marche plutôt bien. J'aime bien dire qu'on est axé sur la diversité,
02:06 la diversité des thèmes, des formats, des cultures. Mais tout ça en essayant de faire des projets axés
02:14 très grand public. D'accord. Est-ce que tu peux nous raconter la diversité du cinéma français
02:21 by watchers ? Ecoute, il y a un an et demi, j'ai rencontré mes associés qui sont Joël Girault,
02:30 Fabien Berger et Sabine Tellier. Je les ai rencontrés, on a beaucoup discuté du cinéma et
02:38 de l'état du cinéma aujourd'hui en France. Il manque drastiquement beaucoup d'argent pour ce
02:43 qu'on appelle le développement du cinéma. Et on s'est dit mais qu'est-ce qu'on pourrait y faire ?
02:47 Qu'est-ce qu'on pourrait... C'est là où on s'est dit on va créer un fonds et on va essayer de lever
02:53 de l'argent justement pour financer le développement du cinéma. C'est ça la diversité du cinéma
02:58 français avant tout. En quoi consiste ce fonds et quel type d'initiative vous supportez ? L'idée
03:05 c'est vraiment aujourd'hui encore une fois de développer des films qui vont plaire au plus
03:10 grand nombre. C'est grand public hyper assumé. Je sais aujourd'hui que c'est un petit peu péjoratif
03:15 quand on dit grand public ou des films populaires mais c'est véritablement notre ambition. Les
03:21 perspectives c'est de produire des films et un maximum de films. Ok, donc là aujourd'hui on
03:26 est présente ensemble pour parler du web 3 et plus spécifiquement du cinéma dans le web 3.
03:32 L'ADCF by Watchers incarne ça. Est-ce que tu peux nous raconter un peu, avant qu'on rentre un peu
03:39 plus dans le détail, ta perception du web 3. Qu'est-ce qui t'a intéressé par rapport à ce
03:44 mouvement, cette révolution numérique ? En fait, comme je le disais tout à l'heure, je voulais et
03:50 je veux toujours lever des fonds pour financer la phase du développement du cinéma français. Très
03:56 vite je me suis aperçue en fait que les systèmes de financement actuels étaient très limités. On
04:02 avait des fonds type Sofica qui permettent aux investisseurs de défiscaliser leur argent. On a
04:08 des fonds qui sont très importants, qui vont intéresser seulement les investisseurs traditionnels
04:13 et ça exclut les gens qui n'ont pas d'argent. Il me fallait une nouvelle méthode et pour soulever,
04:19 pour soulever, pour produire une quinzaine de films, 2 millions suffisent. D'accord, voilà.
04:25 C'est pas beaucoup finalement, 2 millions. 2 millions pour une dizaine de films.
04:30 Pour une dizaine de films. Ça fait beaucoup d'argent. On s'imagine le cinéma tout de suite,
04:35 des millions, des dizaines de millions d'euros. Non, un film en entier va coûter entre 4 millions,
04:41 enfin il y a des chaînes aussi à 2 millions. Quand je dis que 2 millions nous suffisent,
04:45 c'est pour financer la phase du développement. Ah oui, d'accord. Et le développement en fait,
04:49 c'est juste la partie, enfin c'est juste la partie, c'est la partie la plus importante,
04:53 mais c'est la partie où on va écrire le scénario, où on va faire le casting du film,
04:57 on va commencer à budgétiser le projet. Donc c'est tout ça le développement et ça dure entre
05:02 un an, ça peut aller jusqu'à 3 ans. C'est les fondations en fait. C'est essentiel. Donc il
05:08 fallait de l'argent pour développer le cinéma français. Et il en faut toujours d'ailleurs,
05:13 et c'est là-dessus que je m'active. Et ce qui est intéressant aussi, c'est si on a envie de faire
05:18 des films très grand public, il faut pouvoir leur demander leur avis. Et c'est là où l'émission,
05:24 où l'édition d'une crypto-monnaie comme le Clapcoin devient très intéressante. J'ai
05:29 l'intime conviction que demain, les films vont rassembler l'ensemble des éléments qui le
05:34 constituent sous forme de NFT. Et ces NFT ensuite vont être vendus à d'autres producteurs. C'est
05:40 là l'intérêt d'une crypto-monnaie et c'est là aussi l'intérêt du Web3. Donc en fait,
05:44 aujourd'hui avec finalement cette nouvelle forme d'accès à la production cinématographique,
05:52 les gens, Marine, Raphaël, Caché, moi, on pourra acheter via Clapcoin par exemple,
06:00 investir dans un projet et financer finalement des producteurs qui sont en phase 1 de leur projet.
06:06 - Oui, c'est presque ça. Tout le monde d'abord peut participer et investir dans le Clapcoin,
06:12 puisque c'est à partir de 1 euro. C'est là où on résout le problème de s'intéresser que à des gens
06:17 qui ont de l'argent et qui ne sont pas forcément intéressés par le cinéma. Donc vraiment,
06:21 on s'adresse aux passionnés du cinéma. Vous êtes passionné, à partir de 1 euro,
06:26 vous pouvez donc investir dedans. Et vous allez investir non pas sur un film, mais sur l'ensemble
06:34 des films qui vont être produits. Donc c'est vraiment un catalogue. C'est pour limiter les
06:37 risques en fait. Mais oui, tout le monde pourra investir et aussi devenir membre de cette
06:45 communauté de passionnés de cinéma qui va pouvoir voter et intervenir dans une DAO. C'est ça qui est
06:52 intéressant aussi avec le Web3. - Super intéressant. Aujourd'hui,
06:56 justement, votre communauté par rapport à cette initiative, ça représente combien de personnes?
07:00 - Alors aujourd'hui, on a une communauté de 10 000 personnes. On vise 20 000.
07:05 - D'accord. Et comment vous créez le lien avec cette communauté? Comment ça se passe?
07:10 - Vraiment, c'est grâce à l'interface du Clapcoin, l'interface qui va permettre donc
07:16 d'investir parce que là-dessus, on va pouvoir à la fois voter, le grand public va pouvoir voter.
07:22 Par exemple, je suis en hésitation sur un titre de film. Je vais pouvoir demander au grand public,
07:28 alors quel est le titre que vous préférez entre tel titre, tel titre et tel titre? Si tout d'un
07:33 coup, j'ai un doute sur une histoire que je vais développer, je vais dire est-ce que vous préférez
07:40 cette histoire ou préférez cette histoire? Donc ça implique vachement le public. Ensuite,
07:45 en fonction de ce qu'on va investir, on va avoir des droits. On va avoir par exemple la possibilité
07:53 d'assister à une avant-première, de passer une journée en coulisse sur un tournage. Donc,
07:59 voilà comment on intéresse notre communauté essentiellement. - Super intéressant et en plus
08:04 de ça, demain j'investis, moi par exemple, en tant qu'investisseuse contributrice, je peux
08:11 revendre aussi potentiellement, finalement, ma part à une autre personne. Donc, il y a aussi un marché
08:17 pour les gens secondaires qui n'existait pas avant. Donc, c'est aussi une opportunité intéressante.
08:23 Qu'est-ce que tu penses, toi, justement du futur du cinéma, d'un point de vue production et peut-être
08:31 plus global, avec cette démocratisation des usages et du Web3? - Je crois que l'avenir des films,
08:39 c'est l'ensemble des droits qui constituent le film ou les séries. Les NFT vont comme ça faciliter
08:47 la vie de tiers de confiance, comme le CNC, l'Assasim, l'ASACD, qui eux sont chargés de
08:55 récupérer les droits et de les reverser aux ayants droit. Donc, ça, ça va vraiment, le NFT va
09:00 faciliter ça. Maintenant, l'avenir du cinéma dans le Web3 passe par le NFT. - D'accord. C'est ton point
09:09 de vue. - C'est mon point de vue. Demain, tout sera NFT. On pourra acheter sa voiture sous forme
09:14 de NFT. Ça garantira la valeur du véhicule. - Est-ce qu'il y a des régulations, du coup,
09:19 qui sont en train de se mettre en place par rapport à cette transformation numérique et des usages,
09:23 en termes de propriété intellectuelle, en termes de droit audiovisuel? Enfin, moi, je ne suis pas
09:28 juriste. - Moi non plus, je ne suis pas juriste. Mais oui, bien sûr, c'est en train de se réglementer.
09:35 Maintenant, je ne peux pas vraiment parler des tenants et des aboutissants de cette réglementation,
09:40 mais j'espère. C'est obligé. On va forcément passer par là. - Aujourd'hui, Sarah, dans votre
09:46 communauté, parce que malgré tout, ce n'est pas si simple encore en termes d'expérience utilisateur
09:54 pour les gens, d'avoir accès au Web3, de s'acheter un NFT, etc. Comment vous faites, vous, pour
10:01 justement transmettre et rendre accessible cette possibilité aujourd'hui que les gens peuvent avoir
10:07 d'investir au sein de la diversité du cinéma français? - Je pense que c'est de la pédagogie,
10:14 beaucoup, beaucoup de pédagogie. Ça passe par beaucoup de vidéos, des tutos. On va aussi aller
10:21 interroger des gens qui s'y connaissent. On va faire beaucoup de festivals où on va transmettre
10:27 l'information. On va faire des salons. On en parle dans la presse. C'est vraiment beaucoup
10:33 de pédagogie. Et puis, c'est le cas d'usage tel que le nôtre qui permet en fait un maximum
10:39 d'utilisateurs d'utiliser la technologie du Web3, ce qui est l'avenir de tous, de manière simple,
10:46 en fait. - Qu'est-ce que tu penses des critiques à l'égard du Web3, des détracteurs, même sur
10:51 les cryptos, etc.? - Je les comprends. Je les comprends parce que même moi, j'ai eu du mal
10:56 à rentrer dans le Web3, à comprendre les termes, les tenants, les aboutissants, la blockchain,
11:03 tout ça. J'avais vraiment beaucoup de mal. Maintenant, je commence un petit peu à maîtriser
11:08 le sujet. Je comprends totalement que les gens soient réfractaires, ils ont peur. L'avenir,
11:14 c'est le changement, mais il faut l'accueillir, il ne faut pas en avoir peur. - Qu'est-ce qui t'a
11:18 fait justement toi switcher et t'ouvrir au Web3 ? - Ce qui m'a fait switcher, comme tu dis,
11:25 et m'ouvrir au Web3, c'est vraiment la possibilité aujourd'hui de soulever des fonds pour développer
11:32 cette fameuse phase de développement du cinéma et de trouver un autre moyen que les moyens
11:38 classiques qui existent aujourd'hui. C'est vraiment aujourd'hui très limité. Quand on a commencé à
11:48 m'expliquer que peut-être que grâce à une crypto-monnaie, j'allais pouvoir soulever des
11:53 fonds, je me suis dit il faut que je m'y intéresse vraiment. - Est-ce que tu aurais un message,
11:59 Sarah, que tu aimerais faire passer sur nos ondes ? - Que la vie, c'est le changement,
12:03 que c'est une nouvelle technologie, c'est une révolution et il faut les accueillir plutôt
12:09 que les fuir. - Super message. Comment vous mettez en place ces synergies potentiellement avec le CNC ?
12:16 - Alors on discute beaucoup avec eux, ils sont très intéressés par notre modèle et pour cause,
12:22 ils vont pouvoir peut-être l'utiliser, en tout cas utiliser le Web3 pour le coup, pour reverser
12:30 les droits parce que c'est compliqué donc ça va être un gain de temps énorme et pour en revenir
12:35 au CNC, on ne travaille avec eux pas encore, on discute avec eux beaucoup et de toute façon,
12:43 c'est pas parce qu'on va avoir un financement via la diversité du cinéma français qu'on ne pourra
12:47 pas en avoir via le CNC. C'est pas l'un ou l'autre, c'est vraiment les deux si c'est possible pour les
12:53 porteurs de projets. Ce dont je n'ai pas parlé, c'est le fait que tout le monde peut déposer des
12:57 projets aussi, c'est-à-dire qu'on a la partie financement mais on a la partie projet. - Ah oui,
13:02 d'accord. Sarah, comment vous sélectionnez vos projets ? - Tout le monde peut investir et tout
13:07 le monde peut déposer un projet, c'est là aussi l'avantage du Web3. Et donc comment ça se passe ?
13:14 On a un comité qui est présidé par Julie Gayet entre autres, dans lequel on retrouve Kev Adams,
13:21 Elsa Zimmerstein, Fianso, Marie-Pierre Huster qui est une scénariste, un agent, enfin une dizaine
13:30 de personnes. Donc c'est un comité qui est quand même solide, qui représente la diversité et qui
13:35 lui va étudier tous les projets qu'on aura reçus et qu'on aura présélectionnés. Donc l'ADCF
13:40 Bywatchers va faire une présélection des projets, ensuite ils vont être soumis à ce comité,
13:44 c'est ce comité qui va décider c'est tel et tel et tel projet qui va partir en développement,
13:48 ce qui va donner beaucoup plus de légitimité évidemment aux projets et aux porteurs de
13:53 projets. - Vous avez combien du coup de réunions de projets par an ? - Alors on va faire quatre
13:59 sessions par an. - D'accord. - Jusqu'à présent on est sur la première session puisqu'on est au
14:05 démarrage quand même de cette aventure. On a reçu 150 projets. - D'accord. - Nous on en a retenu
14:12 sept, donc on va en présenter sept au comité et le comité sera libre de dire les sept sont
14:18 formidables, ils partent en développement ou il n'y a que celui-là qui est bien et il n'y a que celui-là
14:22 qui part en développement. - D'accord, intéressant. Tu peux être un peu plus concrète pour éventuellement
14:29 les porteurs de projets et porteuses de projets qui nous regardent, comment ça se présente au
14:33 niveau de la forme du projet ? - Alors on va demander un dossier un petit peu classique, surtout pas
14:37 comme ceux du CNC qui sont très laborieux à faire, mais on va tout de même demander forcément un
14:45 pitch, un résumé, un synopsis, une note d'intention, le CV, le mood board. - D'accord. - Voilà. - Ok.
14:53 - Tout ça dans un joli dossier qui va un petit peu représenter l'esprit du projet, que ce soit un
15:00 film, un documentaire, une série, un court-métrage. - D'accord. Le premier projet du coup qui a été
15:05 sélectionné, est-ce que tu peux nous en parler ? - Alors le premier projet sélectionné va être
15:10 sélectionné la semaine prochaine. - Ah ! - Mais on a trois projets en gros qui sont plus ou moins
15:18 présélectionnés et qui vont rentrer en développement je pense le mois prochain. - D'accord. - Et donc
15:23 j'espère qu'on verra le film sur les écrans d'ici un an et demi, deux ans. - D'accord. Tu peux pas
15:29 nous en dire plus sur les projets en question ? - Alors il y en a un dont je peux parler, c'est
15:33 la suite du court-métrage que Charlotte Gabriss a fait et dont j'ai parlé tout à l'heure, qui
15:39 s'appelle "Celle qui n'avait pas vu Friends". Comme le film marche plutôt très bien et que Charlotte a
15:44 des idées formidables, elle a imaginé la version longue et on s'est dit il faut absolument la faire.
15:48 Donc ça c'est un des premiers projets. - Ok. Et la suite au prochain épisode. - La suite au prochain
15:54 talk avec Sarah. - Ouais. J'espère que j'aurai plein de projets. - Bah nous aussi et plein de
15:59 saisons avec Sarah parce que Marine adore les saisons. - Question pop Sarah. Alors raconte-nous
16:10 si tu as un livre de chevet. - "Le pouvoir du moment présent". - D'accord. Ça parle de quoi ? - Ça parle
16:17 du pouvoir du moment présent. - Ouais, au sens libre. - Ça veut dire, non c'est un livre un petit peu de
16:22 développement personnel j'avoue mais c'est pour le coup un livre que j'ai lu et qui a radicalement
16:28 changé ma façon de voir les choses et de se dire voilà avec des exemples concrets, super bien
16:36 expliqué à quel point c'est important de profiter du moment présent et il y a qu'une seule chose
16:41 qui nous appartient aujourd'hui dans la vie c'est le présent. - C'est super, je vais l'acheter. - Ah ouais, c'est un must.
16:48 - Ok, je l'achète. Dès qu'on a fini le tour, que je l'achète. - Est-ce que tu as justement des films cultes ?
16:57 J'imagine pas qu'un seul. - C'est difficile de choisir un film culte mais mon film préféré de tous
17:03 les temps je trouve que c'est un chef d'oeuvre, c'est la perfection absolue de ce qu'il faut
17:10 faire au cinéma, c'est "Chantons sous la pluie". - Ah oui d'accord. - Donc j'adore ce film. - Qu'est-ce que
17:14 t'aimes dans ce film ? - J'aime la construction, du scénario, les comédiens, les chansons parce que
17:21 c'est une comédie musicale qui marche au cinéma et c'est très rare aujourd'hui de faire des comédies
17:25 musicales qui marchent au cinéma. C'est la simplicité de l'histoire et la complexité de toutes les images
17:35 qu'on se prend dans la tête. - D'accord, c'est un bon argument. Tu regardes un peu des séries ou pas du tout ?
17:43 - J'adore les séries. - Qu'est-ce que t'aimes ? - J'adore "The Crown". Là je viens de finir deux séries
17:49 qui sont pas mal, qui sont même très bien. C'est "Dropout" sur Disney et "We Crush" sur Apple
17:57 qui raconte l'histoire de We Work. - D'accord, super intéressant. Et niveau musique, t'es branchée quoi ?
18:05 - Alors moi j'ai longtemps travaillé dans le rap. - Ah drôle ! Le rap français ? - Le rap français,
18:11 j'ai produit beaucoup d'émissions urbaines, dont une qui s'appelle "Planète Rap". - Ah oui,
18:17 mais on connaît. - Donc j'adore le rap, mais j'adore la pop. C'est très difficile de... parce qu'en fait
18:24 j'aime tout. J'aime la musique classique, j'aime pas trop l'électro. Non, j'écoute un petit peu tout.
18:32 Là aussi c'est difficile de répondre à des questions comme ça. - Tu nous donneras quelques références
18:35 qu'on puisse les partager ? - J'aime beaucoup en ce moment Clara Luciani, le dernier album de
18:41 Biolay, c'est une merveille. Ben Mazoué j'aime beaucoup aussi. - J'adore Ben Mazoué. - Je cherche
18:49 désespérément pour mes 40 ans. Ben Mazoué, tu pourrais me faire un concert ? Le rêve de ma vie.
18:56 - Je crois que j'adore, j'adore ses textes. - Ouais, ils sont canon. - Et là, je viens de découvrir
19:02 hier le dernier album de Lompal. Là on est un peu sur le rap, qui est aussi extraordinaire. - Est-ce que
19:10 pour conclure Sarah, tu pourrais s'il te plaît nous parler des prochaines étapes de la diversité
19:14 du cinéma français ? - Ben la prochaine étape ça va être de mettre en production les films qu'on
19:19 choisit et de continuer à récolter un maximum de fonds. Donc il faut investir. - D'accord, ça c'est
19:25 investir. - Investissez à partir de 1 euro. Et puis ça donne accès vraiment à l'univers du cinéma,
19:33 c'est génial en fait je trouve. - C'est super. Ben merci d'avoir partagé avec nous tout ça Sarah.
19:39 - Merci, c'était un plaisir. - C'était un honneur et un plaisir. - On ne peut pas exagérer. - Honneur et plaisir combinés. Le Wagmee
19:46 gang, c'est dur à dire. Le Wagmeetalk touche à sa fin. Retrouvez-nous sur tous nos réseaux et on
19:53 vous donne très vite un nouveau rendez-vous avec un nouveau Wagmeetour. Merci Sarah. - Merci à toi.
19:57 - C'est super. - C'est passionnant quand même. C'est une révolution. - C'est une révolution. - Ben oui.
20:08 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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