• l’année dernière
On connait l'ancien flic devenu réalisateur de polars noirs et acteur, on le découvre entraineur d'une équipe de rugby dans ce nouveau film "Pour l'Honneur", une ode au vivre ensemble. Même s'il est rare dans les comédies pures, on constate qu'Olivier Marchal est plein d'humour. Saviez-vous que, quand il était petit, il avait gagné un concours en chantant "Tonton Cristobal est revenu" ; et ses imitations de Depardieu et de Johnny valent le détour... Ses amis Gérard Lanvin, Daniel Auteuil et bien sûr Mathieu Madénian, à l'affiche du film, peuvent en témoigner.

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Transcription
00:00:00 RTL 14h15h30 c'est le bon dimanche show
00:00:06 On reçoit un excellent, un seigneur, un as, une flèche, une épée, on parle d'un comédien,
00:00:15 on parle d'un réalisateur, j'ai nommé Olivier Marshall
00:00:19 Salut Jérôme, vous vous sentiez avec des gueules pareilles ?
00:00:24 On a rosé la mutation dédiée, ça donne quoi ? Un convoyer tué, un dans un état grave,
00:00:32 150 000 euros en volée. Des témoins ?
00:00:35 Rien que des bureaux. Vous allez où comme ça ?
00:00:41 Je vous ai pas dit de partir ? Regarde-moi bien, est-ce que j'ai une tronche
00:00:45 à prendre que des pourriches ? Vous me prenez pour qui là ? Pour un pompiste ?
00:00:48 De quoi tu parles ? Ne me prends pas pour un con.
00:00:50 Tout pareil, tout courant pour votre affaire, il paraît que vous avez pris plus de 500
00:00:52 briques. Toi tu te pointes avec 10 plaques et tu crois qu'on est quitte ?
00:00:55 Ecoute-moi bien, ça lit fou. Chaque fois qu'on marque un essai au rugby,
00:01:00 il faut le transformer. D'accord ? C'est comme toi, t'es en France pour
00:01:05 essayer d'obtenir le droit d'asile. C'est qu'un essai, si tu le transformes pas,
00:01:10 ça restera qu'un essai. Alors moi ce que je veux, c'est qu'à chaque fois que tu tapes
00:01:14 dans ce ballon, tu penses à la transformation. Mais pas n'importe quelle transformation.
00:01:19 La tienne. Allez vas-y, je te regarde petit.
00:01:23 Nos visages disent, nos paysages, nos yeux plissaient de toujours.
00:01:31 Merci de nous rejoindre en ce début d'après-midi, en ce début de dimanche. Vous l'avez sans
00:01:36 doute reconnu à la voix et au talent, celui qui va nous accompagner dans votre Bon Dimanche
00:01:40 Show pendant une heure et demie sur RTL, c'est Olivier Marchal.
00:01:44 Bonjour Olivier. Bonjour Bruno.
00:01:46 Je suis ravi de vous avoir pendant une heure et demie.
00:01:49 Heureusement. Vous venez de parler d'un film qui s'appelle
00:01:52 Pour l'honneur, qui va sortir ce mercredi. On regarde le film et à la fin on se dit
00:01:56 "moi j'aimerais bien qu'Olivier Marchal ce soit mon pote".
00:01:58 C'est gentil. Donc je vais tout faire pendant une heure
00:02:01 et demie pour qu'à la fin vous me disiez "ouais moi je veux bien qu'on soit pote".
00:02:04 Le film s'appelle Pour l'honneur, on va en parler pendant une heure et demie aujourd'hui.
00:02:09 C'est un film que j'ai adoré et toute l'équipe en le préparant s'est dit "c'est un film
00:02:13 qui fait du bien". Mais avant de parler de ce film, c'est bien de parler de l'invité.
00:02:16 Alors en général quand on fait une émission avec un invité, on prépare, on va sur Wikipédia,
00:02:21 on regarde des fiches, on lit des conneries parfois, on les dit souvent.
00:02:25 Moi je préfère faire appel à des gens qui sont les mieux placés pour parler de l'invité.
00:02:29 Et donc en fait quand on accueille un invité, on appelle des gens, on dit "toi tu le connais
00:02:32 Olivier Marchal ? Il est comment Olivier Marchal ?"
00:02:35 La définition d'Olivier Marchal, on l'a par Daniel Auteuil.
00:02:39 - Chéroé Olivier, bonjour, ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas parlé.
00:02:43 Mais je te suis, je te regarde jouer à la télévision, je regarde tes films, je vois
00:02:48 que tu n'as pas perdu la main. Je garde un très bon souvenir de ces deux magnifiques
00:02:52 films que nous avons fait ensemble. J'ai revu récemment la télévision années 73.
00:02:58 Je n'ai pas vu de film aussi beau depuis très longtemps.
00:03:01 Et je voulais te demander quelle heure est-il ? Est-ce que tu as l'heure toujours ?
00:03:04 Je t'embrasse fort. Ciao.
00:03:07 - Alors, à quelle heure est-il ? Il va falloir s'expliquer.
00:03:11 - A quelle heure est-il ? En plus je l'ai là, donc elle vaut cher.
00:03:15 J'ai un peu honte de l'arborer parce que c'est une Rolex Daytona.
00:03:20 Daniel avait cette montre sur le tournage et tous les matins quand il arrivait sur MR113,
00:03:25 je lui dis "putain, t'en prends de l'oseille toi comme acteur".
00:03:28 "T'en prends la Daytona qui brille, t'as pas honte devant tout le monde."
00:03:33 Alors que je gagne le dixième de ce que tu prends.
00:03:36 Et le dernier jour de tournage, entre deux prises, il m'a dit "donne-moi ta main".
00:03:39 Et puis il m'a donné ça, il m'a offert sa montre comme ça.
00:03:43 Donc j'ai refusé évidemment parce que c'est quand même un objet de valeur, de grande valeur.
00:03:48 Et il a insisté, il m'a dit "tu m'as redonné 15 jours de soleil dans ma vie professionnelle.
00:03:57 Grâce à toi, j'en ai encore pour 15 ou 20 ans à continuer à faire du cinéma.
00:04:01 Tu m'as offert deux de mes plus grands rôles."
00:04:03 Et voilà, bon ça m'émeut parce que c'est vrai qu'on se voit pas beaucoup
00:04:09 parce que j'ai un complexe moi depuis tout petit d'infériorité.
00:04:14 Toujours par rapport à ces grands acteurs que j'ai admirés, j'ai toujours été comme ça.
00:04:18 Je suis pas fan, mais je suis admiratif.
00:04:21 Et admiratif ça veut dire que je me sens toujours en dessous de...
00:04:26 - Vous vous mettez en retrait.
00:04:28 - Voilà, et j'ose pas le déranger en fait.
00:04:30 J'ose pas, il m'a proposé plein de fois de venir en Corse chez lui.
00:04:34 J'aime pas m'immiscer dans la vie de ces gens qui sont archi-pris.
00:04:38 Alors si l'autre jour, c'était l'anniversaire de ma fille Léa, j'ai appelé le gros Gégé.
00:04:44 Parce que comme je sais qu'il a quelques petits soucis en ce moment
00:04:48 et que moi je l'aime beaucoup pour plein de raisons personnelles et familiales,
00:04:53 où il a été extraordinaire,
00:04:54 je l'ai appelé pour qu'il vienne à l'anniversaire et me dit "oh oui, oui, voilà, je peux pas,
00:04:58 j'ai les ronds-merdes, c'est des conneries, tout ça".
00:05:00 Il m'a fait tout son truc et il a failli venir.
00:05:03 Et je me suis permis de l'appeler pour lui dire que je pensais à lui dans ce contexte un petit peu particulier.
00:05:09 Mais Daniel, on va retravailler ensemble parce que j'ai un projet.
00:05:14 Mais je lui dis au dernier moment.
00:05:16 Parce que comme il est très pris, je veux juste lui faire la surprise du coup de foudre.
00:05:21 Et même s'il a d'autres projets, je sais qu'il dira oui à celui-là.
00:05:23 - Bon, bah écoutez, vous le tenez au courant.
00:05:26 Il est venu nous voir il n'y a pas très longtemps, ça s'est bien passé, vous nous tenez au courant.
00:05:29 - C'est un amour en tout cas.
00:05:30 - Qui est pour vous Olivier Marchal ?
00:05:33 On a posé la question à Gérard Lanvin.
00:05:35 Rapide, efficace.
00:05:38 - Bonjour à vous tous, c'est Gérard Lanvin.
00:05:40 Eh bien pour moi Olivier Marchal, c'est le blues, c'est l'entraînement, l'unité, c'est la famille.
00:05:43 Santé !
00:05:45 - Ah ah ah !
00:05:47 - Ah, Gégé.
00:05:49 - Gégé en plus, c'est une belle histoire parce qu'on s'était embrouillé pour une histoire d'écriture et tout.
00:05:58 Je travaillais l'écriture d'une série qu'il n'avait pas envie de faire.
00:06:01 Donc évidemment, il s'était un peu lâché et on était un peu fâchés.
00:06:05 Et pour 36, il m'avait fait contacter en me disant "j'adorerais être dans ce film" et tout.
00:06:09 Puis moi je lui avais fait un peu à l'envers, j'avais pris d'autres acteurs.
00:06:13 Donc je sais qu'il m'avait dans le pif, on le connaît.
00:06:17 - Il est cash.
00:06:18 - C'est une tête de con.
00:06:20 Et Philippe Guillard qui faisait le fils à Joe avait dit à Gérard "écoute, je fais le fils à Joe,
00:06:27 mais grâce à un mec que je sais que vous ne pouvez plus vous piffrer,
00:06:32 et c'est lui qui me permet de faire ça puisqu'il m'a branché avec les producteurs, il va jouer le chinois, c'est Marshall".
00:06:37 L'autre a dit "avec cet enculé, c'est pas possible".
00:06:40 Et Philippe m'a dit "vous devriez dîner ensemble et je suis sûr que vous allez devenir les plus bons potes du monde".
00:06:47 On a fait ce dîner et depuis on ne se quitte plus.
00:06:50 On a fait 4 films ensemble et c'est un super pote.
00:06:53 En fait c'était deux têtes de cons.
00:06:55 On est deux bas de plafond lui et moi.
00:06:59 Et on a fini par moi et par moi égal plus.
00:07:02 Donc maintenant c'est mon poteau.
00:07:06 Le rock'n'roll, le blues, je sais pas, le blues oui parce que j'ai un côté noir,
00:07:10 le rock'n'roll parce que j'aime déconner,
00:07:12 et santé, vous avez compris l'instinct de lui, on ne va pas s'éterniser là-dessus.
00:07:16 On a bien confié.
00:07:18 Philippe Guillard, vous en parliez dans quelques instants, c'est le réalisateur de "Pour l'honneur".
00:07:23 "Pour l'honneur" où vous partagez l'affiche avec deux personnes à qui on a également demandé une définition d'Olivier Marshall.
00:07:31 Le premier c'est Mathieu Madénian.
00:07:34 Alors pour moi Olivier Marshall c'est quelqu'un qui te rend meilleur.
00:07:38 Moi j'ai commencé ma carrière de comédien il n'y a pas très longtemps.
00:07:43 Et c'est vrai que quand tu joues avec un comédien de la trampe d'Olivier Marshall,
00:07:48 tout devient beaucoup plus facile en fait.
00:07:51 C'est un peu comme si tu commences le tennis et en face de toi il a fait des règles, il te met les balles où tu veux.
00:07:55 C'est exactement ça. Olivier Marshall, il te met les balles où tu veux.
00:07:59 Bon, je lui ai envoyé un chèque pour que je le sente.
00:08:02 Je ne comprends pas une seule seconde.
00:08:04 Je le connais très bien Mathieu, on sent la sincérité dans ce qu'il dit.
00:08:06 Mathieu, on était devenus potes quand il faisait les chroniques chez Michel Drucker.
00:08:11 Donc c'est vrai qu'il me faisait rire, il m'avait invité à son spectacle que j'avais adoré.
00:08:16 Et on ne se connaît pas très très bien mais on s'aime bien.
00:08:19 Il y a des gens comme ça dans ce milieu.
00:08:21 - Bien fini. - Les rapports sont, on le sait,
00:08:24 Bruno, sont peuverts un petit peu.
00:08:26 Les rapports de jalousie, des rapports tendus, des rapports de méchanceté,
00:08:30 de rejet aussi.
00:08:33 C'est pas un milieu très facile et très sain au niveau des rapports humains.
00:08:39 Mais il y a des personnes comme ça, on sait que ça fait partie de la famille immédiatement.
00:08:42 C'est un type, c'est un bosseur, c'est un gentil.
00:08:47 Il essaye tout le temps des choses et ça c'est très plaisant de travailler avec lui.
00:08:54 - Vous parlez de la famille, ça tombe bien.
00:08:56 On va finir avec celle qui joue votre femme dans le film "Pour l'honneur".
00:08:59 C'est qui pour vous, Olivier Marchal ?
00:09:02 On a posé la question à Olivia Bonhamy.
00:09:05 - Pour moi, Olivier Marchal, c'est l'art du contraste.
00:09:07 C'est un éclat de rire et une pensée tourmentée.
00:09:09 C'est un rock au cœur tendre.
00:09:11 C'est la fête jusqu'au bout de la nuit mais la rigueur du travail.
00:09:14 C'est le charisme mêlé à la pudeur.
00:09:16 C'est des coups de gueule et des coups de cœur.
00:09:18 Bref, quand on fait un bout de chemin avec lui, la route est vallonnée.
00:09:22 Et c'est surtout la promesse de ne jamais s'ennuyer.
00:09:25 - Je vous mets au défi de trouver un début d'émission où on vous la fait comme ça.
00:09:30 - Vous êtes sûr qu'elle parle de moi ?
00:09:32 - Oui, elle parle de vous.
00:09:34 - Non mais Olivia, moi j'étais tombé amoureux d'elle, le spectateur.
00:09:40 Dans des films où je l'avais vue et pour MR73, je l'avouais absolument dans le rôle.
00:09:45 Et on a partagé cette magnifique expérience avec Daniel et Catherine Marchal, la maman de mes enfants.
00:09:51 C'était un film lourd puisqu'il s'appelle à une affaire qui m'avait vraiment traumatisé quand j'étais flic.
00:10:00 Et qui m'a fait basculer dans la parano, dans ce côté obscur qui ne m'a jamais lâché.
00:10:10 J'ai découvert que les monstres existaient vraiment.
00:10:13 Et j'en ai fait un film et c'est vrai qu'elle a incarné admirablement bien la vraie victime de ce film.
00:10:21 Donc on est resté lié par ce film.
00:10:23 Et quand Philippe cherchait la comédienne idéale pour jouer ma femme,
00:10:29 j'ai pensé à elle et elle a accroché tout de suite avec Philippe.
00:10:33 Parce qu'Olivia, pareil, il suffit de la voir, elle est ça dans la vie.
00:10:38 Ses petits yeux pétillants, c'est un petit moineau perdu, en même temps très très gai,
00:10:43 qui siffle tout le temps même si elle est triste.
00:10:45 On se ressemble en fait sur plein plein plein de choses.
00:10:49 - Et c'est pour ça que vous êtes en couple dans le film qui s'appelle Pour l'honneur.
00:10:52 Il sort ce mercredi, on va en parler, là pendant une heure et demie.
00:10:55 C'est Olivia Marchal qui fait son Bourdi Mon Chaud sur RTL, à tout de suite.
00:10:58 *Générique*
00:11:03 Le Bon Dimanche Chaud, l'émission écoutée jusqu'en Ouzbékistan.
00:11:07 - Babu, adiobibchou !
00:11:09 - Ah oui, mais ça par contre, moi je parle pas du tout l'ouzbèque.
00:11:12 - Que si razisme !
00:11:13 - Ah oui peut-être, mais moi j'ai fait espagnol en LV1.
00:11:16 *Générique*
00:11:17 Bruno Guillon sur RTL.
00:11:19 - C'est le Bon Dimanche Chaud d'Olivier Marchal.
00:11:21 Olivier, des fois la vie réserve des belles surprises.
00:11:24 Vous savez que quand on travaille sur des émissions de télé ou de radio,
00:11:27 on est amené à lire des livres, à regarder des films,
00:11:29 et puis souvent quand on a un emploi du temps un peu chargé,
00:11:31 on nous envoie un lien de film pour qu'on puisse le regarder chez soi.
00:11:34 Et donc quand on regarde un film chez soi,
00:11:36 on peut être occupé à regarder le film, puis à dire
00:11:38 "Tiens Anatole, fais tes devoirs", etc.
00:11:40 On peut faire mille trucs en même temps.
00:11:42 Quand je dis que c'est une bonne surprise, c'est que dès le début,
00:11:44 je me suis plongé dans cette histoire Pour l'honneur,
00:11:47 et j'ai rien lâché jusqu'à la fin.
00:11:49 Je la regarde en couple, pour vous dire la vérité,
00:11:51 et enfin Marie-Marie, il est vachement bien ce film.
00:11:53 J'ai passé un super bon moment
00:11:55 à vous regarder et à suivre les aventures de ce personnage.
00:11:59 C'est un peu la querelle de "Cloche-merde" revisitée,
00:12:02 pour vous faire le pitch du film rapidement.
00:12:04 Il y a deux villages en province,
00:12:06 on est dans le sud-ouest, Trocpon sur Tescou
00:12:08 et Tourtour à Les Bains, deux villages du sud de la France
00:12:12 qui se livrent à une impitoyable guerre de clochers,
00:12:15 symbolisé par un derby entre les deux clubs de rugby des deux équipes.
00:12:19 Et donc il y a Trocpon qui a pris l'ascendant,
00:12:21 qui est en train de mettre une branlée à Tourtour-Les-Bains.
00:12:27 Et sauf qu'à Tourtour-Les-Bains, il y a vous,
00:12:29 Marco, patron de bar-restaurant-hôtel avec votre femme,
00:12:35 joué par Olivia Bonami,
00:12:37 et il y a surtout des migrants qui vont arriver dans votre village.
00:12:42 C'est le point de départ du truc, parce que
00:12:44 évidemment l'arrivée des migrants, ça ne fait pas forcément plaisir
00:12:47 à tous les gens qui habitent dans ce village.
00:12:49 Et c'est une vraie leçon de vivre ensemble en fait ce film.
00:12:53 - Oui, avec le rugby comme prétexte, évidemment,
00:12:56 puisque Philippe est un ancien rugbyman international,
00:12:59 et je trouve que le rugby développe ses valeurs humaines,
00:13:03 ses valeurs de partage.
00:13:05 Au rugby, sans parler de couleur de peau, de religion, d'origine, de race,
00:13:10 le rugby, moi quand je jouais au rugby,
00:13:13 on jouait avec des médecins, il y avait des mécaniciens,
00:13:15 il y avait des flics, il y avait des ouvriers, des agriculteurs,
00:13:19 il y avait des profs,
00:13:21 toutes les classes sociales étaient mélangées,
00:13:23 il n'y avait pas de jugement.
00:13:25 Et là c'est un peu pareil, je pense que le rugby est un accélérateur
00:13:27 de ce qui va se passer dans ce village.
00:13:29 Par le rugby, ils vont s'intégrer beaucoup plus rapidement.
00:13:31 Et en fait, ce qui est joli, c'est que
00:13:39 tous ces gens d'origine africaine, syrienne,
00:13:43 qui viennent du Moyen-Orient,
00:13:45 qui ont des cultures et des religions différentes,
00:13:49 vont s'adapter à cette culture provinciale,
00:13:55 avec des gars bas de plafond,
00:13:57 parce que mon personnage c'est un bas de plafond,
00:13:59 mais qui a un cœur gros,
00:14:01 c'est que des hommes au cœur gros,
00:14:03 et que des femmes au cœur tendre.
00:14:05 Et nous, on va tout de suite s'adapter à ce qu'ils sont.
00:14:11 - C'est une double adaptation !
00:14:13 Il y a un mélange de cultures,
00:14:15 ça marche dans les deux sens.
00:14:17 C'est pour ça que je dis qu'il y a une vraie leçon de vivre ensemble,
00:14:19 parce qu'on se dit que si ça marche dans ce petit village,
00:14:21 ça peut marcher dans la vraie vie.
00:14:23 Sauf qu'on a souvent des cons qui sont un peu fermés avec des œillères,
00:14:25 et en s'ouvrant un peu, ça fonctionne.
00:14:27 En préparant l'émission, j'ai vu que
00:14:29 Philippe Guillard, à qui on doit le fils à Joe,
00:14:31 dont vous parliez tout à l'heure, vous avez joué avec Gérald Envin,
00:14:33 l'histoire de base,
00:14:35 c'est une histoire qui a existé,
00:14:37 mais c'était dans le milieu du foot au départ.
00:14:39 - Oui, c'est inspiré d'une histoire vraie,
00:14:41 c'est Eric Fourniols, qui est un ancien joueur de rugby,
00:14:43 qui a joué contre Philippe en professionnel,
00:14:45 qui avait lu un fait divers,
00:14:47 comme quoi des migrants étaient arrivés dans un village italien,
00:14:49 qui les avait un petit peu rejetés,
00:14:51 enfin une grande partie,
00:14:53 et ils ont intégré l'équipe de foot,
00:14:55 qui était une équipe de bras cassés,
00:14:57 ils ont rehaussé le niveau,
00:14:59 et ils ont remis l'équipe de foot à un très haut niveau.
00:15:01 Donc Philippe, évidemment,
00:15:03 il a été un des premiers à le faire,
00:15:05 et il a été un des premiers à le faire.
00:15:07 Donc Philippe, évidemment,
00:15:09 a transformé ça en rugby,
00:15:11 et voilà, ça s'inspire d'une histoire vraie,
00:15:13 ce qui est assez joli.
00:15:15 Et le village de Mémac, où on tournait en Corrèze,
00:15:17 il y avait un data,
00:15:19 avec des migrants qui étaient là depuis peu de temps,
00:15:21 et qui sont venus un peu nous observer,
00:15:23 et tout, c'était assez joli.
00:15:25 Et ils se sont intégrés vraiment à ce petit village,
00:15:27 qui est un tout petit village en Corrèze,
00:15:29 avec des fêtes de village le mercredi,
00:15:31 où toute l'équipe, les acteurs,
00:15:33 ont fait la fête avec les mamies,
00:15:35 avec tous les commerçants,
00:15:37 et tout.
00:15:39 De toute façon, les films de Philippe,
00:15:41 c'est une troisième mi-temps perpétuelle.
00:15:43 - Mais je ne suis pas surpris,
00:15:45 parce que c'est justement la question que j'allais vous poser,
00:15:47 cette ambiance
00:15:49 très saine et de camaraderie,
00:15:51 qui règne pendant le tournage,
00:15:53 on sent que quand les scènes sont coupées,
00:15:55 limite ça continue.
00:15:57 - Oui, oui.
00:15:59 - Et ça transparaît sur l'écran.
00:16:01 - C'est dangereux pour le foie,
00:16:03 c'est dangereux pour l'état de santé,
00:16:05 quand on sort d'un film de Guillard,
00:16:07 mais on le sait, donc on se prépare avant,
00:16:09 on fait régime, cure,
00:16:11 et tout, on sait que pendant deux mois, ça va être...
00:16:13 Mais en fait, parce qu'il y a aussi
00:16:15 beaucoup d'anciens rugbymans, on les voit d'ailleurs dans le film,
00:16:17 qui sont passés, et on a fait
00:16:19 beaucoup de soirées avec eux,
00:16:21 et en fait, tout le monde,
00:16:23 on était tous
00:16:25 au même niveau, c'est-à-dire, personne n'a tiré
00:16:27 la couverture à soi,
00:16:29 on avait tous ces petits
00:16:31 jeunes qui jouent les Africains,
00:16:33 qui sont des acteurs merveilleux,
00:16:35 qui viennent du stand-up,
00:16:37 moi j'ai découvert en plus plein de gamins...
00:16:39 - Oui, celui qui joue le rôle de Salifou,
00:16:43 est extraordinaire, De Gaulle,
00:16:45 Jawad, ils ont tous des personnages bien trempés.
00:16:47 On va parler des "seconds rôles",
00:16:49 des "autres rôles", dans le film,
00:16:51 dans quelques instants, juste avant,
00:16:53 Olivier, j'aimerais vous faire la présentation de quelqu'un,
00:16:55 alors vous le savez, cette émission est diffusée le dimanche,
00:16:57 la semaine, il y a les grosses voix,
00:16:59 les grosses personnalités d'Ayrtel,
00:17:01 qui ont beaucoup de moyens,
00:17:03 nous on récupère le dimanche ce que les autres ne veulent pas prendre,
00:17:05 donc en termes de budget,
00:17:07 on utilise aussi l'intelligence artificielle,
00:17:09 mais ce n'est pas la plus efficace.
00:17:11 Je vous présente Thierry,
00:17:13 vous qui êtes toujours
00:17:15 à la recherche de nouveaux talents,
00:17:17 je vous présente Thierry et ses multiples qualités,
00:17:19 bonjour Thierry !
00:17:21 - Bonjour Bruno, et bonjour Olivier,
00:17:23 si vous cherchez un jeune comédien,
00:17:25 je suis prêt à passer tous les castings,
00:17:27 par contre,
00:17:29 comme je n'ai pas de jambes,
00:17:31 il ne faut juste pas me demander de courir,
00:17:33 ni de marcher.
00:17:35 - Merci beaucoup,
00:17:37 Olivier, Marshall vient nous voir pour son métier de comédien,
00:17:39 mais on connait sa vie d'avant,
00:17:41 on en parlait tout à l'heure,
00:17:43 quand il était dans la police, est-ce qu'il en parle encore Thierry ?
00:17:45 parce que Thierry cherche un peu sur les magazines,
00:17:47 les interviews que vous avez pu donner avant.
00:17:49 - Absolument tout à fait,
00:17:51 en 2019, dans Télé Z,
00:17:53 il disait d'ailleurs,
00:17:55 "je fais partie d'une époque révolue,
00:17:57 où on ne se posait même pas la question
00:17:59 de la moralité,
00:18:01 parce que tous les flics étaient borderline".
00:18:03 - Ça c'est vrai,
00:18:05 vous l'avez dit, et c'est vrai que
00:18:07 quand je prépare l'émission, je me dis, tiens,
00:18:09 Olivier Marshall, flic, et en fait,
00:18:11 ce métier de policier, c'est 14 ans,
00:18:13 de votre vie, donc,
00:18:15 somme toute, c'est plutôt peu,
00:18:17 par rapport à tout le reste.
00:18:19 - Oui, j'ai eu la chance,
00:18:21 que ça aille assez vite pour moi,
00:18:23 mais en fait, quand je dis
00:18:25 "borderline", on avait des méthodes,
00:18:27 je ne parlerai pas
00:18:29 de violence, parce que je n'ai jamais
00:18:31 assisté à ça, et on n'était pas,
00:18:33 moi j'étais en PJ,
00:18:35 et on était dans des groupes
00:18:37 où on ne tolérait pas ça.
00:18:39 Quand je dis les méthodes borderline,
00:18:41 sur les interpellations, évidemment,
00:18:43 il y avait des trucs chauds, parce qu'un type
00:18:45 qui ne veut pas se faire arrêter, il est violent,
00:18:47 donc on est obligé de le maîtriser
00:18:49 comme on peut, on prend autant de coups
00:18:51 que l'on prend, moi je me suis fait péter le nez,
00:18:53 je me suis fait ouvrir la mâchoire,
00:18:55 j'ai eu un traumatisme crânien,
00:18:57 j'ai deux potes qui sont morts,
00:18:59 donc,
00:19:01 ça fait partie du job.
00:19:03 Mais quand je parle des méthodes borderline,
00:19:05 c'est qu'on fraquait les cabines téléphoniques,
00:19:07 on s'introduisait dans les appartements,
00:19:09 on microtait les trucs alors qu'on n'avait pas le droit,
00:19:11 on faisait des petites choses
00:19:13 comme ça, on allait
00:19:15 dans des endroits peu fréquentables,
00:19:17 pour boire des coups avec des putes, des voyous,
00:19:19 tout ce monde-là se mélangeait,
00:19:21 et les affaires sortaient comme ça.
00:19:23 Mais ça faisait partie du folklore
00:19:25 qu'on en a pu voir
00:19:27 dans les films des années 50, 70, 80,
00:19:29 c'était les méthodes, la guerre des polices
00:19:31 avec Brasseur,
00:19:33 toutes ces méthodes-là.
00:19:35 Après, je suis parti
00:19:37 là-dessus,
00:19:39 et oui, ça fait partie de...
00:19:41 C'est allé très vite pour le cinéma,
00:19:43 parce que, justement,
00:19:45 on sortait beaucoup la nuit,
00:19:47 et j'ai eu la chance, à la section anti-terroriste,
00:19:49 de travailler avec Simon Mickael,
00:19:51 qui était un chef de groupe,
00:19:53 et qui, lui, était
00:19:55 un vrai parisien, qui sortait beaucoup,
00:19:57 et qui m'a présenté à des gens
00:19:59 de cinéma,
00:20:01 qui m'a fait aller sur le plateau
00:20:03 des Ripoux, j'ai rencontré Philippe Noiré,
00:20:05 c'est lui qui a co-écrit d'ailleurs
00:20:07 les Ripoux, Simon Mickael,
00:20:09 et j'ai eu une histoire avec une comédienne,
00:20:11 avec qui j'ai eu une histoire pendant un an,
00:20:13 j'ai été la voir jouer au théâtre,
00:20:15 j'avais fait du théâtre gamin, moi je vous la fais courte,
00:20:17 parce qu'il fallait vite, mais j'avais fait du théâtre de la Ripoux.
00:20:19 - On peut dire que c'est Michel Larocque ?
00:20:21 - Oui, c'est Michel Larocque, avec qui j'ai vécu un temps,
00:20:23 quand elle démarrait à Paris.
00:20:25 - Non, que les gens ne pensent pas que c'était Thierry Lhermitte, c'est pour ça, je ne voulais pas...
00:20:27 (Rires)
00:20:29 Non, mais au cas où,
00:20:31 c'était pour... - Ou Philippe Noiré !
00:20:33 - Ou Philippe Noiré !
00:20:35 - Mais c'est vrai que...
00:20:37 Elle m'a dit,
00:20:39 si vous connaissez l'histoire de Michelle,
00:20:41 qui a eu un terrible accident de voiture,
00:20:43 elle avait 20 ans, et qui a failli être amputée d'une jambe,
00:20:45 et c'est un médecin qui lui a sauvé sa jambe,
00:20:47 et elle devait être prof d'anglais,
00:20:49 et elle s'est dit, après un an d'hospitalisation
00:20:51 et d'immobilisation complète,
00:20:53 elle s'est dit, en fait, j'ai toujours voulu être actrice,
00:20:55 cet accident lui a provoqué, vraiment son désir
00:20:57 de faire, de réaliser ses rêves.
00:20:59 - De réaliser, oui.
00:21:01 - Elle m'a dit, si tu ne le fais pas, tu auras des regrets, toute ta vie,
00:21:03 et c'est elle qui m'a fait passer une audition,
00:21:05 en fait, qui m'a fait travailler Alceste dans le Misanthrope,
00:21:07 et j'ai passé une audition
00:21:09 au conservatoire du 10ème, j'ai été pris,
00:21:11 et mon premier prof,
00:21:13 Jean-Louis Bioro, qui est mon papa de théâtre,
00:21:15 et qui est toujours vivant,
00:21:17 l'âge limite était dépassé, j'avais 27 ans,
00:21:19 il en fallait 25,
00:21:21 et il a triché, il m'a dit, moi je t'aime bien,
00:21:23 et grâce à lui, j'en suis là.
00:21:25 S'il avait dit non, je pense que
00:21:27 ça part toujours d'un papa de théâtre,
00:21:29 que j'ai revu il n'y a pas longtemps,
00:21:31 il doit avoir 84, 85 ans.
00:21:33 - C'est-à-dire que vous avez deux ans de moins, là, aujourd'hui, au moment où on se parle.
00:21:35 Faites gaffe, dans les deux ans qui arrivent, il y a de la merde.
00:21:37 - Il va se faire pouf, il va venir,
00:21:39 il va se passer des trucs un peu chiants.
00:21:41 Alors, tiens, justement, Thierry, on le disait,
00:21:43 aujourd'hui, Olivier est acteur,
00:21:45 il est également réalisateur, on va commencer avec le métier de réalisateur.
00:21:47 Un mot là-dessus, Thierry ?
00:21:49 - Justement, en novembre dernier,
00:21:51 il parlait de l'évolution de son métier.
00:21:53 Avec les plateformes
00:21:55 comme Netflix,
00:21:57 le premier avantage, c'est qu'on peut faire
00:21:59 notre métier de réalisateur.
00:22:01 Au cinéma traditionnel,
00:22:03 ce n'est plus aussi évident.
00:22:05 - Les plateformes ouvrent
00:22:07 un nouvel avenir ?
00:22:09 Plus de possibilités ?
00:22:11 - C'est-à-dire, les plateformes...
00:22:13 Oui, disons que la salle reste la salle.
00:22:15 On a toujours, évidemment,
00:22:17 la fascination d'aller voir un film en salle.
00:22:19 Moi, le dernier que j'ai été voir, c'est
00:22:21 "Babylone"
00:22:23 sur un écran immense, évidemment.
00:22:25 On est heureux de voir ce film-là
00:22:27 sur des grands écrans comme ça.
00:22:29 - Le film de Chazelle, avec Brad Pitt.
00:22:31 - Oui, exactement, qui est magnifique.
00:22:33 Après, les plateformes,
00:22:35 ils sont moins exigeants
00:22:37 sur le casting,
00:22:39 mais ils nous donnent
00:22:41 la permission de faire travailler
00:22:43 des acteurs qui ne sont pas forcément
00:22:45 considérés comme des acteurs, ce qu'on appelle "bankable".
00:22:47 Même si le terme,
00:22:49 aujourd'hui, ne veut plus dire grand-chose.
00:22:51 Donc,
00:22:53 le cinéma, la salle, encore,
00:22:55 nous impose toujours des figures
00:22:57 que l'on a imposées
00:22:59 dans le cinéma depuis 20 ans.
00:23:01 Alors que sur les plateformes, on peut quand même...
00:23:03 On est très libre
00:23:05 dans le choix des acteurs.
00:23:07 Moi, sur "Overdose", j'ai pu travailler avec
00:23:09 Alberto Aman, qui est un des
00:23:11 acteurs de "Narcos",
00:23:13 ou Carlos Bardem, le frère de Ravir Bardem,
00:23:15 qui est une star en Espagne.
00:23:17 J'ai eu la chance d'avoir
00:23:19 un casting comme ça,
00:23:21 à côté de jeunes acteurs.
00:23:23 Là, je viens de faire une série pour Netflix,
00:23:25 où j'ai pris des mecs des quartiers Nord,
00:23:27 qui jouent leur propre rôle. Voilà, on a quand même une liberté.
00:23:29 Et surtout,
00:23:31 on a un film comme "Bronx", qui a été vu
00:23:33 par 78 millions
00:23:35 de spectateurs.
00:23:37 - Ça ouvre des fenêtres.
00:23:39 - Oui, ça n'ouvre qu'un acteur
00:23:41 américain. Moi, j'ai été contacté.
00:23:43 Comme je parle anglais...
00:23:45 - Comme une vache espagnole ?
00:23:49 - Exactement, je n'osais pas le dire. C'est une expression de
00:23:51 Moyen-Âge, comme dirait ma fille.
00:23:53 - Oui, c'est bon, je le prends à ma chambre.
00:23:55 C'est aussi pour ça que je suis le dimanche.
00:23:57 Mais c'est vrai que
00:23:59 je n'ai pas osé. Moi, on m'a proposé
00:24:01 deux films.
00:24:03 Bruce Willis, à l'époque,
00:24:05 m'avait envoyé un scénario.
00:24:07 Ben Affleck m'a fait
00:24:09 contacter pour que je fasse un film avec lui.
00:24:11 Et j'avais rencontré
00:24:13 Harvey Weinstein.
00:24:15 Oui, mais bon...
00:24:17 Je n'ai pas le temps, quoi.
00:24:19 Je travaille tellement. Je n'ai pas osé, à cause de l'anglais.
00:24:21 Mais bon, là,
00:24:23 j'ai écrit un western...
00:24:25 - Je parle anglais avec vous, Bruno.
00:24:27 Mais c'est difficile
00:24:29 avec les Américains.
00:24:31 Parce que si j'ai
00:24:33 été obligé de diriger Robert De Niro,
00:24:35 je pense que mes balles
00:24:37 vont être très petites.
00:24:39 - Avec moi, pas de problème.
00:24:41 - Tu sais ça ?
00:24:43 - Je comprends.
00:24:45 Puisqu'on parle de Olivier Marchand, réalisateur,
00:24:47 c'est quoi sa méthode de travail, Thierry ?
00:24:49 - Il la décrivait
00:24:51 en décembre 2011, à France Dimanche.
00:24:53 - Oui, ça.
00:24:55 - Je travaille toujours de la même façon.
00:24:57 J'écris tout dans un bloc-note.
00:24:59 Et quand je suis prêt,
00:25:01 je descends m'isoler dans le Sud.
00:25:03 - C'est vrai, il y a toujours le petit bloc-note.
00:25:05 - J'ai dit ça à France Dimanche.
00:25:07 - Oui, vous avez dit ça à France Dimanche.
00:25:09 - Je me rappelle, le France Dimanche,
00:25:11 ils avaient dit...
00:25:13 Le seul article que j'ai vu d'eux, c'est
00:25:15 "Olivier Marchand dans l'enfer de la cocaïne".
00:25:17 C'est pour ça que...
00:25:19 Ça m'étonne.
00:25:21 Je suis passé par une période un peu trouble
00:25:23 à un moment donné. J'avais dit que j'avais eu
00:25:25 quelques soucis avec l'alcool et quelques addictions.
00:25:27 Et là, ma mère avait lu ça.
00:25:29 "Olivier Marchand dans l'enfer de la cocaïne".
00:25:31 Je lui ai dit "Non, je te rassure, maman,
00:25:33 j'en suis pas au machin".
00:25:35 Donc c'est marrant que j'ai dit ça.
00:25:37 Oui, alors je prends des notes.
00:25:39 Je remplis des cahiers
00:25:41 avec des noms d'acteurs, d'actrices.
00:25:43 Je suis très cinéphile. Je regarde beaucoup de films.
00:25:45 Je lis beaucoup aussi de livres.
00:25:47 Même si je suis un ancien flic,
00:25:49 je sais lire.
00:25:51 Et je remplis des notes.
00:25:53 Et à un moment donné,
00:25:55 il y a deux méthodes de travail.
00:25:57 J'en avais parlé avec Michael Connolly
00:25:59 qui j'avais eu la chance d'aller interviewer
00:26:01 à Los Angeles et Jean-Christophe Granger
00:26:03 que je connais.
00:26:05 C'est des mecs qui ont
00:26:07 un grand tableau comme ça.
00:26:09 Et qui mettent "Chapitre 1,
00:26:11 Olivier rencontre Bruno.
00:26:13 Chapitre 2, Olivier rencontre
00:26:15 la femme de Bruno dans le parking.
00:26:17 Chapitre 3, Bruno...
00:26:19 Bruno va rentrer avec sa femme.
00:26:21 Il va se prendre la tête
00:26:23 avec sa femme qui lui dit qu'Olivier est très beau.
00:26:25 Après, il fait des trucs comme ça.
00:26:27 Et ils ont tout.
00:26:29 Tout jusqu'à la fin.
00:26:31 Jusqu'au drame.
00:26:33 La trahison.
00:26:35 Et Jean-Christophe Granger, par exemple,
00:26:37 une fois qu'il a tout ça,
00:26:39 il va commencer par écrire le chapitre 34.
00:26:41 Où Bruno découvre que sa femme
00:26:43 le trompe avec Olivier.
00:26:45 Et je lui dis "Mais comment tu fais ?"
00:26:47 Et il me dit "C'est comme ça, parce que tout d'un coup, j'ai envie d'écrire une scène de rupture."
00:26:49 Enfin, une scène de...
00:26:51 - Ah, il ne suit pas du tout une chronologie ? - Non, du tout. C'est ça qui est extraordinaire.
00:26:53 Michael Connelly, lui, il écrit,
00:26:55 il a besoin de tout, mais il commande.
00:26:57 Et moi, j'ai une idée de départ et je ne sais pas ce que je raconte.
00:26:59 Alors ça se voit peut-être dans mes films.
00:27:01 - C'est une méthode.
00:27:03 - En tout cas, pour l'instant, ça marche.
00:27:05 Par exemple, Bronx,
00:27:07 moi, comme j'ai un pote qui s'est suicidé,
00:27:09 qui a flingué toute sa famille et son chien et tout,
00:27:11 j'ai dit "Putain, pourquoi ce mec avec qui j'ai bossé pendant des années en arrive là ?"
00:27:15 Donc, ça ouvre le film.
00:27:17 Il flingue ses enfants, sa femme, son chien et lui.
00:27:21 Après, je reviens au flashback et je raconte
00:27:23 - Le pourquoi.
00:27:25 - Mais chaque séquence, et je sais qu'il y a un grand auteur,
00:27:27 alors ce n'est pas Marc Dugain,
00:27:29 c'est un auteur que j'aime beaucoup,
00:27:31 pardon, j'ai oublié son nom,
00:27:33 qui écrit aussi comme ça, qui se laisse porter par l'écriture.
00:27:35 Et moi, j'ai besoin de...
00:27:37 Il suffit que je vois un film un soir, à minuit,
00:27:39 avec une séquence qui m'inspire un truc,
00:27:41 et hop, je vais changer des choses le lendemain,
00:27:43 et ça va m'amener vers d'autres personnages,
00:27:45 qui vont m'amener...
00:27:47 Donc, chacun ses méthodes,
00:27:49 mais c'est vrai que j'ai besoin de partir
00:27:51 m'isoler à la campagne pour écrire.
00:27:53 Loin d'être un Parisien.
00:27:55 - Merci beaucoup Thierry, en tout cas,
00:27:57 c'était parfait, vous pouvez rentrer chez vous.
00:27:59 - Eh ben, vous allez me commander un taxi,
00:28:01 parce que je vous signale que j'ai toujours pas de jambe.
00:28:05 - Ça commence à devenir bien chiant, l'intelligence artificielle.
00:28:07 C'est Olivier Marchal qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:28:09 on va se retrouver dans quelques instants, à tout de suite.
00:28:11 - Le Bon Dimanche Show sur RTL,
00:28:13 c'est une heure et demie de rire et de bonne humeur.
00:28:15 Et si vous ne savez pas quoi faire,
00:28:17 les 22h30 qui restent,
00:28:19 il y a toujours les podcasts.
00:28:21 - C'est Olivier Marchal qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:28:23 ce mercredi sort pour l'honneur,
00:28:25 c'est le nouveau film de Philippe Guillard,
00:28:27 sur fond de rugby,
00:28:29 c'est la toile de fond pour cette querelle de clocher
00:28:31 entre deux hommes qui sont en train de jouer
00:28:33 et qui sont en train de jouer,
00:28:35 et qui sont en train de jouer,
00:28:37 et qui sont en train de jouer,
00:28:39 cette querelle de clocher entre deux villages,
00:28:41 et on lisait, Olivier,
00:28:43 vous dirigez l'équipe de rugby,
00:28:45 et vous allez récupérer ces migrants
00:28:47 qui vont venir renforcer votre équipe de rugby.
00:28:49 On parlait du Olivier Marchal réel tout à l'heure,
00:28:51 ça fait quoi de se faire réaliser
00:28:53 par quelqu'un d'autre,
00:28:55 quand on est soi-même réalisateur ?
00:28:57 - Moi, en fait,
00:28:59 je pars sur un scénario,
00:29:01 avec Philippe, c'est mon troisième film,
00:29:03 donc on est vraiment
00:29:05 frangins dans la vie.
00:29:07 Il est toujours entouré,
00:29:09 il se trouve qu'il y a toute une partie
00:29:11 de mes équipes techniques qui travaillent avec lui,
00:29:13 puisque vraiment on se refile
00:29:15 les bons plans, surtout
00:29:17 on travaille avec
00:29:19 des très bons techniciens,
00:29:21 on travaille dans l'humain, surtout,
00:29:23 donc ça se passe toujours très bien,
00:29:25 et puis moi je me laisse faire.
00:29:27 Et quand j'ai affaire à
00:29:29 à quelqu'un qui se
00:29:31 la prend, qui se la mord
00:29:33 pendant une heure,
00:29:35 sans sachant ce qu'il fait,
00:29:37 je reste sur la réserve, je ronchonne
00:29:39 dans mon coin, mais
00:29:41 surtout je ne me permets pas de dire "j'aurais fait ça"
00:29:43 ou "j'aurais fait ça", parce que c'est très déplacé,
00:29:45 et puis
00:29:47 il faut ronger son frein et puis attendre
00:29:49 que le film se termine, parce que
00:29:51 on le sait dès le début que ça va être un mauvais film.
00:29:53 - J'ai une question à vous poser par rapport
00:29:55 à quelqu'un qu'on a écouté tout à l'heure, comment vous avez fait
00:29:57 pour ne pas rire devant Mathieu Madénian ?
00:29:59 - Parce qu'il joue derrière moi.
00:30:01 - C'est quoi ? Je me suis posé la question.
00:30:03 - Non, parce qu'au départ il était là,
00:30:05 et c'est vrai que c'était impossible.
00:30:07 - Il a une tête, il a une moustache,
00:30:09 énorme moustache, une casquette rivée sur la tête,
00:30:11 et il joue le rôle
00:30:13 d'entraîneur adjoint avec vous,
00:30:15 de l'équipe.
00:30:17 - On a tous un dédé dans les villages.
00:30:19 Nous c'était Popeye, le mec,
00:30:21 on l'appelait Popeye, il avait la tête de Popeye,
00:30:23 donc il détestait qu'on l'appelait Popeye,
00:30:25 il cassait la gueule à tous ceux qui l'appelaient Popeye.
00:30:27 Mais bon, il y avait Pompon,
00:30:29 Fils à Jos, c'était Moscato,
00:30:31 c'est pareil, quand vous jouez face à Moscato qui fait Pompon
00:30:33 avec son béret et sa tête, c'est compliqué.
00:30:35 Mais là le problème,
00:30:37 c'est que Philippe, voyant ça,
00:30:39 avait mis Mathieu derrière, donc je ne voyais pas ce qu'il faisait,
00:30:41 sauf que moi j'avais tous les acteurs en face
00:30:43 qui eux voyaient ce qu'il faisait.
00:30:45 - Et qui étaient morts de rire.
00:30:47 - Mais le plus dur, je vous assure,
00:30:49 le plus dur, c'est de jouer face à Lanvin.
00:30:53 Au-delà de ça, Lanvin,
00:30:55 il a Lucky Freeze, ça ne s'explique pas,
00:30:57 il sait qu'on est très complices,
00:30:59 et dans "Papy Sitter",
00:31:01 l'ouverture de la porte de caravane, on l'a fait 34 fois.
00:31:03 - Parce qu'il savait que ça allait se barrer en couille derrière.
00:31:05 - Je le voyais arriver en gendarme, déjà,
00:31:07 Lanvin en gendarme.
00:31:09 Donc voilà,
00:31:11 et je voyais avec,
00:31:13 puis Lanvin et Lucky Freeze,
00:31:15 il y a lui et Patrick Shelley avec qui ça a été très compliqué.
00:31:17 - Alors, vous avez joué dans
00:31:19 énormément de films et de séries,
00:31:21 Olivier, on a fait un truc tout con,
00:31:23 en prépant l'émission,
00:31:25 vous allez voir, des fois sur certains passages,
00:31:27 vous allez vous rendre compte que je ne suis pas le couteau le plus aiguisé du tiroir.
00:31:29 On a pris tous les titres,
00:31:31 d'accord, de vos films et séries,
00:31:33 on les a transformés en questions, vous allez voir, c'est super simple.
00:31:35 - Je réponds ? - Oui, vous allez répondre.
00:31:37 En 1988, vous avez joué dans
00:31:39 "Ne réveillez pas, un flic qui dort".
00:31:41 Du coup, vous êtes plutôt Lefto ou Grassemat ?
00:31:43 Les autres questions
00:31:45 sont plus pertinentes, je vous assure, vraiment.
00:31:47 - J'espère. - Là, c'était la première.
00:31:49 - Je peux me lever ? - Non, je suis désolé.
00:31:51 - Parce que pour un dimanche, sans les connaître, il va me faire lever pour ça.
00:31:53 - Je suis désolé.
00:31:55 - Alors, je suis Couche-Tard et Lefto.
00:31:57 - Couche-Tard et Lefto. En 1996,
00:31:59 vous avez joué dans "Le dur métier de policier".
00:32:01 C'était quoi pour vous, le plus dur
00:32:03 dans votre métier de flic ?
00:32:05 - Euh...
00:32:07 Les affaires d'enfants.
00:32:09 - En 2006, vous avez joué dans "Ne le dis à personne".
00:32:11 Mais est-ce que vous,
00:32:13 vous avez des secrets bien gardés, Olivier Marshall ?
00:32:15 Est-ce qu'il y a des petits secrets qu'il n'ose pas dévoiler ?
00:32:17 - Alors, j'ai un attaché de presse
00:32:19 qui est là, qui me surveille.
00:32:21 J'ai une bonne patte, moi, pour les journalistes,
00:32:23 c'est vrai que je parle.
00:32:25 Mais c'est aussi pour ça que le public m'aime bien,
00:32:27 parce que je ne sais pas la langue de bois.
00:32:29 Mais après, heureusement, j'ai quelques secrets bien gardés.
00:32:31 - D'accord.
00:32:33 - Pas des trucs...
00:32:35 - Pas des trucs maloqués.
00:32:37 - Mais bon, il y a des choses dont je ne suis pas très fier.
00:32:39 Voilà, mais...
00:32:41 Ça, ça regarde la vie privée, ça ne vous regarde pas.
00:32:43 - Non, non, il n'y a pas de soucis.
00:32:45 Moi, j'ai juste récupéré...
00:32:47 - Ça va monter dans les tours.
00:32:49 Je peux devenir très con, je suis un ancien flic.
00:32:51 - D'accord.
00:32:53 - Il n'y a pas de soucis.
00:32:55 - Ça va partir en sucette, surtout le dimanche.
00:32:57 - Je suis animateur, vous allez voir tout de suite,
00:32:59 on va repartir dans le même délire que la question de 1988.
00:33:01 En 2007, vous avez joué dans Scorpion.
00:33:03 C'est quoi votre signe astrologique ?
00:33:05 - Ah, bravo ! Scorpion, ça veut dire que je suis un super coup au primaire.
00:33:07 Et les scorpions sont des bons coups.
00:33:09 Et à Saint-Denis-en-Lyon, ça veut dire que je suis ambitieux.
00:33:11 C'est ce qu'on dit.
00:33:13 - Magnifique.
00:33:15 - Je ne sais pas...
00:33:17 Votre femme vous le dira.
00:33:19 - Je vais vous dire que je vais me faire un meilleur film tout à l'heure.
00:33:21 Et on va arriver à la séquence du parking bien avant ce que vous avez dit.
00:33:23 Je peux vous le dire.
00:33:25 En 2008, vous avez joué dans un roman policier.
00:33:27 Si vous aviez un bouquin à nous conseiller, ce serait lequel ?
00:33:29 Et puis surtout, j'avais lu dans une interview
00:33:31 que vous vouliez écrire un roman.
00:33:33 On en est où là de l'histoire ?
00:33:35 - J'ai commencé.
00:33:37 J'en ai deux. Ça s'appelle Aveux Complets.
00:33:39 Mais ça c'est sur ma vie.
00:33:41 Parce qu'on me l'a demandé.
00:33:43 Mais je raconte. C'est pour moi, pour mes enfants.
00:33:45 Après, qui sache qui j'étais vraiment.
00:33:47 Et un autre qui s'appelle
00:33:49 J'en parlerai au diable.
00:33:51 C'est un roman policier. Mais très très noir.
00:33:53 - C'est drôle parce que le titre, il fait un peu...
00:33:55 Un peu pas proné à l'innimeux.
00:33:57 J'en parlerai au diable.
00:33:59 On se dit, tiens, dis donc, je vais passer un bon moment.
00:34:01 Tiens chéri, t'as 8 ans, je te feras un bouquin.
00:34:03 C'est de Olivier Martel.
00:34:05 En 2019, vous jouez dans Ibiza.
00:34:07 - Le roman policier que je peux vous conseiller,
00:34:09 par contre, c'est Pike.
00:34:11 De Benjamin Whitmer.
00:34:13 Premier roman noir. Si vous aimez les romans noirs.
00:34:15 - J'adore. Moi j'ai découvert un artiste.
00:34:17 Ancien flic aussi. Norrec. Vous connaissez ?
00:34:19 - Olivier c'est un copain.
00:34:21 - J'ai adoré. - Et vous avez aussi Christophe Gava.
00:34:23 - Dans les brumes de Madjénon.
00:34:25 J'ai adoré. - Il y a Surface de Olivier Norrec.
00:34:27 - Je note. - Un de ses meilleurs romans.
00:34:29 Et il y a Christophe Gava.
00:34:31 Vous achetez les romans de Christophe Gava.
00:34:33 Qui a eu le prix du Quai des Orfèvres.
00:34:35 - Très bien. - Cap Canaille. C'est vachement bien.
00:34:37 - Je note. Moi je peux vous conseiller le bouquin
00:34:39 de Faudel. Ma vie, mon oeuvre. Il y a 3 pages.
00:34:41 Très sympa.
00:34:43 - Merci.
00:34:45 - Dernière question.
00:34:47 - Je ne t'aurais pas dû me dire. Je le savais.
00:34:49 - C'est pour ça. On prévient avant.
00:34:51 Cette année vous avez joué dans Bonne Conduite.
00:34:53 - Oui. - Vous avez tous vos points ?
00:34:55 - J'en ai 11. Ça vous étonne.
00:34:57 Bonne Conduite est un ivresse.
00:34:59 - Des dents ?
00:35:01 - Non mais bon depuis...
00:35:03 Je ne prends plus. Quand je picole
00:35:05 je vais essayer de taxi.
00:35:07 On l'a tous fait. C'est pour ça.
00:35:09 Malheureusement. Mais après
00:35:11 avec les dernières histoires, ça a calmé tout le monde.
00:35:13 Et voilà.
00:35:15 Moi ça fait un moment que je suis Uber,
00:35:17 Taxi et où je marche
00:35:19 beaucoup. - Très bien. Merci beaucoup.
00:35:21 Je ne ferai pas de vannes. Je marche et marche à Alpes.
00:35:23 On essaie quand même de relever le niveau.
00:35:25 D'ailleurs on va le relever dans quelques instants
00:35:27 puisque c'est quelqu'un que vous connaissez bien qui va venir nous rejoindre.
00:35:29 Il s'appelle Valéry Zetoun.
00:35:31 Alors là évidemment vous allez me dire "le grand producteur
00:35:33 Valéry Zetoun". Non, il est chroniqueur ici
00:35:35 et c'est très bien comme ça.
00:35:37 On va parler de Valéry. C'est dans moins de 5 minutes
00:35:39 sur RTL. A tout de suite.
00:35:41 Bruno Guillaume il est...
00:35:47 Il est...
00:35:49 En tout cas il est sur RTL jusqu'à 15h30.
00:35:51 C'est déjà ça.
00:35:53 Et on est en train de passer un excellent moment
00:35:55 avec Olivier Marchal qui est avec nous. On parle du film
00:35:57 "Pour l'honneur". Il sort ce mercredi
00:35:59 au cinéma. A l'affiche, aux côtés d'Olivier
00:36:01 Bonami, on parlait également
00:36:03 de Mathieu Madonian. J'aimerais
00:36:05 qu'on parle également de ceux qui jouent les rôles de
00:36:07 migrants. Il y a celui qui joue Salifou
00:36:09 qui est extraordinaire
00:36:11 qui est d'une justesse
00:36:13 de dingue. En fait c'est ça qui m'a frappé. C'est-à-dire que
00:36:15 ils sont tous d'une justesse
00:36:17 de fou et au bout de 10 minutes
00:36:19 on a envie de les prendre dans nos bras
00:36:21 et de leur dire "Allez les gars, on y va.
00:36:23 Faut vous en sortir."
00:36:25 Vous les aviez... Vous les connaissiez
00:36:27 avant ou pas du tout ? - On avait fait une lecture
00:36:29 chez Philippe et en fait
00:36:31 on s'est retrouvé... Ça a été spontané.
00:36:33 Philippe il fait comme moi, on fait une lecture
00:36:35 et après il fait un pot. Pour désinhiber
00:36:37 tout le monde, moi je fais des pots
00:36:39 parce que c'est vrai que je me rappelle sur les
00:36:41 Lyonnais, ceux qui faisaient
00:36:43 les Lyonnais jeunes, ils sont
00:36:45 arrivés à la lecture, il y avait Cheki Cariot
00:36:47 Gérard Lanvin
00:36:49 Daniel Duval, il y avait
00:36:51 Lionel Astier. C'était des gamins
00:36:53 de 25 ans, ils étaient comme ça.
00:36:55 Je dis "Bon on va même pas faire de lecture." J'ai dit
00:36:57 "On va faire le pot avant." Il n'y a jamais eu
00:36:59 de lecture. On a fait un pot, on s'est quittés à 5
00:37:01 heures du mat' et tout le monde était copain
00:37:03 et c'est vrai que ça permet
00:37:05 aux gens de se parler,
00:37:07 d'être en confiance. Mais je voulais
00:37:09 aussi dire que le film de Philippe c'est aussi un film
00:37:11 de femmes. Il y a des très beaux rôles de femmes
00:37:13 parce qu'on pourrait être un peu
00:37:15 réfractaires au fait que c'est encore
00:37:17 un mec, un truc de poil
00:37:19 de joueur de rugby, ça va sentir les vestiaires
00:37:21 et le poil
00:37:23 et le rustre et tout ça, mais il y a des très
00:37:25 très jolis rôles féminins dans le film.
00:37:27 C'est le charme de Philippe, c'est
00:37:29 la tendrise de Philippe. - Justement,
00:37:31 Jawad et sa femme,
00:37:33 on sent qu'il y a
00:37:35 une base culturelle de
00:37:37 la femme est censée subir le
00:37:39 jou de son mari et on sent que justement
00:37:41 qu'à votre contact et au contact de ce
00:37:43 village, lui il commence
00:37:45 à changer. On sent que sa femme
00:37:47 dit "Moi ce que je veux faire c'est passer mon
00:37:49 permis de conduire." On sent qu'il y a une ouverture
00:37:51 à cette culture occidentale
00:37:53 qui leur fait beaucoup de bien, qui lui fait du bien à lui
00:37:55 et qui fait du bien à son couple. - Bien sûr.
00:37:57 Le film est extraordinaire. Ça s'appelle "Pour l'honneur".
00:37:59 Il sort ce mercredi et c'est le moment tout de suite de Valérie.
00:38:01 Valérie Zetoun qui
00:38:05 comme chaque dimanche vient nous rejoindre.
00:38:07 Je ne vous ferai pas la front,
00:38:09 Valérie, de vous présenter Olivier, parce que je sais
00:38:11 que vous êtes amie dans la vie.
00:38:13 - Mais vous savez bien que
00:38:15 je suis riche de mes connaissances
00:38:17 et quand on connaît Olivier,
00:38:19 nous sommes milliardaires.
00:38:21 - Niveau compliments,
00:38:23 je peux vous dire qu'Olivier Marchald, il va partir d'Airtel,
00:38:25 il va dire "les gars, j'en ai fait des émissions mais..."
00:38:27 - Je vais prendre un melon comme ça. - Pas le melon,
00:38:29 un ballon peut-être, hors de partir.
00:38:31 On parle de quoi aujourd'hui Valérie ?
00:38:33 - Aujourd'hui, je vais vous parler d'un
00:38:35 grand réalisateur qui a beaucoup de points
00:38:37 communs d'ailleurs avec Olivier Marchald,
00:38:39 réalisateur dont je suis fan absolu,
00:38:41 c'est Sergio Leone qui nous a quittés
00:38:43 le 30 avril 1989.
00:38:45 (musique)
00:38:47 Sergio Leone
00:38:49 n'a réalisé que 6 films dans sa carrière,
00:38:51 en deux trilogies,
00:38:53 "Les soldes et les dollars" d'abord,
00:38:55 puis "Il était une fois".
00:38:57 En 1964, il réalise donc son premier film
00:38:59 pour une poignée de dollars.
00:39:01 Les westerns américains sont à bout de souffle
00:39:03 et tournent en rond.
00:39:05 Avec le sien, Sergio Leone va casser
00:39:07 les codes du genre.
00:39:09 Fini John Wayne ou Richard Widmar
00:39:11 qui défendent les gentils blancs
00:39:13 contre les méchants indiens.
00:39:15 Les personnages de Leone sont plus cyniques,
00:39:17 matérialistes, violents,
00:39:19 cupides, ils ne sont pas blancs
00:39:21 ou noirs, mais très sombres.
00:39:23 Certainement plus proches de la réalité
00:39:25 de l'époque du phare ouest.
00:39:27 Un dialogue culte résume
00:39:29 assez ces hommes de l'ouest.
00:39:31 Dans la vie, il y a deux sortes d'hommes,
00:39:33 celui qui tient le flingue
00:39:35 et celui qui creuse.
00:39:37 Et toi, tu creuses.
00:39:39 (musique)
00:39:41 Lorsqu'il engage Clint Eastwood pour le rôle
00:39:43 principal, l'acteur n'est connu que
00:39:45 pour son personnage de Roddy Yates,
00:39:47 un cow-boy bien propre sur lui,
00:39:49 dans la série télévisée "Hero Hide".
00:39:51 Le réalisateur le trouve un peu
00:39:53 trop frêle, alors il lui fait enfiler
00:39:55 un poncho pour étoffer sa silhouette
00:39:57 et lui demande de se laisser pousser
00:39:59 la barbe. Clint Eastwood
00:40:01 déteste la fumée.
00:40:03 Leone va le forcer à fumer des cigarios
00:40:05 très fort sur le tournage.
00:40:07 L'acteur passe le cigario
00:40:09 de gauche à droite dans sa bouche
00:40:11 pour éviter la fumée, ce qui
00:40:13 lui donne un rictus inquiétant
00:40:15 et lui creuse les traits.
00:40:17 L'acteur et la réalisatrice,
00:40:19 Diane Maria Volonté et Mario Brega,
00:40:21 deux gueules du cinéma italien,
00:40:23 et ça donne un succès commercial
00:40:25 du film mondial.
00:40:27 La carrière internationale du réalisateur
00:40:29 est lancée pour ne plus jamais s'arrêter.
00:40:31 Pour le second film
00:40:33 et pour quelques dollars de plus,
00:40:35 Eastwood acceptera de tourner à une seule condition,
00:40:37 qu'il n'ait plus à fumer ce foutu cigare.
00:40:39 Réponse de Sergio Leone,
00:40:41 impossible,
00:40:43 parce que la star du film,
00:40:45 c'est le cigare.
00:40:47 On peut dire que c'est Sergio Leone
00:40:49 qui a forgé le personnage taiseux et viril
00:40:51 qu'Eastwood cultivera tout au long
00:40:53 de sa carrière.
00:40:55 Leone n'aime pas trop les dialogues au cinéma,
00:40:57 c'est pour ça que la musique tient un rôle
00:40:59 clé dans son œuvre,
00:41:01 plus que chez n'importe quel autre réalisateur.
00:41:03 Et son compositeur,
00:41:05 attitré Ennio Morricone, n'est pas compositeur,
00:41:07 mais bien scénariste
00:41:09 de ses films.
00:41:11 Un jour, Stanley Kubrick
00:41:13 dit à Sergio Leone
00:41:15 qu'il ne comprend pas pourquoi
00:41:17 les seules musiques qu'il aime de Morricone
00:41:19 sont celles qu'il a faites pour lui.
00:41:21 Leone lui répond que lui,
00:41:23 il déteste Strauss,
00:41:25 mais qu'il l'aime dans 2001, l'Odyssée de l'espace,
00:41:27 parce que c'est un mariage parfait
00:41:29 entre l'image et la musique.
00:41:31 C'est pourquoi il travaille d'abord
00:41:33 avec Morricone,
00:41:35 avant même d'avoir écrit le scénario.
00:41:37 Il lui raconte le film qui est réalisé
00:41:39 sur le plateau,
00:41:41 dans les moindres détails.
00:41:43 Puis il définit chaque personnage
00:41:45 qui a son propre thème musical.
00:41:47 Les musiques sont donc
00:41:49 composées et terminées par Morricone
00:41:51 des mois avant le tournage.
00:41:53 Ensuite, Leone la fait jouer
00:41:55 aux acteurs sur le plateau
00:41:57 pendant qu'il tourne,
00:41:59 afin qu'il soit dans l'ambiance de la scène,
00:42:01 presque montée, comme c'est le cas
00:42:03 dans celle du massacre,
00:42:05 avec cette harmonica angoissante
00:42:07 d'une fois dans l'ouest dont tout le monde se souvient.
00:42:09 Pour "Il était une fois en Amérique",
00:42:19 la musique avait même été enregistrée
00:42:21 10 ans avant le tournage du film.
00:42:23 "Il était une fois en Amérique",
00:42:27 le modèle du genre, ce film
00:42:29 qui explique à lui seul pourquoi le cinéma
00:42:31 est considéré comme un art
00:42:33 et pour lequel le réalisateur avait refusé
00:42:35 de tourner le parrain.
00:42:37 Le génie de Sergio Leone réside dans le fait
00:42:39 qu'il était italien,
00:42:41 qu'il parlait très mal anglais,
00:42:43 mais qu'il a raconté l'histoire de l'Amérique
00:42:45 mieux que les Américains eux-mêmes.
00:42:47 Il ne doit son succès qu'au public
00:42:49 car les critiques de l'époque l'ont massacré
00:42:51 inventant ce concept
00:42:53 idiot et réducteur de
00:42:55 "Western Spaghetti"
00:42:57 que le réalisateur détestait.
00:42:59 J'ose dire ici que ce génie
00:43:01 a très certainement inventé
00:43:03 le cinéma d'auteur populaire.
00:43:05 Alors merci Sergio et bon dimanche !
00:43:07 - Merci beaucoup Valéry !
00:43:11 Fidèle à vous-même comme chaque dimanche !
00:43:13 - Tout à l'heure vous avez dit
00:43:15 que vous ne vouliez pas aller aux Etats-Unis
00:43:17 parce que vous parliez mal anglais
00:43:19 et bien Leone ne parlait pas très bien anglais
00:43:21 et il a fait la carrière américaine.
00:43:23 Donc les frontières vous sont ouvertes mon cher Olivier !
00:43:25 - Merci mon cher Valéry !
00:43:27 - Tout à l'heure Olivier vous avez parlé de western,
00:43:29 que vous étiez sur un projet de western.
00:43:31 - Oui c'est un peu le même pour moi.
00:43:33 J'ai déjà l'accord d'un acteur bien
00:43:35 et j'en veux deux autres très bien.
00:43:39 Une actrice et un acteur.
00:43:41 C'est une très belle histoire.
00:43:43 C'est une histoire d'amour en fait
00:43:45 mais c'est tiré d'une BD
00:43:47 de Jean Van Am
00:43:49 que j'ai rencontrée à Bruxelles
00:43:51 qui m'a donné l'autorisation.
00:43:53 Je l'écris
00:43:55 quand j'ai du temps libre et tout.
00:43:59 J'adore faire ça.
00:44:01 Un western.
00:44:03 - On aura l'occasion
00:44:05 de vous recevoir à nous.
00:44:07 J'espère si ce projet avance.
00:44:09 Pour l'instant on est sur
00:44:11 Pour l'honneur, le film qui sort ce mercredi.
00:44:13 Et c'est Olivier Marchal qui fait son bon dimanche
00:44:15 chaud sur RTL. On va se retrouver dans quelques instants.
00:44:17 [Musique]
00:44:19 Une équipe de choc.
00:44:25 Le talent, l'exigence et les dernières technologies
00:44:27 de pointe au service de la perfection.
00:44:29 Tout ça, ça sera pour plus tard.
00:44:31 Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud.
00:44:33 C'est le bon dimanche chaud d'Olivier Marchal avec nous sur RTL
00:44:37 jusqu'à 15h30
00:44:39 comme chaque dimanche. Le film Pour l'honneur
00:44:41 sort ce mercredi sur les écrans.
00:44:43 Olivier au côté d'Olivia, bon ami.
00:44:45 Au côté de Solène Hébert, au côté de Mathieu
00:44:47 Madénian. Il joue le coach
00:44:49 d'une équipe de rugby
00:44:51 qui veut se refaire la cerise face à son ennemi
00:44:53 de toujours. Et alors cette équipe a un hymne.
00:44:55 Et cet hymne, c'est pas
00:44:57 n'importe lequel. C'est "Je l'aime à mourir"
00:44:59 de Francis Cabrel.
00:45:01 [Musique]
00:45:03 Et d'ailleurs, un moment dans votre bar, puisque
00:45:05 vous jouez le rôle de Marco qui tient l'hôtel
00:45:07 restaurant/bar "Le Refuge"
00:45:09 dans le village.
00:45:11 Tout le monde, tous les joueurs du club
00:45:13 entendent cette chanson. Et vous,
00:45:15 on ne vous entend pas forcément
00:45:17 chanter. Du coup, je me posais la question. Vous avez un joli
00:45:19 brin de voix ou pas, Olivier ? - Non, je chante
00:45:21 très mal. Non, pourquoi vous voulez... - Pas du tout.
00:45:23 - Vous n'y arriverez pas. - Non, non, je ne voulais pas vous faire chanter.
00:45:25 C'était une vraie question. - Non, non.
00:45:27 - Non, non. Je ne voulais pas vous amener là-dessus. - J'ai gagné
00:45:29 un Radio Crochet quand j'avais
00:45:31 7 ans. J'avais le cirque
00:45:33 "Pif Gadget" qui passait sous Chapiteau
00:45:35 à la Teste,
00:45:37 là où je vivais dans le sud-ouest. - La Teste de Buche. - Et j'étais allé
00:45:39 chanter "Tonton Cristobal"
00:45:41 et j'avais eu le premier prix.
00:45:43 J'avais reçu un grand clown en peluche et
00:45:45 j'étais très fier d'avoir chanté "Tonton Cristobal
00:45:47 est revenu". Voilà. Mais
00:45:49 je ne vous le ferai pas aujourd'hui. J'ai oublié les paroles.
00:45:51 - "Tonton Cristobal est revenu,
00:45:53 des petits sous, des lingots,
00:45:55 il a le cul cousu."
00:45:57 - Pas mal, pas mal, pas mal.
00:45:59 - Ah, les références.
00:46:01 - On l'a eu, notre Olivier Varchev, champion.
00:46:03 Si vous deviez choisir un hymne
00:46:05 pour célébrer l'amitié,
00:46:07 Olivier, vous prendriez lequel ? Celui-ci ?
00:46:09 - "Il naviguait en perpénard,
00:46:11 sur la grand-mare
00:46:13 des canards,
00:46:15 et s'appelait les copains d'abord,
00:46:17 les copains d'abord."
00:46:19 - Ou celui-ci ?
00:46:21 - "Les romans d'amitié,
00:46:23 qu'ils s'élancent comme un oiseau."
00:46:25 - Un hymne pour célébrer l'amitié, on serait sur lequel ?
00:46:27 - "Les copains d'abord", oui. - "Les copains d'abord".
00:46:29 Un hymne à l'amour, ce serait lequel pour vous ?
00:46:31 Celui-ci ?
00:46:33 - "Je m'apporte
00:46:35 la plus digne mémoire."
00:46:37 - Ou celui-ci ?
00:46:39 - "Je n'étais qu'un fou,
00:46:41 mais pas un fou."
00:46:43 - Celui-là, j'ai eu la chance
00:46:45 de le connaître un peu, Johnny.
00:46:47 Il m'avait appelé même,
00:46:49 c'était en 2000, j'aurais dû garder,
00:46:51 j'avais un vieux portable,
00:46:53 j'avais fait "Gangster", mon premier film,
00:46:55 je branche mon truc, il est
00:46:57 "Ah, ouais, c'est joli, j'ai vu ton film,
00:46:59 écoute, il faut qu'on se voit
00:47:01 parce que j'aimerais beaucoup me poutonner dans un tépola.
00:47:03 J'ai cru que c'était un pote qui me faisait une connerie,
00:47:05 mais vraiment,
00:47:07 et j'ai rappelé,
00:47:09 le coup classique, tout le monde me dit "mais c'est vrai",
00:47:11 j'ai eu la chance de déjeuner en tête à tête avec lui,
00:47:13 et après le revoir deux, trois fois,
00:47:15 il voulait vraiment parler de moi. - Mais pourquoi ça ne s'est pas fait ?
00:47:17 - Parce que j'avais un projet
00:47:19 pour lui, mais pas un polar, parce que
00:47:21 Johnny, en patron du "Quel est son fèvre",
00:47:23 le problème c'est qu'il est
00:47:25 tellement marqué par...
00:47:27 c'est un lieu commun,
00:47:29 ce que je dis, moi je le trouve
00:47:31 exceptionnel dans "L'homme du train" parce que le
00:47:33 con t'a su l'utiliser,
00:47:35 il fait un peu
00:47:37 un chanteur
00:47:39 abandonné, c'est un braqueur,
00:47:41 mais il a l'image du chanteur abandonné.
00:47:43 Et moi j'avais un très beau sujet qui s'appelait Jude,
00:47:45 qui était un vieux
00:47:47 chanteur de rock, mais sur la fin,
00:47:49 alcoolo,
00:47:51 drogué, le mec il est en
00:47:53 fin de parcours et tout, et qui est poursuivi par une
00:47:55 femme qui va tomber amoureuse de lui,
00:47:57 qui va lui redonner goût à la vie, et puis
00:47:59 le mec va ressombrer, c'est une très belle histoire
00:48:01 tirée d'une pièce de Denis Parent,
00:48:03 et sa fille, Laura,
00:48:05 avec qui j'ai tourné, m'avait dit "dépêche-toi"
00:48:07 et malheureusement,
00:48:09 c'était un beau sujet pour lui,
00:48:11 je lui avais réservé pour lui. - Un hymne pour
00:48:13 oublier une journée pourrie, je vous propose ça...
00:48:15 Hier encore,
00:48:17 j'avais 20 ans, je caressais le temps...
00:48:19 - Côté un peu nostalgique,
00:48:21 ou alors ça...
00:48:23 Je veux danser, comme un derby,
00:48:25 je valaisse mes achats...
00:48:27 - Je préfère Aznavour, parce que...
00:48:29 - C'est plus par rapport au message,
00:48:31 c'est parce que Aznavour, c'est "Hier encore"
00:48:33 "Aspire nostalgie", et Jean-Louis Aubert, c'est "Demain sera parfait".
00:48:35 - J'adore les deux, mais
00:48:37 je reste un peu sur le...
00:48:39 Même quand j'ai une journée pourrie, j'aime bien
00:48:41 en rajouter,
00:48:43 pleurer encore plus. - C'est votre côté blues, ça ?
00:48:45 - Voilà, exactement. Une journée pourrie,
00:48:47 on y va à fond. - Comme ça, c'est fait.
00:48:49 - En tout cas, je sais pas ce que vous valez en termes
00:48:51 de chanteur, même si vous avez eu votre prix
00:48:53 pour "Tonton Cristobal", ça je peux vous dire que
00:48:55 c'est rentré dans un coin de ma tête.
00:48:57 Mais par contre, en termes d'imitation,
00:48:59 le Johnny et le Gérard Depardieu
00:49:01 que vous m'avez servi cet après-midi,
00:49:03 ils sont exceptionnels.
00:49:05 C'est plus un hommage.
00:49:07 - C'est un petit clin d'œil.
00:49:09 - C'est Olivier Marchal qui fait son "Bon Dimanche Show".
00:49:11 On va aborder un sujet, je le fais avec tous mes invités
00:49:13 tous les dimanches, Olivier, on va parler des critiques.
00:49:15 Et on va faire ça dans quelques minutes, à tout de suite
00:49:17 sur RTL.
00:49:23 RTL, le bon dimanche show,
00:49:25 l'émission qui diminue
00:49:27 efficacement votre taux de cholestérol.
00:49:29 - Ce qui n'est pas vrai, c'est à ce soirée, il n'y a qu'à regarder
00:49:33 les photos de l'animateur sur le site d'RTL.
00:49:35 C'est Olivier Marchal qui fait son "Bon Dimanche Show".
00:49:37 Alors Olivier, je le disais tout à l'heure, on va parler de critiques.
00:49:39 Les critiques du web, c'est une rubrique
00:49:41 qu'on adore dans l'émission, je vous explique comment ça fonctionne.
00:49:43 On prend l'œuvre d'un invité.
00:49:45 Donc là, vous concernant, on a pris
00:49:47 "36 quai des Orfèvres".
00:49:49 Le DVD,
00:49:51 qui est sorti en 2004.
00:49:53 Et on est allé sur un site
00:49:55 marchand, Amazon, pour ne pas le citer.
00:49:57 Puis on va un peu surhalluciner, etc.
00:49:59 On prend les critiques, les bonnes,
00:50:01 comme les mauvaises, mais celles qui tombent à côté.
00:50:03 Et plutôt que de
00:50:05 vous les lire telles quelles, on se dit
00:50:07 "c'est un peu trop simple". Donc je l'ai traduit
00:50:09 dans une autre langue, avec un logiciel.
00:50:11 Je vais vous faire écouter dans une langue une critique
00:50:13 et à l'oreille vous allez me dire si c'est bien ou pas bien.
00:50:15 Et puis après je vous dis quelle est la critique originale.
00:50:17 - C'est rigolo.
00:50:19 - La première, par exemple, on l'a traduite
00:50:21 en chinois.
00:50:23 - "Depardieu, super-policier,
00:50:25 rien de plus adoré que Bruce Willis.
00:50:27 Au moins, il a des cheveux."
00:50:29 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:50:31 - Je pense que c'est bon.
00:50:33 - Très bonne critique.
00:50:35 Prametschk22 a mis 5/5
00:50:37 avec cette critique.
00:50:39 "Depardieu, super-policier,
00:50:41 n'a rien envié à Bruce Willis,
00:50:43 et lui au moins, il a des cheveux."
00:50:45 Je tiens à dire qu'à chaque fois, ça fait monter
00:50:47 ou baisser la note.
00:50:49 Deuxième critique, nous l'avons
00:50:51 traduite en indonésien.
00:50:53 - "Couragnia, réalisme yankéjam.
00:50:55 Saat anda ingin memboit
00:50:57 film tentang polisi,
00:50:59 akan lebi pintar untuk mengambil
00:51:01 inspirasi dari polisi nyata."
00:51:03 - Moi qui parle indonésien couramment,
00:51:05 je peux vous dire que c'est pas bon.
00:51:07 - C'est con quand même de parler indonésien, pas américain,
00:51:09 en termes de carrière.
00:51:11 C'est passé à ça, Olivier.
00:51:13 C'est fou quand même
00:51:15 à quoi ça tient.
00:51:17 - Mais c'est mauvais.
00:51:19 - Avant d'envoyer la critique, je voudrais rappeler
00:51:21 que nous recevons Olivier Marchal,
00:51:23 qui est un ancien flic de la PJ,
00:51:25 et que
00:51:27 36 qui est des heures fèvres,
00:51:29 c'est un peu ce qu'il a vécu.
00:51:31 Je le dis parce que maintenant, vous allez voir
00:51:33 la critique qu'a laissée Bully Films.
00:51:35 Il a mis 0/5 avec cette critique.
00:51:37 - Je savais que c'était mauvais.
00:51:39 - "Cruel manque de réalisme. Quand on veut faire un film sur les flics,
00:51:41 ce serait plus malin de s'inspirer de vrais flics."
00:51:43 - Il est bon. On peut lui répondre en honnêteté ou pas.
00:51:45 - C'est mon champion.
00:51:47 Critique numéro 3, on l'a traduite
00:51:51 en Malayalam.
00:51:53 - "Megach cinema,
00:51:55 durbalamaya pointu matram,
00:51:57 ulladakathilum roubathilum valare irundathana.
00:51:59 Gauravamayi,
00:52:01 lighting engineer, power save modulayiruno."
00:52:03 - Bonne ou mauvaise critique.
00:52:05 - Ça me semble pas très bon tout ça.
00:52:07 - Non, c'est bien. 4,5/5.
00:52:09 Alain Torval a mis "Excellent film,
00:52:11 seul point faible. Il est très sombre,
00:52:13 tant dans le fond que dans la forme. Sans déconner,
00:52:15 l'éclairagiste était en mode économie d'énergie,
00:52:17 ça coûte quoi de petites loupiottes sur la tête des gars ?"
00:52:19 Vraie critique. Laissez-t-elle qu'elle.
00:52:21 - Oh la vache. - Ouais, ça tient à pas grand-chose.
00:52:23 La critique numéro 4, c'est la bonde dernière.
00:52:25 - Ils écrivent ça quand même les gens ?
00:52:27 - Bien sûr. - C'est surréaliste. - C'est dingue.
00:52:29 - Ouais, ouais, je...
00:52:31 Ça me rappelle un copain, je vais pas le nommer,
00:52:35 qui sort son film
00:52:37 et il est à Rennes, la salle est pleine et tout.
00:52:39 Lui c'est son premier film, il est comme ça.
00:52:41 Le film est plutôt super en plus.
00:52:43 Et il y a ses parents dans la salle, il me dit, avec sa famille et tout,
00:52:45 et donc il attend,
00:52:47 lui il est transit, trouille et tout.
00:52:49 Et donc sa mère sort, en premier,
00:52:51 il lui dit "T'as vu, ils ont refait
00:52:53 les peintures à l'intérieur, c'est bien."
00:52:55 C'est énorme.
00:52:59 - C'est génial. Critique numéro 4.
00:53:01 Donc c'est la bande dernière, on l'a traduite en japonais.
00:53:03 Écoutez.
00:53:05 - Je ne suis pas fan de Depardieu,
00:53:07 ni de la France, ni de la France,
00:53:09 ni de la France, ni de la France,
00:53:11 mais je suis fan de ça.
00:53:13 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:53:15 - C'est pas mal, non ?
00:53:17 - Je rappelle qu'on parle de 36 qui est des horfèvres,
00:53:19 et donc c'est une très bonne critique, 5/5.
00:53:21 Turbo Jean-Pierre a dit "J'aime pas Hauteuil,
00:53:23 j'aime pas Depardieu, j'aime pas les films policiers,
00:53:25 ni les films français en général, mais ça, j'aime bien."
00:53:27 - Ça c'est énorme.
00:53:29 - Il est schizophrène.
00:53:31 Dans la vraie vie, il a une double personnalité,
00:53:33 il n'y a pas de réclac tout seul, vous le verrez dans le métro parisien.
00:53:35 On finit avec une critique en bosniaque, écoutez.
00:53:37 - C'est un très bon film,
00:53:39 mais le disque ne fonctionne pas.
00:53:41 C'est la deuxième fois
00:53:43 que je l'ai acheté sur ce site,
00:53:45 j'ai essayé 3 fois,
00:53:47 et aucun ne fonctionnait.
00:53:49 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:53:51 - Ça pue.
00:53:53 - Ça pue, et en plus vous n'y pouvez rien,
00:53:55 c'est-à-dire que ça va vous plomber la note du film sur Amazon.
00:53:57 C'est Barly qui a dit "c'est un très bon film",
00:53:59 mais le DVD ne fonctionne pas,
00:54:01 c'est la deuxième fois que je l'achète sur ce site,
00:54:03 j'ai essayé sur 3 lecteurs, aucun ne marche,
00:54:05 qui est responsable ?
00:54:07 La question reste posée, les amis.
00:54:09 Je ne pense pas qu'on y réponde avant 15h30,
00:54:11 c'est Olivier Marchand qui fait son bon dimanche show.
00:54:13 On se retrouve dans quelques instants sur RTL.
00:54:15 *Générique*
00:54:31 C'est Olivier Marchand qui fait son bon dimanche show sur RTL
00:54:33 pendant encore une demi-heure,
00:54:35 pour l'honneur, le film de Philippe Guillard
00:54:37 va sortir ce mercredi
00:54:39 aux côtés d'Olivier Abonami,
00:54:41 on disait entre autres Mathieu Madénian également,
00:54:43 alors Solène Hébert,
00:54:45 une comédie certes, mais une comédie avec du sens,
00:54:47 une comédie sur le vivre ensemble,
00:54:49 c'est ce qu'on disait tout à l'heure, avec ces migrants qui sont recrutés
00:54:51 dans votre équipe de rugby et qui vont
00:54:53 aider cette équipe à gagner
00:54:55 le match de l'année face
00:54:57 à l'équipe du village d'à côté.
00:54:59 C'est une comédie mais qui a du sens,
00:55:01 est-ce que vous voyez jouer dans une comédie
00:55:03 sans message, un truc un peu plus
00:55:05 léger, un truc où...
00:55:07 On vous l'a déjà proposé ou pas ?
00:55:09 - Oui on m'avait
00:55:11 proposé, malheureusement j'avais décliné
00:55:13 pour des raisons de date, on m'avait proposé
00:55:15 le premier "Babysitting"
00:55:17 - Oui, de Philippe Lachaud
00:55:19 - J'adore cette équipe,
00:55:21 l'équipe de Philippe Lachaud pour moi,
00:55:23 c'est vrai que je regrette parce que
00:55:25 j'ai pas pu le faire pour x et y raison,
00:55:27 non après
00:55:29 c'est vrai que "Papy Sitter" était une comédie
00:55:31 plus légère de Philippe mais on s'est amusé,
00:55:33 c'était plus gaguesque et tout ça,
00:55:35 non on m'a pas
00:55:37 proposé trop de comédies,
00:55:39 au théâtre oui j'en ai fait, j'ai joué
00:55:41 "Full Monty", j'ai joué "Lady's Night" au théâtre,
00:55:43 l'adaptation de "Full Monty",
00:55:45 enfin des choses comme ça,
00:55:47 non, mais j'ai pas fait tant de comédies
00:55:49 que ça mais j'adore, j'adore.
00:55:51 - Olivier, on en a beaucoup parlé,
00:55:53 vous avez un passé dans la justice,
00:55:55 un passé qui a d'ailleurs nourri
00:55:57 votre curiere à l'écran,
00:55:59 un passé qui a aussi nourri la séquence
00:56:01 qui va venir puisque c'est l'heure,
00:56:03 Olivier, attention, effet spécial
00:56:05 de votre interrogatoire,
00:56:07 hop, et là je l'explique
00:56:09 puisque c'est de la radio et surtout
00:56:11 on m'a mis quand même une lampe qui pèse
00:56:13 une tomme 44 les gars,
00:56:15 c'est-à-dire qu'à un moment,
00:56:17 il y a des petites lampes à la con qu'on peut acheter chez IKEA
00:56:19 qui sont très bien, ils m'ont pris un truc qui normalement
00:56:21 tient un building, je serais pas surpris que pendant
00:56:23 l'interview, il y a la tour Eiffel qui se casse la gueule.
00:56:25 Alors,
00:56:27 dis donc tu t'appelles Marshall c'est ça ? - Oui.
00:56:31 - C'est ton vrai nom ou c'est un pseudo ? - Non, c'est mon vrai nom.
00:56:33 - Et c'est quoi ton surnom dans le milieu, comment t'appelles ?
00:56:35 - Euh...
00:56:37 Marcelman. - Ok.
00:56:39 Et comme ça on est comédien ?
00:56:41 - J'essaye. - Ça veut dire que t'es plutôt doué pour mentir,
00:56:43 c'est ça que t'es en train de me dire ? - Exactement.
00:56:45 - Tu faisais quoi avant de venir ?
00:56:47 - Avant je faisais une autre émission,
00:56:49 une émission plus intéressante. - C'est vrai ?
00:56:51 On peut savoir avec qui c'était cette émission ?
00:56:53 - Avec Nagui. - Je le connais bien,
00:56:55 ça m'étonnerait que ce soit plus intéressant.
00:56:57 - Ouais mais c'est un pote à moi, je balance pas les potes.
00:56:59 J'aime pas qu'on dise mal de mes potes.
00:57:01 - Tu t'es déjà fait
00:57:03 attraper par un de mes collègues ?
00:57:05 - Ouais. - Ouais ?
00:57:07 Je le saurais en toute façon. - Ouais mais je me suis fait attraper.
00:57:09 - T'es vrai ? T'as été attrapé pour quoi ?
00:57:11 - Disons que t'es en état
00:57:13 d'ébrié, t'es au volant d'une voiture. - Ok.
00:57:15 Moi je suis de ton côté,
00:57:17 donc si tu veux, c'est ta dernière infraction,
00:57:19 je peux tout effacer, j'ai pas de
00:57:21 soucis avec ça. Je vais te montrer une photo,
00:57:23 tu reconnais le gars sur l'écran là ?
00:57:25 C'est là où on est calé ? - Ouais.
00:57:27 - C'est qui ce mec ?
00:57:31 - Euh...
00:57:33 Le mec avec qui je travaille.
00:57:35 - Et Guillard, c'est ça son nom ?
00:57:37 - Si tu le dis, ouais je sais pas.
00:57:39 - Il t'occupe.
00:57:41 Il t'occupe pas.
00:57:43 Marshall, écoute, toi comme moi, on a envie de rentrer à la maison.
00:57:45 Donc tu vas me dire qui sont tes complices
00:57:47 sur cette histoire ? - Moi j'ai tout mon temps.
00:57:49 - Ok.
00:57:51 Tu sais que
00:57:53 j'ai eu des potes à toi qui sont passés devant mon bureau,
00:57:55 pas plus tard qu'il y a 15 jours,
00:57:57 Daniel Auteuil.
00:57:59 - Daniel à la tripette.
00:58:01 Il chante maintenant.
00:58:03 - Daniel à la balance on l'appelle aussi.
00:58:05 - Il s'est lancé dans le capot.
00:58:07 - Daniel à chansonnette on l'appelle.
00:58:09 - T'es allé le voir sur scène ou pas ?
00:58:11 - Non mais il faut que j'y aille. Dès que je serai sorti d'ici.
00:58:13 - Justement, si je te laisse partir maintenant, c'est quoi la première chose
00:58:15 que tu vas faire une fois dehors ?
00:58:17 - Et ben je vais aller faire une émission aussi,
00:58:19 une autre. - Oh putain il arrête pas.
00:58:21 - J'arrête pas, j'ai très demandé.
00:58:23 - Le stacchanoïste de la radio. C'est Olivier Marshall
00:58:25 qui fait son produit brochon sur la retelle.
00:58:27 Et dans deux instants c'est Thaïs qui va venir vous tirer le portail.
00:58:29 - Ah Thaïs.
00:58:31 Jusqu'à 15h30,
00:58:37 la direction de RTL décline toute responsabilité
00:58:39 sur ce qui pourrait se passer à l'antenne.
00:58:41 Bruno Guillon,
00:58:43 c'est le Bon Dimanche Show.
00:58:45 - Olivier Marshall fait son Bon Dimanche Show
00:58:47 sur RTL ce mercredi.
00:58:49 Le nouveau film de Philippe Guillard,
00:58:51 à qui on devait déjà le fils à Joe, s'appelle
00:58:53 Pour l'Honneur. Olivier Marshall,
00:58:55 il interprète le rôle d'un entraîneur
00:58:57 d'une équipe de rugby mariée à Olivia Bonami.
00:58:59 Et vous allez passer
00:59:01 un très bon moment. On vous parle de films
00:59:03 depuis tout à l'heure, on va vous mettre la bande annonce
00:59:05 sur les réseaux d'RTL.
00:59:07 Mais pour l'instant, chers Olivier Marshall,
00:59:09 laissez-moi vous présenter celle qui
00:59:11 éclaire tous nos dimanches après-midi.
00:59:13 Voici Thaïs.
00:59:15 - Oh, c'est la première fois que c'est sympathique.
00:59:17 - C'est normal, vous êtes venu avec votre maman.
00:59:19 - Ah c'est pour ça, ok. Celle qui éclaire, c'est pas moi.
00:59:21 J'ai retenu. Hello tout le monde, ça va ?
00:59:23 - Ouais ! - Ouais ! Bah putain,
00:59:25 quelle ambiance, c'est de mesure mieux. Qu'est-ce qui se passe ? Il y a Valérie Zetoun
00:59:27 qui s'est encore fait voler sa chronique par BecBD
00:59:29 sur France Inter.
00:59:31 (rires)
00:59:33 Alors j'espère que vous avez tous passé une bonne semaine,
00:59:35 Olivier ? - Pas trop mal.
00:59:37 - Pas trop mal, ok d'accord.
00:59:39 Bon, du coup, j'enchaîne.
00:59:41 Je trouve... - Fallait me dire entraînant ou pas ?
00:59:43 - Non, non, mais c'était bien, non, non, mais j'ai bien aimé.
00:59:45 Je croyais que t'allais dire "pas de patrouille" à un moment donné.
00:59:47 Alors je trouve qu'en ce moment,
00:59:49 tout va bien.
00:59:51 T'as le gouvernement qui fait le mur pour passer des lois.
00:59:53 Vraiment, tout se passe bien.
00:59:55 Moi, j'ai rien compris. En fait, je croyais que le gouvernement, il devait
00:59:57 écouter le peuple et tout, mais je suis quand même
00:59:59 en con. Ils abusent. J'ai même
01:00:01 Cofidis qui m'a appelé pour dire qu'ils en faisaient trop.
01:00:03 Donc c'est quand même dire. Ils ont réussi
01:00:05 à faire pire au cumulé que
01:00:07 les Balkany avec l'affaire Grindry, la tendinite
01:00:09 de Magali Berda et le gars qui a réussi à faire croire
01:00:11 à Marlène Schiappa qui était photographe de profession.
01:00:13 Donc quand même,
01:00:15 les mecs, ils sont forts dans le bullshit, quoi.
01:00:17 C'est incroyable. Non, non, non, mais il faut qu'elle arrive
01:00:19 cette retraite parce que moi, je suis crevée.
01:00:21 Je suis claquée. Je suis même
01:00:23 tapée un peu physiquement. Je sens
01:00:25 que je vieillis. Hier, j'ai bu un demi, j'ai mangé
01:00:27 une tranche de sauce. J'ai l'impression d'avoir passé la soirée
01:00:29 avec Jean Lassalle. Je n'en peux plus.
01:00:31 Je n'en peux plus. Je commence à me faire draguer par des clodos.
01:00:33 Ça veut dire qu'ils pensent que je suis accessible.
01:00:35 Voilà ce qui se passe. Donc je prends la
01:00:37 même chose qu'eux. C'est tout. Voilà.
01:00:39 Je me sens vieille. Les prêtres ne me regardent plus de la
01:00:41 même façon. Il n'y a rien qui va. Tu comprends ça ?
01:00:43 Mais bon, vivement
01:00:45 le bal des pompiers. En général, je cartonne.
01:00:47 D'ailleurs, en parlant de service public,
01:00:49 Olivier Marshall, je suis ravie de vous rencontrer parce que
01:00:51 je vous aime beaucoup et vous jouez très souvent
01:00:53 les policiers. On n'est plus
01:00:55 surpris de vous voir en uniforme.
01:00:57 D'ailleurs, la preuve, quand vous m'avez fouillé à l'entrée,
01:00:59 je n'ai rien dit.
01:01:01 Juste le "dite 33".
01:01:03 Ça, c'est plutôt le bien-facé.
01:01:05 J'ai bien aimé. Après, vous n'étiez pas obligés de me balancer au niveau du
01:01:07 shit à la sécu.
01:01:09 C'est vrai. On a l'habitude de vous voir dans ce genre de rôle
01:01:11 de policier. C'est un peu comme Édouard Baer qui joue
01:01:13 l'interlude gauche, François Cluzet qui joue le mec énervé
01:01:15 ou Samy Nasseri qui joue mal. Enfin, bref, on a
01:01:17 l'habitude de
01:01:19 vous voir. Et vous,
01:01:21 Tell My When, c'est "Passion Police". Vous étiez
01:01:23 à la PJ. Vous avez commencé par "Ne réveillez
01:01:25 pas un flic qui dort". Après, vous avez écrit la série "Flic".
01:01:27 J'ai entendu que vous étiez sponsor au "Flic Flac".
01:01:29 Vraiment, c'est toute votre vie.
01:01:31 Merci, putain.
01:01:33 Bye, maladez-gosse.
01:01:35 Hier, j'avais un peu froid dans le dos quand je l'ai écrit.
01:01:37 Après, la PJ de Versailles,
01:01:39 apparemment, c'est un peu chaud finalement parce que
01:01:41 j'avais une fausse impression de Versailles.
01:01:43 Je me disais, bon, je sais pas, depuis 1789,
01:01:45 ça m'a l'air calmos. Je sais pas,
01:01:47 j'ai l'impression qu'ils attendent tranquille les JO de 2024
01:01:49 en votant contre les trottinettes en libre-service.
01:01:51 De temps en temps, ça gifle un cocher
01:01:53 d'un revers de gants.
01:01:55 Mais je n'y suis jamais allée, donc niquez pas mon rêve.
01:01:57 Bref, mais c'est pas
01:01:59 entre nous. C'est pas parce que vous vous appelez Marshall
01:02:01 que vous êtes obligés d'être dans les forces de l'ordre. Vous savez,
01:02:03 vous avez le droit de faire d'autres trucs. Regardez Renaud.
01:02:05 Il est en forfiesta et personne
01:02:07 ne dit rien.
01:02:09 Franchement.
01:02:11 Je regrette pas d'être venu.
01:02:13 Ah, mais ça me fait plaisir.
01:02:15 Ecoutez,
01:02:17 mais franchement, vous voudriez pas créer un peu
01:02:19 la surprise de temps en temps, faire, je sais pas,
01:02:21 sexy dance quatre ou planqueur ?
01:02:23 Yes. Alors,
01:02:25 non, mais on s'y est fait. Mais aujourd'hui,
01:02:27 vous avez dit, vous savez quoi ? J'en ai marre de jouer
01:02:29 le gars qui rentre dedans, qui castagne et qui est entouré
01:02:31 de bonhommes. Boum, virage à 180 degrés
01:02:33 dans votre carrière. Le rugby. Alors ?
01:02:35 Alors ?
01:02:37 Mais moi, le rugby, j'apprécie. De toute façon,
01:02:39 j'ai pas le choix. Dans ma famille, dans le Jura,
01:02:41 c'est une religion, le rugby. On n'a pas le choix.
01:02:43 En plus, ils sont tous un peu tapés, les rugbyman
01:02:45 du Jura. Parce qu'il y en a un, il s'appelle Mister Freeze
01:02:47 parce qu'il est resté coincé après avoir éclaté
01:02:49 un glaçon sur le comptoir.
01:02:51 Et alors, ils ont tous des surnoms, quoi. Même quand tu crois que c'est son nom
01:02:53 de famille, non, non. Il y en a un, il s'appelle Basquet parce qu'il a
01:02:55 perdu au jeu de la biscotte. Je vous laisserai regarder ce que c'est.
01:02:57 Basquet.
01:02:59 Vous voyez ce que c'était ? J'ai l'impression d'y arriver.
01:03:01 Mais je connais. Vous connaissez tous.
01:03:03 C'est vrai, vous connaissez tous. Mais c'est une légende.
01:03:05 Non, non, non. Lui, pas.
01:03:07 Lui, pas la radio, ça. Non, non, non.
01:03:09 Parce que le flic, oui, c'est chic. Mais pour
01:03:11 l'honneur, c'est aussi le rugby avec un ton
01:03:13 et un coup franc. Un essai marqué par la
01:03:15 solidarité et l'esprit d'équipe. Tout ça
01:03:17 en mêlée au-dessus d'eux. Marshall, des airs
01:03:19 entraînant l'équipe un peu stoppée. Personne
01:03:21 sur la touche. Marshall, ombre,
01:03:23 derrière des hommes seuls qui l'estiment
01:03:25 et soudés face à l'adversité et la diversité
01:03:27 pour avancer ensemble. Alors, pour une fois,
01:03:29 si on marche tous dans le même sens, on l'acceptera.
01:03:31 Cette passe en avant. Bravo.
01:03:33 Bravo, ici. Bravo.
01:03:35 Essayez. Ah, il y a ma mère qui m'applaudit.
01:03:37 C'est la première fois.
01:03:39 Quant à vous,
01:03:41 quant à vous, chers
01:03:43 auditeurs et auditrices, je ne vous
01:03:45 ai pas oublié, le 5 mai, c'est la journée
01:03:47 internationale de l'hygiène des mains. Alors, voilà.
01:03:49 On se lave les mains parce que les ongles noirs,
01:03:51 à part si vous êtes jardiniers, c'est non.
01:03:53 Moi, dans l'ordre des trucs qui vont pas, ça arrive après.
01:03:55 Je sépare le... Wow.
01:03:57 J'ai quand même fait un AVC, là. Pardon.
01:03:59 C'est rédhibitoire. Moi, ça arrive encore
01:04:01 après le "je sépare l'homme de l'artiste". Donc, c'est dur.
01:04:03 Taïs, on se retrouve la semaine prochaine ?
01:04:05 Ah bon ? Oui. Je peux pas, j'ai une soirée.
01:04:07 Ah bon ? C'est quoi ? C'est une soirée danse
01:04:09 espagnole et coq. Ça s'appelle "Undos Tras".
01:04:11 Allez, bonne soirée.
01:04:13 Oh, joli. Taïs, merci.
01:04:15 Merci, Taïs.
01:04:17 Merci à vous.
01:04:19 On en parlait avec vous.
01:04:21 Ça se passe. Je vais être obligé de changer de ton
01:04:23 parce que le dire avec cette voix d'animateur normal
01:04:25 basique d'RTL, ça se passe dans le monde de
01:04:27 Lovalli. C'est ridicule. Alors que si je vous dis
01:04:29 "ça se passe dans le monde de Lovalli",
01:04:31 là, c'est pas mal. Voilà.
01:04:33 Une interview rugueuse, mais néanmoins
01:04:35 respectueuse avec Olivier Marchand, qui fait
01:04:37 son Bon Dimanche Show sur RTL.
01:04:39 Radio-Télévision Luxembourg. A tout de suite.
01:04:41 [Musique]
01:04:45 Selon un sondage,
01:04:47 12 Français sur 10
01:04:49 pensent que le Bon Dimanche Show est la
01:04:51 meilleure émission de la bande FM.
01:04:53 Si, si.
01:04:55 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30
01:04:57 sur RTL. C'est le Bon Dimanche Show d'Olivier
01:04:59 Marchand pendant encore quelques minutes. Pour l'honneur,
01:05:01 le nouveau film de Philippe Guillard, à qui l'on
01:05:03 devait le fils Adjo, sort ce
01:05:05 mercredi avec Olivier Marchand en tête d'affiche.
01:05:07 Olivier, qui est
01:05:09 le coach d'une équipe de rugby.
01:05:11 Je suis obligé d'arrêter avec le ton.
01:05:13 Mais non, mais moi, je suis du sud-ouest
01:05:15 aussi, je suis d'à côté de la Rochelle, donc forcément
01:05:17 le rugby, ça passe avant le foot. - Tout à fait.
01:05:19 D'ailleurs, ils le disent dans le film,
01:05:21 vous le dites à un moment, vous dites,
01:05:23 c'est à Salifou,
01:05:25 vous dites, parce que lui, il veut jouer au foot,
01:05:27 le petit gamin, qui
01:05:29 vient d'Afrique, vous dites, mais il n'y a pas d'équipe
01:05:31 de foot ici, ça n'existe pas. - Il n'y a pas de terrain.
01:05:33 - Il n'y a pas de terrain, exactement. - Alors qu'on a
01:05:35 Mbappé, tout ça, Pogba et tout, il dit, pourquoi
01:05:37 vous n'avez pas ? Nous, ça n'existe pas,
01:05:39 le ballon ronde, ici. - C'est le monde de
01:05:41 l'Ovadie. - Mais fais-le avec l'accent
01:05:43 comme répétition. - Mais je vais le faire, je vais le faire.
01:05:45 - Tu nous l'as fait, là, fais-le. - Je vais le faire avec l'accent.
01:05:47 Alors, je vais la faire avec l'accent, et
01:05:49 je vais vous faire l'interview, troisième
01:05:51 meet-up, Olivier,
01:05:53 Olivier, quel est le match de votre vie,
01:05:55 et je ne dis pas le match, je dis le match
01:05:57 de votre vie, que vous êtes
01:05:59 le plus fier d'avoir remporté ?
01:06:01 - Oh la vache ! - Je ne parle pas forcément
01:06:05 de match de rugby, Olivier,
01:06:07 vous l'avez compris, c'est une allégorie
01:06:09 entre le rugby et la vie de tous les jours,
01:06:11 bien sûr.
01:06:13 Je m'auto-soule, je viens vous dire.
01:06:15 Je ne vais pas tenir pendant une demi-heure,
01:06:17 parce que même moi, j'ai zappé. - Non, mais ne me faites pas
01:06:19 comme ça, Bruno, alors, je suis... J'ai compris
01:06:21 la question, je ne suis pas trop con.
01:06:23 - Merci. - Le match...
01:06:25 - Oui, parce que vous avez dit que vous n'étiez pas de plafond tout à l'heure,
01:06:27 donc, courage, oui. - Alors, si vous voulez, le match
01:06:29 que j'ai remporté, c'est la séquence
01:06:31 d'émotions, j'ai fait quatre enfants, ce sont
01:06:33 les quatre plus beaux essais que j'ai marqués.
01:06:35 - C'est bon. - Il va me faire
01:06:37 chier, le con de pute.
01:06:39 Alors, avec
01:06:41 le recul,
01:06:43 Olivier Marjol, si je peux vous permettre,
01:06:45 quel est le match que vous
01:06:47 estimez avoir un peu perdu,
01:06:49 somme toute ? - Mais alors, écoutez,
01:06:51 Bruno, sans vous offenser,
01:06:53 ce match, c'est cette émission
01:06:55 qu'on est en train de faire. - D'accord, tout bien.
01:06:57 Peut-être un très noir sur la feuille,
01:06:59 le match, peut-être, voilà.
01:07:01 - Vous ne le prenez pas mal. - Je ne le prends pas mal,
01:07:03 bien sûr, mais je suis quand même cassé au cul
01:07:05 à faire une heure et demie d'émission,
01:07:07 avant de poser, avec une équipe,
01:07:09 pour poser ces questions avec un accent
01:07:11 où le patron de l'air tel va dire "qu'est-ce qui se passe ?"
01:07:13 - Heureusement que vous avez
01:07:15 servi du connerieux, vous avez dit "le cachet",
01:07:17 je ne le cache plus, le connerieux.
01:07:19 On en a un troisième bouteille,
01:07:21 un peu de noix, heureusement.
01:07:23 - Bon, et pour
01:07:25 finir, Olivier, dernière question,
01:07:27 en rugby-style, si vous voulez bien,
01:07:29 de tout votre parcours,
01:07:31 et je parle également
01:07:33 à l'acteur, au réalisateur de
01:07:35 cinématographie,
01:07:37 c'était quoi la...
01:07:39 - Mon Dieu, putain...
01:07:41 - C'était quoi votre plus belle action ?
01:07:43 Olivier.
01:07:45 - Oh putain, je sais pas,
01:07:47 là je perds l'accent,
01:07:49 je suis en sirène.
01:07:51 On va redevenir sérieux, parce que c'est la fin.
01:07:53 Ma plus belle action...
01:07:55 - Dans votre carrière ?
01:07:57 - Non, alors j'ai remis,
01:07:59 j'ai rendu hommage à
01:08:01 Sidney Lumet,
01:08:03 au festival du film américain
01:08:05 de Deauville, et j'ai eu la chance
01:08:07 de rencontrer ce grand monsieur,
01:08:09 et puis surtout d'être pote
01:08:11 aussi, de rencontrer Alain Corneau
01:08:13 et Georges Lautner,
01:08:15 qui ont été des amis,
01:08:17 et puis Jean-Paul Belmondo,
01:08:19 à qui j'ai dédié un de mes films.
01:08:21 J'ai fait quelques belles actions,
01:08:23 si on peut considérer ça des actions,
01:08:25 je les ai subies plutôt,
01:08:27 mais on a fait des
01:08:29 troisième belles mi-temps avec ces gens-là.
01:08:31 - Finir sur une troisième mi-temps,
01:08:33 un questionneur sur le rugby, ça me paraît parfait.
01:08:35 Vous restez sur RTL.
01:08:37 On se retrouve par-dessus, on se retrouve dans
01:08:39 quelques instants, ce sera les 5 dernières minutes de l'émission,
01:08:41 à tout de suite.
01:08:43 - Le Bon Dimanche Show,
01:08:47 c'est l'émission préférée de Céline Dion.
01:08:49 - Bonjour, c'est Céline Dion,
01:08:51 et j'écoute Le Bon Dimanche Show.
01:08:53 - Exactement ce que je disais.
01:08:55 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
01:08:57 - Pour l'honneur,
01:08:59 c'est le dernier film avec
01:09:01 Olivier Marchal qui va sortir ce mercredi.
01:09:03 Olivier, avant de vous laisser partir, c'est l'interview
01:09:05 des 20 dernières secondes. Elle porte bien son nom,
01:09:07 ça dure 20 secondes. Je vous fais deux
01:09:09 propositions, c'est un choix manichéen,
01:09:11 vous choisissez, vous n'allez pas m'expliquer le pourquoi du comment.
01:09:13 - J'ai rien compris. - Vous allez comprendre.
01:09:15 Si je vous dis noir ou blanc,
01:09:17 vous me dites noir ou blanc et on enchaîne.
01:09:19 Top prono.
01:09:21 Flic ou comédien ?
01:09:23 Vous choisissez.
01:09:25 Ce que vous voulez.
01:09:27 - Oui, flic.
01:09:29 - D'accord, très bien. - Ça veut rien dire.
01:09:31 - Cinéma ou Netflix ?
01:09:33 - Les deux.
01:09:35 - Gérard Depardieu ou Gérard Lanvin ?
01:09:37 Il va me loger les deux jusqu'à la fin. - Les deux, oui.
01:09:39 - C'est les questions à la con, Bruno.
01:09:41 - Je sais, mais c'est le dernier questionnaire.
01:09:43 Football ou rugby ? - Rugby.
01:09:45 - Joueur ou supporter ?
01:09:47 - Supporter. - Tournage ou écriture ?
01:09:49 - Écriture. - Apérou
01:09:51 ou digestif ? - Les deux.
01:09:53 - Non, apérou.
01:09:55 - Ancienne vie ou nouvelle vie ? - Nouvelle vie.
01:09:57 - Pour la vie ou pour l'honneur ?
01:09:59 - Pour l'honneur, pas pour la vie, je ne sais pas ce que ça veut dire.
01:10:03 - Très bien. Pour la vie,
01:10:05 je suis ravi de vous avoir eu.
01:10:07 - Moi aussi, Bruno.
01:10:09 - Et c'était un plaisir d'avoir passé cette heure et demie avec vous,
01:10:11 cher Olivier Barclay. - Merci.
01:10:13 - Le film s'appelle "Pour l'honneur". - Sans alcool.
01:10:15 - Il va sortir ce mercredi.
01:10:17 - Il ment, c'est un menteur.
01:10:19 Mais franchement, j'espère que ça filme, vous n'allez pas couper.
01:10:21 - Évidemment, bien sûr. - Il boit depuis le début.
01:10:23 - Évidemment, mais tout le monde le sait.
01:10:25 - Oui, Bruno.
01:10:27 - Une belle poucave pour un ancien flic.
01:10:29 Une belle poucave, comme on peut
01:10:31 vous dire.
01:10:33 Merci, merci bien.
01:10:35 Merci beaucoup Olivier d'avoir passé ce moment avec nous.
01:10:37 Merci à ceux qui m'ont aidé. - Merci infiniment.
01:10:39 - A préparer cette émission, Carina Siemert,
01:10:41 Aïdz Vauquier, Agathe Deschamps, Véronique Méliou,
01:10:43 François Touchard et Valérie Zéthoun.
01:10:45 Le week-end prochain, dimanche prochain,
01:10:47 c'est Cyril Féraud qui sera mon invité.
01:10:49 Passez un bon dimanche sur RTL.
01:10:51 Tout de suite, les meilleurs moments des grosses têtes.

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