Les Canadair dans les airs au menu du grand JT des territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde

  • l’année dernière
Comme chaque semaine, le Grand JT des territoires présenté par Cyril Viguier sur TV5 Monde et dont La Provence est partenaire, vous raconte l'actualité depuis les régions.

Au programme :

Incendie : des Canadairs dans les airs
Un test grandeur nature pour lutter contre les incendies. Dans les Vosges des canadairs s’essayaient à l’écopage sur un lac local. Des images impressionnantes de VosgesTV à découvrir dans quelques instants.

Armée : le rêve d'un jeune soldat
Le rêve d’un jeune soldat à la Une. La rédaction de Canal 32 nous racontera la belle histoire de Maxence, un enfant malade de 7 ans qui a pu réaliser son rêve : se glisser dans la peau d’un militaire le temps d’une journée.

Hygiène : un cure-oreille écologique
Il sera également question de votre hygiène dans cette édition. TVR nous conduira dans l’usine de l’Escurette : un cure-oreille écologique et tendance.

Martinique : un sanctuaire pour les mammifères marins
Et en fin de journal nous suivrons des scientifiques dans leur mission de protection de la faune marine. En Martinique se trouve notamment une aire protégée pour la préservation des mammifères et de leurs habitats.
Transcript
00:00 [Générique]
00:28 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:32 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:34 Un test grandeur nature pour lutter contre les incendies dans les Vosges des Canadaires.
00:40 S'essayer à l'écopage sur un lac local.
00:43 Des images impressionnantes de Vosges Télévisions à découvrir dans quelques instants.
00:47 Le rêve d'un jeune soldat contre la maladie.
00:50 La rédaction de Canal 32 nous racontera la belle histoire de Maxence.
00:54 Un enfant malade de 7 ans qui a pu réaliser son rêve, se glisser dans la peau d'un militaire le temps d'une journée.
01:01 Et puis en fin de journal nous suivrons le travail de scientifiques chargés de protéger la faune marine en Martinique.
01:08 Les eaux de l'île abritent un sanctuaire pour la préservation des mammifères et de leurs habitats.
01:14 De belles images de nos partenaires sur place de Via ATV.
01:17 Voilà l'été approche, direction les Vosges.
01:21 C'est sur le lac de Gérardmer que viennent d'être effectués des tests grandeur nature d'écopage.
01:27 Objectif, s'adapter à la multiplication des feux de forêt dans la zone.
01:31 Et trouver ainsi de nouvelles sources d'apprévisionnement pour éteindre les incendies.
01:36 Les précisions d'Aurélie Colombel pour Vosges Télévisions.
01:39 Survol de l'avion rouge et jaune des pompiers au-dessus de Gérardmer.
01:45 Images inédites, tests grandeur nature d'écopage de Canadaires.
01:49 Le lac de Montagne pourrait intégrer le dispositif anti-incendie du Grand Est.
01:54 On est sur ce test ici parce que les proximités et surtout l'enseignement des feux de forêt de l'été dernier
02:00 nous ont montré que ce serait bien qu'on puisse avoir cette possibilité, cette capacité-là ici aujourd'hui.
02:05 Le lac de Gérardmer est primordial en termes d'appui opérationnel aux troupes au sol.
02:10 Parce que dans le sud-est du département et surtout de la zone de défense, c'est le seul point d'écopage qui pourrait être qualifié.
02:18 Les violents incendies de l'été dernier. 79 départs de feu en une semaine, 150 hectares partis en fumée.
02:24 Les conséquences du dérèglement climatique obligent à revoir les stratégies d'intervention des secours.
02:29 Des hélicoptères bombardiers d'eau interviennent déjà en cas de nécessité.
02:33 Des dâches des avions rechargeables au sol peuvent s'envoler du pélicandrome de Mirkour.
02:38 Ces moyens pourraient être rejoints par des Canadaires venus de Nîmes ou de pays frontaliers si les tests sont concluants.
02:45 La sécurité civile en France dispose de 12 Canadaires et de 6 dâches qui sont basés à la base de sécurité civile de Nîmes-Garon.
02:52 Le dispositif opérationnel estival va entraîner certainement en fonction des risques de sensibilité au feu un prépositionnement de ces moyens.
03:00 Et donc avec la disposition du pélicandrome d'Épinal-Mirkour, l'intérêt de qualifier le lac de Gérardmer a toute son importance.
03:08 Sur un lac touristique comme celui de la Perle des Vosges, les contraintes sont nombreuses.
03:13 Les flots et les chemins ont dû être évacués mais Gérardmer est stratégiquement bien situé.
03:18 Dispositif de sécurité renforcé aujourd'hui qu'il faudra encore une fois si cet essai est concluant valider au final et mettre tout un plan en oeuvre.
03:28 L'avion a besoin de 2 km pour prendre ses 6000 litres d'eau sur 500 m.
03:33 L'étendue ne fait qu'un kilomètre 900 avec la ville à proximité immédiate.
03:38 On a une faible probabilité de nous écraser dans les maisons qui sont à bout de lac. Donc je pense que le lac n'est pas homologable pour les calamaires.
03:44 La densité de population et la forme encaissée de la vallée ne permettraient pas un usage en toute sécurité.
03:50 Des sourires et une belle histoire, ceux de Maxence, un enfant de 7 ans, militaire le temps d'une journée.
03:57 Atteint d'une maladie grave, ce petit garçon a pu accomplir son souhait le plus cher, côtoyer des soldats et partager leur quotidien.
04:04 Vêtu d'un treillis et le visage bariolé, Maxence a vécu une journée qu'il n'est pas près d'oublier.
04:10 Un reportage de la rédaction de Canal 32.
04:13 Maxence n'a que 7 ans mais pas forcément la vie devant lui.
04:17 Atteint d'une maladie génétique auto-immune, dans l'attente d'une greffe de moelle osseuse compatible, grâce à ses parents et à l'association Petit Prince,
04:26 il a pu réaliser son rêve, vivre le quotidien d'un soldat de l'armée de terre durant une journée.
04:31 On avait beaucoup de difficultés à venir. Mais bon, je n'ai pas lâché pour Maxence, ça c'est clair.
04:36 C'est pour lui, c'est uniquement pour lui. Quand on est mère, c'est important aussi de s'oublier.
04:43 Parce que sa maladie peut en bourrir, donc je veux qu'il kiffe sa vie.
04:47 J'ai été visiter les véhicules, jouer aux jeux de vidéos.
04:52 Un jeu de simulation, c'est ça ?
04:54 Oui, j'avais un véhicule et je faisais tantôt, et j'ai vu encore.
04:59 Durant cette journée, Maxence a partagé le quotidien des militaires.
05:03 Tu veux venir avec nous à la caserne ?
05:04 Oui.
05:05 Notamment un tour en char d'assaut, des exercices de simulation d'entraînement,
05:09 un foot durant la pause et un goûter dans l'un des engins du génie,
05:13 ou bien encore la détection de métaux.
05:16 Ah, t'as vu ? T'as vu là ?
05:18 C'est un objet, c'est une pièce.
05:20 Allez Maxence !
05:21 A raison de la Covid, l'organisation de cette parenthèse dans le quotidien du suivi de la maladie
05:26 a nécessité trois ans de patience, une journée magique pour l'enfant,
05:30 une première au sein du 5e Régiment de Dragons.
05:33 Je ne m'attendais pas à cette union autour de lui.
05:36 Derrière le militaire, il y a peut-être un père de famille, une mère de famille.
05:40 Je pense que voir Maxence comme ça aussi, ça a fait quelque chose en eux.
05:43 Je suis sûre que ça va réveiller en lui une énergie.
05:46 C'est une énergie qui nous permet aussi d'avancer, moi.
05:48 Pour nous, c'est une grande première et on aimerait vraiment que ça se reproduise.
05:51 Le sourire d'un enfant n'a pas de prix pour nous.
05:53 Maxence, pipi !
05:55 Beaucoup de parents nous disent "eh bien, grâce à vous, on n'a jamais vu notre enfant rire comme ça depuis si longtemps,
06:02 il a recommencé à prendre ses traitements".
06:06 Ça a un impact bien plus puissant que ce que l'on peut imaginer.
06:09 Depuis 37 ans, Petit Prince a réalisé près de 9000 rêves d'enfants.
06:14 Elles fermaient les unes après les autres.
06:17 Il y a 50 ans, les mines de Saint-Étienne ont marqué durablement l'histoire de la ville.
06:22 Et près d'un demi-siècle plus tard, les derniers mineurs se souviennent de leur travail dans des conditions pour le moins compliquées.
06:29 La rédaction de TL7 dans La Loire a recueilli notamment le témoignage de Pierre Perronnet,
06:34 un ancien piqueur qui a passé 25 ans au contact du charbon.
06:38 Aujourd'hui âgé de 90 ans, il livre ses souvenirs à Céline Merciliat.
06:43 Regardez.
06:45 Dans ce classeur, Pierre Perronnet garde précieusement une partie de ses trésors.
06:49 C'est mon CAP du mineur.
06:51 Des documents, des photos, tous reliés au charbon et à sa carrière de mineur.
06:56 Ça me rappelle ma vie, bien sûr.
06:59 Et puis à ceux qui ne sont plus là, ils pourront dire, bon, mon père, c'était pas simple pour élever ma famille.
07:08 Pierre Perronnet était la troisième génération de mineur de sa famille.
07:12 A sa première descente, il la fera à 19 ans et il sera piqueur pendant 25 ans au Puissagna.
07:17 A l'époque, rares étaient les mineurs qui racontaient ce qu'il se passait au fond des mines.
07:22 Aujourd'hui, Pierre Perronnet parle librement de l'amitié incomparable entre mineurs,
07:27 la chaleur qui les poussait à se déshabiller pour travailler,
07:30 mais aussi les moments de stress et parfois d'héroïsme,
07:33 comme cette fois où il a sorti un ami après un éboulement.
07:36 Pour aller le chercher, il fallait que je me mette à pleurante, que je rentre dans le trou.
07:42 Alors j'ai présenté mes deux bras, lui il a fermé mes deux poignets.
07:45 J'ai pas eu besoin de tenir, je dis franchement.
07:48 Alors lui, ça fermait dur. Et les gars derrière m'ont tiré.
07:53 Lui il pleurait comme un gamin. L'après-midi même, il est venu à la maison pour me remercier.
07:58 Il m'a dit "je redescendrai plus dans la mine". Et il n'est plus redescendu.
08:02 Et l'aventure des mines s'est arrêtée il y a 50 ans.
08:05 Un anniversaire qui est passé inaperçu pour Pierre Perronnet.
08:08 La mine, le charbon ont représenté toute sa carrière.
08:11 Il en a même fait son art.
08:13 Aujourd'hui, il souhaite transmettre son histoire pour que le passé minier reste dans les mémoires.
08:18 Désinformation, usage des réseaux sociaux, liberté d'expression.
08:22 Voilà certainement des thématiques difficiles à appréhender pour les jeunes générations.
08:27 C'est pour les aider à y voir un peu plus clair que les journées d'éducation aux médias et à l'information sont organisées en milieu scolaire.
08:35 Dans l'Oise, c'est une cinquantaine de lycéens qui a pu s'immerger dans l'univers des médias grâce à l'intervention de professionnels.
08:42 Parmi eux, la caméra de Jérôme Houbron, journaliste pour Oéo TV, notre partenaire, la chaîne de La Voix du Nord et du courrier Picard.
08:49 On utilise un casque, pourquoi ? Parce que ça va nous isoler du bruit extérieur et on va pouvoir se concentrer sur ce qu'on capte.
08:56 Entrer dans la peau d'un journaliste de radio, voilà un exercice qui sort de l'ordinaire pour ces lycéens.
09:02 Première étape avant immersion, se familiariser avec l'équipement.
09:06 Si là je te parle, tu entends quelque chose ? Vas-y, regarde, tu vas t'entendre parler. Vas-y, tiens-le.
09:12 Réaliser des interviews, des prises de son, une découverte pour Anaïs qui doit présenter la filière menuiserie de son établissement, le temps d'un reportage.
09:22 Franchement, c'est bien. C'est une nouvelle expérience.
09:28 Une expérience menée par l'Arcom auprès d'une cinquantaine d'élèves de la 3e au Bac Pro.
09:33 Au travers des ateliers, l'autorité de régulation du paysage audiovisuel entend sensibiliser les plus jeunes à l'usage des médias et des informations qu'ils véhiculent.
09:42 Il faut aussi qu'ils aient conscience que tout ne peut pas être dit sans impunité. Il y a des lois à respecter, des règlements.
09:49 Et donc l'Arcom est là également pour protéger les publics, pour assurer un cadre législatif où tout le monde peut s'exprimer en toute connaissance de cause.
09:59 Bonjour à tous, vous êtes sur Clem Radio. Il est 11h.
10:02 Derrière son micro, Lana est chargée d'animer l'émission de la web radio du lycée.
10:07 Pour elle, s'éduquer aux médias est aussi rassurer une génération souvent noyée sous les informations.
10:13 C'est génial parce que c'est vrai que plus les générations avancent et plus elles sont scotchées à leur téléphone.
10:19 Donc je pense le fait d'encadrer tout ce qu'ils peuvent voir et la quantité de ce qu'ils peuvent visionner, c'est important pour eux.
10:26 Selon un rapport de l'Institut Reuters, en 2022, l'actualité en ligne devancer la télévision comme source d'informations hebdomadaires chez les Français.
10:35 Sans transition dans ce journal, dites adieu aux cotons-tiges. Pour prendre soin de vos oreilles et de l'environnement, passez à l'escurette.
10:44 Ce cure-oreille écologique est fabriqué en Bretagne. Une base en bois et une pelle en inox pour nettoyer son oreille.
10:51 Le principe est simple et séduit de plus en plus de personnes. Reportage dans l'usine où est fabriquée l'escurette de Natacha Astor pour TVR.
10:59 Dans cette tournerie à la chapelle wexique, un objet étonnant est fabriqué. Voici le cure-oreille made in France nommé l'escurette.
11:09 Ici, le bois de charme est raboté pour former les manches et les capuchons, s'en suivent la gravure et la teinte des cure-oreilles.
11:16 Depuis 4 ans, on en a fabriqué 200 000. C'est du bois qui vient de l'Est de la France. Même au niveau de la teinte, on utilise des teintes à l'eau et une huile naturelle.
11:27 C'est après la loi contre le plastique à usage unique, mise en place en 2020, que Briac et Sylvie déposent leur marque.
11:33 Quatre ans plus tard, l'entreprise familiale se porte très bien. Les associés assemblent l'inox médical fabriqué en Normandie.
11:39 L'objet est vendu dans les magasins bio, vrac, zéro déchet, sur les salons, dans les pharmacies et depuis peu chez les audioprothésistes.
11:47 Aujourd'hui, notre cure-oreille se trouve principalement en France, en Europe, mais pas seulement. On a aussi des boutiques qui nous vendent dans le monde entier.
11:55 Ça représente à ce jour environ 1 600 points de vente en direct.
12:01 L'entreprise de cinq salariés a reçu en mai dernier la médaille de l'innovation au concours Lépine en tant qu'alternative éco-responsable au coton-tige.
12:10 Si on fait un peu d'histoire, remontons au Moyen-Âge. On est entre 800 et 1400. Au Moyen-Âge, on a trois accessoires d'hygiène.
12:18 On a un cure-dents, on prend soin de sa bouche, un cure-ongles, on fait attention à ses mains et on a un cure-oreille qui, à l'époque, s'appelle une escurette.
12:26 C'est d'ailleurs le nom qu'on a repris pour notre fabrication. On trouvait ça plus sexy que cure-oreille.
12:32 Comptez tout de même 10 euros pour ce cure-oreille, un petit objet utilisable toute une vie.
12:38 Voilà, restons en Bretagne et la sculpture du bois dans ce journal pour découvrir l'activité étonnante de Jean-Paul Neveu.
12:45 Ce retraité fabrique des stylos avec du bois récupéré au profit d'une association.
12:50 Une action qu'il mène malgré une maladie qui le rend aveugle. Une belle histoire que nous racontait Nora Lenotre pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
12:59 Les gestes sont précis, calculés. Pourtant, Jean-Paul Neveu ne distingue que quelques taches de lumière.
13:08 Ce qui ne l'empêche pas de transformer l'ancien plancher de la mairie en stylo sans avoir peur de se couper un doigt.
13:15 Jamais, mais ça peut m'arriver quand même.
13:18 Une fois le carrelet percé, la pièce est mise dans le tour à bois où sa forme définitive sera sculptée.
13:24 Faire un seul stylo demande en moyenne deux heures de travail à Jean-Paul qui a développé une passion pour la menuiserie.
13:30 J'ai toujours été passionné par le bois. Puis le hasard a fait que je rencontre un jour quelqu'un qui tournait du bois.
13:37 Il m'avait invité chez lui pour faire un essai. Et l'essai s'est montré pas si mal que ça.
13:43 Je me suis aperçu que c'était une activité qui pouvait être à ma portée.
13:47 Une fois assemblée, ce stylo rejoint les 50 autres fabriqués à partir du plancher de l'ancienne mairie.
13:53 Les bénéfices de leurs ventes seront reversés à l'association Quimperoise Forceté, dédiée au financement de la recherche pour les maladies génétiques.
14:01 Une cause importante pour Jean-Paul.
14:03 Pour moi c'était un besoin presque vital. Pour moi c'est trop tard.
14:09 Ma rétine est trop avancée. Mais il faut penser des ongénérations à venir.
14:14 Comptez 15 euros pour vous offrir un stylo. Ils seront vendus le 7 mai prochain au marché aux fleurs d'Erguet-Gaberic.
14:21 Voilà des stylos, des sacs, des accessoires mais aussi et surtout des briquets iconiques.
14:27 Depuis 150 ans, ST Dupont est l'une des maisons les plus emblématiques du luxe à la française.
14:34 Et c'est dans les Alpes que la manufacture abrite la recette de son succès.
14:39 Lucas Roucque, pour la rédaction de 8 Monts Blancs, vous en dévoile quelques éléments avec ce reportage.
14:45 Quel est le point commun entre la Reine Elisabeth, Picasso ou encore Marilyn Monroe ?
14:51 Ils ont tous possédé à un moment donné un objet fabriqué par la manufacture ST Dupont.
14:57 Et vous ne le savez peut-être pas, mais son usine se trouve à Faverge, au pied des montagnes.
15:03 C'est ici que Simon Tissot Dupont, le fondateur de la marque, y installa en 1923 son usine.
15:10 Et un siècle plus tard, elle est toujours là.
15:13 Tout est fabriqué dans cette manufacture, spécialisée dans la conception d'objets de luxe.
15:18 La maison ST Dupont a d'ailleurs fait sa renommée grâce à son iconique briquet à essence.
15:24 L'objet aujourd'hui, encore maintenant, malgré toutes les lois antifumeurs, reste le produit phare de la marque,
15:30 un produit emblématique avec sa signature visuelle, tant par sa forme que par son décor,
15:35 et par ses signatures aussi sonores, avec le bruit caractéristique qu'il fait à l'ouverture.
15:40 Par ailleurs, les autres produits fonctionnent très bien aussi,
15:43 notamment la maroquinerie, les stylos et le reste des accessoires.
15:46 Dans les différentes allées de l'usine se mélangent les hommes et les machines.
15:50 Auparavant, avec les anciennes machines, nous avions besoin de deux mois et demi
15:55 pour sortir un premier corps de briquet depuis les matières premières.
15:59 Sur une machine comme ça, aujourd'hui, en moins d'une heure, on a sorti notre première pièce finie.
16:04 Certaines étapes, comme le laquage, la peinture ou encore le contrôle qualité, nécessitent encore le geste manuel.
16:12 Pas moins de 15 savoir-faire sont maîtrisés par les différents ouvriers.
16:16 Ils ont notamment mis leur expertise en commun pour fabriquer cette pièce de haute création,
16:21 un briquet casino à complications horlogères vendu 45 000 euros.
16:26 Pour ce genre de pièces d'art, la demande est croissante.
16:30 De quoi assurer à la manufacture un avenir tout feu tout flamme.
16:34 Voilà, sans transition, cultiver ses propres légumes,
16:38 pour développer une cuisine de qualité et de proximité, la tendance se développe chez les restaurateurs.
16:44 En Moselle, c'est la voie empruntée notamment par le chef d'une enseigne réputée.
16:48 De la terre à l'assiette, les circuits courts et les produits frais sont favorisés.
16:52 Un sujet de Jean Milon et d'Emma Facchetti pour Moselle Télévisions.
16:56 Là, on est sur les premiers navets. Ils seront prêts d'ici un bon mois.
17:01 On a là-bas, un peu plus loin, sous le voile, on a planté les premiers pois croctous.
17:07 C'est son laboratoire à ciel ouvert.
17:10 Ce terrain, grand d'un hectare, où l'on retrouve aussi un étang et un gîte,
17:14 va d'ici quelques jours alimenter le restaurant de Thomas en produits frais.
17:18 C'est ça qui me stimule en tant que cuisinier.
17:20 Par exemple, j'ai envie de récolter des petits navets,
17:24 j'ai envie de récolter des courgettes avec la fleur,
17:28 j'ai envie de planter une laitue asperge par exemple sur le jardin,
17:32 parce que tu n'en trouves pas sur les marchés.
17:34 On plante, on essaye, on fait les essais, ça marche, ça ne marche pas.
17:37 Au moins, tu es libre et tu maîtrises vraiment toute la chaîne.
17:41 Pour l'aider dans cette tâche et prendre soin de ce lieu hors du temps,
17:44 Thomas a embauché deux personnes.
17:46 Mais il a surtout dû attendre trois longues années avant que la terre soit prête à être cultivée.
17:52 La terre, on la travaille.
17:54 Maintenant, même si on n'est pas forcément bénéficiaire en fin d'année avec ça,
17:58 pour moi, si tu engranges dans le calcul le gain de qualité que tu as en produits,
18:05 tu deviens bénéficiaire en fait.
18:07 Malgré ce facteur temps, les prix sur la carte du restaurant n'ont pas augmenté depuis septembre.
18:13 Le chef se fournit localement lait, viande ou fruits.
18:16 Malgré tout, les circuits courts restent contraignants en termes d'organisation.
18:21 On n'est pas 100% local, 100%, mais on tend, on essaye, on a une démarche en tout cas,
18:27 on essaie d'être cohérent.
18:28 Grâce à cette philosophie, le restaurant rayonne dans toute la région
18:33 et même à l'international avec la proximité du Luxembourg et de l'Allemagne.
18:38 Une juste récompense pour une enseigne désireuse de proposer des produits de qualité et locaux.
18:44 Voilà, et puis bénéficier de produits locaux, c'est aussi possible en ville.
18:50 La preuve en Gironde où des sous-sols servent d'abri à la production de champignons.
18:55 On parle alors d'agriculture urbaine.
18:58 Sur place, plusieurs centaines de kilos de champignons bio sont extraits chaque semaine.
19:03 Les précisions avec ce reportage d'Anaïs Escalona pour TV7,
19:07 la chaîne du groupe Sud-Ouest.
19:09 Une ferme urbaine, dans un parking souterrain, abandonné.
19:13 Cette nouvelle cave agricole située en banlieue bordelaise
19:16 produit 400 kilos de champignons bio par semaine.
19:19 Pour le fondateur, ce végétal présente un avantage certain,
19:23 il pousse naturellement dans le noir.
19:25 Il y a certains types de cultures qui sont très bien adaptés au souterrain.
19:29 Ça se fait traditionnellement depuis des centaines d'années.
19:32 C'est les champignons et les endives qui n'ont pas besoin de lumière pour pousser.
19:36 Il faut savoir que les souterrains, il y a très peu d'amplitude thermique
19:39 tout au long de l'année.
19:41 C'est-à-dire que la température va très peu varier au final.
19:43 À Florac et ici à Lormont, on compte à l'année 5 salariés.
19:47 Cette ancienne aide à domicile et habitante du quartier
19:50 remplit entre 10 à 40 cagettes par jour.
19:53 Un travail qu'elle semble apprécier.
19:55 Ce n'est pas compliqué. Il y a juste à cueillir et recolter.
19:58 Donc c'est très bien.
20:00 C'est calme aussi.
20:02 Oui, très calme.
20:03 On peut se mettre de la musique, on peut mettre la radio.
20:06 On peut chanter, on peut faire ce qu'on veut.
20:09 Donc on peut faire ce qu'on veut.
20:11 Des endives bio et d'autres variétés de champignons sont cultivées
20:14 sur l'autre site basé à Florac.
20:16 En parallèle de ces activités dans la région,
20:19 la société se développe aussi à l'échelle nationale,
20:21 à Paris, Lyon ou encore Nantes.
20:24 Comment attirer les touristes en 2023, à l'aube de la saison estivale
20:28 et des longs week-ends du mois de mai ?
20:31 Les villes et offices de tourisme repensent les pratiques commerciales.
20:35 Au premier rang desquels la traditionnelle visite touristique
20:38 qui se part aujourd'hui de nouvelle forme, vous allez le voir.
20:41 Exemple à Nîmes où des visites sont organisées en course à pied,
20:45 en after-work ou en pratiquant le yoga.
20:48 Un reportage de Lévi-Michel pour Via Occitanie.
20:51 Au fond là-bas, il y a quelque chose qui est une source
20:54 qu'on appelle la fontaine et voilà le nom, Jardin de la Fontaine.
20:58 A première vue, rien de spécial dans cette visite des Jardins de la Fontaine.
21:02 Mais à y regarder de plus près, certains détails interpellent.
21:06 Je suis inscrite par rapport au cours de yoga et en fait,
21:09 je trouvais ça intéressant de, en même temps, faire une visite
21:12 même si je suis nîmoise.
21:14 Alliée yoga et tourisme, tel est le principe d'une des nouvelles
21:17 formes de visite lancée par l'Office de tourisme de Nîmes.
21:20 Je me suis dit que c'était important de faire le lien avec la nature
21:24 véritablement, c'est-à-dire donner quelques éclairages historiques
21:28 mais être plus dans la partie sensorielle et l'appréciation
21:33 de la nature et des végétaux.
21:35 Arrivé au pied de la tour Magne, c'est Camille qui prend le relais
21:39 pour une heure de relaxation.
21:41 Une fois qu'on est arrivé ici, on va fermer nos yeux
21:44 et pour quelques instants, je vais vous proposer de diriger
21:47 votre attention vers tout ce qui nous entoure.
21:50 Je l'ai adapté très spécifiquement à la visite guidée pour ramener
21:54 les éléments qui sont présents au sein des jardins, à savoir la terre,
21:58 le ciel, l'eau aussi, sa dimension d'eau parce que chaque posture
22:02 de yoga est liée à un élément de la nature.
22:05 Très reposant, très agréable.
22:08 Super, détendu, relax, j'ai envie de faire la sieste.
22:11 Course à pied, after work ou balade littéraire, 14 nouvelles formes
22:16 de visite sont programmées pour la saison 2023.
22:19 Leurs coûts de 5 à 12 euros.
22:22 - Sans transition direction la Corse, dans ce journal,
22:25 les eaux de l'île de beauté qui faisaient l'objet, il y a quelques jours,
22:28 d'une première mondiale, la réintroduction d'oursins
22:31 en mer méditerranée.
22:33 En tout, ce sont 100 000 jeunes oursins qui ont été placés
22:36 dans leur milieu naturel.
22:38 Un projet universitaire pour lutter contre la raréfaction de l'espèce.
22:42 Des applications et images récoltées par Marc-Antoine Muccelli
22:45 pour Télé-Paesay.
22:47 - On est sur une espèce l'oursin qui a des petites difficultés
22:52 qui semblent fragilisées dans certaines zones, bien sûr.
22:55 Et du coup, voilà, effectivement, on a travaillé pendant 10 ans
23:00 sur la reproduction de l'espèce d'abord, puis sur les modalités
23:05 éventuellement de remise à l'eau et aussi évidemment
23:08 sur toutes les données écologiques, les données dans le milieu,
23:12 sur les populations pour pouvoir les remettre dans les conditions idéales.
23:16 - La protection de la faune marine au cœur également des préoccupations
23:19 en Martinique.
23:21 Les eaux de l'île et plus généralement celles des Antilles françaises
23:24 abritent depuis 2010 le sanctuaire Agoa.
23:28 Près de 250 000 km2 d'air marine protégé pour les mammifères marins.
23:33 Parmi eux, les baleines Zabos ont fait leur retour
23:36 sur les côtes martiniquaises.
23:38 L'occasion, vous allez le voir, pour les scientifiques
23:41 d'analyser leur comportement.
23:43 Un sujet de Maxime Lequeu pour VIA TV.
23:46 Au large de la Martinique, les eaux chaudes des Caraïbes
23:51 accueillent de mystérieuses créatures.
23:54 Comme chaque année, les baleines Zabos sont de retour
23:59 avec dans leur sillage des scientifiques.
24:05 Mais avant d'en arriver là, il a fallu des heures d'écoute attentive
24:08 de la vie sous-marine grâce à cet hydrophone tracté par le bateau.
24:11 - Dans ce tube, on a plusieurs micros, donc on les voit ici.
24:14 Ce sont des petites cellules qui sont présentes.
24:17 Le fait d'avoir plusieurs micros en série nous permet justement
24:20 d'avoir la direction des cétacés qu'on étudie.
24:22 Là, on va le mettre derrière le bateau.
24:24 Et maintenant, on a l'ensemble du câble.
24:26 On entend une baleine Zabos.
24:28 Donc là, on sait qu'on s'approche d'une baleine Zabos
24:30 qui est en train de chanter un mal.
24:33 Mais impossible d'évaluer la distance qui le sépare de l'embarcation.
24:36 - On ne peut pas vraiment estimer, parce que les ondes peuvent être bloquées
24:39 par la topographie du fond.
24:41 Mais par contre, on sait qu'on l'entend et on attribue une force à l'écoute.
24:45 Et donc là, on sait qu'on est sur une écoute de 2 ou 3 sur 5.
24:48 Et donc, on va pouvoir savoir si on se rapproche ou si on s'éloigne.
24:51 A l'aide de cette tablette, Valentin ressent chaque espèce croisée
24:54 lors des différentes expéditions.
24:56 Leurs comportements, les conditions climatiques
24:58 ou encore le trafic maritime, les données sont cruciales pour les scientifiques.
25:01 - Ça fait maintenant plus de 2 ans qu'on rend des données sur ce logiciel
25:06 et qu'ils nous servent à avoir des résultats
25:08 et à faire des traitements statistiques derrière.
25:10 Le programme T-Whale en eau de l'ONGCCS
25:13 est le plus grand suivi de mammifères marins dans la Caraïbe.
25:16 Après 2 semaines passées à étudier leurs comportements
25:18 au large de Saint-Plucie et Grenade, le bilan est plus que positif.
25:22 - On a vu 11 espèces sur les 33 qui sont présentes dans la Caraïbe.
25:27 Donc plus d'un tiers de la diversité qu'on peut retrouver.
25:30 Et parmi les espèces qu'on a trouvées, on a eu des espèces assez rares
25:33 comme des sténos, des dauphins un peu spéciaux, des baleines à bec.
25:36 On a vu une baleine à bec avec un bébé.
25:38 C'est exceptionnel, c'est la première fois qu'on le voyait.
25:40 Afin de laisser à ces espèces un nouveau souffle de tranquillité,
25:45 des zones dites de quiétude devraient bientôt voir le jour dans le sanctuaire.
25:49 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:55 Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:58 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
26:00 Au revoir à tous.
26:01 - Sous-titrage Société Radio-Canada

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