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100% Sainté - 90 ans de l’AS Saint-Étienne : Le 10e anniversaire de la Coupe de la Ligue remportée par l'ASSE en 2013, avec Brandão

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Sport
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00:00 2013, 2023, il y a dix ans, la S. Saint-Etienne remportait un trophée, la Coupe de la Ligue.
00:06 C'est fini ! La S. Saint-Etienne remporte cette Coupe de la Ligue !
00:10 Premier titre remporté par la S. Saint-Etienne depuis 1981 !
00:14 Écoutez cette ambiance ! La S. Saint-Etienne remporte la Coupe de la Ligue !
00:19 Quelle soirée ! Quelle soirée !
00:21 Plus de 30 ans qu'on attendait ça !
00:23 Tous les joueurs se dirigent vers le virage stéphanois pour fêter ça avec
00:26 les dizaines de milliers de Stéphanois venus à Paris ce soir !
00:30 Plus de 30 ans !
00:32 Ça va être la fête ce soir à Saint-Etienne !
00:35 Et c'était il y a déjà dix ans, une équipe, un peuple exulté ce soir-là.
00:39 On était un 20 avril 2013 au Stade de France devant un écran géant,
00:43 Place Jean-Jaurès ou un petit peu partout en France, car le peuple vert est partout.
00:47 Ce soir-là, la Coupe de la Ligue entrait au palmarès de la S. Saint-Etienne,
00:50 mettant fin à plusieurs années de disette, plus de 30 ans de disette sans Coupe nationale.
00:55 Pendant cette demi-heure, nous allons nous souvenir de ce soir-là, de cette épopée-là.
00:59 Et pour nous raconter cette page importante de l'histoire de la S.S.,
01:02 il y a Philippe Gastal, directeur du Musée des Verts. Bonsoir Philippe !
01:05 - Bonsoir !
01:06 Un supporter qui a vécu de manière spéciale cette page historique, c'est François Mendes.
01:09 Bonsoir François !
01:10 - Bonsoir Olivier, bonsoir à tous !
01:11 Il était l'adjoint du coach qui a permis cela, c'est Alain Blachon.
01:14 Bonsoir Alain !
01:15 - Bonsoir à vous !
01:16 Et puis, c'est lui qui marque l'unique but de la finale.
01:18 Unique but, mais à cause d'un immense bonheur, Brandao.
01:22 Bonsoir Brandao !
01:23 - Bonsoir à tous !
01:24 Merci d'être avec nous sur France Bleu Saint-Etienne.
01:26 C'est un honneur de vous recevoir.
01:28 Et dans cette émission, on va parler de ce parcours en Coupe de la Ligue,
01:30 parce qu'il y a eu des matchs marquants, Lorient, Sochaux, Paris, Lille,
01:33 du peuple vert également, tellement important, tellement heureux.
01:37 Et puis, on va évoquer aussi la doudoune de Christophe Galtier,
01:39 sortie du Musée des Verts et objet symbolique de cette Coupe de la Ligue,
01:43 et coupe que nous avons aussi l'honneur d'avoir ici,
01:46 dans le studio de France Bleu Saint-Etienne.
01:48 Mais d'abord, parlons de cette finale, de ce match.
01:51 Vous avez entendu la fin du match.
01:54 Ça vous fait quoi d'entendre ça, ces commentaires-là,
01:57 dix ans plus tard, Brandao ?
01:59 Quand j'écoute ces commentaires,
02:04 des fois, je ne parle pas bien français,
02:06 parce que c'est longtemps que je n'ai pas parlé,
02:07 parce que six ans déjà.
02:09 Moi, j'ai vu ces mots, et pour moi, c'est une émotion.
02:16 C'est une émotion que je ressens quand je marque le but,
02:19 pour tous les supporters, pour tous les clubs,
02:21 pour tout le monde qui regarde ce match, c'est très important.
02:25 Il y a de l'émotion, vous l'avez dit Alain Blachon,
02:27 quand vous avez entendu cette fin de match.
02:29 Complète.
02:30 Oui.
02:32 Je vois, je le sens, il y a beaucoup d'émotion dans la gorge.
02:35 C'est un...
02:36 Je reviens vers vous après, d'accord Alain ?
02:39 C'est normal que cette émotion soit aussi forte, Philippe ?
02:43 32 ans, 32 ans que le peuple vert attendait un nouveau trophée.
02:48 1981, avec Michel Platini, Johnny Repp, Christian Lopez,
02:55 Stain Bay, 32 ans.
02:56 Et je crois que ce parcours, ce trophée,
03:00 a permis de rendre de la fierté au peuple stéphanois, 32 ans après.
03:06 Pourquoi il y a autant d'émotion encore, Alain Blachon, 10 ans après, pour vous ?
03:09 Parce que ce que Philippe vient de dire,
03:13 c'est notre club, le club de notre cœur,
03:16 et je suis hyper sensible.
03:19 C'est hyper important pour nous de tourner une page
03:24 et de marquer une ligne dans l'histoire du club.
03:27 Et cette Coupe de la Ligue, c'était important,
03:30 surtout que personnellement, j'ai vécu une période très dure
03:34 avec Ellibop, 92-96.
03:40 Et donc, on avait à cœur de relever le challenge.
03:45 Et puis voilà, moi je suis hyper sensible,
03:47 donc ça me fait quelque chose.
03:50 Mais bon, c'est que du bonheur.
03:52 Ça vous fait quoi, vous François, de voir la Coupe juste en face de vous ?
03:56 Déjà, ça fait plaisir de voir ça,
03:58 ça fait plaisir de voir les personnes autour de la table,
03:59 parce qu'elles font partie de l'histoire de la SS toute à leur manière.
04:03 Et moi, ce qui me fait plaisir, là où j'ai entendu les mots,
04:06 quand j'ai entendu ces commentaires, ça m'a rappelé le Stade de France, évidemment.
04:08 Et puis moi, j'ai 38 ans, j'ai vraiment vécu une période où la Sainte-Étienne,
04:12 déjà, n'a pas gagné de titres, galérait entre la Ligue 1 et la Ligue 2,
04:15 donc c'était vraiment une période compliquée.
04:17 Et là, d'avoir pu remporter un trophée,
04:19 enfin, mon club qui remporte un trophée à Paris, avec un stade entier vert,
04:24 c'est des émotions.
04:25 Quand j'ai entendu les commentaires, je regardais M. Blachon,
04:27 moi aussi j'ai l'air, mes yeux qui sont montés, c'est quelque chose d'incroyable.
04:30 A remporter un trophée,
04:32 ce qu'on son club de cœur le fait, c'est indescriptible.
04:34 Et vous étiez au Stade de France, justement,
04:35 comment vous l'avez vécu ce match dans le stade ?
04:38 Et bien, alors, c'était une ambiance très particulière,
04:40 parce que le Stade de France est particulier,
04:41 parce qu'on est assez loin du terrain,
04:42 donc moi qui ai l'habitude de Geoffroy Guichard, ça faisait la différence.
04:45 Et puis je l'ai vécu aussi, il y avait mon père qui était à côté de moi,
04:47 grand supporter des Verts, qui a connu l'épopée, qui a connu les 40 heures.
04:50 Et le fait de le voir aussi ému, voire plus ému que moi,
04:53 c'était quelque chose d'assez incroyable.
04:55 Brandao, est-ce que vous vous souvenez du but que vous marquiez à la 18e minute ?
05:01 Est-ce que vous pouvez nous le raconter ?
05:03 Oui, parce qu'avant le match, j'ai dit à tout le monde,
05:07 pour le groupe, qu'il n'y avait pas besoin de se concentrer déjà,
05:10 j'avais un peu d'expérience, parce que j'ai...
05:13 Avant, j'ai joué à gros matchs comme la finale,
05:18 et j'ai dit avant, pour Aubameyang, quand il allait prendre la pénalité,
05:21 j'ai dit à lui, "inquiète pas, si tu prends la pénalité, je...
05:25 - C'est moi qui tire. - C'est moi qui tire."
05:28 Et ça, j'ai dit à lui, et moi, je l'ai donné pour le calmer,
05:33 parce que c'est la finale, il est très jeune,
05:36 et le groupe c'est très jeune, n'est-ce pas coach ?
05:39 Et c'est comme ça, et après je crois que je vais marquer ce but de la finale.
05:42 Et tout le monde, le groupe, le coach, tout le monde,
05:45 et j'ai dit, à un moment que je vais marquer, il va prendre ce titre.
05:49 Et après, c'est émotion, parce que c'est un club, c'est un grand club,
05:52 à 10 ans, c'est très jeune, platinier, c'est beaucoup d'histoire.
05:57 J'ai dit, c'est pas possible, un club comme ça,
06:01 rester longtemps sans titre.
06:03 Et après, j'ai dit, il va prendre ce titre cette année,
06:06 et c'est arrivé tout, tout naturel.
06:09 - Avec une passe d'Esif de Bameyan, à la 18ème minute.
06:14 - Oui, et l'application de Brandao,
06:18 pour mettre son plat du pied,
06:20 pour éviter de rater, parce que des ballons comme ça, aussi faciles,
06:24 peuvent, avec un petit peu de déconcentration,
06:26 il peut le prendre de l'intérieur et mettre la balle au-dessus du but.
06:30 Ça arrive souvent, même aux plus grands joueurs,
06:32 et on voit son application à bien se courber, à attaquer la balle,
06:36 pour qu'elle ne monte pas et qu'elle rentre dans le but vide, en fait.
06:40 - Écoute, si le gardien touchait le ballon un peu,
06:43 et parce que j'ai un temps derrière, c'est un peu plus, j'ai peux laisser le...
06:47 Oui, c'est ça, mais si le gardien touchait un peu plus sur le ballon,
06:51 le ballon, comme tu dis,
06:55 j'ai concentré beaucoup pour mettre le ballon.
06:57 Parce que, quand on l'abat, tu penses que c'est facile, mais c'est très difficile.
07:03 - Oui, c'est pas le plus facile but, déjà la passe de l'extérieur du pied de Mameyang,
07:07 la reprise, bref, c'était assez technique.
07:10 - Oui, oui, c'est tout à fait, oui.
07:12 Et puis, c'est vrai que quand on regarde bien l'action,
07:16 les supporters vont le regarder des dizaines de fois,
07:19 c'est vrai que si le joueur est un petit peu en arrière,
07:22 la balle, elle monte rapidement en haut.
07:25 - Et en tout cas, ce but, unique but de la finale,
07:27 qui arrive très tôt, en plus, dans le match, à 18e,
07:29 permet à tout ce peuple vert, à ce club de la Saint-Étienne,
07:33 de remporter un titre à la Coupe de la Ligue, et c'était il y a 10 ans.
07:36 - 18h19, 100% Sainté, sur France Bleu Saint-Étienne Noir.
07:41 - Première émission d'une série que nous vous proposons avec la Saint-Étienne
07:44 pour les 90 ans de l'institution, 10 ans donc de la Coupe de la Ligue.
07:47 Mais avant de soulever le trophée, avant de jouer cette finale au Stade de France,
07:51 il y a eu 4 matchs avant.
07:52 Il y a eu le 26 septembre 2012, premier match, première séance de tir au but,
07:56 dans ce parcours avec déjà un but de Brandao pour obtenir le match nul un partout,
08:00 face à Lorient, et un Stéphane Ruffier imparial qui sort 3 tirs au but.
08:05 Il y a eu le 30 octobre 2012, victoire nette et sans bavure, à Sochaux, 3-0,
08:10 avec notamment un doublé de Romain Amouma.
08:12 Le 27 novembre, un match de haut de volée, mais 0-0 au bout de 120 minutes face au PSG,
08:17 face au PSG d'Ibrahimović, mine de rien,
08:20 mais en face aussi le Saint-Étienne de Brandao, d'Obameyang, de Peyrin, de Ruffier.
08:24 Et ça se passe là aussi au tir au but, comme le 15 janvier 2013,
08:27 face à Lille, en demi-finale, dans un Geoffroy Guichard amputé d'une tribune sud en travaux,
08:32 une séance de tir au but, et un poteau qui stoppe le ballon de Balmont,
08:36 le lillois, lui l'ancien lyonnais, comme en symbole, alors que le Stéphane Ruffier, lui, était battu.
08:42 À quoi ça tient, finalement, un titre de la Coupe de la Ligue ?
08:45 Alain Blachon, c'était un parcours compliqué ?
08:48 - Les parcours sont compliqués, de toute façon, pour arriver en finale, il faut battre toutes les équipes,
08:54 donc il y a toujours des embûches, et puis surtout, le premier tirage, le Lorient,
09:01 c'était notre bête noire à une certaine époque.
09:04 Le Lorient de Christian Gourcuff, c'était une équipe où on avait toujours du mal à jouer et à gagner,
09:13 surtout au moustoir. Donc on a eu beaucoup d'appréhensions.
09:17 Et ensuite, Christophe voulait faire participer un petit peu tout le monde,
09:21 c'était l'avènement des jeunes joueurs, Guy Lavaugui, il a fait rentrer Chergui, il a fait jouer Mahy,
09:30 Paulomar, donc c'était un match assez compliqué, où les anciens ont fait le travail qu'il fallait
09:38 pour terminer l'oeuvre, alors qu'on perdait 1-0, et qu'on s'attendait à être éliminés.
09:44 Brandao, Surgi, Galiz, et ensuite Ruffier fait le reste du travail au pénalty.
09:49 - Il avait hâte de rentrer au vestiaire, Stéphane Ruffier, il rate les 3 tirs au but de Lorient.
09:55 - On marque 3 pénalty et lui il rate les 3 pénalty.
09:58 - Vous vous en souvenez ça ?
09:59 - Oui, j'ai débuté le commerce, parce que je viens de Marseille,
10:04 parce que je ne fais pas de boulot de science avec les athlètes,
10:08 parce que pour Christophe, je fais le changement, parce que moi je ne suis pas fatigué.
10:15 C'est ça, parce que je change, et après quand je marque, Christophe me fait le...
10:23 Comment se dit ? J'ai entré, j'ai sorti du terrain.
10:27 - Tu as fait le remplacement ?
10:28 - Oui, le remplacement, c'est ça.
10:30 - En tout cas Lorient, que vous retrouverez 4 jours avant la finale,
10:33 qui vous éliminera aussi en Coupe de France, juste avant la finale,
10:38 heureusement la finale elle a été gagnée, ça ne vous a pas atteint cette élimination,
10:41 mais est-ce que, Philippe, puis ensuite François,
10:44 est-ce que dans ce parcours de la Coupe de la Ligue,
10:46 il y a un match qui vous a marqué, en dehors de la finale évidemment ?
10:49 Philippe Castel, directeur du Musée des Verts.
10:52 - Il se trouve qu'en quart de finale, on rencontre quand même le Paris Saint-Germain.
10:56 Donc, je le soulignais tout à l'heure,
11:00 avec une constellation de très grands joueurs avec beaucoup d'expérience,
11:05 mais puisqu'on a Brandao avec nous,
11:10 l'expérience joue énormément dans ces cas-là.
11:13 Et il avait remporté également la Coupe de la Ligue avec Marseille en 2010, en 2011, en 2012,
11:19 et ça, l'expérience ne se remplace pas.
11:23 Et donc il a été un des joueurs clés de ce parcours de la Sainte-Étienne.
11:29 Et puis évidemment, la demi-finale, dans un Geoffroy-Guichard en fusion,
11:33 quand Balmont, en plus vous le soulignez, un ancien Lyonnais,
11:37 loupe, rate son tir au but,
11:41 ça c'est une explosion extraordinaire que seul Geoffroy-Guichard peut nous procurer.
11:45 Et puis elle propulse la Sainte-Étienne en finale d'une coupe.
11:49 Donc, la Coupe de la Ligue, et on attendait ça depuis longtemps, comme on le disait tout à l'heure.
11:54 Donc oui, c'est des souvenirs extraordinaires, surtout à Geoffroy-Guichard.
11:57 - Et je crois que François, c'est un peu ça, c'est ce match aussi du Paris Saint-Germain
12:01 qui a marqué quand même les esprits.
12:02 - Qui a marqué, mais moi le match contre Lille aussi,
12:04 j'ai vu des centèves, j'ai vu beaucoup de matchs à Geoffroy-Guichard,
12:07 l'ambiance qu'il y avait face à Lille était absolument incroyable,
12:09 mais moi ce que j'ai retenu, on a fait trois séances de pénalty,
12:12 c'était l'incroyable sérénité dont ont fait preuve les joueurs de la SS.
12:15 C'est-à-dire que je crois que sur les trois séances de pénalty,
12:17 je crois qu'il n'y a que Johan Mollo qui en rate un,
12:19 tous les joueurs ont mis leur pénalty,
12:21 et on avait vraiment cette impression d'être indestructible,
12:23 rien ne pouvait nous arriver, même la séance face à Lille.
12:27 Alors quand Johan Mollo le rate, je me dis non, il n'y a pas de souci,
12:29 je savais qu'on allait passer parce qu'il y avait une telle sérénité chez les tireurs.
12:33 Je me souviens des pénalties de Rono Kouad, Clément, Aubameyang,
12:37 on n'en a raté qu'un seul sur trois séances,
12:39 et pour moi c'est vraiment cette impression de sérénité qui m'a marqué,
12:43 il pouvait rien nous arriver cette année-là.
12:45 C'est vrai ça Brando ?
12:45 Oui, c'est contre Lille, j'ai arrêté deux ballons très facile,
12:50 parce que le ballon glissait, et j'ai,
12:53 comme la finale que j'ai concentré plus,
12:56 parce que contre Lille j'ai arrêté un ballon avec la tête,
12:59 ce qui est normal, j'ai marqué, et avec les pieds,
13:02 les mains me donnent le pass pour moi,
13:04 et je ne sais pas ce que j'ai fait, le ballon ou le derrière,
13:07 et après j'ai dit, on verra,
13:09 on nous croit tout le temps, ce qui va arriver, on va à la finale.
13:13 C'est l'esprit des grands compétiteurs,
13:15 un gars comme Brandao qui est à la fois,
13:19 on parait qu'il semble un petit peu nonchalant et tout,
13:22 mais c'est un vrai compétiteur, un joueur de haut niveau,
13:25 qui va entraîner tous ses partenaires à rester concentrés,
13:29 et aller jusqu'au bout du combat pour remporter la victoire.
13:33 On continue à parler de cette Coupe de la Ligue de ces 10 ans,
13:35 dans un instant sur France Bleu, Saint-Etienne-Loire dans 100% Synthé.
13:38 100% Synthé, les 90 ans de la S1 Thétienne,
13:44 une série d'émissions qui retrace les grands moments de l'histoire du club,
13:47 et ce premier épisode consacré à la Coupe de la Ligue remportée il y a 10 ans déjà.
13:51 Nous sommes avec Brandao, le buteur de la finale,
13:53 à la blanchon l'adjoint de Christophe Galtier,
13:55 dont on va parler avec sa doudoune mythique dans un instant.
13:59 Pour ensemble, Madès, supporter des Verts,
14:00 et Philippe Gastat, directeur du Musée des Verts,
14:02 justement Philippe, deux objets ont été sortis du musée,
14:04 on vous en remercie.
14:05 La Coupe, évidemment, la Coupe de la Ligue, c'est la vraie, hein ?
14:09 Alors, c'est une réplique.
14:11 En fait, l'original reste à la Ligue,
14:14 et donc il y a une réplique qui est donnée au club vainqueur,
14:18 avec une dimension au 3/4,
14:20 et remise donc au club qui a remporté,
14:23 donc elle trône évidemment dans la salle des trophées de la S1 Thétienne au Musée des Verts.
14:28 Pour Descences Photo, Banda Ouf, vous l'avez de nouveau soulevé, ça fait quoi ?
14:32 Ça fait plaisir de regarder encore,
14:35 c'est une grande histoire qui nous souffre beaucoup,
14:39 tous les supporters, tous les clubs,
14:41 tous les gens qui aiment la santé,
14:44 tous les...
14:45 tous les...
14:46 santé, la ville aussi,
14:49 c'est pour tout le monde, c'est pas pour moi,
14:51 c'est pour tout le monde qui travaille ici,
14:54 à Radio 8,
14:56 je suis émotionnel quand je regarde,
14:58 et nous prenons ce titre, c'est très important.
15:01 Alors, il y a un deuxième objet que vous avez sorti du musée,
15:04 c'est la doudoune de Christophe Galtier, que j'ai la chance d'avoir entre les mains.
15:08 Cette doudoune, elle est rentrée déjà au musée,
15:11 une doudoune qui rentre au musée, c'est pas rien, c'est qu'il y a une histoire derrière,
15:13 pourquoi une doudoune est rentrée au Musée des Verts ?
15:16 Une doudoune porte bonheur, il se trouve que Christophe l'a portée
15:20 tout au long de...
15:21 enfin une partie de la saison, au début il voulait pas trop la porter.
15:24 L'été on la porte moins déjà, oui.
15:25 Oui.
15:27 Et donc elle est devenue porte bonheur parce que,
15:30 évidemment, le parcours est dans,
15:33 Christophe, naturellement, a voulu la mettre
15:37 pour la finale de la Coupe de la Ligue,
15:39 donc elle est rentrée quelque part, c'est un objet qui est rentré
15:42 au même titre qu'un...
15:44 - Trophée. - Qu'un trophée, oui.
15:46 Donc, on l'a fait défiler régulièrement,
15:50 dans le défilé, avec les maillots,
15:52 donc souvent on nous demande "mais c'est pas un maillot ?"
15:54 Non, mais c'est la doudoune, mais tout le monde connaît l'histoire.
15:56 Et elle a toujours beaucoup de succès.
15:59 C'est une histoire dont on parlait dans le staff aussi, dans l'équipe ?
16:03 Oui, on s'en amusait un petit peu quand même,
16:06 parce qu'il y a un petit peu de superstition, comme dit Brandao et tout,
16:10 on est tous, vous savez, les joueurs,
16:13 quand on est sur une série de victoires, par exemple,
16:16 on essaye de faire les mêmes gestes,
16:18 on essaye de retrouver des choses qui vous mettent dans le confort et dans la confiance.
16:23 Donc, bon, là, on avait gagné quelques matchs avec celle-ci,
16:27 donc Christophe, on lui disait "il faut la mettre, Christophe !"
16:32 Il n'avait pas trop envie, mais bon,
16:34 il fallait la mettre pour gagner le match, de toute façon.
16:36 - Mais c'est un marché. - Je vous ai posé la question,
16:38 ici, il est très chaud, quand on va mettre,
16:41 je rigole !
16:44 Du coup, c'est l'occasion de parler aussi de Christophe Galtier,
16:47 parce qu'on n'en a pas encore parlé,
16:49 mais si cette saison est belle, on le rappelle, il y a une cinquième place,
16:52 dans cette Ligue 1 en 2013, à la fin de la saison,
16:56 c'est qu'il y a un très bon coach derrière,
16:58 qui vous a guidé, en fait.
17:01 - Oui, bien sûr, bien sûr.
17:03 Quand j'arrivais à Santé,
17:06 Christophe Galtier me posait la question,
17:09 j'ai un problème.
17:12 J'ai dit "quel est le problème ?
17:14 Si Aubameyang veut jouer avant Sante,
17:17 et vous aussi, avant Sante."
17:21 J'ai dit "coach, ça c'est pas de problème,
17:24 on va faire ça."
17:26 Aubameyang joue un peu à gauche,
17:29 et je joue avant Sante. Quand je marque le but,
17:31 nous change, et c'est fini, c'est bon.
17:34 Oui, mais c'est le bon coach,
17:37 je le respecte beaucoup, lui m'a aidé beaucoup, comme Bichon aussi.
17:40 Je suis très heureux quand j'arrive ici,
17:42 c'est le coach, tout le monde me permet
17:46 de me perdre la main, et nous, ensemble,
17:49 nous continuons l'aventure. C'est un bon coach,
17:51 c'est un très bon coach, je le respecte.
17:54 - Un bon coach à la mâchon, mais aussi un bon staff,
17:56 vous faisiez partie ? - Oui, c'était une période très faste,
18:00 parce qu'il y avait une belle ambiance,
18:03 qui a été créée par Christophe, qui est un grand fédérateur.
18:07 Les joueurs s'entendaient très bien,
18:10 tout le monde s'entendait bien, donc il y avait une osmose
18:13 à l'intérieur du vestiaire et dans le club,
18:15 qui faisait qu'on avait envie de faire des choses ensemble.
18:20 La preuve, c'est que Brandao s'était mis au tarot,
18:23 il y avait des vrais joueurs au tarot,
18:26 et Brandao s'était mis au tarot, ça a démarré avec un chantier
18:30 de cinq joueurs, Kohad, Fabien Lemoine, François Clerc, tout ça,
18:36 et à la fin, il y avait trois chantiers, dont Brandao.
18:41 Donc c'était cette osmose qui a fait que les joueurs avaient envie
18:45 d'être ensemble, de jouer ensemble, de gagner ensemble,
18:48 parce qu'ils s'entendaient bien, et ce qu'il a dit,
18:51 le professionnalisme, c'est-à-dire qu'il a traduit la volonté,
18:55 quand vous avez deux bons joueurs, pourquoi vous privez d'un
18:59 pour faire jouer l'autre ? Faites les jouer tous les deux.
19:02 Et Christophe a eu cette intelligence et cette finesse de relation
19:06 avec à la fois Brandao et Obama, qui effectivement voulaient
19:10 jouer devant, mais Christophe lui a fait comprendre
19:12 qu'il pouvait être bien plus efficace un petit peu excentré.
19:16 Et Brandao, lui, c'est vraiment un joueur d'axe,
19:20 il n'a pas la vitesse d'Obama, et donc il a travaillé avec eux,
19:25 il leur a fait comprendre, et ils ont eu l'intelligence d'accepter,
19:28 bien entendu, pour leur bien à eux, puisque ça a été des grands joueurs,
19:33 mais pour le bien de l'équipe aussi.
19:35 - On va continuer à parler de ce grand moment
19:39 pour la Sainte-Étienne, avec aussi des événements spéciaux
19:43 autour de cette soirée historique.
19:45 - 18h19, 100% Sainté sur France Bleu Saint-Étienne.
19:51 - La Coupe de la Ligue, c'est un moment historique,
19:54 évidemment, pour ce club de la Sainte-Étienne.
19:56 On va parler du peuple vert dans un instant,
19:58 mais c'était aussi l'occasion, et là je me tourne vers vous,
20:01 Philippe Gastal, de réaliser un défi,
20:05 un défi qui a été mis en place justement à l'occasion de la finale.
20:08 Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu, nous rafraîchir la mémoire ?
20:11 - Oui, un défi "Cœur vert", c'est le cas de dire,
20:14 sous la bannière d'ASS Cœur vert,
20:16 une opération humanitaire organisée sous la bannière d'ASS Cœur vert,
20:22 dirigée par Lionel Poutillon,
20:25 et qui avait pour but de réunir des fonds
20:29 pour deux associations caritatives,
20:36 à la fois Mécénat Cœur Chirurgie Cardiaque et Life Priority.
20:47 Donc, initiée au départ avec un défi,
20:52 avec Roland Rommelier,
20:54 suite à la qualification,
20:56 d'abord face au Paris Saint-Germain,
20:58 puis après face à Lille,
21:01 et donc pour objectif de monter à Paris,
21:04 de traverser la France,
21:06 et c'est là qu'on peut se rendre compte de l'impact
21:10 de l'Aisle Saint-Étienne à travers toute la France,
21:14 avec des milliers de supporters tout au long du parcours,
21:18 puisque sur quatre jours.
21:20 Donc, grâce au concours également de la préfète de l'époque, Fabienne Bussiaud,
21:24 et des plus hautes autorités de la Gendarmerie Nationale,
21:28 puisque douze motards de la garde républicaine
21:33 ont ouvert le parcours des 42 coureurs.
21:37 Quelque chose d'incroyable, d'extraordinaire,
21:39 à travers toute la France,
21:41 et donc ils ont pu mesurer à travers justement ce parcours
21:48 l'engouement qui régnait autour de l'Aisle Saint-Étienne
21:53 pour cette montée à Paris.
21:55 Alors, il y avait des coureurs, il y avait Cyril Dessel,
21:57 il y avait Bernard Vallée, qui avait été le meilleur grimpeur,
22:00 je crois, de l'édition 82 du Tour de France,
22:04 des personnes du conseil de surveillance,
22:06 des passionnés de cyclisme,
22:09 et ça a été un engouement extraordinaire.
22:11 Quand vous pensez qu'ils n'ont pas touché pied par terre
22:13 en rentrant sur Paris,
22:16 les Champs-Élysées en particulier,
22:17 et puis ouvert par douze motards de la garde républicaine.
22:22 Et le jour de la finale,
22:25 ces coureurs se sont réunis
22:28 en bas du COP du Stade de France.
22:31 Donc, pour tous ceux qui l'ont vécu,
22:33 une opération certes caritative,
22:35 puisque 42 000 euros avaient été récoltés,
22:38 avec 42 coureurs,
22:40 vous avez compris le chiffre symbolique,
22:42 mais surtout une œuvre humanitaire,
22:44 caritative, très conviviale,
22:46 et c'est là, encore une fois,
22:47 qu'on peut mesurer l'impact populaire
22:50 de l'Aisle Saint-Étienne à travers toute la France,
22:52 puisqu'ils avaient traversé au départ de Geoffroy Guichard,
22:54 puis après, donc, Rouen, Moulin, Nevers, Montargis,
22:59 et jusqu'au Stade de France.
23:00 - Et c'est aussi ça, le peuple vert,
23:02 il est partout,
23:03 l'engouement autour de l'Aisle Saint-Étienne,
23:05 l'amour du peuple des Français pour l'Aisle Saint-Étienne aussi,
23:08 et du peuple vert,
23:09 parce qu'il est un petit peu partout en France.
23:11 Il était en masse à Paris ce soir-là,
23:13 il était le lendemain, évidemment,
23:15 du côté de Saint-Étienne,
23:16 mais ce soir-là, ça fait beaucoup de bien,
23:20 ça fait chaud au cœur des joueurs
23:22 qui ont amené un titre à ce peuple vert,
23:25 comme l'ont dit juste après le coup de sifflet final,
23:27 Joshua Ghelavoghi et Romain Amouma.
23:29 - Tu sais, souvent, il n'y a pas de mots, regarde,
23:31 tu as juste à regarder, ça ne sert à rien,
23:33 le mot, ce n'est pas assez fort, regarde.
23:35 Là, il y a tout le monde qui est venu,
23:37 ceux qui n'ont pas les moyens se sont sacrifiés,
23:39 et c'est pour eux qu'on a gagné.
23:41 On est un grand peuple, on est le peuple stéphanois,
23:43 et voilà, ça fait plus de 30 ans qu'on n'avait rien gagné,
23:45 et aujourd'hui, une nouvelle page s'est écrite.
23:47 - Voilà, c'est que du bonheur, franchement,
23:50 on fait du sport pour vivre des choses comme ça,
23:53 et voilà, tout le monde a beaucoup travaillé
23:56 pour arriver en finale, déjà.
23:58 Après, pour la gagner, parce que ce n'est pas facile non plus,
24:01 je pense qu'on a été largement soutenus
24:03 par un public magnifique,
24:05 et voilà, je l'ai dit, je pense qu'on a,
24:07 je suis sûr qu'on a le meilleur public de France.
24:09 - François, vous qui êtes supporter, personne n'est comme nous ?
24:12 - Personne, j'en ai encore les larmes aux oreilles d'entendre ça,
24:14 c'est incroyable, personne n'est comme nous,
24:15 parce qu'on a déplacé des...
24:17 Enfin, je pense que Saint-Etienne,
24:18 en étant en finale de coup de la Ligue,
24:19 c'est, je pense, le seul club de France
24:21 qui soit capable de drainer autant de monde.
24:23 On a des supporters partout en France, partout dans le monde,
24:25 et évidemment, Romain Moumoix a raison,
24:27 on est le plus grand,
24:31 le club le plus populaire de France, très clairement.
24:33 Et ce public-là méritait tellement de remporter un titre
24:37 après tant d'années de galères entre la Ligue 1, la Ligue 2,
24:40 les affaires extrasportives, les choses comme ça.
24:43 C'était un cadeau, le plus beau des cadeaux
24:45 que les joueurs ont pu faire, c'est remporter cette coupe-là, vraiment.
24:47 - Vous vous en êtes rendu compte, Brandao,
24:50 que vous faisiez un cadeau aux supporters ce soir-là ?
24:53 - Bien sûr, j'ai touché tous les groupes quand tout le monde va à vélo.
25:00 C'est très loin quand même pour regarder ce match important.
25:05 Et tout le monde touchait, tout le groupe réfléchit,
25:08 tout le monde se concentrait pour gagner ce titre.
25:11 Tout le monde courait partout là-bas.
25:13 Je sais que tous les joueurs couraient partout, ils ne lâchaient rien.
25:17 Et j'ai dit à tous les groupes, on ne va pas lâcher rien.
25:21 Ici, on va jouer 4 minutes et plus.
25:24 Et si vous voulez jouer demain,
25:27 ne vous arrêtez pas pour ne pas perdre ce titre.
25:31 - Et finalement, Alain Blachon, vous qui êtes stéphanois aussi,
25:34 en plus d'être entraîneur adjoint de cette équipe à ce moment-là,
25:37 j'imagine que l'expérience est unique.
25:39 - Oui, c'est merveilleux de gagner un titre.
25:42 Moi, j'ai eu une chance inouïe dans ma carrière
25:45 de remporter une Coupe de la Ligue avec Sochaux
25:48 et une Coupe de France avec Paris.
25:50 Ça a été un bonheur immense, bien entendu, en tant que sportif,
25:54 on adore les trophées, mais gagner un trophée avec son club de cœur,
26:00 son club de naissance, c'était exceptionnel.
26:05 Et puis, je vous dis en plus, une joie immense pour le public,
26:10 parce qu'à Saint-Etienne, on fait ce métier pour soi, bien entendu,
26:15 mais pour faire plaisir au public.
26:17 On est trop heureux de voir le public chanter, crier et être heureux.
26:22 On sait que quand on va gagner,
26:24 les gens de Saint-Etienne vont passer un bon week-end.
26:27 Ils vont monter au bessin, tranquillement et sereinement.
26:31 - On va bientôt terminer cette émission, ça passe très, très vite,
26:35 parce qu'on y est bien, on passe un bon moment.
26:37 On va terminer par le lendemain de la finale.
26:40 Je vais rappeler quelques souvenirs à Brandao.
26:42 - Merci à tous les supporters qui viennent ici.
26:46 Je suis très content de gagner ce titre.
26:49 C'est le plus important pour tout le monde.
26:50 Merci à tous les supporters qui nous ont aidés, tout le temps.
26:55 Et c'est ça, maintenant, nous sommes des champions.
26:58 L'agenda continue, les gars.
27:00 - Votre discours, place de l'Hôtel de Ville à Saint-Etienne le lendemain,
27:06 pour présenter la Coupe aux supporters, vous vous en souvenez de ce moment-là ?
27:08 - Oui, oui, c'est ça.
27:10 Comme je l'ai déjà dit, je crois tout le temps.
27:13 Quand je vais aller sur le terrain, c'est la guerre, comme je dis le coach.
27:18 Je dis moi comme ça, mais c'est l'état de l'esprit, comme ça.
27:21 Je suis guerrier.
27:23 Quand je suis sur le terrain, quand je regarde le match,
27:25 moi, j'ai l'ambition de gagner.
27:27 C'est ça, c'est tout le monde, mais c'est moi comme ça.
27:30 Sur le terrain, le coach connaît moi comme tout le monde.
27:35 Comme je dis, on va gagner ces titres, c'est pour les verts.
27:40 - Et c'était une des dernières émotions fortes des supporters de la SS.
27:44 Philippe ?
27:45 - Oui, alors, on parlait d'engouement,
27:47 il y avait eu 200 000 demandes de places.
27:49 On n'avait pas connu un tel engouement, une telle demande de places
27:51 depuis la venue de Liverpool en mars 77.
27:55 200 000 demandes de places.
27:57 Il y avait 55 000 supporters des verts à Paris,
28:00 et 42 000 dans les rues de Saint-Etienne le lendemain.
28:03 Les chiffres parlent d'eux-mêmes, il n'y a rien à dire.
28:05 C'était un moment incroyable,
28:07 et qui reste gravé dans nos mémoires à tous,
28:09 que ce soit supporter, que ce soit l'historien de la Saint-Etienne,
28:14 avec vous Philippe, ou staff technique, et puis joueur, évidemment.
28:18 C'est un grand moment, et j'étais content qu'on s'en souvienne tous ensemble
28:22 ce soir dans 100% synthèse sur France Bleu Saint-Etienne.
28:24 Merci à tous les quatre, merci Alain Blachon, merci Philippe Gastel,
28:27 merci François, et puis merci Brandao d'être venu.
28:30 C'était un vrai plaisir de vous recevoir.
28:32 - Merci à tous ici aussi.
28:34 Merci à tous les supporters.
28:37 Je sais que c'est un moment compliqué pour les gars d'où,
28:40 mais je crois que Sante va jouer les gars encore,
28:46 et peut-être prendre le championnat,
28:50 et va jouer aux Champions League, je crois tout le temps comme ça.
28:52 - Et bien on espère, on espère vraiment.
28:54 - Ça va vite, mais ça va arriver.
28:56 - Et on peut le dire évidemment, pour terminer cette émission, Alain...
28:59 - Et Brandao, entraîneur.
29:01 - Oui, je suis ici.
29:04 - Allez les Verts, plus que jamais !
29:05 (Générique)
29:10 [SILENCE]

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