Le Talk : Revivez l'émission du mardi 2 mai 2023

  • l’année dernière
Ce soir dans le Talk : on reçoit Larsène, le magicien des stars ! De passage sur l’île pour l’association “Mille sourires”, il nous présentera son nouveau spectacle. Larsène va-t-il faire disparaître les chroniqueurs du plateau ? En tout cas, il nous fera de belles démonstrations de ses talents. Nicolas Puluhen sera également notre invité pour nous parler de son livre “Mon p’tit loup”, disponible en librairie. Tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !

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00:00:00 [Musique]
00:00:20 Monsieur DECAP, la rénovation par l'excellence.
00:00:23 [Musique]
00:00:29 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
00:00:34 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100% locales.
00:00:39 Marque authentique, gage de qualité.
00:00:42 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
00:00:46 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
00:00:51 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:00:54 Le département, aux côtés des réunionnais.
00:00:58 Les aviez-vous ?
00:00:59 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook, ni en scrollant sur TikTok ?
00:01:03 [Musique]
00:01:09 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et peu estoufflante.
00:01:15 [Rire]
00:01:16 On exagère peut-être un peu.
00:01:17 Pour trouver son emploi en un clic ?
00:01:19 Wouah, un clic ? Mais c'est super !
00:01:22 Clique en bas.
00:01:23 [Musique]
00:01:30 Avec Clic En Ploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
00:01:33 Martine, on dit merci qui ?
00:01:35 [Rire]
00:01:36 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
00:01:39 Bah ouais, elle bosse.
00:01:40 Merci Clic En Ploi !
00:01:42 [Musique]
00:02:09 Nouveau !
00:02:12 Vizu devient 100% digital.
00:02:14 Retrouvez vos rubriques habituelles.
00:02:17 Agenda, Interview, Herbage, Télévision, Jeux, Horoscope.
00:02:22 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
00:02:26 Vizu, à vos côtés depuis 40 ans.
00:02:32 [Musique]
00:02:37 [Musique]
00:02:40 Ensemble, suivons le Talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
00:02:46 Leclerc.
00:02:50 [Musique]
00:02:59 Bonsoir la réunion et bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de Lille.
00:03:04 La semaine dernière c'était assez sportif, là on débute la semaine tranquillement.
00:03:07 C'était un long week-end, j'espère que vous vous êtes bien amusés, que vous vous êtes bien reposés.
00:03:11 Aujourd'hui, on va avoir un magicien avec nous, histoire de faire disparaître tous ces chroniqueurs parce qu'on en a marre.
00:03:17 Larsen sera avec nous sur le plateau, mais pas que, on l'avait reçu dans une émission.
00:03:21 L'année dernière, Nicolas Pulluen sera avec nous, écrivain du livre "Mon petit loup".
00:03:26 On aura l'occasion d'en discuter avec lui, on aura aussi nos chroniqueurs sur le plateau.
00:03:31 Moi je vais vous parler encore des dix dates à retenir à Lille de la Réunion.
00:03:35 Ça se passe maintenant dans l'émission, la gueule à l'échelague.
00:03:39 [Musique]
00:04:00 Et de retour sur le plateau, petit tour de table. Comment ça va Bruna ?
00:04:03 Ça va très bien et toi ? La forme ? Oui super.
00:04:05 Tu as passé un bon week-end ? Très très bon week-end.
00:04:07 Dimanche soir c'était bien ? Dimanche soir on a dansé le rock.
00:04:11 Le rock, toute la nuit ? Toute la nuit.
00:04:14 Toute la nuit, et bien génial. Thibaut, tu as fait quoi ce week-end toi ?
00:04:17 Beaucoup de rando, de sport. Tu as pris un peu de couleur.
00:04:21 Hein ? Tu as pris un peu de couleur. C'est vrai ?
00:04:22 Oui. Pourtant j'étais dans l'Est alors. Dans l'Est en plus ?
00:04:25 T'es moins blanc dis donc. Comment ça va Laurent ?
00:04:29 C'est vrai qu'il est allé, il est beau dis donc.
00:04:32 Et toi Laurent, t'as pas pris de couleur par contre ?
00:04:34 Non. T'es pas allé à la plage ce week-end ?
00:04:36 Très peu, très peu. Enfin beaucoup moins que d'habitude.
00:04:37 T'as pas vu ton story à la plage ? T'as pas vu ton story ? Voilà.
00:04:39 Non là c'était vrai que, on se rend compte que mon grand âge est sorti tard.
00:04:44 Donc il faut qu'il se repose après.
00:04:46 Oui, il te faut au moins 4 jours là. Là oui j'entame le 5ème jour.
00:04:48 Ok bon, de repos. Et toi Mickael, combien de jours là pour rattraper ce dimanche ?
00:04:52 Non moi ça va tranquille. Pourtant j'ai surveillé le vieux.
00:04:54 Oh putain. En place ?
00:04:56 En place.
00:04:58 Et bien ok, on peut commencer cette émission.
00:05:00 On va commencer par une petite parenthèse les amis.
00:05:03 Avoir une grosse voiture c'est bien.
00:05:05 Mais quand les gens savent pas rouler autour de toi, c'est nul.
00:05:08 Allez, parenthèse.
00:05:10 Oh le gars il est là.
00:05:17 D'accord.
00:05:18 C'est allé vite hein ?
00:05:19 Ouais.
00:05:20 C'est allé très vite.
00:05:21 Enfin tu te dis, en fait, moi, si j'étais à sa place.
00:05:24 Si j'ai une petite Punto, ça va, tu vois, je vais me prendre une moto.
00:05:28 Et là il monte avec sa Lamborghini comme...
00:05:30 Oh il doit avoir une bonne assurance.
00:05:31 Oh il a une bonne assurance, mais je veux te dire...
00:05:33 On l'a peut-être volée.
00:05:34 On l'a peut-être volée.
00:05:35 Mais même si t'as une bonne assurance, le temps de réparation et tout de ce genre de voiture...
00:05:38 Et c'est marrant, c'est surtout ça qui t'intéresse.
00:05:40 Il est pas mort le monsieur.
00:05:41 Moi le mec...
00:05:42 Moi déjà.
00:05:43 La Lamborghini, la vie de quelqu'un...
00:05:45 Ici les gros il a fait le con en deux temps.
00:05:47 En fait c'est ça, il a fait le con. Il y a pas à descendre aussi vite et à prendre des virages aussi larges plutôt.
00:05:52 Et puis il prend la camion pour prendre une Lamborghini.
00:05:54 La vie des gens aujourd'hui, elle est vraiment...
00:05:55 Non mais non, mais le gars est en vie.
00:05:57 Je crois que t'as raison, mais je comprends ce qu'il fait.
00:05:59 C'est vrai.
00:06:01 Tu vois, genre...
00:06:02 C'est ça moi.
00:06:03 Je voulais vous partager ça parce que moi si j'étais à la place du gars, je sors de ma voiture,
00:06:06 le premier truc que je regarde c'est si ma voiture va bien.
00:06:08 Clairement, à ce prix là, j'ai envie de te dire...
00:06:11 T'es conscienté, tu finis le gars quoi.
00:06:13 Exactement, parce qu'à un moment donné, tu vois, ça coûte cher.
00:06:17 Ah oui, c'est pas donné toutes ces choses là.
00:06:18 C'est pas donné.
00:06:19 Donc voilà, vous êtes tous d'accord avec ça ? Ça passe, génial.
00:06:22 On va passer à la suite de l'émission, ça passe ou ça casse.
00:06:26 Un classique, on envoie le jingle.
00:06:28 Makaël, comment allez-vous ?
00:06:34 Ben ça va, ça va.
00:06:35 Qu'est-ce qui passe ? Qu'est-ce qui passe ?
00:06:36 Ben je vais vous parler des combi-shorts de la marque Kenza.
00:06:39 De quoi ?
00:06:40 Les combi-shorts de la marque Kenza.
00:06:41 Les combi-shorts de la marque Kenza, c'est un placement de produits ça ?
00:06:43 Non, non, non, qui vont très bien à Bruna mais qui vont moins bien à Laurent.
00:06:46 Ah !
00:06:47 C'est parce qu'il a des grosses chevisses.
00:06:49 Je sais pas si vous avez vu ça ces derniers jours,
00:06:51 donc les clients sont priés de rapporter en magasin les combi-shorts
00:06:54 qui représentent un risque pour les clients
00:06:57 puisqu'ils contiennent une teneur en nickel supérieure à la normale.
00:07:00 C'est pas nickel tout ça là ?
00:07:01 Non, c'est pas nickel du tout.
00:07:02 Donc même dangereux pour la santé,
00:07:04 donc ça peut causer des dommages internes chez ceux qui les portent.
00:07:07 Donc voilà, les clients sont invités à revenir en magasin dans les points de vente
00:07:12 pour justement rendre le produit.
00:07:15 Donc voilà, je voulais vous demander,
00:07:17 est-ce que ça passe ou ça casse cette reconnaissance des produits toxiques dans les vêtements ?
00:07:21 Donc voilà, à vous Tableau, messieurs dames.
00:07:23 Ça passe ou ça casse des vêtements toxiques pour nous ?
00:07:27 Par contre, ça passe qu'ils fassent la démarche quand même de ramener le produit.
00:07:29 Oui, bien sûr, encore heureux.
00:07:31 Ils ont été obligés, donc...
00:07:32 Ça casse, parce que sinon ils vont avoir un procès, ils vont avoir...
00:07:34 Oui, ils ont été obligés, mais j'ai connu des fois des marques qui essayaient d'éviter
00:07:36 parce qu'elles mauvaisent plus.
00:07:38 Oui, mais la vraie question c'est, est-ce que si l'information n'était pas sortie,
00:07:41 est-ce qu'ils auraient pas continué de commercialiser le produit ?
00:07:43 Mais l'information est sortie de où ?
00:07:45 De la presse.
00:07:46 Non, mais de la presse.
00:07:47 C'est pas eux qui ont...
00:07:48 Non, c'est un appel quand même du gouvernement.
00:07:50 Il y a un média qui est derrière à relayer.
00:07:52 Oui, donc là, oui.
00:07:54 Mais je pense que c'est aussi la marque qui s'est rendue compte de ça aussi.
00:07:56 C'est pour ça que pour moi, ça passe quand même ce sujet,
00:07:58 parce qu'au final, dans tout, déjà partout, même dans ce moment-là,
00:08:02 il y a des conneries dans tout ce moment, dans tout ce qu'on porte même du coup.
00:08:05 Et là, t'as pas de chance.
00:08:07 C'est des produits qui sont faits en Chine.
00:08:09 Ah, les made in China.
00:08:10 Est-ce que tu peux vraiment contrôler derrière chaque personne qui fabrique ton vêtement ?
00:08:15 Là, c'est une collection sur combien qui fait défaut.
00:08:18 Bon, au moins, déjà, il y a un rappel.
00:08:21 C'est bien pour les personnes.
00:08:22 J'espère que tous les clients le verront, parce que je suis pas sûr.
00:08:24 J'ai entendu à la radio, j'ai vu sur les sites internet et tout que ça a été relayé.
00:08:28 Mais est-ce que...
00:08:29 J'imagine en fait les pauvres gens, les pauvres gamins,
00:08:31 parce que c'est des vêtements féminins plutôt,
00:08:32 donc les femmes qui vont pas forcément capter,
00:08:35 ils vont peut-être le porter encore quelques mois, quelques années.
00:08:37 J'espère qu'elles auront pas trop de soucis.
00:08:38 Mais après, en général, en fait, il y a aussi la demande des clients.
00:08:42 C'est-à-dire qu'on veut des vêtements de toutes les couleurs,
00:08:44 qu'ils soient portables tout le temps, qu'ils résistent à l'eau, machin.
00:08:48 Et ça, malheureusement, il faut le traiter.
00:08:49 Les jeans, je sais aussi, c'est un fléau écologique.
00:08:52 C'est un fléau pour les gens qui travaillent dans les usines.
00:08:55 Bien sûr.
00:08:56 Je regarde un reportage, c'était malheureusement au Vietnam.
00:09:00 C'était au Vietnam.
00:09:01 Du coup, ils passent des produits là tout le temps.
00:09:03 Ils ont des masques et tout, mais ils sont pas assez puissants.
00:09:05 Et les gars, ils développent des cancers, des maladies de la peau
00:09:07 et toutes sortes de choses possibles et inimaginables.
00:09:10 Et effectivement, des fois...
00:09:11 Après, tu portes le vêtement, t'imagines.
00:09:13 D'ailleurs, je sais pas si dans l'étude de Michael,
00:09:17 ils nous disent quel genre de maladies on peut développer, de problèmes.
00:09:21 Mais je me souviens de chaussures de Chine, où les gens avaient les pieds brûlés.
00:09:24 T'as vu les brûlures sur les pieds ? C'était un truc de fou.
00:09:27 Et toi, t'en penses quoi, du coup ?
00:09:29 Enfin, moi, j'ai une petite question pour toi.
00:09:30 Est-ce que tu commandes sur Chine ?
00:09:32 Non.
00:09:33 Ça t'arrive pas ?
00:09:34 Non, je commande pas sur Chine.
00:09:35 Parce que là, on parle de "fast mode", pour le coup.
00:09:38 J'ai pas déjà entendu parler de ça.
00:09:40 C'est en fait Alibaba, AliExpress, ces genres de marques.
00:09:43 Quand une robe est présentée par une marque, une grande marque,
00:09:47 le lendemain, ils ont déjà sur leur site une proposition de contrefaçon de cette robe.
00:09:53 Du coup, c'est fait dans des conditions horribles pour les personnes qui font ces robes-là.
00:09:56 Et en fait, moi, je me pose la question inverse.
00:09:59 Est-ce que tu crois vraiment que Chine, eux, ils rapatrient les vêtements qui ont...
00:10:03 Beaucoup trop de frais.
00:10:05 ...qui ont un problème ou ce genre de choses ?
00:10:07 Là, c'est Kenza, c'est une entreprise beaucoup plus proche de ses consommateurs.
00:10:11 Qu'est-ce qu'on fait de ces grandes marques, comme ça ?
00:10:13 En fait, le souci, je pense, actuel, c'est qu'on veut de la qualité à bas prix,
00:10:18 ce qui n'existe pas, malheureusement.
00:10:20 On sait personnellement que dans les aliments, dans plein de choses,
00:10:22 c'est que si on veut la qualité, il faut mettre le prix.
00:10:26 Et du coup, il y a beaucoup plus de contrôle.
00:10:28 Ce que je comprends pas, c'est comment autant de marchandises,
00:10:30 parce qu'ils ont beaucoup de magasins sur place,
00:10:32 comment ça n'a pas pu être contrôlé avant d'être mis en rayon ?
00:10:36 Parce que là, ils vont perdre énormément d'argent,
00:10:38 parce que les personnes doivent ramener la marchandise.
00:10:42 Ils vont être soit remboursés, soit ils vont pouvoir changer.
00:10:45 Mais je me dis, c'est une perte colossale.
00:10:47 Donc comment tu peux ne pas contrôler déjà ta marchandise
00:10:50 avant qu'elle n'arrive et que tu la mettes en rayon ?
00:10:52 Mais comment le contrôler ?
00:10:53 Parce que là, on est sur de la chimie, j'ai envie de dire.
00:10:55 Mais comment, eux, ils ont contrôlé par la suite, alors ?
00:10:58 Mais comment ils l'ont su ? C'est ça que je me demande.
00:11:00 - Moi aussi, c'est ça. - Comment ils ont réussi à déterminer le nickel ?
00:11:03 - C'est des associations qui lancent des enquêtes pour révéler tout ça.
00:11:07 Voilà, donc c'est ça qui est intéressant, c'est ça qui passe dans l'histoire.
00:11:10 - Après, ça me choque moins, moi, dans le monde de la mode
00:11:13 que le monde alimentaire. On se rappelle de Kinder, il y a...
00:11:16 - Non, mais les pizzas ! - C'est ça, il y a un enfant qui a mort ou deux.
00:11:18 - Les Kinder aussi, il y avait... - Il y a eu des morts.
00:11:21 - C'était la surprise. - C'était la surprise.
00:11:24 Ils ont avalé la surprise et c'était une surprise pour les parents, du coup.
00:11:27 Non, on doit pas rigoler de ce genre de sujet.
00:11:29 - Excusez-moi, mais ce que je veux dire, c'est que, niveau de la bouffe,
00:11:32 pour moi, ça doit être... - Hyper contrôlé.
00:11:35 - Ça doit être hyper contrôlé, c'est pas possible que ça sorte en usine,
00:11:37 que t'inondes la France et après tu fais un communiqué...
00:11:40 Excusez-moi, parce que tout le monde n'a pas accès à ce communiqué.
00:11:43 - On renvoie en plein. - Non, mais c'est sûr.
00:11:44 - Parce que, comme dit Bruna, malheureusement, on vit une crise,
00:11:46 tout le monde peut pas aller chez Fauchon, tout le monde peut pas aller,
00:11:49 forcément, acheter à des prix et des marques, donc forcément,
00:11:52 qui dit produit de basse qualité à moindre coût,
00:11:55 en arrivant dans des pays où y'a pas de normes et pas de contrôles,
00:11:57 bien évidemment, on va bouffer de la merde et on va se fringuer
00:12:00 avec des trucs qui sont dangereux, ça c'est évident.
00:12:02 - C'est une triste réalité. Du coup, voilà, bon ben, du coup,
00:12:05 ça casse plus ou moins sur ce plateau, ça casse pour Thibault,
00:12:07 ça casse pour le reste. On va passer à la suite,
00:12:10 parce que Thibault, évidemment, se devine un petit canard,
00:12:12 on va passer à la suite, vous vous souvenez, bon,
00:12:15 tu n'étais pas là, toi aussi, Laurent, t'étais là,
00:12:17 j'ai fait une chronique sur les 10 dates à retenir à l'Élysée de la Réunion
00:12:20 et comme Yann était en train de me rentrer dedans et me dire
00:12:23 qu'il n'y a plus de temps, on a dû arrêter et aujourd'hui,
00:12:25 on va terminer, il reste 5 dates à voir, est-ce que vous,
00:12:29 vous êtes au courant de votre histoire réunionnaise ou pas du tout,
00:12:32 sachant que là, on a deux réunionnais qui ne sont pas vraiment des réunionnais,
00:12:36 donc on va jouer le jeu qu'avec vous, les gars.
00:12:38 Du coup, je rigole, bien évidemment, du coup, on va commencer par 1841.
00:12:45 Si je vous montre cette photo, à quoi ça vous fait penser ?
00:12:48 - Ah ben, lui, le bon vieux Albuy, la manille,
00:12:50 découverte du… le moyen de faire procréer la vanille par le système de…
00:12:55 je ne sais plus le nom, où on pince le pistil.
00:12:57 - Attention, attention. - C'est là, c'est là.
00:12:59 - Il était déjà présent à l'époque. - C'est déjà présent.
00:13:01 - C'est moi qui l'ai aidé d'ailleurs.
00:13:03 Et puis, tu sais, se pincer le pistil…
00:13:05 Non, je ne sais plus, je ne sais plus.
00:13:08 - Tu me déçois, Laurent. - Je ne me rappelle plus.
00:13:10 - Non, je rigole, je rigole. En tout cas, la date, c'est bon, c'est…
00:13:13 El Moadus découvre comment féconder la vanille.
00:13:15 - La fécondation. - Alors, de nombreux botanistes
00:13:18 ont essayé de découvrir comment féconder la vanille.
00:13:21 L'enjeu était important pour l'économie de l'île de la Réunion,
00:13:24 mais c'est finalement un jeune esclave de 12 ans,
00:13:27 mais quand même, il avait 12 piges,
00:13:29 El Moadus qui perce le mystère en 1841.
00:13:33 Cela ne l'a pas empêché de finir dans une profonde misère.
00:13:37 Excusez-moi, c'est un peu nerveux.
00:13:39 Dans une profonde misère, après avoir enseigné sa découverte
00:13:42 à tous les propriétaires agricoles.
00:13:44 C'est quand même ouf de se dire que le gars, il a découvert comment…
00:13:47 - Féconder la vanille. - Enfin, moi, ce qui m'a toujours
00:13:50 épaté dans cette histoire, c'est qu'aujourd'hui, à travers le monde,
00:13:53 on sait qu'on trouve de la vanille à Tahiti, on trouve de la vanille à Mayotte,
00:13:56 on trouve de la vanille dans pratiquement toutes les régions dites tropicales.
00:13:59 On utilise le moyen de féconder à l'Aréan Albuit.
00:14:02 - C'est incroyable. - Mais de toute façon, il n'y en a qu'un seul ?
00:14:04 - Il n'y en a pas d'autre. - À part dans certains pays
00:14:06 où c'est la petite guêpe. - Vous savez pourquoi ?
00:14:08 - Pourquoi quoi ? - Pourquoi il n'y a pas d'autre moyen.
00:14:11 - Ah, si, enfin, si, il y a un autre moyen. - Non.
00:14:14 - La beille ne féconde pas la fleur de…
00:14:17 - Non, mais il y a un endroit dans le monde où il y a une petite guêpe
00:14:20 en rentrant à l'intérieur de la vanille. - Oui, mais ils se sont rendus compte
00:14:22 que ce n'était pas assez fertile, la production. - Non, mais ce n'est pas assez fertile.
00:14:24 - La production. - Je veux dire, ce n'est pas une science exacte.
00:14:26 Ce n'est pas sûr qu'elle va rentrer, mais de temps en temps,
00:14:29 ça peut arriver. Pourquoi tu rigoles, toi ?
00:14:31 - Enfin, pourquoi ? - Dis-moi, dis-moi.
00:14:33 - Non, je t'écoute avec beaucoup d'attention. - Oui, écoute-moi.
00:14:35 - Elle aime les abeilles. - J'aime t'entendre parler…
00:14:37 - T'aimes les choses qui piquent. - …de fécondité.
00:14:39 - Et du coup, en gros, ce n'est pas une science exacte.
00:14:42 Ce n'est pas à chaque fois que la guêpe va féconder la vanille,
00:14:44 mais ça arrive. - Alors que là ?
00:14:46 - Alors que là, c'est une science exacte.
00:14:48 Et je trouve ça incroyable parce qu'ils ne sont pas rendus
00:14:51 à Albus, qui devait revenir à Albus. - C'est vrai.
00:14:53 - Et au final… Non, mais aujourd'hui, on parle de lui dans l'histoire.
00:14:56 - Non, mais la marque… - Jusqu'à ce qu'il meure, au final.
00:14:59 Il n'a eu aucune reconnaissance. - Ah oui, c'est sûr.
00:15:01 - Il a fini sa vie dans la misère.
00:15:03 Et c'était les maîtres esclaves qui ont joui de cette découverte,
00:15:09 en quelque sorte. OK, on va passer à la suite. 1942.
00:15:13 Et c'est passé à l'île de la Réunion. Si je vous montre cette image.
00:15:15 - 1942 ? Ah, l'arrivée des premiers… - Les amants ?
00:15:19 - Non, non, c'est la marine française qui arrive et qui s'installe
00:15:23 à la Réunion, la première base de marine.
00:15:26 - Tuchoff. - C'est ça, au port ?
00:15:28 - Tuchoff. - Je ne sais plus ce que c'est. L'école de marine ?
00:15:30 - Le premier… - Le Léopard, ça te parle ?
00:15:32 - Oui, le fameux Leopard. - Le Léopard libère l'île.
00:15:35 Contre l'avis de nombreux réunionnais, le gouverneur Pierre Aubert
00:15:39 a fait le choix de se rallier au régime de Marichal Pétain en 1940.
00:15:45 Déjà, à la Réunion, on était sous Pétain. Je trouve ça un peu bizarre.
00:15:50 Mais le 28 novembre 1942, le contre-tempilleur de France libre,
00:15:57 le Léopard vient libérer l'île et mettre un terme au blocus imposé
00:16:02 par les Anglais, on vous salue les Anglais, qui avaient plongé la Réunion
00:16:06 dans une grave crise économique. C'est incroyable. En 1942, t'étais déjà là ?
00:16:10 - Oui. - Moi, j'étais déjà là.
00:16:12 - Vous étiez déjà là en 1942 ? Vous étiez déjà là ?
00:16:15 - Oui. - Le gars, lui !
00:16:17 - Non, moi, je n'étais pas là. - Après 1980, c'est clair.
00:16:21 - Après 1980, mais ça reste quand même l'histoire de la Réunion.
00:16:23 - On est quand même jeunes sur le plateau. - C'est l'histoire.
00:16:25 - C'est l'histoire de ton île, c'est des dates...
00:16:27 - Par contre, c'est vrai que... Pardon. Les Réunionnais sous Pétain,
00:16:30 c'est quand même un truc de fou. Un truc de fou.
00:16:32 - Ça reste incroyable. - Mais bon, rien de méthode, tu sais.
00:16:36 - Rien de méthode. - On n'en parle jamais dans les vies d'histoire.
00:16:38 Moi, je n'ai pas du tout appris, les Outre-mer, tout ça, la classe...
00:16:41 - Que nous, ici, à l'école, aussi. - Moi, la prochaine date
00:16:44 que je vais vous balancer, c'est la date qui m'a choqué le plus.
00:16:46 Je ne cache pas, quand je fais mes recherches, etc.
00:16:48 Si je vous dis 1946 et que je vous montre cette image...
00:16:52 Bon, l'image, elle est un peu hyper vaste, tu vois.
00:16:55 - C'est une frise. - C'est la frise de quoi ?
00:16:57 - C'est la frise de quoi ? - 1946 ?
00:17:00 - Ouais. - En 1946...
00:17:02 - Je désigne ? - Non, non.
00:17:04 La Réunion devient département français.
00:17:08 - Donc, avant 1946. - Officiellement ?
00:17:10 - Ouais, officiellement. - Ah, d'accord. OK.
00:17:12 - Avant 1946, il n'y avait pas la CAF, il n'y avait pas le SMIC.
00:17:15 - Ah ! - Il n'y avait pas... Non, ça...
00:17:16 - Attends, il n'y avait rien. - Ah, moi, je ne viens pas.
00:17:18 - Il n'y avait strictement rien. Donc, c'est sûr que personne
00:17:20 ne peut dire que la Réunion, comme la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane,
00:17:23 la Réunion devient officiellement département français.
00:17:26 Cette demande était formulée depuis les années 1890.
00:17:30 Donc, tard à l'époque, comme on dirait dans mon jargon,
00:17:33 pour permettre au peuple du territoire d'outre-mer
00:17:36 de bénéficier des mêmes droits que tout citoyen français.
00:17:39 Il faudra pourtant attendre encore les années 60
00:17:43 pour que la France se donne réellement les moyens
00:17:45 d'appliquer cette décision et les années 2000
00:17:49 pour que les Réunionnais acceptent à une véritable égalité des droits sociaux.
00:17:53 Les gars, ça veut dire qu'il y a 23 ans, à l'île de la Réunion,
00:17:55 on n'avait pas les mêmes droits sociaux que la métropole.
00:17:58 Et sur la frise, on explique bien tout.
00:18:00 Que ce soit la CAF, le SMIC, toutes les aides possibles et inimaginables,
00:18:04 ça n'existait pas. Avant, c'était chacun...
00:18:07 - C'est l'horreur ! - Non, mais en vrai,
00:18:09 quand tu réfléchis, j'avoue, il y en a qui en abusent aujourd'hui, mais...
00:18:13 - Non, mais... - Les gars, lui, c'est...
00:18:15 - Non, tu peux... - Mais, Benito, ne t'inquiète pas,
00:18:17 - les RSA, là, d'ailleurs, on va en reparler, Laurent... - T'as vu ?
00:18:19 - Ils ont dit ce matin qu'ils voulaient pas. - Ils voulaient pas ?
00:18:22 - Non. - Ils voulaient pas ?
00:18:23 - Il y a une association qui lutte contre. - OK. Bon.
00:18:26 Deuxième date, 2009. Ça, c'est assez proche.
00:18:29 Qu'est-ce qui s'est passé en 2009, les gars ?
00:18:30 - 2009, 2009... - Si je vous montre ça...
00:18:32 - Ah, ben, la route d'État marin. - Ah, ben oui !
00:18:34 - Avec les émarrages, c'est plus facile ! - Attends, attends.
00:18:36 Arrête-moi si je me trompe. Le 21 juin ? Le 16 juin ?
00:18:38 - Proche. - Parce que je me rappelle
00:18:40 - qu'ils sont arrivés à... - 24.
00:18:41 23 juin 2009. Les fameuses deux voies de l'ouest de Lille
00:18:47 ont permis de désengager la route nationale côtière,
00:18:50 mais elle a surtout eu un vrai impact positif sur l'économie
00:18:54 en entraînant la création de 1 500 emplois directs,
00:18:57 pour te faire plaisir, ça, Laurent, cette information,
00:19:00 et en favorisant l'urbanisation de cette partie de Lille de la Réunion.
00:19:03 - Non, vrai progrès. - Non, mais c'est...
00:19:05 - Respect. Bon, il y a toujours autant d'embouteillages, je dois dire.
00:19:07 Mais, non, honnêtement, on a vu la différence.
00:19:09 Pour info, petite anecdote, moi, quand il y a eu ça,
00:19:11 le premier jour de semaine qu'a suivi,
00:19:13 parce que c'était en week-end, cet événement,
00:19:15 le lundi, je dis "Tiens, je sors du travail à 17h et je vais à Boucan-Canade".
00:19:18 Là, ça a été, j'ai envie de dire, pas une révélation,
00:19:20 mais j'étais à la plage 35, 40 minutes après le...
00:19:23 - Ils ont pas fait d'historique comme Darwin.
00:19:25 - Il a fait juste 5 km sur la route d'État-Marin pour aller à Boucan-Canade.
00:19:29 - Ouais, non, mais c'est pas grave. Imagine que quand il n'était pas là,
00:19:31 le temps qu'on mettait pour parler d'embrasse.
00:19:33 - Je crois que pour traverser Saint-Leu, mon beau-père me disait qu'il fallait des heures et des heures.
00:19:37 - Ah, mais moi, quand j'étais petit, vous savez, Loulou, le magasin Loulou,
00:19:39 comment il a fait fortune ? Le bouchon qui était devant.
00:19:42 Le bouchon, c'était ça qui est rigolo.
00:19:44 On était tellement, tellement, longtemps, longtemps coincés dans Saint-Gilles et tout ça,
00:19:47 les gens sortaient de voiture et allaient acheter des samosas et des machins.
00:19:50 - Et c'est quand il y avait la fête de la Salette à Saint-Leu, où là, c'était con.
00:19:53 - Là, c'était engorgé, c'était mort. - C'est impossible de passer.
00:19:55 - C'est incroyable parce que moi, je n'ai pas connu cette époque, bien évidemment.
00:19:58 2010, facile celle-là. - Il y a plein de choses en 2010.
00:20:02 - Et je vous montre ça, alors. - Afrique du Sud, c'est...
00:20:04 - Ah, bah oui, forcément. - La région du monde.
00:20:06 - On rentre à l'UNESCO.
00:20:08 - 2010, Loulou, très bon élève, la Réunion est classée au patrimoine mondial de l'humanité.
00:20:15 - Ah ouais, l'humanité, ouais.
00:20:16 - Depuis le 1er août 2010, 40 % du territoire de la Réunion sont classés par l'UNESCO
00:20:21 dans la catégorie des biens naturels du patrimoine mondial de l'humanité.
00:20:25 C'est le parc national des Hauts de l'île de la Réunion qui gère les pitons, cirques et remparts.
00:20:30 Et cette zone est maintenant protégée. - Respect.
00:20:32 - Et je crois que le Maloya est rentré aussi. - Le Maloya ?
00:20:34 - Il est rentré dans le patrimoine. - Effectivement.
00:20:37 Et comme j'avais fait mon petit bonus la dernière fois, vous, vous étiez pas là,
00:20:42 je vais vous balancer juste un petit bonus.
00:20:44 Qu'est-ce qui s'est passé en 2041, si je vous montre cette image ?
00:20:48 - Allez, à vous de trouver. - 2041.
00:20:50 - Ils se sont marrés ? - Qu'est-ce qui va se passer en 2041 ?
00:20:52 - En 2041, qu'est-ce qui va se passer ? Ce sera une date à noter d'une pierre blanche.
00:20:56 - Ah oui. - C'est la fin de la route.
00:20:58 - Oui ! 2041, la fin ! - Pour un mec de la rubrique des sports, il est fort.
00:21:04 - Pour un mec du sport, la fin de la route du littoral. Du coup, on va conclure...
00:21:09 On va conclure, pardon. - Non, je le verrai pas.
00:21:11 - Oui, oui, il le verra. - Mais vous me raconterez.
00:21:13 On va se retrouver. On va se retrouver, il n'y a pas de doute.
00:21:16 On va conclure cette rubrique que les didades assauvent... Assauvent ? Assu...
00:21:21 Non, je ne sais plus parler. - A se remémorer.
00:21:23 - A se remémorer, bien évidemment. Et si vous voulez avoir le début, allez voir l'émission de jeudi.
00:21:27 Et vous allez avoir la petite partie. On va passer à la suite, les gars, de l'émission.
00:21:31 On va envoyer une petite page de publicité avant d'accueillir l'auteur Nicolas Pluen sur le plateau avec une pub.
00:21:37 (Générique)
00:21:40 Stop aux gâchis. Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
00:21:45 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche zéro gâchis.
00:21:49 Tous les jours, des produits frais à dette courte sont remisés jusqu'à 70%.
00:21:54 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
00:21:58 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
00:22:01 Leclerc.
00:22:04 Exagérez-vous. Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook, ni en scrollant sur TikTok.
00:22:09 (Générique)
00:22:15 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et peu soufflante.
00:22:21 On exagère peut-être un peu. Pour trouver son emploi en un clic.
00:22:25 Un clic ? Mais c'est super !
00:22:28 Clique enfin.
00:22:30 (Musique)
00:22:35 Avec Clique emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un rien de temps.
00:22:39 Martine, on dit merci qui ?
00:22:41 (Rire)
00:22:42 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
00:22:45 Bah ouais, elle bosse. Merci Clique emploi.
00:22:48 (Musique)
00:22:58 (Musique)
00:23:14 Monsieur DECAP, la rénovation par l'excellence.
00:23:17 (Musique)
00:23:21 (Musique)
00:23:23 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
00:23:28 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100% locales.
00:23:33 Marque authentique, gage de qualité.
00:23:36 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
00:23:40 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
00:23:45 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:23:48 Le département, aux côtés des réunionnais.
00:23:51 (Musique)
00:24:07 (Musique)
00:24:15 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
00:24:21 (Musique)
00:24:24 Leclerc.
00:24:25 Et de retour sur le plateau, on accueille Nicolas avec nous. Comment ça va ?
00:24:29 Bien.
00:24:30 Bah oui.
00:24:31 Merci de m'accueillir.
00:24:32 La dernière fois que tu es venu, tu n'avais pas d'éditeur et là tu reviens avec un bouquin.
00:24:34 C'est ça.
00:24:35 Incroyable.
00:24:36 Et bien écoute, tu es notre deuce du jour.
00:24:37 On a hâte de discuter avec toi encore une fois de ce livre qui est cette fois-ci sorti.
00:24:42 On envoie le jingle et on revient tout de suite.
00:24:44 (Musique)
00:24:47 Et encore un dossier du jour, littérature.
00:24:49 Effectivement, Nicolas Pulluen, on t'avait reçu il y a plusieurs mois déjà.
00:24:52 Tu nous avais raconté ton histoire et puis parlé de ce livre qui n'était pas encore paru.
00:24:56 Cette fois c'est fait. Ça s'appelle donc "Mon petit loup".
00:24:59 Du coup, on va voir... C'est celui-là ?
00:25:01 C'est ça exactement.
00:25:02 Non, c'est pas celui-là.
00:25:04 Du coup, quand tu es venu, tu me parlais aussi d'une préface que tu voulais écrite par Pierre Perret.
00:25:09 Est-ce que ça s'est fait au final ?
00:25:10 Ça s'est fait grâce à mes amis des Ogres de Barbac qui ont transmis à Pierre le manuscrit,
00:25:16 qui a été touché, qui m'a fait la préface la veille de Noël.
00:25:21 Je peux en parler parce qu'aujourd'hui c'est derrière moi tout ça.
00:25:26 Moi, mon histoire, elle a démarré, j'avais 5 ans à Noël.
00:25:30 Pour moi, Noël ça a toujours été un enfer à vivre sans pouvoir l'expliquer.
00:25:34 C'est un symbole pour moi parce que la veille de Noël, j'ai reçu par mail la préface de Pierre Perret.
00:25:39 J'ai passé pour la première fois de ma vie quasiment, dans mon souvenir, un super Noël.
00:25:44 Un redroué avec la magie de Noël.
00:25:46 Exactement.
00:25:47 Pourquoi c'était important pour toi d'avoir une préface de Pierre Perret ?
00:25:49 Je croyais que c'était parce que la chanson "Montilhou" la donna pour toi.
00:25:52 J'explique dans le livre.
00:25:53 Moi, cette chanson, je l'ai découverte quand j'avais peut-être 9 ans sans savoir de quoi ça parlait.
00:25:57 Je pense même que j'avais une trentaine d'années quand j'ai compris de quoi ça parlait.
00:26:01 Pour autant, elle m'a accompagné tout le temps.
00:26:02 A chaque fois que j'entendais, c'était quelque chose qui avait l'effet escompté.
00:26:06 C'est-à-dire que c'est une chanson, comme Pierre me l'a expliqué après,
00:26:09 parce que j'ai eu la chance de le rencontrer et de passer une longue soirée avec lui la semaine dernière.
00:26:14 C'est une chanson qu'il a voulu être une chanson de grande consolation.
00:26:17 Et c'est exactement dans la musicalité des mots et de la musique.
00:26:23 Elle emporte.
00:26:24 Et quelqu'un qui n'est pas bien peut tout à fait se l'approprier, comme je l'ai fait.
00:26:29 Et quel que soit le malheur que tu te trimballes, c'est quelque chose qui aide à traverser la vie.
00:26:33 Ça a été mon cas.
00:26:34 - Mon petit livre est publié aux éditions Maya.
00:26:37 Tu racontes les abus dont tu as été victime.
00:26:40 Est-ce que tu peux revenir un instant là-dessus pour donner un peu le sens de ce livre ?
00:26:45 - Je peux revenir, mais quand on parle d'inceste, je crois que c'est ce de quoi on parle.
00:26:49 Je raconte pas spécialement dans le bouquin ce que j'ai subi.
00:26:52 Je raconte surtout...
00:26:53 Oui, j'ai été violé de l'âge de 5 ans à 7 ans par mon cousin.
00:26:56 Mais je rentre pas spécialement dans les détails.
00:26:59 C'est pas le but.
00:27:00 Moi, le but, ce que je voulais, c'était de raconter comment on vit après ça.
00:27:03 Comment on enchie.
00:27:05 Comment on est déglingué, cabossé, bousillé.
00:27:09 Comment on peut arriver à 2 doigts de se foutre en l'air.
00:27:11 Comment on peut arriver à être toxico pendant 10 ans, 15 ans.
00:27:15 Et voilà, comment on doit survivre après des abus parce qu'on est tout simplement fracassé.
00:27:20 Moi, j'avais 5 ans.
00:27:21 J'étais à peine construit quand on m'a démoli.
00:27:25 Et c'est le cas d'énormément de gens.
00:27:27 Donc moi, ce que j'ai voulu faire comprendre dans mon livre,
00:27:30 c'est qu'il y a des stratégies de survie qui se mettent en place, naturelles.
00:27:33 Comme l'amnésie traumatique, qui n'a pas été mon cas.
00:27:35 Mais l'amnésie traumatique, c'est une stratégie de survie qui fait qu'on oublie.
00:27:40 Pour autant, on peut quand même avoir des symptômes.
00:27:42 Il y a des gens qui ne savent pas pourquoi.
00:27:43 Ils sont anorexiques ou autres.
00:27:44 Et quand on creuse, on se rend compte qu'il y a eu des abus sexuels dans l'enfance.
00:27:48 Moi, je n'ai jamais oublié.
00:27:50 Moi, j'ai lutté toute ma vie pour survivre contre ces images.
00:27:54 Il y en a d'autres qui luttent pour se foutre en l'air.
00:27:56 C'est une de mes histoires.
00:27:58 Il y a le déni.
00:28:00 Il y a aussi le fait qu'il ne faut pas négliger dans des histoires que je raconte,
00:28:04 qui est un récit, une fiction.
00:28:05 C'est le fait de reproduire ce qu'on a subi.
00:28:08 Et ça, même si c'est un faible pourcentage, c'est quelque chose qui existe.
00:28:12 Puisque je pense que quasiment tous les gens qui sont des auteurs d'abus sexuels
00:28:16 sont des gens qui ont subi eux-mêmes.
00:28:18 - Et donc, c'est le but de ce livre.
00:28:21 - Le but de ce livre.
00:28:22 - Exactement.
00:28:23 Et moi, le but de ce livre, au départ, c'était vraiment très personnel.
00:28:26 C'était d'aller mieux, de me sentir mieux et de prendre ça comme une thérapie.
00:28:31 - Avec une histoire, au final.
00:28:32 - Oui, complètement.
00:28:33 - C'était ça, de racheter tout ce que...
00:28:35 - Et en fait, je me rends compte qu'en ayant fait un petit peu un 360
00:28:38 de ce phénomène qu'est l'inceste,
00:28:42 en évoquant les différentes stratégies de survie,
00:28:44 j'ai touché beaucoup de gens.
00:28:46 Et ce livre, il me sert aujourd'hui à aller vers les gens,
00:28:49 à libérer la parole, tout simplement.
00:28:51 Parce qu'il y a plein de gens qui m'écrivent tous les jours,
00:28:54 qui m'écrivent sur les réseaux sociaux en me remerciant d'avoir parlé,
00:28:58 d'avoir le courage de montrer ma tronche et de dire, voilà,
00:29:01 ce qui m'est arrivé, comment j'ai vécu,
00:29:03 d'avoir aucun tabou sur ce qu'a été ma vie.
00:29:05 C'est-à-dire que j'ai eu des belles choses dans ma vie,
00:29:08 mais j'ai eu aussi beaucoup de souffrances.
00:29:11 Beaucoup de souffrances, et j'aurais très bien pu ne pas être là aujourd'hui.
00:29:14 - Et donc, "Aller au zé libre" est sorti à quoi ? Une semaine ? Deux semaines ?
00:29:17 - Il y a une semaine, probablement.
00:29:18 - Une semaine, voilà. Est-ce que tu parlais de retour ?
00:29:20 Est-ce que tu as des témoignages qui sont montés,
00:29:22 peut-être d'autres personnes qui ont été abusées,
00:29:24 qui se sont reconnues dans les récits que tu as écrits ?
00:29:26 - Tous les jours, je reçois des témoignages.
00:29:28 - Est-ce que ce n'est pas ça le plus effrayant, de dire qu'il y a autant de gens ?
00:29:30 - Ah ben, c'est effrayant, oui.
00:29:32 Parce qu'il y a un an de ça, déjà, je n'avais pas dans l'idée d'écrire,
00:29:34 mais il y a un an de ça, je n'imaginais pas qu'on était aussi nombreux
00:29:37 à être touchés par l'inceste, quoi.
00:29:40 Enfin, l'inceste ou les agressions sexuelles,
00:29:42 mais ce qu'il faut voir, c'est que quand on parle d'agressions sexuelles
00:29:44 sur les enfants, puisque c'est le sujet,
00:29:46 8 cas sur 10, c'est de l'inceste, c'est intrafamilial, quoi.
00:29:50 C'est le tonton, c'est le cousin, c'est le père,
00:29:52 rarement la mère, mais ça arrive.
00:29:54 Mais voilà, ce sont des choses dont il faut parler, quoi.
00:29:59 Il faut en parler.
00:30:00 - Moi, j'ai une question qui est en fait en enveloppe 2.
00:30:03 La première, est-ce qu'aujourd'hui, tu es heureux ?
00:30:05 Est-ce que tu es bien ? Est-ce que tu es reconstruit ?
00:30:07 - Ouais.
00:30:08 - Ce qui a été cassé est réparé ?
00:30:09 - Oui.
00:30:10 - Grâce au bouquin, grâce aussi à la vie que tu mènes,
00:30:12 grâce aussi à ce travail sur toi-même.
00:30:14 Est-ce que, par contre, quand tu vois tous ces récits
00:30:16 de gens qui sont dans cette tourmente que tu connais tant,
00:30:18 est-ce que tu n'es pas un petit peu, je dirais, attristé ?
00:30:21 Ça ne te ramène pas des fois à quelque chose de difficile ?
00:30:24 - Si, carrément, tu as raison.
00:30:25 Je suis obligé de faire super attention.
00:30:27 La semaine dernière, j'étais à Paris,
00:30:28 j'ai rencontré beaucoup de gens avec qui je suis en contact
00:30:30 sur les réseaux sociaux, qui sont des leaders d'associations
00:30:34 dans cette thématique-là, et qui sont tous, évidemment,
00:30:38 des victimes, quoi.
00:30:39 Et c'est des gens qui, depuis 15, 20, 30 ans,
00:30:41 oeuvrent pour la protection de l'enfance,
00:30:44 et qui sont de ce côté victime, en fait,
00:30:48 et voilà, qui leur convient, mais dont ils se servent
00:30:52 pour agir, quoi.
00:30:53 Moi, j'ai qu'une idée, là, c'est d'en sortir.
00:30:56 - Les éviter, presque. Égoïstemment, les éviter.
00:30:58 - Alors, je réponds à tous, parce qu'aujourd'hui,
00:31:01 je me mets en avant, et c'est obligé qu'il y ait
00:31:04 des gens qui m'écrivent, et je leur réponds systématiquement.
00:31:06 J'en ai rencontré quelques-uns, d'ailleurs.
00:31:08 Mais après, je pense que je tournerai la page,
00:31:11 mais pas complètement.
00:31:13 J'ai créé une association qui s'appelle "Mon petit jour", aussi,
00:31:15 et toutes les recettes du livre, les recettes des concerts
00:31:19 que je vais faire, et les subventions que je vais toucher
00:31:21 serviront à faire des ateliers d'écriture,
00:31:24 pour que tous ces gens qui écrivent,
00:31:26 qui disent vouloir s'exprimer par l'écriture ou le dessin,
00:31:32 eh bien, on va les encadrer avec des psychologues
00:31:34 et des artistes, pour les aider à sortir quelque chose.
00:31:38 Donc, je mettrai tout en œuvre, parce que je sais faire ça,
00:31:41 je sais faire ces choses-là.
00:31:43 Par contre, je serai obligé de me protéger, aussi,
00:31:45 parce que je me suis retrouvé à moitié en vrac,
00:31:48 il n'y a pas très longtemps, alors que je me croyais fort.
00:31:52 Mais j'ai assisté à une projection à Paris, il y a une semaine,
00:31:55 et ça m'a vachement... - T'as pas honte ?
00:31:58 - Ah bah, carrément ! Je suis arrivé en me disant
00:32:00 "Ça va, j'ai fait le plus dur", mais en fait,
00:32:02 j'étais complètement à l'envers en sortant de là.
00:32:05 - J'imagine. Pour revenir à Pierre Perret,
00:32:07 alors, c'est vrai qu'on n'est peut-être pas tous,
00:32:09 mais bon, là, je suis dans la tranche d'âge.
00:32:11 C'est vrai qu'il est consolateur, il est bienveillant,
00:32:14 il est protecteur, ce monsieur, à travers ses mots,
00:32:16 il est d'une gentillesse, on n'a pas l'impression
00:32:18 que c'est une star, alors qu'il s'en est une.
00:32:20 Il fait encore des concerts, il en tournait.
00:32:22 Moi, quand j'étais petit, à l'école des flamboyants,
00:32:24 on avait fait toute une thématique sur la couleur des gens
00:32:26 et sur ceux qui avaient plus de chance par rapport,
00:32:28 et on avait forcément parlé de l'exclusion de certains.
00:32:30 Et on avait utilisé la thématique "Lily",
00:32:32 la chanson où clairement on fait comprendre
00:32:34 qu'on fait venir des gens, enfin, toute l'histoire
00:32:36 de cette chanson qui est attristante, tout en étant,
00:32:38 je dirais, porteuse d'espoir, et tout comme toi,
00:32:41 avec la chanson que tu joues, les mots,
00:32:44 la symphonie même de sa chanson avait réellement
00:32:47 joué un rôle important dans le petit spectacle.
00:32:49 - Ah oui, mais ce n'est pas étonnant.
00:32:51 C'est un humaniste, c'est incroyable.
00:32:53 - Un bien vivant, quelqu'un de...
00:32:55 - Ah oui, qu'est-ce qu'on fait ?
00:32:57 - On a bien vécu.
00:32:59 88 ans, c'est incroyable.
00:33:01 C'est un monument.
00:33:03 - 88 ans quand même.
00:33:05 - Avant de terminer, on parlait effectivement de Pierre Perret,
00:33:07 mais j'ai vu aussi sur tes réseaux, il y a plusieurs célébrités,
00:33:09 en tout cas avec qui tu es en lien, qui ont posté une photo avec toi
00:33:11 de ton livre. Il y a eu Matt Mata,
00:33:13 Olivia Ruiz. Est-ce qu'ils ont lu le livre déjà ?
00:33:16 Est-ce que tu as eu des retours aussi de leur part là-dessus ?
00:33:18 - Ah oui, Matt Mata, par exemple, ils l'ont lu en manuscrit.
00:33:21 C'est presque eux même qui m'ont décidé
00:33:23 à l'éditer.
00:33:25 Parce que quand Stan l'a lu,
00:33:27 il m'a dit "tu peux pas garder ça pour toi,
00:33:29 c'est un manifeste, il faut le balancer,
00:33:31 que tout le monde le lise".
00:33:33 Et donc ça m'a donné la force de le faire.
00:33:35 Et puis Olivia Ruiz, j'ai croisé par hasard un concert,
00:33:37 mais je la connais aussi, puisque j'avais organisé
00:33:39 ses concerts à Brest.
00:33:41 Il y a pas mal de gens que je connais dans le milieu,
00:33:43 puisque ça fait une trentaine d'années que j'organise des concerts.
00:33:45 Mais maintenant, mon but,
00:33:47 que le bouquin est fait, maintenant que l'association
00:33:49 est créée et qu'elle va démarrer,
00:33:51 la finalité maintenant, c'est de...
00:33:53 d'aller chercher les artistes
00:33:55 dont la voix porte, de les solliciter
00:33:57 et de leur demander
00:33:59 d'écrire des chansons avec leurs mots
00:34:01 sur ce thème, pour qu'il y ait d'autres
00:34:03 personnes que moi
00:34:05 qui repartent un jour
00:34:07 avec leur malheur et puis la chanson sous le bras
00:34:09 et qui puissent traverser
00:34:11 leur vie avec cette chanson.
00:34:13 Parce qu'aujourd'hui,
00:34:15 il y a plusieurs chansons qui ont été écrites, mais celles qui sont connues,
00:34:17 il y a "L'aigle noir", il y a "Mon petit loup",
00:34:19 mais ça fait quand même très peu. Quand on voit toutes les chansons
00:34:21 qui existent, il n'y a pas beaucoup
00:34:23 de chansons de consolation sur ce thème-là.
00:34:25 - Les jeunes ne connaissent pas forcément. - Voilà, en plus.
00:34:27 Donc j'ai envie qu'il y ait des...
00:34:29 peut-être Aurel San, L'homme pâle,
00:34:31 Big Flo et Oli, Pomme,
00:34:33 Mathieu Chélide, j'en sais un appel,
00:34:35 il est à Réunion, Mathieu Chélide.
00:34:37 Je sais, j'étais dans l'avion
00:34:39 et je lui ai donné mon livre.
00:34:41 - T'as vu l'opération que tu lances par moi ? - Je lui ai donné mon livre
00:34:43 dans l'avion en arrivant mardi matin.
00:34:45 Donc plein d'artistes
00:34:47 que je compte solliciter
00:34:49 et puis leur demander s'ils accepteraient éventuellement
00:34:51 d'écrire. Alors ça va se faire sur le temps
00:34:53 parce qu'il faut... C'est pas entre deux portes
00:34:55 qu'on discute de ce genre de choses.
00:34:57 Il faut aussi prendre soin
00:34:59 de la façon dont on amène les choses.
00:35:01 Parce que quand je dis que le phénomène
00:35:03 est très étendu, je pense que j'ai
00:35:05 une chance sur cinq que la personne à qui je m'adresse,
00:35:07 connue ou pas connue, soit touchée
00:35:09 de près ou de loin par
00:35:11 l'inceste. Donc voilà,
00:35:13 il faut y aller
00:35:15 avec délicatesse et
00:35:17 réussir à faire comprendre que moi j'étais
00:35:19 en partie sauvé par une chanson
00:35:21 et que s'il décide
00:35:23 d'écrire dessus, ça peut en sauver d'autres.
00:35:25 - Et pour conclure,
00:35:27 où est-ce qu'on peut retrouver ton livre ? En ligne ?
00:35:29 - Alors on peut le trouver
00:35:31 en ligne, on peut le trouver chez l'éditeur,
00:35:33 à la FNAC, sur Amazon,
00:35:35 mais aussi dans les librairies partout. Là il est
00:35:37 à la Saint-Denis, dans toutes les librairies, à Saint-Gilles,
00:35:39 je sais pas si on peut les citer,
00:35:41 mais... - Oui, tu peux.
00:35:43 - Librairie Autrement,
00:35:45 il est à Bédélande, il est
00:35:47 au Roche-Noir, enfin il est partout.
00:35:49 - Et pour une délicatesse ? - Ah ouais, moi si on me
00:35:51 demande ce que je ferais, ouais ouais, je ferais, certainement.
00:35:53 - Eh bien super. - La FNAC, en tout cas.
00:35:55 - Merci beaucoup Nicolas d'avoir été avec nous.
00:35:57 J'espère que ce livre
00:35:59 sera lu par le maximum de gens
00:36:01 et que ça aidera beaucoup de gens
00:36:03 qui ont subi
00:36:05 évidemment des choses assez compliquées dans leur vie,
00:36:07 comme quoi on peut des fois
00:36:09 tomber, même si c'est pas de notre faute,
00:36:11 et réussir à se relever, ça peut prendre du temps.
00:36:13 Et des fois, ça nous permet aussi
00:36:15 d'écrire ce genre de bouquin
00:36:17 pour aider tout le monde. Nous on va passer
00:36:19 à la suite, tu restes avec nous, on va faire
00:36:21 un petit rattrapage sur l'actu, parce que nous on est un peu
00:36:23 nuls en actu, mais heureusement qu'on a un journaliste
00:36:25 qui a travaillé
00:36:27 dans les plus grands journaux du monde
00:36:29 entier avec nous sur ce plateau,
00:36:31 Thibaut, on fait un rattrapage sur l'actu.
00:36:33 Je te laisse la main.
00:36:35 - Allez, on va avoir un peu de bonnes nouvelles
00:36:37 pour se redonner un peu le sourire
00:36:39 malgré tout ça. Une bonne nouvelle déjà concernant
00:36:41 les soignants. Est-ce que vous avez vu passer ça ?
00:36:43 - Oui. - Vas-y Laurent.
00:36:45 - Eh ben les soignants qui n'étaient pas vaccinés vont pouvoir
00:36:47 retourner au boulot. - Yes !
00:36:49 - C'est ça, le ministre de la Santé a annoncé
00:36:51 la réintégration des soignants non vaccinés
00:36:53 pour la mi-mai. François Braun dit avoir
00:36:55 suivi l'avis de la haute autorité de santé.
00:36:57 Le 30 mars dernier, elle avait validé
00:36:59 de lever l'obligation vaccinale contre
00:37:01 le Covid-19 pour les soignants.
00:37:03 - C'est tellement hypocrite ! - C'est clair.
00:37:05 - Ben non. - Non mais quand je dis "ben pourquoi pas, non ?"
00:37:07 - Ben si, c'est évident, c'est juste de façon ironique.
00:37:09 - Ah ok d'accord. - Ils les ont mis sur la touche
00:37:11 pendant je sais pas combien de temps. À l'heure de l'apéro,
00:37:13 vive les soignants. Et puis là, seulement maintenant,
00:37:15 ils peuvent rentrer au boulot. - Ouais, ça fait quoi ?
00:37:17 - Ils ont traversé la galère, c'est pas permis. - Ils en ont mis 3 semaines.
00:37:19 - Y'en a qui ont fait une recouverture personnelle.
00:37:21 Y'en a qui ont été au bord du gouffre.
00:37:23 - T'en as obligé un paquet
00:37:25 à se vacciner aussi, quoi. - Ouais, c'est ça, oui.
00:37:27 En fait, c'est ça. - C'est l'obligation.
00:37:29 - Là où je trouve ça hypocrite, du coup,
00:37:31 j'ai un ami infirmier
00:37:33 qui voulait absolument pas se faire vacciner.
00:37:35 Du coup, il allait faire de l'humanitaire
00:37:37 dans d'autres pays où c'était pas nécessaire.
00:37:39 Par exemple, à Madagascar, on t'obligeait pas
00:37:41 de te vacciner, Covid-19, etc.
00:37:43 Et là, je sais pas ce qu'il en est,
00:37:45 tu vois, s'il va reprendre ou quoi que ce soit,
00:37:47 parce qu'il a mené sa petite vie, il a voyagé.
00:37:49 Moi, je me disais qu'au sein, maintenant, des hôpitaux,
00:37:51 t'auras une espèce de truc entre ceux
00:37:53 qui sont revenus, tu vois,
00:37:55 qui ont été à la cafette,
00:37:57 tu vois, mettez-vous sur le côté.
00:37:59 Ça va être une ségrégation, le truc, tu vois.
00:38:01 Enfin, non, j'abuse, mais je veux dire...
00:38:03 - Pour certains, c'est un mal pour un bien.
00:38:05 Il y en a qui ont fait une reconversion,
00:38:07 qui sont partis vers d'autres, et clairement,
00:38:09 ça a été une révélation.
00:38:11 - Et il y en a d'autres qui, jusqu'à aujourd'hui,
00:38:13 sont toujours au bout à ne pas trouver,
00:38:15 parce que c'était vraiment leur passion.
00:38:17 Donc vraiment, c'est une très bonne nouvelle.
00:38:19 Et après, moi, je dis, ça souligne un peu
00:38:21 l'incompétence de notre gouvernement,
00:38:23 mais à part ça, tout va bien.
00:38:25 - OK.
00:38:27 Deuxième question, des manifestants écologistes
00:38:29 de l'action rébellion ont fait une action hier
00:38:31 contre la fondation Louis Vuitton pour le 1er mai.
00:38:33 Est-ce que vous avez vu passer ça ?
00:38:35 - Ils ont vacciné tous les employés de Louis Vuitton.
00:38:37 Non, j'ai pas du tout vu.
00:38:39 - Les prix des sacs ?
00:38:41 - Non, non, non. Vous avez pas vu les images ?
00:38:43 - Non. - Pour les pétrelles ?
00:38:45 - Ils ont recouvert le musée de peinture.
00:38:47 La fondation Louis Vuitton a été recouverte de peinture
00:38:49 par des membres d'extinction rébellion.
00:38:51 Les militants écologistes ont utilisé des extincteurs
00:38:53 et des boules de peinture pour recouvrir de bleu,
00:38:55 de rose, de rouge, d'orange, le musée d'art
00:38:57 du 16e arrondissement.
00:38:59 Une action contre les riches en solidarité
00:39:01 avec les travailleurs pour la journée du 1er mai.
00:39:03 - Ça c'est moyen. - Alors c'est moyen.
00:39:05 - Je tiens à dire que moi si j'étais à la fondation Louis Vuitton
00:39:07 j'aurais laissé que ça reste de l'art finalement.
00:39:09 - Non, non, non. - C'est technique.
00:39:11 Non, mais c'est technique. Mais bon c'est pas grave.
00:39:13 Vous avez fait ça, on va retirer plus tard.
00:39:15 Mais ça gâche pas le charme. Enfin, ils ont pas détruit des œuvres.
00:39:18 Ils ont juste mis un peu de peinture sur le mur.
00:39:20 - Oui, c'est sûr. - Oui, c'est sûr.
00:39:22 - Non, non, mais des lieux. On mélange tout aujourd'hui.
00:39:24 C'est un drôle de combat finalement.
00:39:26 Alors on sait que les problèmes sociaux font que tout se mélange.
00:39:29 Et puis il y a un black bloc qui vient pour casser
00:39:31 alors qu'il y a des gens qui sont dans la rue
00:39:33 qui vraiment veulent défendre une cause,
00:39:35 gérer une loi qui leur plaît pas.
00:39:37 Donc tu vois, il y a déjà deux styles, deux ambiances.
00:39:39 Mais là, par exemple, comme tu le dis,
00:39:41 on est sur un musée, un lieu d'exposition
00:39:43 sous prétexte que c'est Louis Vuitton, d'ailleurs qui appartient maintenant
00:39:45 à un très gros groupe que tout le monde connaît.
00:39:47 J'ai envie de dire, on va s'attaquer à ça parce que c'est déterminé
00:39:49 lieu de riche. J'ai envie de dire, c'est débile.
00:39:51 C'est n'importe quoi. On mélange tous les conflits.
00:39:55 - Surtout que, mine de rien, les gens ne se renseignent pas trop
00:39:57 mais la fondation Louis Vuitton... - Elle aide.
00:39:59 - Elle aide énormément. - Pour pas payer d'impôts.
00:40:01 - Exactement. Ils ont envie de défiscaliser énormément aussi.
00:40:04 - Pas grave. - Mais ils balancent des thunes
00:40:06 à la rigueur. - Seul le résultat part.
00:40:08 - Quoi d'autre ? - Une dernière.
00:40:10 - Allez, ça se passe au Japon. Ils autorisent une pilule.
00:40:13 Mais une pilule pour quoi ?
00:40:15 - Ah ! Non.
00:40:17 Une pilule pour...
00:40:19 Une pilule contraceptive pour les hommes.
00:40:22 Une pilule pour... - Travailler plus ?
00:40:25 - Non. - Une pilule pour pas dormir.
00:40:27 - Non, je vous donne la réponse.
00:40:29 C'est une pilule abortive, tout simplement.
00:40:31 Le Japon autorise un accès à la pilule abortive
00:40:33 mais très, très encadré. L'IVG médicamenteuse
00:40:36 devra se faire dans un établissement de santé.
00:40:38 Il ne sera pas remboursé par la Sécu.
00:40:40 Et l'accord du conjoint demeure aussi obligatoire.
00:40:42 - Est-ce qu'il y a une Sécu au Japon ?
00:40:44 - Je ne sais pas. Apparemment. - Apparemment.
00:40:46 - Il doit y avoir une tasse. - Donc, c'était bien
00:40:48 "abortif". La dernière fois, il ne s'était pas trompé, Arthur.
00:40:50 Vous vous souvenez, quand il avait parlé de ça ?
00:40:52 - Ah oui, d'accord. - Il a dit "abortif"
00:40:54 parce qu'il était un peu pas sûr de lui.
00:40:56 Et au final, on est chus d'être sûr.
00:40:58 - C'est abortif. - Voilà. Tout simplement.
00:41:00 Eh bien, merci beaucoup, Thibault, pour ces rattrapages sur la thune.
00:41:02 Merci, Nicolas, d'avoir été avec nous.
00:41:04 - Merci à vous. - Merci pour ce très beau livre.
00:41:06 Merci à vous, les chroniqueurs, d'avoir été sages
00:41:08 et patients jusque-là.
00:41:10 On va passer à la suite de l'émission.
00:41:12 On aura un magicien sur le plateau.
00:41:14 Espérons qu'il fasse disparaître tout ce beau monde.
00:41:16 Allez, pub !
00:41:18 (Générique)
00:41:20 (...)
00:41:22 (Bruit de clavier)
00:41:24 (Voix off)
00:41:26 Nouveau. Visu devient 100% digital.
00:41:28 Retrouvez vos rubriques habituelles.
00:41:30 Agenda, interview,
00:41:32 zerbage, télévision,
00:41:34 jeu, horoscope.
00:41:36 Vous retrouverez aussi
00:41:38 votre programme Kélé.
00:41:40 (Générique)
00:41:42 Visu, à vos côtés
00:41:44 depuis 40 ans.
00:41:46 Stop aux gâchis.
00:41:48 Leclerc continue sa lutte
00:41:50 contre le gaspillage alimentaire.
00:41:52 Vos magasins Leclerc de Lille
00:41:54 adoptent la démarche zéro gâchis.
00:41:56 Tous les jours, des produits frais
00:41:58 à dette courte sont remisés jusqu'à 70 %.
00:42:00 En rayons ou dans les corners dédiés,
00:42:02 profitez de bons produits à petit prix
00:42:04 et luttons ensemble
00:42:06 contre le gaspillage alimentaire.
00:42:08 Leclerc.
00:42:10 (Applaudissements)
00:42:12 (...)
00:42:14 (...)
00:42:16 (...)
00:42:18 (...)
00:42:20 (...)
00:42:22 (...)
00:42:24 (...)
00:42:26 (...)
00:42:28 - M. Descaps, la rénovation par l'excellence.
00:42:30 (...)
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00:43:18 (...)
00:43:20 - Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi
00:43:22 en demandant dans les commentaires Facebook
00:43:24 ni en scrollant sur TikTok ?
00:43:26 (...)
00:43:28 (...)
00:43:30 (...)
00:43:32 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire.
00:43:34 Incroyable et
00:43:36 époustouflante !
00:43:38 On exagère peut-être un peu.
00:43:40 Pour trouver son emploi en un clic ?
00:43:42 Un clic ? C'est super !
00:43:44 Clique en plein !
00:43:46 (...)
00:43:48 (...)
00:43:50 (...)
00:43:52 Avec Clique en plein, vous aussi,
00:43:54 trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
00:43:56 Martine, on dit merci qui ?
00:43:58 (...)
00:44:00 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
00:44:02 Elle bosse ! Merci Clique en plein !
00:44:04 (...)
00:44:06 (...)
00:44:08 (...)
00:44:10 (...)
00:44:12 (...)
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00:44:28 (...)
00:44:30 - De retour sur le plateau,
00:44:32 Nicolas s'est transformé
00:44:34 en Larsen. Tu as déjà commencé ton tour de magie ?
00:44:36 - Pas encore, sinon j'aurais fait quelque chose pour ta chemise.
00:44:38 - Ah tu vois, tu réagis !
00:44:40 - Moi aussi, je fais de la magie, pas des miracles.
00:44:42 - Exactement, c'est ça. On a un magicien,
00:44:44 mais pas du tout. - En tout cas, moi j'aime beaucoup.
00:44:46 - T'aimes beaucoup ? - Oui. - Elle a failli disparaître.
00:44:48 - Tu vas l'offrir ? - Non, je ne vais pas
00:44:50 lui offrir, non. Je pense qu'il a déjà assez de chemises
00:44:52 comme ça. Alors merci d'être venu
00:44:54 sur notre plateau. Vous êtes magicien
00:44:56 et vous êtes notre invité.
00:44:58 - C'est gentil, merci de votre accueil déjà.
00:45:00 - Ça fait plaisir. Est-ce que tu vas nous faire
00:45:02 disparaître quelqu'un sur le plateau ?
00:45:04 - Ça c'est ma surprise. - C'est ta surprise.
00:45:06 - Il va disparaître. - Et toi,
00:45:08 Thibaut, tu as quelque chose à demander au magicien ?
00:45:10 - J'ai beaucoup de choses à lui demander, mais d'abord on va le présenter
00:45:12 si vous voulez bien. Vous êtes le mentaliste des stars,
00:45:14 comme ça qu'on vous surnomme.
00:45:16 On observera justement vos talents
00:45:18 dans un instant. D'abord, pour vous présenter,
00:45:20 j'ai vu sur votre bio. Je suis allé voir votre bio sur Internet.
00:45:22 Doué, provocateur, drôle,
00:45:24 charismatique, charmeur,
00:45:26 Larsen est la parfaite incarnation de cette longue liste
00:45:28 de qualificatifs. Il joue de ses nombreux atouts
00:45:30 pour offrir au public une animation magique,
00:45:32 à la fois captivante et raffinée.
00:45:34 C'est vous qui l'avez écrite, ça ?
00:45:36 - C'est pas moi qui l'ai écrite, mais...
00:45:38 Oui, oui, c'est juste.
00:45:40 - Effectivement, je suis charmeur et charismatique.
00:45:44 - Alors, vous êtes à La Réunion
00:45:46 parce que vous avez joué un détour,
00:45:48 un spectacle avec l'association Miss Sourire.
00:45:50 Et vous allez jouer votre nouveau
00:45:52 spectacle à Paris très prochainement.
00:45:54 Je voulais qu'on voit un extrait de la bande-en-ouvre
00:45:56 de la bande-en-ouvre, parce qu'elle est très drôle.
00:45:58 Beaucoup d'autodérision, et je voulais l'envoyer.
00:46:00 - Je l'adore, hein.
00:46:02 - C'est incroyable. - Classe.
00:46:04 - C'est très drôle. - C'est un génie.
00:46:06 - Je le pense. - Un truc de ouf.
00:46:08 - Il est... comme ça. - C'est le plus grand de tous.
00:46:10 - Il a un talent incroyable. - C'est magique.
00:46:12 - Larsen. - Larsen.
00:46:16 - Épatant. - J'adore Larsen.
00:46:18 - Larsen, il est... il est oui.
00:46:20 - Larsen est un dingue. - Larsen, c'est un type
00:46:22 qu'on a envie d'épouser. - Je crois que c'est un extra-piresse.
00:46:24 - C'est pas compliqué. C'est le meilleur magicien français.
00:46:26 Oh, la vache.
00:46:28 - Franchement, vous devez être pétés de chunes
00:46:32 pour les avoir payés, pour dire ça.
00:46:34 - Pas besoin. - Pas besoin.
00:46:36 - Pas besoin. - Je suis plus de mentaliste.
00:46:38 - C'est... - C'est le talent.
00:46:40 - C'est exactement. C'est la seule chose qui va nous séparer.
00:46:42 - Et il a de la répartie, en plus. Je l'adore.
00:46:46 Prenez-en de la graine, s'il vous plaît, les chroniqueurs,
00:46:48 parce que moi, j'ai besoin de répondants sur ce plateau.
00:46:50 Et pour une fois qu'on en a, bah, incroyable.
00:46:52 - Ouais, et puis, on aura reconnu notre magnum paillette nationale.
00:46:54 - Eh oui. - Ça fait quoi d'énerver tout le monde avec Vautour ?
00:46:56 - Euh, ça fait du bien,
00:46:58 parce que ça renverse les rôles.
00:47:00 C'est-à-dire que quand je suis face à tous ces gens...
00:47:02 Alors, là, on a montré des gens connus,
00:47:04 mais bien évidemment,
00:47:06 il y a plein de gens qui ne sont pas connus.
00:47:08 Ce qui est magique
00:47:10 dans mon métier, c'est de faire rêver les gens.
00:47:12 Et tu peux avoir n'importe qui en face de toi.
00:47:14 En deux minutes, tu renverses tout.
00:47:16 C'est-à-dire que de te retrouver devant un Jean Dujardin
00:47:18 ou à l'époque, parce que
00:47:20 j'ai connu aussi Johnny Hallyday,
00:47:22 quand tu te retrouves devant eux
00:47:24 et que c'est eux qui t'applaudissent et que c'est eux
00:47:26 qui sont émerveillés par ce que tu leur fais, ouais, c'est magique.
00:47:28 - Et là, on a vu quelques photos. Il y avait Youg Grand, par exemple.
00:47:30 - Ouais, alors j'en ai fait plein.
00:47:32 J'ai fait Youg Grand, j'ai fait Mel Gibson
00:47:34 il n'y a pas très longtemps.
00:47:36 Ouais, j'en ai plein.
00:47:38 - Et qu'est-ce qui vous a marqué le plus de votre carrière
00:47:40 de magicien ? - C'est de te rencontrer.
00:47:42 - Mais, pfff... - Eh ben...
00:47:44 - C'est ça que me met YouTube, en France.
00:47:46 - Vous voyez ? Il rencontre tous les stars. Il en manque une.
00:47:48 - Oui, oui, oui, non, je ne peux pas.
00:47:50 - Non, il y a des belles rencontres.
00:47:52 Non, il n'y a que des belles rencontres.
00:47:54 - C'est justement la première rencontre qui vous a fait
00:47:56 un peu propulser, qui vous a montré,
00:47:58 enfin, fait devenir le mentaliste des stars.
00:48:00 C'est quoi ?
00:48:02 - Je l'ai rencontré, mais c'était plus de sa génération.
00:48:04 - Ah oui, toi aussi.
00:48:06 - Moi, elle était déjà bien.
00:48:08 - Non, non, non, j'en ai plein.
00:48:10 J'ai des anecdotes.
00:48:12 Les tout premiers, moi...
00:48:14 Les tout premiers, ça a été Patrick Bruel,
00:48:16 il y a longtemps, il y a très longtemps.
00:48:18 Johnny... Non, non, il y en a plein.
00:48:20 Il y a... Oui, j'ai plein d'anecdotes,
00:48:22 mais après, il faudrait qu'on passe deux heures
00:48:24 dans l'émission pour toutes vous...
00:48:26 Non, non, c'est... Voilà, il n'y a que
00:48:28 des belles rencontres, en tout cas.
00:48:30 - Et monsieur a fait disparaître Neymar.
00:48:32 C'est ce qu'il intervient souvent sur le PH.
00:48:34 Il a pris les bras depuis quelques mois.
00:48:36 - Et pour devenir mentaliste, aujourd'hui, moi,
00:48:38 j'ai 25 ans, j'ai envie de me reconvertir
00:48:40 et devenir mentaliste, qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
00:48:42 C'est un peu... - Non, ça se travaille...
00:48:44 Ça se travaille... Alors, à la base,
00:48:46 on est des magiciens. On est tous des magiciens.
00:48:48 Après, on s'oriente plus vers une particularité
00:48:50 qui est le mentalisme, comme il y en a
00:48:52 qui vont se mettre à faire ce qu'on appelle
00:48:54 de la grande illusion, c'est-à-dire des numéros
00:48:56 avec des boîtes où tu mets des partenaires
00:48:58 à l'intérieur, tu les coupes, tu les fais voler
00:49:00 et ainsi de suite. Non, le mentalisme,
00:49:02 ça reste un genre de magie, c'est juste
00:49:04 une spécificité dans notre domaine.
00:49:06 - Et vous avez commencé à quel âge ?
00:49:08 - Moi, j'ai commencé à l'âge de 16 ans.
00:49:10 - 16 ans. Moi, j'ai 10 ans de retard déjà.
00:49:12 - Très long. - Oui, très long.
00:49:14 - Oui, ça ne leur agénie pas.
00:49:16 - Du coup, on a beaucoup parlé. Est-ce qu'on peut avoir
00:49:18 un petit tour en direct ? - Oui, bien sûr, avec plaisir.
00:49:20 Allez, c'est parti. - Allez, on échange.
00:49:22 - On va échanger. Je vais juste te demander de rester là.
00:49:24 Ton prénom ? - Moi ? Reynaldo.
00:49:26 - Ah ouais. - Salut. C'est comme "Renaldo",
00:49:28 mais avec un "e". - Il va le rendre drôle.
00:49:30 - Tu as de la chance dans la vie ou pas ? - Si j'ai de la chance dans la vie ?
00:49:32 Bah, on me le dit souvent.
00:49:34 - On le dit souvent. Alors, c'est parti.
00:49:36 Sur la rapidité, t'es comment ? T'es quelqu'un
00:49:38 qui prend plutôt long ? - Ça dépend.
00:49:40 - Ouais. - Ça dépend pourquoi.
00:49:42 - Allez, alors, je vais juste te demander une chose.
00:49:44 C'est de choisir une au hasard.
00:49:46 N'importe laquelle, vite. Tu regardes bien le 2 de coeur.
00:49:48 Tu le montres à la caméra.
00:49:50 - Ah, c'est fait.
00:49:52 - Tu vas le signer sur la face, s'il te plaît.
00:49:54 La face, c'est cette partie-là, Reynaldo.
00:49:56 - OK, c'est bon. - C'est ça. C'est la tranche, mais il y a moins de place.
00:49:58 - Ah, t'avais remarqué que... - Ah bah, je l'ai pas choisi par hasard.
00:50:00 - Génial. C'est bon, il est signé.
00:50:02 - Allez, on y va. - Tu vas le mettre dedans ?
00:50:04 - Tu vas le mettre au début, au milieu ou à la fin. Tu l'en mets. Excellent.
00:50:06 Une fois que c'est fait, Reynaldo,
00:50:08 je vais juste te demander une chose.
00:50:10 C'est de poser ton doigt sur une carte. Vite, une seule.
00:50:12 Vas-y, prends-la. Tu regardes bien ta carte signée.
00:50:14 Tu la montres à tout le monde.
00:50:16 - Il est relou ! Il est relou !
00:50:18 Il est merveilleux ! - C'est pas bon.
00:50:20 - Elle s'appelle "Le Talent".
00:50:22 - T'as vu, le Michael ? - Allez, on y va.
00:50:24 Tu la mets où tu veux. Excellent.
00:50:26 Tu la quittes pas des yeux. Alors, ça va aller vite.
00:50:28 Ça va trop vite. Tu me le dis. J'ai une version pour les gens âgés.
00:50:30 C'est important. Et on y va. C'est parti.
00:50:32 - Il est venu dans mon Ehpad.
00:50:34 - Ah, quelle horreur.
00:50:36 - Arrête.
00:50:38 Elle est coincée, elle est pliée en quatre et je crois que c'est la seule
00:50:40 que t'as eu la journée. - Oh, wow !
00:50:42 - Alors, ça, c'est une première chance.
00:50:44 - T'as de la chance, tu m'as dit, dans la vie.
00:50:46 - Ouais. - Ouais.
00:50:48 - Prends-en une au hasard. Tu regardes bien le cadre de pique.
00:50:50 Tu le montres à tout le monde.
00:50:52 Tu la signes sur la face.
00:50:54 Une amie à vous ou pas, la...
00:50:56 - Non. - Non ?
00:50:58 - J'ai juste demandé de venir me rejoindre très rapidement, s'il te plaît.
00:51:00 On va faire quelque chose de très rapide.
00:51:02 Tu la quittes pas des yeux encore une fois.
00:51:04 - Je me mets où ? - Juste à ma gauche.
00:51:06 - Approchez-vous de moi. - Ah, pardon.
00:51:08 Si elle pouvait juste se mettre debout.
00:51:10 Ah, pardon. Excusez-moi. Je l'avais pas vue.
00:51:12 J'ai juste demandé une chose.
00:51:14 C'est de tenir le jeu comme ça. Parfait.
00:51:16 Ça, c'est un jeu de... - C'est un jeu de carte.
00:51:18 - Bien. Et Reynaldo, ça, c'est
00:51:20 une poche qui est... - Vide.
00:51:22 - Non, rouge, rouge. Je vais juste te demander de retrousser
00:51:24 ta manche droite, s'il te plaît.
00:51:26 Je l'avais pas vue. Mets ta main à l'intérieur.
00:51:28 Donc, la poche, elle est toujours... - Rouge.
00:51:30 - Non, vide. Et ça, c'est le jeu de...
00:51:32 - Carte. - De carte. Et t'as de la chance dans la vie.
00:51:34 - Ouais. - Ça, ça s'appelle comment, Reynaldo ?
00:51:36 - Un couteau. - Non, une agression. Je te montre comment
00:51:38 ça va se passer. Le but du tour est simple.
00:51:40 Je vais conduire jusqu'à 3. À 3, je vais lâcher le couteau.
00:51:42 Le couteau va transpercer la... - La poche ?
00:51:44 - Non, la main.
00:51:46 Et atterrir dans le jeu de... - De carte.
00:51:48 - Alors, tu mets juste le bras en dessous.
00:51:50 Toi, tu risques rien. Là, moi, je vais prendre un repère.
00:51:52 Tu me dis juste si je suis au bon endroit ou pas.
00:51:54 - Ouais, c'est dans ma main. - Ah, pardon. Excuse-moi. Écarte bien les doigts.
00:51:56 T'es au maximum ? - Ouais, ouais.
00:51:58 - Ouais ? Ah ouais. Comme ça, c'est vraiment une légende, alors.
00:52:00 Alors, on y va. Écarte bien.
00:52:02 Ici, je suis comment ? - Là, t'es bien dedans.
00:52:04 - OK. Tu bouges pas parce que c'est le seul repère que je vais,
00:52:06 pour éviter de te blesser. Dès que j'enlève le couteau,
00:52:08 surtout, tu évites de bouger la poche parce que sinon,
00:52:10 on perd le repère. Là, je suis sérieux. À 3,
00:52:12 je vais lâcher le couteau. Je te demande juste une chose.
00:52:14 Tu vas essayer d'enlever ta main le plus rapidement possible de la poche.
00:52:16 On y va ? - OK. - Alors, la poche, elle est toujours...
00:52:18 - Ouais. Euh... Rouge ?
00:52:20 - Non, vide, vide. Et ça, c'est le jeu de cartes.
00:52:22 On y va ? - Ouais.
00:52:24 - Allez, sois rapide. À 3, on y va. 1, 2... Non, j'ai dit à 3.
00:52:26 Là, on était à... On va faire différemment.
00:52:28 Toi, tu as le...
00:52:30 - Le couteau. - Et là, ça va beaucoup...
00:52:32 - Mieux. - Mieux. Et la poche, elle est...
00:52:34 - Toujours vide. - Non, rouge, rouge, rouge.
00:52:36 On récupère le jeu. On place immédiatement
00:52:38 le jeu au fond de la poche,
00:52:40 la pointe vers le haut. Alors, c'est pas comme ça que je la vois,
00:52:42 la pointe vers le haut. - Ah, vers le haut.
00:52:44 - Oui, chacun son guitare.
00:52:46 Serre bien fort. Transperce.
00:52:48 Hop là ! Tu as senti ou pas ? - Oui, j'ai bien senti.
00:52:50 - C'est marrant parce que si je prends le tout et si je tire,
00:52:52 comme ça, ici, j'ai un jeu. C'était quoi, ta carte ?
00:52:54 - C'était le 4 de...
00:52:56 - 4 de pique. - 4 de pique. C'est marrant
00:52:58 parce que je crois que j'en ai qu'une seule, 2, transpercées.
00:53:00 Et je crois que c'est là, donc, c'est le 4 de pique. - Wow !
00:53:02 [Applaudissements]
00:53:04 - Franchement, j'ai eu...
00:53:06 J'ai eu des petites sueurs froides, là.
00:53:08 Mais incroyable. - Vous avez des pantalons, Adan ?
00:53:10 - Un petit dernier ou... - Allez, un petit dernier.
00:53:12 - Mélange le D dans ta main. - Mélange le D dans ma main.
00:53:14 - Oui, c'est comme ça. Tu le bloques comme ça.
00:53:16 Tu regardes juste la face qui est en l'air. - Oui.
00:53:18 - C'est fait ou pas ? - Oui. - Tu veux changer ou pas ?
00:53:20 - De face ? - Oui. - Euh, non. - T'es sûr ?
00:53:22 - Euh, bah, allez, je vais changer. - Non, c'est comme tu veux.
00:53:24 Soit tu restes sur le 2, soit tu changes. [Rires]
00:53:26 - Je reste sur le 2. - Alors, vas-y, montre à tout le monde
00:53:28 que c'est bien le 2. Vas-y, change. Il a chaud, hein.
00:53:30 Vas-y, mélange, mélange, mélange. [Rires]
00:53:32 - C'est fait ou pas ? - Ouais. - Tu veux changer ou pas ?
00:53:34 - Non. - T'es sûr ? - Oui. - Regarde-moi.
00:53:36 Excellent. Tu sais à quoi il pense ?
00:53:38 - Au 2. - Ah, non. - Ah, je vois.
00:53:40 - Tu sais pas ? Je vais pas te le dire, mais je crois que c'est un 6.
00:53:42 - C'est un 6. Il est trop fort.
00:53:44 Il est trop chaud.
00:53:46 Trop chaud. Incroyable.
00:53:48 - C'est un cadeau. Je vous rends votre place. - Merci.
00:53:50 - Je peux avoir les dépipés, aussi ? Non, je rigole.
00:53:52 - Les dépipés. - Waouh. Non, mais...
00:53:54 En fait, c'est vraiment pour ça que je vis.
00:53:56 Vraiment, c'est pas une blague.
00:53:58 Pour ce genre d'émotion,
00:54:00 c'est inconvénsible.
00:54:02 J'ai envie de pleurer !
00:54:04 J'espère que vous avez bien vu ça.
00:54:06 - C'est un cadeau. Tu pourras t'entraîner à la maison.
00:54:08 - Super. Je vais m'entraîner. - Tu change de carte pour le jeu.
00:54:10 - Il y a 300 jeux tous les 2 mois.
00:54:12 [Rires]
00:54:14 - Ma valise était pleine de cartes.
00:54:16 En plus, j'en ai rapporté beaucoup pour l'association
00:54:18 pour offrir aux enfants.
00:54:20 - C'est des cartes que vous ramenez. Vous prenez pas un jeu de cartes comme ça ?
00:54:22 - Tous les magiciens dans le monde entier
00:54:24 utilisent quasiment ces cartes-là
00:54:26 qui sont la Rolls Royce de la carte à jouer
00:54:28 qui est Bicycle, fabriqué à Cincinnati.
00:54:30 Moi, j'ai toujours appris à faire des tours de magie avec ces cartes-là.
00:54:32 Moi, j'en utilise beaucoup parce que
00:54:34 c'est...
00:54:36 Quand j'arrive devant les spectateurs,
00:54:38 j'aime bien voir un jeu qui soit neuf.
00:54:40 Donc, quand je suis en déplacement,
00:54:42 j'en ai toujours un grand nombre avec moi.
00:54:44 Et puis là, le fait de venir à la Réunion
00:54:46 pour soutenir l'association Mille Sourires,
00:54:48 bien évidemment, j'en ai amené quasiment une valise pleine.
00:54:50 - Et moi, c'est pareil. J'ai toujours...
00:54:52 Même moi, elle est vermeille.
00:54:54 - Et avant de terminer, juste un mot pour l'association.
00:54:56 Comment ça s'est passé avec les enfants, tout ça ?
00:54:58 - On a fait plein d'opérations.
00:55:00 Moi, je suis arrivé la semaine dernière.
00:55:02 On a fait plusieurs opérations,
00:55:04 dont une assez importante
00:55:06 samedi dernier.
00:55:08 Ça s'est très bien passé. C'était une très belle rencontre, déjà,
00:55:10 de voir tous ces enfants réunionnais
00:55:12 venir.
00:55:14 On était dans un hôtel
00:55:16 où on a passé une partie de la journée
00:55:18 ensemble.
00:55:20 J'ai fait un petit spectacle, je leur ai expliqué des tours de magie.
00:55:22 On a fait un jeu de cartes.
00:55:24 Et voilà. Non, c'était top.
00:55:26 C'était une belle rencontre. C'est toujours une belle
00:55:28 rencontre, les enfants. Ce n'est pas forcément
00:55:30 le public le plus facile,
00:55:32 mais c'est toujours fascinant
00:55:34 de faire rêver les petits et les grands.
00:55:36 Mais encore plus pour cette
00:55:38 association Mille Sourires.
00:55:40 - Merci beaucoup. - Vous allez revenir, du coup, à la Réunion ?
00:55:42 - Oui, je pense que je vais revenir. Mes producteurs sont...
00:55:44 - En fait, quoi ? - Oui, c'est-à-dire que là,
00:55:46 moi, ça fait 32 ans que je fais ce métier,
00:55:48 ça fait 32 ans que je suis un peu partout, parce que je fais...
00:55:50 Je suis sur plein d'événements
00:55:52 sportifs. Je suis au PSG, je suis à Roland-Garros,
00:55:54 je suis sur le Tour de France Vélo et plein d'autres événements.
00:55:56 J'ai fait à plusieurs reprises des émissions
00:56:00 de télé, mais j'étais surtout
00:56:02 dans la partie privée. Et puis, j'ai rencontré des producteurs
00:56:04 qui m'ont dit... Et puis, il y avait plein de gens du métier
00:56:06 qui me disaient, il faut absolument que tu ailles à Paris
00:56:08 faire une salle.
00:56:10 Et j'ai fait une belle rencontre il y a un an.
00:56:12 Et donc, voilà, ça s'est concrétisé.
00:56:14 On est à la gaieté Montparnasse,
00:56:16 à partir du 16 mai jusqu'au 28, tous les soirs.
00:56:18 Donc, on va
00:56:20 rester sur la gaieté. Après, on va
00:56:22 s'arrêter pour l'été, parce que moi, j'ai plein d'événements,
00:56:24 le Tour de France et Roland-Garros qui vont arriver.
00:56:26 Et puis, en septembre,
00:56:28 logiquement, on devrait repartir au théâtre
00:56:30 sur Paris. Et après, on va partir
00:56:32 en tournée, mais je pense qu'on va venir
00:56:34 du côté de la Réunion. - C'est pas possible
00:56:36 de faire gagner un Français à Roland-Garros sur le Tour de France ?
00:56:38 - Alors, il y aura un Français...
00:56:40 Je m'avance peut-être,
00:56:42 mais je sais qu'on va fêter cette année
00:56:44 les 40 ans de la victoire de Yannick Noah.
00:56:46 Donc, je pense que Yannick
00:56:48 sera présent. Je pense que...
00:56:50 Sans tout dévoiler, mais
00:56:52 je pense que c'est peut-être lui qui va remettre la coupe cette année.
00:56:54 - Peut-être.
00:56:56 - Il y a de grandes chances. Si c'est pas lui, je vois pas
00:56:58 qui peut la remettre. Ou peut-être Nadal
00:57:00 qui la remettra à lui-même.
00:57:02 Ça va être compliqué pour Nadal.
00:57:04 - Est-ce que vous pouvez me dédicacer
00:57:06 mon paquet de cartes... - Avec plaisir.
00:57:08 - ...avec lesquelles je vais faire des tours de magie. Et après, je
00:57:10 vous donnerai des tours de magie dans les prochaines émissions
00:57:12 qu'on t'enverra pour voir si tu nous valides
00:57:14 ou pas. Bien évidemment. En tout cas,
00:57:16 Larsane, merci d'avoir été avec nous.
00:57:18 - Merci à vous. - C'était incroyable.
00:57:20 - Je te rends ton bracelet ? Non, je rigole.
00:57:22 - Ha ha ha !
00:57:24 On fait gaffe.
00:57:26 On sait jamais. On sait d'où
00:57:28 vient votre fortune.
00:57:30 On va passer à la suite de l'émission.
00:57:32 N'est-ce pas, Thibaut ? - Oui, c'est la fin, je crois.
00:57:34 - C'est la fin ? Bah oui, malheureusement, parce que toutes bonnes choses...
00:57:36 - A une fin. - A une fin.
00:57:38 Comme vous voulez. En tout cas, le français,
00:57:40 c'est pas votre pote. En tout cas, c'est fini.
00:57:42 Merci à tous d'avoir suivi le talk
00:57:44 de l'émission la plus fraîche de l'île.
00:57:46 On se retrouve demain, 18h35.
00:57:48 Même chaîne, même l'heure.
00:57:50 Et comme je dis à vous à chaque fois,
00:57:52 ne changez pas de chaîne, ne pas brûler vos yeux.
00:57:54 Bonne soirée La Réunion et salut à vous !
00:57:56 - Oh !
00:57:58 (Générique)
00:58:00 ---
00:58:18 (Générique)
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00:58:38 - Monsieur Descaps, la rénovation par l'excellence.
00:58:40 ---
00:58:42 ---
00:58:44 - Stop aux gâchis !
00:58:46 Leclerc continue sa lutte
00:58:48 contre le gaspillage alimentaire.
00:58:50 Vos magasins Leclerc de l'île
00:58:52 adoptent la démarche zéro gâchis.
00:58:54 Tous les jours, des produits frais
00:58:56 à dette courte sont remisés jusqu'à 70%.
00:58:58 En rayant ou dans les corners dédiés,
00:59:00 profitez de bons produits
00:59:02 à petit prix et luttons ensemble
00:59:04 contre le gaspillage alimentaire.
00:59:06 Leclerc.
00:59:08 - Les aviez-vous ?
00:59:10 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant
00:59:12 dans les commentaires Facebook ou en se collant sur TikTok.
00:59:14 (Générique)
00:59:16 ---
00:59:18 ---
00:59:20 - Non. Martine s'est juste rendue
00:59:22 sur une plateforme révolutionnaire.
00:59:24 Incroyable et peu... soufflante.
00:59:26 On exagère peut-être un peu.
00:59:28 Pour trouver son emploi en un clic...
00:59:30 - Wow ! Un clic ?
00:59:32 Mais c'est super !
00:59:34 - Clic emploi.
00:59:36 ---
00:59:38 ---
00:59:40 - Avec Clic emploi, vous aussi,
00:59:42 trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
00:59:44 Martine, on dit merci qui ?
00:59:46 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
00:59:50 Bah ouais, elle bosse !
00:59:51 Merci Clique en Pouce !
00:59:52 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire !
01:00:22 La Réunionnais pour soutenir nos producteurs pays !
01:00:25 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100%
01:00:29 locales.
01:00:30 Marque authentique, gage de qualité.
01:00:32 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
01:00:37 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
01:00:42 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
01:00:45 Le département, aux côtés des Réunionnais.
01:00:47 ♪ ♪ ♪

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