• l’année dernière
Le fonds Marianne n’en finit pas de remonter à la surface. Ce mardi 2 mai, le député écolo des Yvelines, Benjamin Lucas, a interpellé le gouvernement à propos de cette polémique affectant l’ancienne ministre en charge de la citoyenneté, Marlène Schiappa, aujourd’hui en charge de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative.

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Transcription
00:00 Vous avez, avec ce faux Marianne, sali la mémoire de Samuel Paty, qui appelle la décence et la dignité.
00:06 Donc qu'il y ait eu dysfonctionnement, nous allons voir ce que dira le procureur de la République.
00:11 Qu'il y ait eu détournement, non. Mais là je crois que vous faites un peu de politique politicienne.
00:14 Cependant on n'est pas surpris.
00:28 Ce sont vos proches qui auraient touché des dizaines de milliers d'euros.
00:33 C'est moralement et juridiquement condamnable, singulièrement au moment où tant de nos associations
00:40 souffrent de sous-financements et où certaines d'entre elles sont criminalisées dans le cadre de votre loi séparatisme.
00:46 Ces associations fictives étaient en réalité des officines destinées à salir vos opposants politiques,
00:55 à influencer les résultats des élections présidentielles et législatives.
01:00 Là encore, démocratiquement, moralement, juridiquement, c'est condamnable.
01:06 Ma deuxième question est donc la suivante.
01:07 Quel a été le rôle de Mme Schiappa dans ce scandale d'Etat ?
01:11 Je veux dire ici, M. le député, d'abord mon soutien à la ministre déléguée Mme Schiappa.
01:16 Je veux par ailleurs dire, M. le député, que non, ce ne sont pas nos amis.
01:20 Les personnes qui ont été évoquées dans la presse, je ne les ai pas reçues, je ne les connais pas.
01:24 Je n'ai jamais dîné ou déjeuné avec eux, donc évitez de faire des comparaisons qui sont en durière.
01:29 Et sur la communication politique pour gagner une présidentielle,
01:33 c'est une association qui a notamment fait de nombreuses vidéos et de nombreuses tweets pour m'insulter personnellement.
01:39 Donc avouez qu'on fait plus utile.
01:41 C'est vrai que c'est assez partagé par d'autres associations, également, vous avez bien raison, parfois politisées.
01:47 Donc qu'il y ait eu dysfonctionnement, nous allons voir ce que dira le procureur de la République.
01:52 Bien évidemment, le rapport de l'IGA qui sera rendu public, et la commission d'enquête,
01:56 et nous prendrons les sanctions nécessaires.
01:58 Qu'il y ait eu détournement, non, mais là je crois que vous faites un peu de politique politicienne,
02:01 cependant on n'est pas surpris.
02:02 [Musique]
02:06 [Silence]

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