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Au micro de Jean-Baptiste Urbain, Shani Diluka revient sur le courant musical du minimalisme, de Philipp Glass à John Adams. La pianiste en est convaincue : la musique, et en particulier la musique minimaliste, est un moyen de se connecter au "tout", à "l'universalisme".

Pour écouter l'interview de Shani Diluka dans Musique matin : https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/l-invite-e-du-jour/shani-diluka-pulsation-de-vie-6659671

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Musique
Transcription
00:00 Je crois avant tout que la musique est un lien pour se connecter au tout, à l'universalisme.
00:06 Je pense à Casals qui disait que c'est une manière divine d'accéder à la beauté
00:12 des choses.
00:13 Je dirais que c'est une manière divine de connecter aux choses.
00:15 Et évidemment c'est un questionnement spirituel, même voire philosophique, auquel tous les
00:21 grands compositeurs se sont confrontés, de Bach à nos jours.
00:25 Et le courant minimaliste, en l'occurrence, qui est né dans les années 60, en réaction
00:31 un petit peu au consumérisme, à une société américaine du baby-boom, il y a eu cette
00:37 quête finalement de liberté, une sorte de relation à la nature primordiale.
00:43 Et je crois que ces minimalistes, que ce soit Philip Glass, Terry Riley, John Adams ou Steve
00:49 Reich, ce sont des gens qui sont un peu des chamanes des temps modernes et qui pour moi
00:54 répondent à cette relation au monde, au cosmos.
00:57 Merci.
00:58 Merci.
00:59 Merci.
00:59 [SILENCE]

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