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SportTranscription
00:00 Bonsoir Mathieu Bonnemer. Salut Jacques.
00:02 Vous êtes le directeur sportif, le directeur du football,
00:06 le manager général de cette équipe du Havre qui est,
00:10 temps passe sans doute, de monter en Ligue 1.
00:13 J'ai l'impression, quelque part, c'est vu de l'extérieur,
00:17 que vous avez un petit peu révolutionné une certaine gouvernance du football.
00:22 Vous êtes arrivé avec vos idées, vous êtes arrivé avec vos principes,
00:26 vous êtes arrivé avec un idéal
00:28 et vous êtes en train de le mettre en place au Havre et ça marche.
00:31 Expliquez-moi.
00:33 Ça va être un petit peu long.
00:35 Non, déjà, j'ai eu la chance de rencontrer Jean-Michel Roussier à Téléfoot, la chaîne.
00:39 Quand la chaîne, malheureusement, a fermé, il m'a proposé d'entrer dans un club.
00:43 Il s'est avéré que c'était le Havre après.
00:45 Il m'a laissé venir avec mes adjoints, Moumou Elkaraz et Julien Momon,
00:49 avec mon staff technique, Lucas Esner, Nico Duchesne, Serge Costa et d'autres,
00:54 de pouvoir mettre nos idées en place.
00:55 Ça, c'était la condition sine qua non pour moi pour venir.
00:57 Ce n'était pas une question financière.
00:59 Il fallait vraiment être dans un projet où on avait les mains libres
01:03 pour pouvoir ne pas révolutionner,
01:04 parce que je pense qu'il y a beaucoup de clubs qui travaillent bien, en France notamment,
01:07 mais au moins nous laisser prouver avec nos idées,
01:09 essayer la façon de travailler comme nous on avait envie,
01:13 que ce soit chez les jeunes, chez les féminines ou chez les pros.
01:16 Cette année, c'est plutôt une réussite chez les professionnels,
01:19 garçons et filles, parce que les féminines sont déjà maintenues pour la première fois
01:21 en l'histoire à cet haut.
01:22 Gros travail du coach et de leur le pailleur, la manageuse.
01:26 Mais on a une histoire commune.
01:27 On est très contents tous d'être là parce qu'on est normand pour la plupart.
01:31 Donc c'est un des clubs phares de notre région.
01:33 Et puis le président nous laisse faire ce qu'on a envie de faire.
01:36 Lui, il gère les cordons de la bourse et c'est toujours un petit peu compliqué,
01:38 l'argent dans le football.
01:39 Mais voilà, choisir le coach, choisir les gens,
01:42 discuter avec le staff, faire les recrutements,
01:46 comment on veut jouer au centre,
01:48 comment l'équipe pro doit jouer, qui décide, etc.
01:51 On prend beaucoup de plaisir.
01:52 C'est beaucoup de travail, mais c'est beaucoup de plaisir.
01:54 Alors par rapport à votre carrière,
01:55 je rappelle, vous avez joué à Canjoel, Lille, l'Olympique Lyonnais, le PSG,
01:58 la Sainte-Étienne, Nice, Guingamp, Amiens.
02:00 Ça fait beaucoup.
02:02 Non, ça fait beaucoup, mais en tout cas, ça vous a apporté une immense expérience
02:06 parce que vous êtes rentré dans des clubs qui étaient complètement différents.
02:08 Complètement.
02:09 Et donc vous avez pris tout ce qu'il y a de bon et tout ce qu'il y a de mauvais.
02:13 Vous l'avez viré, entre guillemets.
02:15 Oui, alors il y a différentes échelles.
02:17 Guingamp et Amiens ne sont pas le PSG ou l'Olympique Lyonnais.
02:21 Ce n'est pas les mêmes moyens.
02:22 Ce n'est pas la même structure.
02:23 Ce n'est pas la même pression.
02:24 Ce n'est pas le même environnement.
02:26 Mais comme tu l'as dit, oui, j'ai essayé de prendre au maximum
02:29 les bonnes idées qu'on pouvait avoir droite à gauche.
02:31 J'ai eu la chance, une grande chance d'être dirigé par beaucoup de bons coachs
02:35 et d'être dirigé surtout par beaucoup d'autres.
02:37 Par exemple, quels sont les coachs qui vous ont le plus marqué ?
02:39 Claude Puel, pendant neuf saisons,
02:42 Jules Carlon-Chirutti, Antoine Comboiré, Christophe Galtier, Lucien Ruff.
02:46 Voilà, j'en ai eu beaucoup.
02:47 Pascal Thau qui m'a lancé un camp à l'époque, Jean-Louis Gasset.
02:50 Et puis surtout des grands dirigeants.
02:53 À Lille, je suis Michel Seydoux.
02:55 À Canguy, Jean-Billy, Jean-François Fortin.
02:57 À Lyon, Jean-Michel Aulas.
02:58 À Nice, Jean-Pierre Rivère.
03:01 Voilà, des dirigeants qui aiment le foot, qui sont passionnés.
03:04 Un monsieur comme Aulas, j'ai beaucoup de respect pour lui.
03:07 Pendant trente ans, il a révolutionné le football.
03:09 Comment développer un club de foot.
03:10 Regarder l'Olympique Lyonnais, c'était au début des années 90, ce que c'est devenu.
03:13 Garçons et filles.
03:14 Quelque chose qui ressemble aussi à ce club ici,
03:16 parce qu'on est le seul club en France où les féminines jouent sur le même terrain que les garçons.
03:21 La parité garçon-fille.
03:23 On joue aux Siennes les deux.
03:25 Essayer de prendre le meilleur de chaque club, avec nos moyens, avec l'histoire de ce club.
03:29 Parce qu'il ne faut pas oublier que le HAC est un club de moyens.
03:31 151 ans cette année, ce n'est pas anodin.
03:34 Premier club créé en France.
03:36 Un centre de formation qui est classé deuxième aujourd'hui en France.
03:39 Beaucoup de jeunes garçons étaient formés à la Cavé Verte.
03:43 Et je joins l'équipe de France, on est le meilleur club en Europe.
03:46 Il y a une histoire, il y a un passif.
03:47 C'est un club qui était juste un peu endormi.
03:50 La première chose qu'on a fait, c'était de le "réveiller" complètement.
03:55 De changer un petit peu les mœurs.
03:58 De réveiller tout le monde, de redonner un peu de plaisir, un peu de sourire.
04:01 C'est important, il ne faut pas l'oublier.
04:02 On est dans le football.
04:04 Que ce soit les joueurs, que ce soit nous, que ce soit les gens qui travaillent à côté de nous.
04:08 La finalité, ça reste le match de foot, c'est du plaisir, c'est du bonheur.
04:11 Et des fois, dans les clubs de foot, on ne se rend pas toujours compte
04:13 qu'on a de la chance de travailler dans un environnement qui est quand même plutôt bon.
04:16 Alors oui, il y a une pression médiatique, il y a les résultats, il y a toujours une partie financière.
04:21 Mais à la fin, ça ne reste que du foot.
04:23 Et c'est un jeu au démarrage.
04:24 C'est le jeu qu'on a tous démarré quand on était petits.
04:26 Et aujourd'hui, tout le monde est fan de foot quasiment.
04:28 C'est le seul sport où tout le monde peut jouer.
04:30 Riche, pauvre, grand, petit, etc.
04:32 C'est important pour vous ?
04:33 C'est le plus important pour moi.
04:35 C'est une passion.
04:36 C'est vraiment ma passion, c'est ma vie.
04:38 Vous êtes né avec ça ?
04:39 Oui, depuis tout petit.
04:41 Je suis né d'une famille de footballeurs.
04:42 Mon père était un bon footballeur, mes oncles étaient des bons footballeurs.
04:44 Mes cousins sont des bons footballeurs.
04:46 Même s'ils n'ont pas fait carrière, ils étaient des bons joueurs régionaux, etc.
04:49 Vos enfants aiment le football ?
04:50 Mes enfants, les deux sont...
04:52 Alors mes garçons, parce que mes filles n'aiment pas le foot.
04:55 Ma femme, elle n'aime plus que ça.
04:57 C'est un peu le paradoxe à la maison.
04:59 Mais mes fils, oui, ils adorent ça.
05:00 Ils jouent au foot les deux.
05:01 Un qui est ici à Hoa, l'autre qui est à Malher.
05:05 C'est la malherbe de camp.
05:05 C'est la malherbe de camp, pardon.
05:06 Et non, c'est notre vie.
05:09 Voilà, quasiment les premières choses qu'on a faites, c'était
05:12 amener du plaisir, de la rigueur et du travail.