Benoît Huber, directeur de cabinet de la préfecture des Alpes-Maritimes: "Depuis le début de l'année, nous avons un flux à la frontière franco-italienne qui a été multiplié par quatre"

  • l’année dernière
Gérald Darmanin a ouvert une crise diplomatique entre la France et l'Italie après ses propos sur la politique migratoire de Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien. C'était dans les Grandes Gueules sur RMC. La Présidente du Conseil italien jugée "incapable" de régler les problèmes pour lesquelles elle a été élue. Dans la foulée, le ministre italien des Affaires Etrangères a décidé d'annuler le voyage prévu en France.

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00:00 Depuis le début de l'année, ce n'est pas compliqué.
00:01 Nous avons effectivement un flux à la frontière franco-italienne ici,
00:05 qui a été à peu près multiplié par 4.
00:08 Et ça correspond au volume des débarquements sur les côtes italiennes.
00:11 Il y en a eu 42 000 depuis le début de l'année.
00:13 Et on retrouve, avec un petit délai de décalage,
00:16 une bonne partie de ces migrants qui arrivent sur les côtes sud, ici à Menton.
00:22 Alors, on avait évoqué la possibilité de renforts. Où est-ce qu'on en est ?
00:30 Ces renforts annoncés et décidés par le ministre de l'Intérieur, ils sont bien là,
00:33 puisqu'en milieu de semaine, ce sont 4 unités de force mobile,
00:35 2 CRS, 2 escadrons de gendarmerie mobile,
00:37 qui ont été mis à la disposition du préfet pour renforcer les contrôles.
00:41 Ce qui veut dire qu'au quotidien, nous avons aujourd'hui à peu près 400 policiers,
00:44 gendarmes et militaires de l'opération Sentinelle,
00:46 qui veillent à la frontière franco-italienne ici, dans les Alpes-Maritimes.
00:50 Et les résultats sont là, puisque la semaine dernière,
00:52 ce sont plus de 113 interceptions qui ont été réalisées.
00:54 Donc 90% ont été ici, sur le secteur de Menton.

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