Frédéric Antonetti - "Je suis payé pour trouver des solutions, pas pour me plaindre"
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00:00 -Ouais, il y a des absences, parce qu'on a eu des blessures par contusion, des entorses,
00:07 des coups, des béquilles.
00:08 Ça fait partie aussi...
00:12 Vous savez, je lisais l'autre jour, je suis tombé sur...
00:17 Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs je suis tombé là-dessus.
00:23 Sur "Vestiaire", vous savez, le magazine "Vestiaire".
00:25 Et je le pote assez comme ça, et puis à un moment donné, il y a deux pages où il
00:30 y a des citations d'entraîneurs.
00:31 Et puis à un moment donné, il y a la citation de l'entraîneur allemand, Heinkes.
00:38 Et à un moment donné, il dit "quand une équipe est en pleine confiance, je suis très dur
00:47 avec mes joueurs, et quand mon équipe est moins en confiance, je suis un peu plus psychologue".
00:53 Et il finit la phrase en disant "et vous savez ce qu'il faut pour faire une bonne saison ?
00:58 Il faut beaucoup de chance".
01:02 Mais c'est un paramètre qui, comme Niasse se blesse devant mes yeux à deux mètres
01:07 de moi, qu'est-ce que vous voulez faire ? Il tombe, il se tend la cheville, et voilà,
01:12 ça fait partie d'une saison.
01:15 Et le facteur chance dans le football, c'est un facteur très très important.
01:19 Je dirais aussi dans la vie.
01:21 Alors on me dit "il faut provoquer la chance".
01:24 La seule façon de provoquer la chance, c'est de bien travailler.
01:26 Ce qui est un avantage, c'est d'avoir son effectif au complet.
01:30 J'en parlais avec le staff technique qui est en place, et qui était là.
01:36 Il y a des gens du staff qui étaient là l'année dernière, et l'année dernière,
01:43 on a eu très très peu de blessures.
01:44 C'était pratiquement toujours les onze mêmes qui jouaient.
01:48 Donc je crois que j'ai répondu à votre question.
01:52 Ce n'est pas tellement de faire stabilité, de tromage, tout ça.
01:57 C'est d'avoir son effectif au complet tout le temps.
02:00 Ça aide vraiment.
02:01 Ça aide vraiment.
02:02 Et quand il faut faire des choix, des fois, c'est un peu plus difficile sur certains
02:05 matchs.
02:06 Des fois ça passe, des fois ça passe pas.
02:08 Mais ça fait partie du boulot.
02:09 Il faut trouver des solutions.
02:10 Et je suis payé pour ça, pour trouver des solutions et ne pas me plaindre.
02:13 On ne sera pas relâché.
02:15 C'est évident dans le contexte qu'on est.
02:17 Moi, j'ai dit aux joueurs, si vous voulez gagner de la confiance, il faut bien travailler
02:20 en entraînement, être en forme.
02:22 Et puis au fur et à mesure qu'on tente des choses en entraînement et qu'on les réussit,
02:27 automatiquement ça revient en match.
02:29 C'est ça la confiance.
02:32 Ne pas se prendre pour d'autres quand un monde est tout va bien.
02:35 Et inversement, ne pas être au fond du trou quand tout va mal.
02:39 Il faut trouver un équilibre entre l'humilité et la confiance en soi.
02:43 Et une remise en question constante.
02:46 Pour moi, c'est ça l'équilibre.
02:48 En plus, c'est dur.
02:52 Après, ça fait partie du sportif de jouer.
02:56 Il y en a qui jouent pour l'Europe.
02:58 Il y en a qui jouent pour le maintien.
03:02 Ça fait partie de la saison d'une équipe, très simplement.
03:06 Il y en a qui sont dans le ventre mou, qui jouent relâchés.
03:08 Donc là, ça fait partie souvent des cinq derniers matchs.
03:13 Et tous les ans, c'est pareil.
03:14 Après, il faut se poser la question, pourquoi on est arrivé là ?
03:18 Mais ça, ça viendra le 4 juin.