Ce que Frédéric Antonetti aurait préféré !
Ce que Frédéric Antonetti aurait préféré !
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00:00 Quand on va chercher l'adversaire, quand on est bien physiquement, en général on n'a
00:06 pas trop de problèmes.
00:07 Quand on a un peu de… Quand physiquement on a un coup de mou, à ce moment-là, il
00:14 faut que l'équipe se forme un bloc.
00:17 Et ça on ne sait pas trop le faire parce qu'on a un milieu qui est vraiment porté
00:22 vers l'attaque.
00:23 Et une équipe qui est portée vers l'attaque, parfois on oublie la sécurité.
00:30 Il faut aussi, à l'image du deuxième but, reprendre contre Lyon.
00:34 On parlait de match important, de match capital, de match officiel.
00:41 Avec votre manque d'expérience, comment vous vous prenez pour préparer un match capital ?
00:46 Comme c'est bien dit, que je suis vieux, que je suis vieux.
00:49 Comment on s'y prend ? Comme d'habitude.
00:52 Il faut bien préparer les matchs, donner le maximum d'informations aux chumeurs,
00:55 les mettre en confiance.
00:56 Et puis répéter les situations qu'on pense qu'ils vont arriver au match.
01:00 Il n'y a rien de nouveau.
01:04 Il faut préparer le match comme on doit le préparer.
01:06 Et comme je dis toujours, quand on prépare bien les matchs, on les se rend récompensés.
01:11 Du moins, peut-être pas à court terme, mais sur la durée, on les récompense.
01:15 Je pense notamment aux plus jeunes, comme Garaf, qui n'ont pas forcément l'expérience
01:21 de ces rendez-vous-là.
01:22 Est-ce qu'il faut être un peu plus attentif à eux, dans cette période ?
01:26 Oui, il faut toujours être attentif aux jeunes, bien sûr.
01:28 Ils ont moins de vécu.
01:30 Mais vous avez vu le match contre Lyon, je n'ai pas trop vu de problème chez les deux jeunes.
01:38 Qu'est-ce que je préfère ? Je préfère avoir 10 points de plus.
01:44 Qu'est-ce que je préfère ? Il faut qu'une équipe soit en confiance.
01:49 Il faut que les joueurs soient en confiance.
01:51 Et dans des situations comme ça, c'est vrai que les joueurs sont parfois inhibés.
01:57 Après, il y a l'excès de confiance.
02:01 Il faut lutter contre l'excès de confiance.
02:04 Ça provoque souvent des relâchements.
02:07 Il faut trouver juste un milieu entre une grande motivation et une confiance en soi.
02:13 Et en même temps, une remise en question constante.
02:16 C'est valable dans la situation où on est, mais c'est valable tout le temps.
02:20 C'est valable tout le temps.
02:21 C'est ça, un sportif de haut niveau, quel que soit le sport qu'il pratique.
02:25 Est-ce qu'il y a un parallèle à l'affaire entre les deux secondes et le travail d'un joueur ?
02:29 Est-ce que c'est plus le joueur qui est rendu plus haut au placement et qui a plus la même trajectoire ?
02:35 Je dis donc que pour Strasbourg, c'est depuis le début de saison.
02:39 Et Nantes, c'est depuis un mois.
02:43 Parce que Nantes, ils ont quand même fait un parcours en Coupe d'Europe.
02:48 Ils ont été en finale de la Coupe de France.
02:51 Pour arriver en finale de la Coupe de France, il faut éliminer des équipes.
02:54 Ils ont éliminé quand même Lens et Lyon.
02:57 C'est pas rien.
02:59 Après, c'est mon difficulté.
03:02 Je ne connais pas les aboutissants.
03:05 Mais est-ce que c'est un parallèle ? Non, je ne pense pas que ce soit comparable.
03:08 Je pense que Strasbourg est en difficulté depuis la première journée.
03:11 Et Nantes, non.