Maxime Le Marchand - "La pression va monter juste avant le match"
Maxime Le Marchand - "La pression va monter juste avant le match"
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00:00 Oui, comme il y en a eu un peu avant, comme il y en aura aussi dans les semaines à venir.
00:05 On sait que c'est un match important, un concurrent direct.
00:07 C'est à nous de faire le match qu'il faut pour ramener un résultat.
00:12 Un peu comme les dernières semaines, comme le match avant Reims, on savait que c'était
00:17 un match important, qu'il fallait ramener des points de Reims.
00:20 On le préparait vraiment comme d'habitude, comme toutes les semaines.
00:23 Comme on le fait si bien, comme on travaille si bien toutes les semaines.
00:26 Maintenant, il n'y a pas plus de pression que d'habitude.
00:30 Pas pour le moment.
00:31 C'est sûr qu'au moment juste avant le match, peut-être que ça va monter un peu.
00:36 Mais justement, il faut qu'on transforme ça en pression positive pour imposer notre
00:42 rythme, pour être présent dans ce match.
00:45 Penser au match, on peut y penser.
00:49 Ça dépend de chacun.
00:50 Moi, personnellement, je me concentre vraiment sur le jeu et ce qu'on doit faire sur le
00:55 terrain, pas trop au résultat et pas tout ce qui peut engendrer une défaite.
01:01 Tout ce qui se passe autour.
01:03 Je me concentre vraiment sur ce que j'ai à faire.
01:06 Après, le résultat viendra.
01:07 C'est la meilleure façon d'aborder les choses.
01:10 Ça permet justement d'enlever cette pression.
01:12 Parce que la pression, elle est autour.
01:14 Elle n'est pas sur le jeu, en quelque sorte.
01:18 Je sais qu'il y a toujours une montée de pression avant les matchs.
01:22 Au moment où l'arbitre siffle le début du match, c'est fini.
01:27 On est concentré sur le jeu.
01:28 C'est ça, on est dans le match.
01:29 Le moins mauvais, ça veut dire moins moins plus.
01:33 C'est le meilleur moment.
01:34 Il n'y a jamais vraiment de bon moment.
01:37 C'est sûr, il n'y a jamais vraiment de bon moment.
01:40 Mais je ne sais pas.
01:41 On connaît leurs difficultés en ce moment.
01:44 Avec cette finale de Coupe de France, ce match à Brest.
01:47 Mais il faut faire attention justement au saut d'orgueil de cette équipe.
01:51 Il y a quand même de la qualité dans cette équipe.
01:53 Ils sont là, beaux joueurs.
01:55 On sait que l'ambiance là-bas, c'est quand même quelque chose.
01:58 Donc, ça va être un contexte particulier pour nous.
02:01 Il faudra aussi le gérer.
02:02 Je pense qu'on se prépare à ça.
02:04 Comme je l'ai dit, il faut se concentrer sur le jeu.
02:05 Mais c'est vrai qu'il n'y a pas de moment vraiment pour affronter cette équipe.
02:10 C'est une équipe qui, justement, est en recherche de confiance.
02:14 Qui va revenir aux bases, en fait, en quelque sorte.
02:18 Et ça va être là à nous de lutter.
02:21 Pas plus que ça.
02:24 Je pense qu'on parle tous vraiment très bien chaque semaine.
02:29 Chaque semaine, on reste comme on le sait faire.
02:32 Comme on prépare les matchs.
02:33 Comme on a l'habitude de le faire.
02:34 Peut-être qu'effectivement, sur le jour du match, il y aura deux ou trois discussions
02:39 peut-être en plus par rapport au contexte.
02:41 Mais vraiment, on aborde les choses, je n'ai pas envie de dire sans pression.
02:46 Il y en a, mais comme d'habitude, on sait que c'est à nous de faire le match qu'il
02:52 faut pour gagner.
02:53 Il n'y a pas trop de paroles.
02:55 Et de trop parler, ce n'est pas bien non plus.
02:58 Le coach nous le fait savoir d'ailleurs quand ça bavarde trop.
03:00 Donc, on reste concentré sur le jeu.
03:02 Merci.