[#Reportage] #Gabon: Luc Bengone Nsi accuse la France de dénier au peuple sa souveraineté

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00:00 Invité de l'émission Le Canapé Rouge le 1er mai 2023, Luc Bongo-Noussi a évoqué

00:05 les paysanteurs politiques qui empêchent l'exercice de la souveraineté par le peuple.

00:09 Pour le président du Mouvement de Redressement National, la France serait à l'origine

00:14 de l'absence de démocratie dans notre pays depuis 1967.

00:18 Opposant historique au système Bongo, le président du Mouvement de Redressement National

00:24 n'en manque pas une occasion de mettre en lumière les aspérités politiques au Gabon.

00:28 Entre monopole de la gestion de la chose publique et rupture du dialogue social, Luc Bongo-Noussi

00:34 dresse un diagnostic lucide de la situation politique depuis des années.

00:38 Si le peuple gabonais a souvent rejeté le PDG, notons-le, notons-le, notons-le.

00:47 Mais on impose.

00:50 Les candidats, on impose les Bongo.

00:53 Et qui les impose ? Mais c'est la France.

00:58 C'est la France qui avait modifié la constitution de 1967 pour y introduire le poste de vice-président

01:06 de la République avec possibilité de succession au président en 4 vacances.

01:11 Parce qu'ils savaient que Léon Baïeté était presque mourant et par ce canal on

01:17 pouvait faire passer Albert Bernard Bongo.

01:21 Mais c'est ce travail qui se fait depuis.

01:24 En 68, avec la France, on impose le parti unique.

01:28 Moi je dis avec la France puisque le parti unique s'est retrouvé dans la plupart des

01:33 pays francophones.

01:34 Je l'ai dit même du vice-president du président Omar.

01:40 Je dis non, c'est pas lui qui a créé le PDG.

01:44 Je dis non, c'est du mensonge.

01:46 Puisque c'est pas Omar qui a créé le parti unique du Congo.

01:49 C'est pas Omar qui a créé le parti unique du Cameroun.

01:52 C'est pas Omar qui a créé le parti unique du Togo et ainsi de suite.

01:55 Donc c'est pas Omar, c'est la France.

01:58 Il faut le noter.

01:59 Et aujourd'hui, c'est la France qui est à la base de ces manigances.

02:04 Pour ce dernier, l'indépendance de 1960 ne serait en réalité qu'un cadeau.

02:10 Résultat, les premiers intellectuels n'ayant jamais eu la possibilité de définir une

02:15 destinée libre à la nation, une attitude qui selon Likbon Gomsi était une phase avec

02:22 la volonté des autorités françaises de dénier la souveraineté au peuple gabonais.

02:26 Depuis plus de 40 ans, nous nous battons pour l'instauration d'une alternance pacifique

02:35 dans ce pays.

02:36 Et je voudrais leur dire de ne pas continuer à être des spectateurs, qu'ils deviennent

02:47 gabonais acteurs dans la vie et l'évolution de leur pays.

02:54 Le Morena est là avec eux.

02:56 Le Morena n'incite pas à des incompréhensions, mais le Morena voudrait que nous aimions le

03:08 pays, que nous aimions ce pays, que nous puissions le bâtir et qu'il soit un arbre de paix,

03:20 de joie et de bonheur des Gabonais.

03:23 Likbon Gomsi évoque en sus une union nationale qui n'est pas un terme, mais une attitude

03:30 à adopter.

03:31 [Générique]

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