Les machines parlantes : c’est la passion de Jean-Paul Maïeu. En 40 ans, il a accumulé plus de 200 pièces. Il stocke sa collection au Musée de la machine parlante à Cousolre.
Jean-Paul tient sa passion de son père, qui lui-même a créé sa propre machine parlante.
Jean-Paul tient sa passion de son père, qui lui-même a créé sa propre machine parlante.
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00:00 Donc le palmondiant, le violon qui chante.
00:02 Je dis bonjour, bienvenue au musée de la machine parlante.
00:12 Aujourd'hui, la machine parlante, c'est moi.
00:13 Et vous allez bientôt comprendre pourquoi.
00:28 Ma petite voiture, elle est équipée d'un Saphir,
00:31 jouet japonais 1970.
00:33 Il a connu la guerre, donc pour écouter,
00:44 il avait fabriqué son poste à galènes.
00:47 Donc un poste à galènes, c'est une radio qui fonctionne sans courant,
00:50 donc on pouvait capter des stations.
00:51 Ça, c'est le poste à galènes à papa.
00:54 Donc on branche une antenne, une prise de terre,
00:58 un casque à écouteurs.
00:59 Et ce modèle-là, pour changer les stations,
01:01 il suffisait de jouer à tes curseurs.
01:03 Et voilà, il s'attrapait le virus.
01:05 C'est le début de ma collection.
01:07 Toute l'histoire démarre de là.
01:08 Petit à petit, je suis arrivé pour avoir une mobilette.
01:14 J'ai fait les brocantes.
01:16 J'ai trouvé mon premier gramophone, mon deuxième, mon troisième.
01:20 Et c'est parti comme ça.
01:21 Donc la collection que j'ai aujourd'hui,
01:24 plus de 40 ans de recherche,
01:26 mais j'ai toujours recherché des appareils avec une histoire à raconter.
01:29 Le plus grand disque du monde.
01:32 50 centimètres de diamètre, 120 tours/minute.
01:35 Le plus petit disque du monde, 1924.
01:38 Tout était chez moi, sur des étagères, les uns contre les autres.
01:55 Mais au bout d'un certain temps, on ne les voit plus.
01:58 Parce qu'on passe à côté, mais on a tellement l'habitude qu'on ne les voit plus.
02:01 Tandis qu'ici, j'en profite et j'en fais profiter les visiteurs.
02:05 Ça, c'est magnifique, ça.
02:06 Mais la vraie valeur du musée, finalement, c'est moi.
02:09 C'est les explications que je donne.
02:11 C'est un gramophone à air chaud.
02:13 On attend un tout petit peu et on le lance.
02:21 Le plus beau souvenir, c'est de découvrir les pièces.
02:23 Mais bon, ça arrive quelquefois qu'on ne s'y attend pas.
02:26 C'est comme celui-là, le gramophone à air chaud.
02:29 Parce que je savais qu'il y avait un musée qui était à vendre en Suisse.
02:34 Il était tout en haut de l'armoire.
02:35 Et je leur dis "et celui-là, il est où ?"
02:37 Et ils me disent "il est à l'intérieur de la chambre".
02:39 Et je leur dis "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:42 Et je leur dis "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:43 Et ils me disent "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:43 Et je leur dis "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:47 Et ils me disent "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:49 Et je leur dis "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:51 Et ils me disent "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:53 Et je leur dis "mais c'est pas possible, il est à l'intérieur de la chambre".
02:56 Et les Suisses me l'ont ramené ici au musée.
02:59 Pour moi, il n'y a que ces bons vieux appareils-là qui me font plaisir.
03:12 C'est vrai que l'évolution, pour moi, elle va beaucoup trop vite.
03:16 Beaucoup, beaucoup trop vite.
03:18 Aujourd'hui, on achète un appareil, le lendemain, il est presque démoli.
03:22 Donc tellement ça va vite, mais quand est-ce que ça va s'arrêter tout ça ?
03:26 Pano solaire, manivelle !
03:29 (Bruit de moteur)
03:32 (Musique)
03:35 (Musique)
03:39 (Musique)
03:42 [SILENCE]