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Babette de Rozières règle violemment ses comptes dans « Morandini Live » avec Valérie Pécresse : « Cette femme c’est mensonge, mépris et manipulation ! » - Regardez

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00:00 Les 12 dernières minutes avec Babette de Rosière, bonjour.
00:02 Bonjour.
00:03 Merci d'être avec nous, vous publiez ce livre chez Orphie qui s'appelle "La face cachée de la politique en Ile-de-France".
00:11 Au fond, Babette de Rosière, ce livre c'est l'histoire d'une mauvaise expérience.
00:14 Ah ben bien sûr, sinon je n'aurais pas écrit. Et puis quand j'ai écrit c'est pour justement informer les personnes, les lecteurs.
00:21 Mais c'était une erreur d'aller en politique ?
00:22 C'était pas une erreur parce que lorsqu'elle est venue me chercher Valérie...
00:26 Valérie Pécresse.
00:27 Elle a beaucoup insisté, ça a duré quand même pas mal de mois après les deux ans pour me décider d'aller vers elle.
00:33 Parce qu'elle avait une force de conviction et tout ça.
00:35 Et puis je me disais pourquoi pas parce que moi il y a un âge pour tout.
00:38 Et puis comme moi je m'occupe des autres mères, c'est une occasion pour moi justement en politique de parler et d'avoir une légitimité pour parler des autres mères.
00:47 Et en plus elle me parle de gastronomie.
00:49 Tu sais très bien que la gastronomie, quand on me parle de gastronomie, on me touche à cœur.
00:54 Et c'est pour ça que je me suis décidée pour y aller mais j'ai fait une belle expérience.
00:57 Ça m'a permis de connaître l'envers du décor.
01:01 Vous parlez de belle expérience mais quand on lit votre livre c'est pas vraiment une belle expérience.
01:04 Vous avez découvert...
01:06 Vous parlez du clientélisme, de méthode de gestion douteuse, d'élection truquée, de promesses non tenues, d'engagement non respecté.
01:15 C'est pas ça une belle expérience ?
01:16 Moi je veux te dire, moi Valérie Pécresse c'est la braqueuse en chef de la région Île-de-France.
01:23 Elle veut régner sur tout ce qui bouge.
01:25 Sur les municipales, sur les législatives, sur les européennes, sur tout, sur la région.
01:31 Elle veut être la chef d'aide de tout.
01:33 Évidemment elle a plein de pouvoir parce que c'est elle qui pilote le Canadair de l'argent public.
01:39 Les gens sont forcément à ses pieds, les maires...
01:41 Mais ça vous le saviez avant.
01:42 Mais non je ne savais pas avant.
01:43 Vous ne l'avez pas découvert, vous n'êtes pas naïve Mabelle de Rozier.
01:45 Non non non, en politique je ne savais pas ça quand je suis rentrée en politique.
01:48 Il a fallu que je fasse cette expérience pour voir comment la politique se lit dans l'arrière boutique.
01:53 Parce que Valérie elle n'a pas d'empathie, elle n'a pas d'empathie pour personne.
01:56 Il y a qu'elle qui compte.
01:58 Valérie c'est comme la reine mère, c'est comme quand tu rentres en...
02:01 Moi l'expérience que j'ai eue c'est comme si j'avais un gourou et il y avait des adeptes.
02:05 Alors quand tu rentres dedans évidemment tu es toute contente et tout.
02:07 Mais là on te dit tout de suite que tu n'es pas libre, tu ne peux pas faire ce que tu veux.
02:11 Vous vous dites ça, votre mari vous a dit de ne pas y aller.
02:13 Mais oui mais mon mari m'a dit...
02:14 Vous le racontez dans le livre, il vous a dit n'y va pas, ce n'est pas pour toi, tu vas prendre des claques, tu vas perdre des plumes.
02:19 Il avait raison.
02:20 Il avait raison mais moi j'ai voulu faire mon expérience.
02:22 Et je ne regrette pas d'avoir fait cette expérience, ça m'a permis quand même de défendre pas mal de dossiers,
02:26 de créer la cité de la gastronomie, de mettre en avant la filière agroalimentaire et j'ai fait plein de choses.
02:31 Mais il faut que je dise aux gens, quand vous allez voter faites attention pour qui vous votez.
02:35 Parce que quand vous regardez les personnes, quand elles viennent se présenter à vous,
02:39 elles sont formidables, on vous met mose et merveille etc.
02:43 Mais une fois que vous êtes élue, ça y est c'est fini.
02:45 On vous presse comme un citron et puis après on lâche la peau.
02:49 C'est comme ça Valérie Pécresse.
02:50 Elle n'a pas de parole, elle méprise tout le monde, elle marche sous la tête de tout le monde.
02:55 C'est vraiment la reine mère.
02:56 Il faut voir les mères, comment les mères se comportent avec elle.
02:59 Il faut voir même le président Bézier d'Ézivine, c'est la reine mère Valérie Pécresse.
03:04 Elle abuse de ça.
03:05 Et en plus c'est une femme qui n'est pas gentille.
03:07 C'est ça que je veux dire.
03:08 Vous êtes vraiment très remontée contre elle.
03:10 Je ne suis pas remontée contre elle, je dis la vérité.
03:12 Est-ce que tout ça ce n'est pas parce qu'à un moment elle vous a dit tu seras ministre si je suis élue.
03:16 Et puis petit à petit elle vous a écarté de sa campagne.
03:18 Est-ce que ce n'est pas ça la réalité ?
03:20 Non, parce que quand elle m'avait dit en campagne "Bah ben je te donnerai une vice-présidente".
03:24 Une fois qu'elle a été élue, elle ne m'a pas donné la vice-présidente.
03:27 Mais ça ne m'a pas empêchée de faire ce que j'ai à faire.
03:29 Elle m'a donné une délégation à la préfiguration de la cité de la gastronomie.
03:33 C'était rien, c'était une coquille vide.
03:34 Vous allez voir ce que c'est.
03:36 Jusqu'ici la cité de la gastronomie n'a pas vu le jour, ça fait déjà 15 ans.
03:39 Mais moi je me suis dit que je ferais mon parcours moi-même.
03:43 Alors j'ai créé un parcours de la gastronomie, je me suis occupée, j'ai fait ce que j'avais à faire.
03:47 Sans m'occuper du caractère de Valérie.
03:50 Moi je suis la seule à la région que Valérie je crois respecter.
03:54 Parce que je n'accepte pas n'importe quoi de Valérie.
03:56 Je n'accepte pas n'importe quoi.
03:58 Les autres ce sont des gens qui ont des chines courbées, qui sont là.
04:01 C'est comme s'ils disaient "Oui Brana".
04:03 Mais si elle vous avait nommé peut-être à côté d'elle, etc.
04:07 Mais j'étais à côté d'elle !
04:09 Non parce qu'il y a eu 15 personnes qui ont été nommées dans son entourage.
04:13 Elle vous a oublié, vous le racontez dans le livre.
04:15 Et vous dites "Vous êtes allé la voir" en lui disant "Et moi ?"
04:18 Et elle vous a dit, elle a pris ses notes, c'est ce que vous racontez.
04:20 Elle a regardé, elle a fait "Ah bah oui oui".
04:22 Et là elle vous a nommé à la délégation de on sait pas trop quoi.
04:26 Deux fois elle m'a proposé une vice-présidence.
04:28 C'est une personne qui ne tient pas parole.
04:30 On ne peut pas avoir confiance en elle.
04:31 Après elle te dit quelques choses.
04:32 Après elle te dit des excuses.
04:33 "Mais oui tu sais, c'est la prochaine fois parce qu'on va faire une autre remanie.
04:36 Mais ne t'inquiète pas."
04:37 Mais en même temps elle veut que je reste auprès d'elle.
04:39 Non non c'est une manipulatrice.
04:41 Et c'est pour ça que je suis contente d'avoir fait cette expérience-là.
04:43 Parce que c'est une personne qui n'a ni foi ni loint.
04:45 Qui marche sous les têtes des gens.
04:47 Tant qu'il va avoir l'aiguille et être gentil avec quelqu'un.
04:49 Tu peux être sûr que c'est parce qu'elle veut en tirer quelque chose.
04:52 C'est son style.
04:54 Tant qu'elle peut en tirer quelque chose, oui.
04:57 Je veux pour preuve là, quand elle a été élue.
04:59 Les personnes qui étaient vice-présidentes, elle les a invincées pour mettre 2-3 personnes.
05:03 Parce qu'elle avait en vue déjà la présidentielle et nous on ne le savait pas.
05:06 Et c'est comme ça.
05:07 Elle fait comme ça.
05:08 Tout le temps elle le fait.
05:09 Et c'est pas normal.
05:10 Et c'est pour ça que je dis.
05:11 Mon expérience moi...
05:12 Vous vous dites "j'étais consternée par ce que j'ai vécu".
05:15 Bien sûr.
05:16 J'étais consternée par ce que j'ai vu.
05:17 C'est un constat que j'ai fait.
05:18 C'est l'accumulation de tout ce que j'ai subi.
05:20 Et au moment où j'en pouvais plus, je suis partie.
05:23 Et c'est pour ça que le 8 mars l'année dernière, j'ai pris l'antenne et j'ai dit que j'arrête
05:28 la campagne de Valérie qui n'a ni cul ni tête.
05:30 Parce que je savais qui était Valérie vraiment.
05:32 Je voyais comment elle faisait sa campagne.
05:34 Je voyais quel était son intérêt.
05:35 Il n'y a que sa pomme qui compte.
05:36 Le reste elle n'en a rien à foutre.
05:37 - Mais vous n'êtes pas aigrie en fait ?
05:38 - Non !
05:39 - Parce que certains vont penser ça en vous entendant.
05:40 Ils vont se dire "elle est aigrie finalement parce qu'elle n'a pas réussi à avancer dans le parti avec Valérie Pécresse".
05:46 - Non, pas du tout.
05:47 Au contraire, je suis très sereine.
05:48 Je suis une femme très occupée.
05:49 J'ai mon boulot, j'ai mon mari.
05:50 Une femme aigrie, c'est une femme qui vit n'importe comment.
05:53 Moi je suis quelqu'un de très serein.
05:55 Je vis une vie formidable.
05:57 J'ai un travail, j'ai plusieurs métiers.
05:59 Je n'attends pas pour la politique pour vivre.
06:00 Je ne vois pas pourquoi je peux être aigrie.
06:02 - Vous dites qu'elle n'a pas les épaules assez larges Valérie Pécresse pour être présidente de la République.
06:06 - Absolument.
06:07 - Mais il fallait vous en rendre compte avant.
06:08 - Elle n'est pas...
06:09 - Il fallait s'en rendre compte avant.
06:10 - Ecoute-moi Jean-Marc.
06:11 J'ai été voir Valérie et je lui ai dit "écoute, si tu te présentes à la présidence, tu n'es pas prête.
06:17 Il faut attendre.
06:18 Et puis tu avais fait un serment aux électeurs en disant que tu resteras jusqu'à la fin de ta mandature.
06:23 Je ne comprends pas.
06:24 C'est tromper.
06:25 Tu es en train de tromper les électeurs et puis tu vas t'abîmer.
06:27 Je lui avais dit ça.
06:28 Elle m'a menacée.
06:29 Oui, si je commence comme ça, etc.
06:31 Parce que son âme absolue, Valérie, c'est la menace.
06:35 C'est pour ça que c'est la grande braqueuse de l'île de France.
06:41 Parce qu'elle a une âme absolue, c'est la menace.
06:43 Et elle menace tout le monde.
06:44 J'ai une petite encore qui, dernièrement, voulait avoir une aide, par exemple, de la région parce qu'elle avait un proucès en cours.
06:52 Et bien moi, j'ai écrit.
06:53 Valérie lui a dit "si tu gardes ta candidature avec telle personne, tu n'auras pas ça".
06:59 Et c'est comme ça que je me suis...
07:00 Vous découvrez la politique, en fait.
07:01 Non, je n'y crois pas.
07:02 Vous êtes naïve à ce point-là.
07:03 Je n'y crois pas.
07:04 Je n'y crois pas, Bavette de Rosère.
07:05 Je ne crois pas que vous soyez naïve à ce point-là.
07:07 Je n'y crois pas.
07:08 Je vous connais assez pour savoir que vous n'êtes pas naïve.
07:11 Vous jouez la naïve.
07:12 Vous le saviez que ça allait se passer comme ça.
07:14 Non, non, non.
07:15 Pas à ce point-là.
07:16 Enfin !
07:17 Pas à ce point-là, Jean-Marc.
07:18 Depuis quand on fait confiance aux politiques ?
07:20 Je savais qu'à la politique, il y a beaucoup de mensonges.
07:22 Il y a beaucoup de petits arrangements entre amis.
07:24 Mais à ce point-là, non.
07:25 Parce qu'il y a la méchanceté qui va avec.
07:27 Il y a le mensonge qui va avec.
07:28 Il y a le mépris.
07:29 Tout ça, c'est dans le menu de Valérie.
07:31 Tu vois ?
07:32 C'est ça que je reproche à Valérie.
07:33 Vous l'avez envoyée à Valérie Pécresse, ce livre ?
07:35 Je pense qu'elle l'a.
07:36 Vous ne l'avez pas envoyée ?
07:37 Non, mais elle m'a dit que toute la région parle de mon livre.
07:39 Avec une dédicace ou quelque chose ?
07:40 Non, je ne lui ferai pas cet honneur.
07:41 Mais Valérie n'existe plus pour moi depuis le 8 mars 2022.
07:44 Vous n'êtes plus jamais reparlée ?
07:45 Ah ben, ça ne m'intéresse pas du tout, c'est qu'elle est.
07:47 Moi, ça, j'ai terminé avec quelque chose.
07:49 Moi, je ne suis pas rancunière, mais je n'oublie pas, mais je classe.
07:52 Enfin, vous n'êtes pas rancunière.
07:53 Vous écrivez ça.
07:54 Excusez-moi.
07:55 Vous n'êtes pas rancunière, mais vous écrivez ça.
07:56 Vous la démontez.
07:57 Vous la démontez.
07:58 Non, je dis la réalité.
07:59 Oui, mais vous la démontez quand même.
08:00 Écoute, Jean-Marc, la réalité, ce n'est pas démonter.
08:03 C'est ce qu'elle m'a montré, c'est ce qu'elle m'a démontré.
08:06 C'est la réalité de ce que j'ai vécu.
08:08 Moi, je ne parle de ce que j'ai vécu vraiment.
08:11 Et pour que les gens savent comment ça se passe à l'arrière-boutique.
08:14 Et c'est normal que je le fasse.
08:16 Babette de Rosières, la face cachée de la politique en Ile-de-France.
08:19 C'est parmi eux, chez Orphie.
08:20 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
08:22 Babette, on se retrouve demain, bien évidemment, sur CNews, à partir de 10h35.
08:26 Dans un instant c'est Sonia Mabrouk, à demain et d'ici là, soyez prudents !

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