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00:00 [Musique]
00:12 Bon, je ne peux pas dire exactement, je ne peux pas évaluer exactement les dégâts,
00:17 mais je peux dire en gros ce qui s'est passé.
00:20 Au moment où je vous parle, on a arrêté un mort et plusieurs blessés.
00:24 Les blessés aussi, on ne peut pas les dénombrer parce que tout simplement,
00:30 ceux qui étaient blessés avaient peur d'aller dans les hôpitaux
00:34 parce qu'ils avaient peur des représailles de la gendarmerie au niveau des hôpitaux.
00:41 C'est une fille de 15 ans, elle s'appelle Aya, elle habite Ngor où elle est née.
00:50 Donc voilà. - Elle a été touchée par balle, oui ou non ?
00:54 On ne peut pas confirmer ça. J'ai vu que le ministre a communiqué sur ça.
00:58 On a vu un communiqué officiel du ministère de l'Intérieur.
01:02 Mais les populations ont dit que ce n'est pas ça.
01:06 Donc ce qui veut dire que l'autopsie s'impose.
01:10 Je crois que c'est l'homme de l'art qui doit définir de quel genre de mort il s'agit.
01:15 Le président Makissal a reçu la délégation d'Ngor hier.
01:22 On a vu l'importance qu'ils ont donnée à cette rencontre.
01:26 Parce qu'on avait le premier ministre, on avait le ministre de l'Intérieur,
01:30 on avait le ministre des Finances, le ministre de l'Urbanisme, le ministre du Tourisme,
01:35 le DG Aboula Youfsar, le commissaire Antouge Samba, le gouverneur de Dakar aussi était là-bas.
01:43 Donc on a vu qu'ils ont donné une importance à cette rencontre.
01:48 On a fini tardivement aussi, on a fini vers les coups de 2h du matin.
01:53 Donc ce qui a été retenu là-bas, concernant le parking qui a mené tous ces problèmes-là,
01:59 qui a mené le conflit, il a divisé la poire en deux.
02:04 En donnant à la commune d'Ngor 3000m2 et en donnant à la gendarmerie 3000m2.
02:11 Donc c'est la décision qui a été fixée là-bas.
02:15 Bien sûr que c'est tardif, quand il y a un mort d'homme, c'est tardif.
02:19 C'est une situation qui est regrettable et on a toujours dit qu'il fallait s'asseoir autour d'une table.
02:25 On a toujours demandé à la gendarmerie que l'approche n'était pas bonne.
02:30 Qu'il fallait vraiment convaincre les gens de leur projet.
02:34 Pendant qu'ils avaient un projet, nous aussi on avait un projet.
02:37 Nous sommes de l'Etat, ils sont de l'Etat.
02:41 On s'est dit qu'il n'y avait pas une partie qui était plus importante que l'autre.
02:47 Justement, nous, autorités de ce village, nous, représentants de ce village, de la commune, avec les maires,
02:57 on a reçu l'information, on va restituer l'information aux populations d'Ngor.
03:03 Mais en y ajoutant une touche.
03:07 Parce qu'on lui a dit les frustrations que nous avons cumulées pendant toutes ces années.
03:14 Même avant son magistère.
03:17 Et il a été sensible à ça.
03:20 Ce qu'il a fait, il nous a dit, je vais vous donner d'autres possibilités dans la commune.
03:26 Je vais vous mettre en rapport avec les services de l'Etat, qui sont concernés par rapport aux fonciers.
03:31 On a suité des endroits où il nous a dit, vous allez faire le travail, le suivi avec le gouverneur de Dakar.
03:39 Ça, en dehors des 3000 m2 du parking, il y a aussi le lycée d'Ngor qui sera construit.
03:47 L'espace est trouvé.
03:49 Et en dehors de tout cela aussi, il y a d'autres espaces où la mairie pourra édiger des projets dans ce sens.
03:57 Le stade d'Ngor aussi, qui était de la commune d'Ngor, mais qui n'avait pas un document qui le prouvait, qui l'attestait.
04:08 Ça aussi, le président a dit qu'il allait faire ça aussi.
04:12 Nous restituons l'information.
04:15 D'abord, nous allons y ajouter la touche, qui va faire de telle sorte que toutes les populations puissent adhérer en attendant à ce projet.
04:25 Mais en attendant aussi, il était question que la gendarmerie arrête les travaux.
04:32 Qu'on puisse s'asseoir tranquillement, avec sérénité, et discuter avec les populations, qu'elles acceptent la décision, et puis après qu'on puisse reprendre tout.
04:40 Ça aussi, ça a été arrêté là-bas.
04:43 Il était question qu'ils retirent les engins et tout ça.
04:49 En attendant que l'information soit restituée et qu'on discute jusqu'à fin.
04:55 (Générique)