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00:00 La nouvelle écho, c'est chaque matin sur France Bleu Touraine, la vie des entreprises de notre Touraine
00:05 avec un nom et surtout une invention que vous connaissez bien.
00:08 Ce nom, c'est Opoly, une géniale idée pour nous faciliter la très fastidieuse et compliquée tâche d'enfiler la housse de couette.
00:16 Une invention toute simple et littéralement géniale qui a valu à son inventeur, Benjamin Ribajoux, d'être lauréat du prestigieux concours Lépine.
00:24 Depuis, c'est une aventure pour Benjamin entreprenariale, évidemment qui se poursuit avec bien sûr des milliers de Opoly fabriqués et vendus partout en France
00:33 et dans le monde peut-être, fabriqués chez nous en Touraine, une société qui grandit.
00:37 Bonjour Benjamin Ribajoux.
00:38 Bonjour.
00:39 Merci d'être avec nous, vous êtes le fondateur et inventeur de Opoly, médaille d'or au concours Lépine, bravo.
00:43 Combien de Opoly, ces deux petites pinces pour enfiler les housses de couette autour de la couette, ont été fabriquées ?
00:49 Vous le savez, vous connaissez le chiffre ?
00:51 Depuis le début, on est à près de 100 000.
00:52 Près de 100 000, vendues, je disais partout en France et peut-être dans le monde ?
00:56 Oui, alors non, dans le monde non, ce n'est pas une volonté particulière.
00:59 En Europe ?
01:00 France et Belgique, pour l'instant.
01:01 France et Belgique, déjà, on peut dire le monde.
01:03 On peut dire ça, exactement.
01:04 Le monde francophone.
01:05 C'est multinational.
01:06 Exactement, c'est ça, vous êtes à la tête d'une multinationale.
01:09 Ces Opoly sont fabriquées dans une entreprise particulière, on peut le dire.
01:13 Oui, alors ce n'est même pas une entreprise, c'est une ancienne association qui est devenue fondation récemment,
01:17 c'est la fondation Anaïs, a joué les tours, donc un ESAT, qui fait travailler les personnes en situation de handicap,
01:24 à qui je fais un gros coucou parce qu'ils nous accompagnent depuis le début,
01:26 et avec qui on a une relation qui est très très forte.
01:28 Et c'est vraiment chouette, et ça c'est une volonté dès le départ, de faire travailler un atelier protégé.
01:32 Voilà.
01:33 Combien de salariés chez Opoly ?
01:35 Et on est 5.
01:36 Bien !
01:37 On grandit au fur et à mesure, on a accueilli Pascal il y a quelques semaines.
01:40 Donc c'est tout récent ?
01:41 C'est ça.
01:42 Et vous allez encore continuer à grandir ?
01:43 Ah oui.
01:44 Il y a des projets pour la suite, notamment je crois un déménagement.
01:46 Vous quittez le site MAM ?
01:47 Oui, ça y est.
01:48 Ben oui, on est incubé dans cette pépinière qui est MAM, magnifique endroit,
01:53 qu'on a quitté il y a déjà 2 semaines, 3 semaines, pour aller en plein centre-ville de Tours, rue Georges Sand.
01:59 Ça veut dire que vous avez pris un peu votre envol finalement.
02:01 Et ça y est, ça y est.
02:02 C'est un envol qui s'accompagne aussi de nouveautés pour vous, notamment Rimatec, c'est quoi ?
02:09 Rimatec, c'est l'entreprise qui porte la marque Opoly en fait,
02:14 et avec laquelle on va sortir de nouvelles inventions.
02:16 Le but c'est vraiment d'être un metteur sur le marché de produits innovants, malins, pratiques, d'inventions du quotidien.
02:23 On vous les doit à vous les inventions du quotidien ou à d'autres personnes autour de vous et dans votre équipe ?
02:28 Les deux, mon capitaine, la plupart viendront de moi, mais la seconde par exemple ne sera pas de moi.
02:34 C'est un siège de méditation.
02:35 Alors justement, faut nous en parler de ce siège de méditation,
02:38 parce que c'est assez loin finalement de l'activité de Opoly au départ.
02:42 Tout à fait, absolument.
02:44 On va vraiment se spécialiser sur les produits qui sont vraiment malins,
02:47 sur les choses qui apportent un avantage sur ce qui n'existe pas en fait, tout simplement.
02:52 Donc les sièges de méditation existent, mais pas sous cette forme-là.
02:55 C'est un ami Bruno Sollet qui l'a inventé, et c'est vraiment un siège qui est tout à fait transportable,
03:00 qui est totalement différent de ce qui se fait aujourd'hui sur le marché.
03:03 Et il sera commercialisé dans combien de temps ?
03:06 Au mois d'octobre.
03:07 Au mois d'octobre.
03:08 En termes de financement participatif, au mois d'octobre, on viendra en reparler.
03:10 Et c'est important ça Benjamin, le financement participatif, puisque vous en parlez, c'est dans l'air du temps ça ?
03:16 Complètement, et de plus en plus.
03:18 Ça permet quoi ?
03:19 Ça permet de lancer un produit en fait.
03:22 Ça fait un lancement produit en fanfare.
03:24 C'est-à-dire que lancer un produit, c'est pas facile.
03:25 On fait comment ? La communication ?
03:27 Opoly, vous l'aviez lancé sans ça ?
03:28 Non, avec.
03:29 Avec le financement participatif ?
03:30 Oui, avec le financement participatif, en 2017.
03:32 Donc on fait partie des vieux qui ont fait des crowdfunding campagnes de financement participatif,
03:36 il y a déjà un moment, et ça marche très très bien.
03:38 On récolte de l'argent, on fait une grosse campagne de communication,
03:41 et en plus on fait aussi une étude de marché pour voir à qui ça se vend.
03:44 Donc c'est vraiment tout le monde.
03:45 L'argent sert vraiment à ça ?
03:46 C'est-à-dire qu'on est sur la communication, l'étude de marché, la mise en vente du produit ?
03:50 Non, l'argent sert à fabriquer le produit.
03:53 En général c'est ça.
03:54 L'argent sert vraiment à se dire "ok, j'ai pas l'argent pour fabriquer en industrie, en usine, pour faire la grande production,
03:59 je vais demander aux gens de se cotiser et ils recevront le produit quand je l'aurai fabriqué".
04:03 Voilà, en gros c'est une sorte de précommande.
04:05 Ça vous assure un début de lancement, un début de mise sur le marché en fait.
04:10 Ce qui est plutôt pas mal.
04:11 C'est quoi l'avenir de Rimetech et Opoly ?
04:14 L'avenir c'est effectivement de continuer à grandir, continuer d'embaucher.
04:17 Il y a d'autres idées ?
04:18 Oui, il y a d'autres idées.
04:19 Il y a aussi un poster à gratter, il y a un jeu en bois qui peut être ça,
04:22 par contre ça peut être très très très gros comme idée.
04:25 On n'en parle pas trop évidemment pour l'instant,
04:27 parce que c'est pas encore déposé, c'est pas encore breveté.
04:29 Donc dans notre entreprise, d'abord on brevette, après on en parle.
04:32 Ça coûte cher de déposer un brevet ?
04:33 Ça dépend, si on l'écrit nous-mêmes non,
04:35 mais si on veut être bien protégé, il faut faire appel à un cabinet conseil.
04:38 C'est pas que ça coûte cher, c'est un investissement en fait.
04:40 Donc si on veut être bien protégé, il faut aligner quelques milliers d'euros,
04:44 mais voilà, c'est le prix de la sérénité.
04:45 On a hâte d'avoir la suite alors maintenant.
04:47 Vous revenez avec le fauteuil alors, de méditation,
04:51 pour nous faire un peu méditer en studio, on en a bien besoin.
04:54 Bravo en tout cas, une belle réussite,
04:56 et puis encore félicitations pour cette médaille d'or au concours Lépine.
04:58 C'est pas tous les jours qu'on reçoit un médaillé du concours Lépine.
05:01 Merci beaucoup Benjamin Rivajoux,
05:03 et on vous retrouve assez régulièrement,
05:05 en tout cas le plus souvent possible j'espère,
05:07 avec Alain Jolie et tous ses chroniqueurs le soir aussi,
05:09 on le sait puisque vous venez et faites partie de cette joyeuse bande un peu folle.