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00:00 Le Parisien croit savoir que cette 9e saison en quotidienne sur la 1ère Radio-Etat de France serait la dernière.
00:07 Je cite "Selon nos informations, Charline Vanhoenacker doit confirmer sa décision de mettre un terme à "C'est encore nous" la quotidienne qu'elle présente depuis 2014"."
00:15 Un faux ou un toxe ?
00:17 Oh j'ai oublié de donner ma décision. Attendez, je vais la donner là.
00:20 Ça n'est pas ma décision. Je vous confirme que la quotidienne s'arrête.
00:25 C'est pas ma décision, pour la simple raison que moi je suis un peu de la vieille école et comme on est très haut dans les sondages et qu'on n'a jamais été aussi haut.
00:32 Je pense qu'on a commencé avec genre 350 000 auditeurs et là on a 1 250 000 auditeurs.
00:39 Je pense qu'on a gagné 100 000 par an et on vient encore d'en gagner 100 000.
00:43 Donc je suis un peu de la vieille école, je me suis dit avec des bons chiffres.
00:47 Puis on a vraiment le même plaisir qu'au début.
00:51 Donc ça ne me serait pas venu à l'idée de passer en hebdomadaire.
00:56 On m'a encouragée, on m'a proposée de passer en hebdo.
01:03 C'est une proposition qui m'a été faite et voilà on va s'adapter.
01:08 Mais comment vous expliquez qu'on mette un terme à une émission qui connaît un véritable succès, pas démentie depuis 9 ans ?
01:14 Je ne suis pas très au fait des nouveaux usages.
01:21 Je pense que la vie des médias a beaucoup changé depuis 10 ans.
01:25 Aujourd'hui il y a les podcasts, le numérique, toutes ces choses-là.
01:28 Je dirais qu'il y a des choses un peu moins qui me dépassent.
01:30 Sans doute que regarder les audiences qui montent, c'est la vieille école.
01:37 Il y a peut-être des choses nouvelles.
01:39 Il ne faut plus faire des bonnes audiences.
01:41 Peut-être pas non, c'est vrai.
01:43 On était à plus de 91 000 auditeurs d'écart avec les grosses têtes.
01:50 Donc ça vous paraît assez inexplicable.
01:53 Inexplicable non.
01:55 Un templeau de Laurent Ruquet alors ?
01:57 Non, peut-être.
01:59 En tout cas vous le regrettez.
02:01 J'aurais bien fait un an de plus, mais je vais m'adapter, on va tous s'adapter.
02:06 Je pense qu'on est assez enthousiastes.
02:08 La proposition nous est faite, on est en train de négocier, de réfléchir.
02:12 C'est peut-être pas une mauvaise idée.
02:14 On va voir l'année prochaine.
02:16 Nous on est toujours enthousiastes.
02:18 On a toujours été très libres sur cette antenne.
02:20 Si on peut continuer à l'être, c'est en ébaudo.
02:22 C'était ça qui était en question ?
02:24 Vous dérangiez une trop grande liberté de ton à une heure de grande écoute ?
02:28 Je ne pense pas.
02:30 On n'est pas si sales gosses que ça.
02:33 Vous demanderez à ma direction.
02:36 Je ne peux pas vous répondre.
02:38 Vous savez qui vous succèdera ?
02:40 Je l'ai lu dans Le Parisien.
02:42 Je ne sais pas si c'est exact ou pas.
02:44 Je ne suis pas trop dans le secret des dieux.
02:46 Le Parisien a écrivé que Mathieu Noël allait glisser d'une heure pour venir à votre place.
02:51 Oui, que déjà la personne qui m'a succédé,
02:53 enfin Mathieu m'a déjà succédé le matin.
02:55 À cette heure, ça sera assez logique.
02:57 Il y a des choses qui me dépassent un peu.
02:59 C'est l'occasion de se réinventer.
03:02 Il faut s'adapter.
03:04 C'est même Macron qui a dit qu'il faut s'adapter très tôt avant le Covid.
03:06 On a gardé cette habitude.
03:08 Je suis enthousiaste.
03:10 Je suis sûre qu'on pourra faire quelque chose de très chouette.
03:12 En tout cas, on laisse les clés d'une Rolls.
03:14 J'espère qu'on retrouvera pour les moyens de ça une Rolls à la rentrée.
03:18 Je serai là et je tiens à le dire aux auditeurs.
03:20 Ça m'a un peu heurtée de voir dans Le Parisien, c'est sa décision, etc.
03:25 On tisse quand même un lien en radio avec les auditeurs.
03:29 Pendant 9 ans, à une heure où ils sortent du boulot,
03:33 où il y a un peu un sas,
03:35 ils sortent un peu des emmerdes parfois.
03:37 Ils rentrent chez eux.
03:39 Je sais qu'ils sont attachés à nous.
03:41 Nous, on est très attachés à eux aussi.
03:43 C'est pour ça que j'ai du mal à vous répondre.
03:45 Évidemment, ça touche un peu.
03:47 Mais voilà, c'est-à-dire qu'on vit dans les médias, finalement.
03:51 On vit ce que vivent les gens aussi.
03:53 C'est-à-dire des changements, des évolutions.
03:55 Franchement, c'est que de la radio.
03:58 Il n'y a plus grave.
03:59 Le billet de Patrick tout à l'heure avec la raille.
04:01 Tout ça est finalement anecdotique.
04:05 L'essentiel c'est qu'on sera là l'année prochaine et je peux vous dire qu'on va s'éclater.