La reine Mathilde au Vietnam pour "donner la parole aux plus vulnérables"

  • l’année dernière
Au troisième et dernier jour de son voyage humanitaire au Vietnam, la reine Mathilde a expliqué jeudi, lors d'un entretien avec la presse, ce qu'elle pense être son rôle en tant que présidente d'honneur de l'Unicef: "écouter, soutenir l'engagement et donner la parole aux plus vulnérables".
Transcript
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00:09 L'engagement de toutes les personnes que j'ai vues sur le terrain, l'engagement des professeurs
00:15 pour ces enfants qui vivent dans des situations vraiment difficiles, les enfants les plus vulnérables,
00:21 pas seulement l'engagement des professeurs mais aussi l'engagement de toutes ces personnes d'UNICEF,
00:28 UNICEF ici le personnel local, c'est vraiment remarquable ce qu'ils font pour essayer de faire une différence
00:36 pour le futur des enfants. On parle tout de même de 27 millions d'enfants ici au Vietnam.
00:42 Mais ce qui me touche aussi c'est cette résilience des jeunes que j'ai rencontrés qui vivent dans des situations
00:49 parfois très compliquées, venant d'un milieu extrêmement vulnérable, ça me touche énormément
00:56 et pour moi c'est vraiment exemplaire de pouvoir les voir et de pouvoir les écouter. J'ai reçu beaucoup de très très beaux messages.
01:04 [Musique]
01:08 Oui, vous parlez tant de problèmes de base mais ces problèmes de base ont un impact sur la santé mentale de ces gens.
01:14 Et il y a aussi un pourcentage élevé de problèmes et de troubles de santé mentale chez les jeunes.
01:20 Je vais vous donner un exemple. Ce matin j'ai eu l'occasion de parler avec une jeune fille qui était terriblement émouvante.
01:27 Elle était en larmes. Elle me disait "voilà je dois arrêter l'école" et j'ai demandé de l'aide à l'école pour pouvoir continuer mon éducation ici à l'école.
01:38 Elle était une des meilleures élèves de l'école mais elle venait d'un milieu extrêmement défavorisé et qui ne désirait pas qu'elle continue sa scolarité.
01:47 Et grâce à sa force elle peut continuer. Je peux vous dire que les autres jeunes filles qui étaient là dans le cercle étaient tout aussi émue qu'elle.
01:55 Donc vous voyez c'est un problème de base. Elle ne pouvait pas continuer sa scolarité.
02:01 Elle a persisté mais ça avait un impact sur sa santé mentale.
02:07 Donc c'est très très important de pouvoir oser en parler parce qu'on peut ainsi investir plus dans la prévention et éviter des problèmes plus importants plus tard.
02:16 [Musique]
02:21 C'est le cas.
02:23 Je reste une personne. Mais tous ces déplacements que ce soit en Belgique ou que ce soit à l'étranger ça me donne aussi de l'énergie.
02:35 Mais il ne faut pas oublier je reste une personne aussi. Moi aussi on doit pouvoir se ressourcer.
02:41 [Musique]
02:46 [SILENCE]

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