«Un deuxième job pour survivre» : au Liban, les policiers sont aussi obligés de cumuler les emplois

  • l’année dernière
Apiculteurs, chauffeurs de taxis, soudeurs… Pour survivre dans un Liban en crise, des membres des forces de sécurité et des militaires sont contraints de cumuler les petits boulots en parallèle de leur engagement.
Transcript
00:00 J'ai 18 ans et je travaille maintenant à la moitié dans la direction et à la moitié dans l'autre.
00:12 Je travaille 3 jours par semaine et 3 jours par mois.
00:15 [Musique]
00:39 Je dois travailler car la situation de vie et la situation de vie de la famille ne me permet pas de vivre.
00:48 Il vaut 1200 $, maintenant il vaut 50 $.
00:53 Tous mes collègues doivent travailler.
00:57 Ils m'ont pardonné car les conditions et les dépenses de la route me permettent de me rassurer
01:03 et de pouvoir aller et venir. Si j'avais besoin de l'aide, je n'aurais pas pu y aller.
01:11 [Musique]
01:29 Je suis très content. Si quelque chose se passe, je ne peux pas me le supporter.
01:36 Je pensais que je devais quitter mon travail pour pouvoir en sortir plus pour pouvoir continuer.
01:43 [Bruit de machine à tour]
01:46 C'est parce que nous ne pouvons pas partir. Il n'y a pas de permission de sortir dans les forces de sécurité.
01:51 Il est prohibité de sortir. Si tu es en colère, tu seras en colère, comme tout autre criminel.
02:01 [Musique]
02:12 J'ai décidé de travailler ici car le salaire ne me vaut rien.
02:19 Il y a une crise économique. Depuis 5 ou 6 ans, mon salaire était de 1400 $.
02:27 Je n'ai pas gagné 100 $ en cette crise. J'ai eu beaucoup de travail pour vivre.
02:35 Tu sais la situation du pays. Tout est mauvais et tout est cher ici.
02:42 Notre travail devient 15 jours, pas chaque jour. Pas à 26 jours comme avant.
02:48 [Musique]
03:07 Je ne sais pas comment dire. C'est comme si on était en colère.
03:15 Il y a des désespérations. Il n'y a pas d'espoir pour demain.
03:19 Nous vivons dans une sorte de colère.
03:25 [Musique]

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